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Anecdotes des nouveaux rythmes


cleo17fr

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Si je comprends bien en Corée ils font cours du 7 mars environ à fin juin puis 2 mois de vacances, puis cours en septembre octobre novembre decembre vacances fin décembre et tout janvier, cours en février et fin de l'année scolaire

J'aimerais bien en savoir plus sur le temps d'heure de classe etc....

Le problème principal des systèmes scolaires asiatiques c'est la pression mise sur les enfants dès le plus jeune age pour être le meilleur.

Attention à ne pas généraliser : les systèmes asiatiques sont loin d'être tous similaires : allez faire un tour en Thaïlande, au Laos ou au Cambodge, et vous ne sentirez pas la même pression qu'au Japon ou en Corée...

J'ai habité en Corée 1 an, il y a 5 ans.

Je peux vous dire que c'est complétement différent, et on ne peut pas du tout comparer.

C'est la société coréenne qui est différente, donc cela se ressent dans le système éducatif.

On pousse les enfants à l'excellence, pas comme en France.

Certains expats, après 1 an de vie là-bas, ont résumé la différence : culte de l'excellence en Corée, où on pousse les enfants toujours plus hauts, plus loin et culte de la médiocrité en France, où on fait ce qu'on peut, avec les moyens du bord, sans se pousser et sans pousser les élèves à se dépasser.

Ils ont classe de 8h à 15h environ, puis l'apreme, pour les petits, c'est les mamans qui les récupèrent et à partir du collège, c'est travail supplémentaire dans l'établissement, ou en cours privés ou cours d'anglais...

peu de vacances comparé à la France. (1 semaine en septembre ou octobre, pour Chuseok, 1 semaine fin janvier pour le nouveau calendrier, 1 semaine en mai, puis l'été).

Au lycée, ça se corse pour les élèves, il faut être le meilleur , le meilleur , le meilleur pour intégrer la fac, donc cours privés, devoirs+++

Les élèves sont super disciplinés, il n'est pas rare de voir des classe entières en sortie scolaire, 50 élèves dans la rue avec 1 enseignant. Enfants très sages, disciplinés (c'est le collectif qui compte, pas la personne...)

Tout cela se voit dans les entreprises après.

Monde totalement différent.

Mon fils est allé en crèche coréenne, c'était super....par contre, pas de projet individuel par contre, on suit le mouvement.

Ce sont des remarques en vrac, désolée, pas j'ai tellement aimé cette expérience, que tout me vient en même temps.

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Si je comprends bien en Corée ils font cours du 7 mars environ à fin juin puis 2 mois de vacances, puis cours en septembre octobre novembre decembre vacances fin décembre et tout janvier, cours en février et fin de l'année scolaire

J'aimerais bien en savoir plus sur le temps d'heure de classe etc....

Le problème principal des systèmes scolaires asiatiques c'est la pression mise sur les enfants dès le plus jeune age pour être le meilleur.

Attention à ne pas généraliser : les systèmes asiatiques sont loin d'être tous similaires : allez faire un tour en Thaïlande, au Laos ou au Cambodge, et vous ne sentirez pas la même pression qu'au Japon ou en Corée...

J'ai habité en Corée 1 an, il y a 5 ans.

Je peux vous dire que c'est complétement différent, et on ne peut pas du tout comparer.

C'est la société coréenne qui est différente, donc cela se ressent dans le système éducatif.

On pousse les enfants à l'excellence, pas comme en France.

Certains expats, après 1 an de vie là-bas, ont résumé la différence : culte de l'excellence en Corée, où on pousse les enfants toujours plus hauts, plus loin et culte de la médiocrité en France, où on fait ce qu'on peut, avec les moyens du bord, sans se pousser et sans pousser les élèves à se dépasser.

Ils ont classe de 8h à 15h environ, puis l'apreme, pour les petits, c'est les mamans qui les récupèrent et à partir du collège, c'est travail supplémentaire dans l'établissement, ou en cours privés ou cours d'anglais...

peu de vacances comparé à la France. (1 semaine en septembre ou octobre, pour Chuseok, 1 semaine fin janvier pour le nouveau calendrier, 1 semaine en mai, puis l'été).

Au lycée, ça se corse pour les élèves, il faut être le meilleur , le meilleur , le meilleur pour intégrer la fac, donc cours privés, devoirs+++

Les élèves sont super disciplinés, il n'est pas rare de voir des classe entières en sortie scolaire, 50 élèves dans la rue avec 1 enseignant. Enfants très sages, disciplinés (c'est le collectif qui compte, pas la personne...)

Tout cela se voit dans les entreprises après.

Monde totalement différent.

Mon fils est allé en crèche coréenne, c'était super....par contre, pas de projet individuel par contre, on suit le mouvement.

Ce sont des remarques en vrac, désolée, pas j'ai tellement aimé cette expérience, que tout me vient en même temps.

Quel est le taux de suicide des jeunes dans ces pays-là. Le japon tenait la palme passé un temps, je serais curieuse de savoir pour la corée.

Ensuite, pour comparer, les professeurs coréens sont les profs les mieux payés (ou peu s'en faut) par rapport à leur temps de travail (oui, les profs français sont en bas de classement...).

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Sur le suicide jeunes:

http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/conf&rm/conf/confsuicide/choquet.html

Extrait:

Une enquête hospitalière initiée par l'Organisation Mondiale de la Santé [5] dans 16 villes d'Europe (dont deux françaises), a montré que parmi les 15-24 ans, le taux masculin dépasse 300/100 000 en Finlande, au Royaume-Uni et dans une des villes françaises et le taux féminin, 600/100 000 en France et Finlande), le point culminant se situant entre 25 et 44 ans pour les hommes et entre 15 et 24 ans pour les femmes. En quatre ans, l'incidence a diminué en moyenne de 18 % pour les garçons et de 11 % pour les filles entre 15 et 24 ans, sauf en France, où l'on observe une augmentation respective de 20 % et 31 % Tableau 2. Les (rares) enquêtes en population montrent qu'aux États-Unis entre 7 % et 9 % des lycéens déclarent avoir fait au moins une tentative de suicide durant la vie [6, 7], proportions proches de celles observées en France [8], où 7 % des scolarisés 11-19 ans déclarent avoir fait une tentative de suicide (5 % une seule, 2 % plusieurs). Ce taux est multiplié par deux parmi les jeunes, garçons comme filles, qui ont quitté précocement le système scolaire [9].

La pression scolaire n'est pas le seul facteur explicatif visiblement.

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Sur le suicide jeunes:

http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/conf&rm/conf/confsuicide/choquet.html

Extrait:

Une enquête hospitalière initiée par l'Organisation Mondiale de la Santé [5] dans 16 villes d'Europe (dont deux françaises), a montré que parmi les 15-24 ans, le taux masculin dépasse 300/100 000 en Finlande, au Royaume-Uni et dans une des villes françaises et le taux féminin, 600/100 000 en France et Finlande), le point culminant se situant entre 25 et 44 ans pour les hommes et entre 15 et 24 ans pour les femmes. En quatre ans, l'incidence a diminué en moyenne de 18 % pour les garçons et de 11 % pour les filles entre 15 et 24 ans, sauf en France, où l'on observe une augmentation respective de 20 % et 31 % Tableau 2. Les (rares) enquêtes en population montrent qu'aux États-Unis entre 7 % et 9 % des lycéens déclarent avoir fait au moins une tentative de suicide durant la vie [6, 7], proportions proches de celles observées en France [8], où 7 % des scolarisés 11-19 ans déclarent avoir fait une tentative de suicide (5 % une seule, 2 % plusieurs). Ce taux est multiplié par deux parmi les jeunes, garçons comme filles, qui ont quitté précocement le système scolaire [9].

La pression scolaire n'est pas le seul facteur explicatif visiblement.

"La Corée du Sud a le plus grand nombre de suicides de jeunes parmi les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et arrive à la 25e place pour l'indice du bonheur."

Ca vient de là :

http://www.courrierinternational.com/article/2012/04/04/la-reussite-scolaire-a-tout-prix-non-merci

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Le revers de la médaille...

Tout cela est vrai, notamment pour les lycéens qui sont "under pressure".

Je vous disais mes impressions en tant qu'étrangère dans un pays, et qui ne peut sortir avec sa classe de 25 élèves sans 2 accompagnateurs mini, qui fait de la discipline (comme vous tous, enfin je pense) en classe.

ça, je ne l'ai pas vu , et franchement, voir 50 gamins tous sages dans les musées, c'est agréable. Voir des élèves tirés vers le haut, chercher le meilleur d'eux-mêmes, les amener tjs plus hauts....mais je ne connais pas les méthodes appliquées.

Après, en tant que maman, je préfère mon fils bien dans ses baskets et sa tête et avec des résultats corrects, que excellent en classe et dépressif car veut tjs être le meilleur.

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"La Corée du Sud a le plus grand nombre de suicides de jeunes parmi les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et arrive à la 25e place pour l'indice du bonheur."

De là à attribuer cette situation à leurs choix éducatifs, il y a une marge. On parle d'un pays mortellement divisé, dont la moitié nord est la dernière dictature stalinienne, avec une économie de famine, et qui consacre l'essentiel de ses faibles ressources à développer des armes nucléaires dans le but avoué de les balancer à la première occasion sur la moitié sud. C'est un pays en guerre, divisé par une soi-disant "zone démilitarisée" qui est en fait un champ de mines monstrueux (le plus grand du monde, littéralement des millions de saloperies), où les jeunes Coréens du sud doivent passer deux ans de service militaire. Pas exactement de quoi leur faire voir l'avenir en rose...

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Ce que je voulais dire en parlant de la Corée, en réponse à Montagny qui disait qu'il fallait regarder ailleurs ce qui marche, c'était de se méfier de ce genre de réflexion,pas que la Corée était un modèle.

Si on regarde l'enquête PISA, ce sont les pays asiatiques qui ont le meilleur système. Hors, c'est un système avec beaucoup d'heures de travail et une pression importante. Est-ce un bon système? J'aurais tendance à dire non.

Si on regarde le rapport bien-être/résultat, ce sont les pays du Nord qui arriveraient en tête. Mais peut-on attribuer cette réussite aux rythmes scolaires, ou aux 12 élèves en moyenne par classe, à la pédagogie différenciée cadrée par des outils nationaux?

Si on regarde un modèle sociétal proche du notre, ce serait la Belgique qui fait mieux que nous. Mais peut-on attribuer cette réussite aux rythmes scolaires, ou à la formation initiale qui dure trois ans?

Bref, une comparaison n'a de sens que selon de nombreux critères. C'était en ce sens que j'ai cité la Corée. Ces comparaisons me permettraient presque de dégager une école idéale, mais budgétairement inacceptable pour la France. Un rêve que je ne développerai pas ce matin, pour cause de fatigue et contractions...

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Non pour les pays du nord en général. Les résultats de la Suède ou de l'Islande sont en chute libre.

Pour le sucide, son taux est lié à la culture du pays essentiellement. L'école en fait partie mais pas seulement.

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Petit résumer :

On comprend rien, les bonnes réflexions de Mayre sont à jeter car c'est Nola qui a raison : nous en FRance on a tout ce qui faut actuellement alors on garde la semaine de 4 jours et on double le salaire des enseignants, un point c'est tout !

Merci Nola pour tes cours de démocratie, les dialogues euh...monologues de ton syndicat font vraiment envie.

Et après, tu vas t'offusquer des réflexions sur les relents staliniens de ton syndicat?

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Montagny, la notion de "bonnes réflexions" est toute relative.

Peillon pense que sa réforme est une bonne réforme, même si sa mise en oeuvre est souvent désastreuse.

Pour beaucoup la réflexion est bonne à partir du moment où on a la même.

C'est souvent insuffisant.

Ensuite, rien à faire de savoir de quel syndicat est truc ou machin.

Mais nous pouvons attendre des syndicats qu'ils défendent réellement les professionnels. Le SE, le SGEN, voire le SNUipp, sur les 20 dernières années où nos salaires se sont effondrés, où nos conditions de travail se sont détériorés, où notre profession a été discréditée, portent une lourde responsabilité.

Après, certains me diront que c'est la faute des enseignants qui sont incapables de se mobiliser. Mais on s'aperçoit qu'aujourd'hui plus d'un quart des enseignants peut se mobiliser sans ces syndicats, voire même contre eux et qu'un sentiment de défiance vis à vis d'eux existe.

Mais continuez à vous monter les uns contre les autres plutôt que de défendre la profession, c'est largement plus utile et cela permet bien aux différents gouvernants de finir le travail de destruction de l'Education Nationale!

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