deia Posté(e) 11 septembre 2013 Posté(e) 11 septembre 2013 C'est quand même hallucinant autant de mauvaise foi!!! Sur le site du gouvernement c'est bien noté que les vacances commencent le samedi et c'est pas nouveau!!! Ok on nous prend pour des dindons en ce moment avec la réforme mais le coup du samedi, ça date! alors je fais un copier-coller de cette petite ligne en dessous dans le calendrier officiel jusqu'à l'année dernière: "Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués. Lorsque les vacances débutent un samedi, pour les élèves qui n'ont pas cours ce jour-là, le départ a lieu le vendredi après les cours." Cette ligne est supprimée cette année, remplacée par des explications sur la Toussaint et les jours dus en conséquence. Elle n'en reste pas moins valable, aucune contre-information ne venant l'invalider. Encore une fois! Pour les élèves!
Goëllette Posté(e) 11 septembre 2013 Posté(e) 11 septembre 2013 Et encore: des billets d'avion réservés longtemps à l'avance pour bénéficier de réductions, c'est souvent du samedi au samedi... Assez donné d'exemples pour savoir que nous avons des vies à respecter, juste du bon sens... Et je peux en trouver bien d'autres. Il ne peut y avoir là d'obligation. Sauf à faire valoir de l'irrespect face à, il est vrai, des fonctionnaires. Moi je suis bête et disciplinée, je pars toujours du dimanche au dimanche parce que billet réservé avant d'avoir les dates d'anim... Je comprends d'un côté la démarche, mais d'un autre aucune date d'animation pédagogique ne peut être imposée, n'en déplaise à l'IEN. Mon plus gros problème, que j'ai exposé brièvement, c'est que divorcé avec un enfant, j'ai des obligations, surtout que je n'ai personne sur place pour m'aider, je dois (c'est un plaisir pour moi), faire avec mon fils. Une réunion, CM ou CC, à l'occasion, mais pas une animation pédagogique, c'est impossible. Et l'ayant en garde toutes les petites vacances, il est hors de question que l'on me mange ce temps. C'est ainsi, nous avons une vie aussi. Avant je le gardais le mercredi, ce n'est plus possible. Je ne laisserai pas ronger mon temps de garde à l'infini. Le père, c'est moi, pas l'EN, ou une nounou payée à mes frais pour aller à une animation péda. Sans compter que le petit bout est déçu, parce que ce qu'il attend, c'est de passer du temps avec moi. Je sais assez ce que l'on reproche aux parents absents pour ne pas en devenir un avec le temps. Je reviens sur l'idée que certains temps sont sanctuarisés, pour le bien-être de chacun. Il est dur de faire accepter l'idée de bien-être de nos jours, sommes-nous nombreux à le ressentir? C'est presque culpabilisant. Là où je trouve que tu es dans l'erreur, c'est de séparer l'idée : "Pas d'anim le samedi si on travaille le mercredi et lycée de Versailles" POUR TOUT LE MONDE, de la situation particulière qui est la tienne. C'est comme ça qu'on se fait bouffer, parce que petit à petit, les PE défendent leur bout de gras au lieu de penser collectif. Je ne vois pas pourquoi les PE sans enfants ou les ayant déjà élevés auraient moins de raisons de râler ou à l'inverse pourquoi ceux qui en ont auraient plus le droit de ne pas assister aux anim' dans ces conditions. Etre parent, c'est un choix. Il ne doit pas empêcher d'assurer ses obligations de service, et si une réunion ne fait pas partie des obligations de service, elle doit l'être pour tout le monde.
mamancanelle Posté(e) 11 septembre 2013 Auteur Posté(e) 11 septembre 2013 les PE défendent leur bout de gras au lieu de penser collectif. Oui mais à force de ne penser que collectif on finit par s'oublier... Au nom du "penser collectif" on se fait bouffer d'année en année et notre équilibre vie professionnelle/vie personnelle se dégrade de plus en plus.
Kicekela Posté(e) 11 septembre 2013 Posté(e) 11 septembre 2013 "et si une réunion ne fait pas partie des obligations de service, elle doit l'être pour tout le monde." Dur de se comprendre par le biais d'internet il semble. Je cite des raisons de sanctuariser, par exemple, les samedis des vacances. Dans "sanctuariser", il est évident que tous sont concernés. Au nom de l'obligation de service, nous ne devons pas oublier que nous avons aussi d'autres obligations, parfois en y faisant face seul, sans aide possible. Donc il faut en tenir compte et faire que tout le monde joue dans le même cadre. Qu'est-ce que les pensées dérivent vite et déforment l'idée de départ. J'ai déjà utilisé "sanctuariser hier sur ce sujet. N'est-ce pourtant pas clair? J'ai détaillé un point par la suite, cela n'efface pas mes remarque précédentes. Le bout de gras (tout maigre) est pour tous...!!!
nova32 Posté(e) 11 septembre 2013 Posté(e) 11 septembre 2013 J'ai posté hier soir un message sur ce fil (en page 4) avec un lien vers un document de FO qui a demandé en septembre 2012 un éclaircissement au ministre. La notion d'animation pédagogique obligatoire n'existe pas ! (cf lien en page précédente).
Goëllette Posté(e) 11 septembre 2013 Posté(e) 11 septembre 2013 les PE défendent leur bout de gras au lieu de penser collectif. Oui mais à force de ne penser que collectif on finit par s'oublier... Au nom du "penser collectif" on se fait bouffer d'année en année et notre équilibre vie professionnelle/vie personnelle se dégrade de plus en plus. J'entends peu de personnes penser collectif dans l'EN, depuis une dizaine d'années ... Je ne sais pas depuis combien de temps tu enseignes. Moi, ça fait plus de 20 ans et il y a eu un vrai gros changement vers uniquement de l'individualisme ("Je suis divorcé", "ma fille a piano", ...) et c'est cela qui fait se dégrader nos conditions de travail. "et si une réunion ne fait pas partie des obligations de service, elle doit l'être pour tout le monde." Dur de se comprendre par le biais d'internet il semble. Je cite des raisons de sanctuariser, par exemple, les samedis des vacances. Dans "sanctuariser", il est évident que tous sont concernés. Au nom de l'obligation de service, nous ne devons pas oublier que nous avons aussi d'autres obligations, parfois en y faisant face seul, sans aide possible. Donc il faut en tenir compte et faire que tout le monde joue dans le même cadre. Qu'est-ce que les pensées dérivent vite et déforment l'idée de départ. J'ai déjà utilisé "sanctuariser hier sur ce sujet. N'est-ce pourtant pas clair? J'ai détaillé un point par la suite, cela n'efface pas mes remarque précédentes. Le bout de gras (tout maigre) est pour tous...!!! Ok. Nous sommes sur la même longueur d'ondes alors. Mais comme tu exposais ta situation perso pour revendiquer TOI de ne pas faire d'anim' le samedi matin, j'avais mal compris.
nova32 Posté(e) 11 septembre 2013 Posté(e) 11 septembre 2013 J'entends peu de personnes penser collectif dans l'EN, depuis une dizaine d'années ... Je ne sais pas depuis combien de temps tu enseignes. Moi, ça fait plus de 20 ans et il y a eu un vrai gros changement vers uniquement de l'individualisme ("Je suis divorcé", "ma fille a piano", ...) et c'est cela qui fait se dégrader nos conditions de travail. [HS] Mon année de T1, je complétais deux mi-temps de jeunes instits mamans. Je me suis plié en quatre toute l'année pour les rencontres, rendez-vous et conseils divers parce qu'on m'a fait comprendre que je n'avais pas d'enfants, mais qu'elles oui. Chacun pense à sa pomme sans se soucier des autres (parce que, c'est bien connu quand on n'a pas de gosses, on n'a pas de vie !). C'est triste que dans notre profession on en vienne à cela. [/HS]
Pablo Posté(e) 11 septembre 2013 Posté(e) 11 septembre 2013 les PE défendent leur bout de gras au lieu de penser collectif. Oui mais à force de ne penser que collectif on finit par s'oublier... Au nom du "penser collectif" on se fait bouffer d'année en année et notre équilibre vie professionnelle/vie personnelle se dégrade de plus en plus. tout à fait d'accord Je te rejoins aussi sur le fait que l'EN est le seul endroit où l'on te demande de penser d'abord aux Enfants avant de penser à ton enfant, comme les hospitaliers doivent penser à la Santé quitte à sacrifier la leur avec toujours plus d'heures, de travail, de contraintes et de moins en moins de contreparties. Alors moi penser aux élèves je vux bien hein là n'est pas la question mais même pour eux cette réforme est catastrophique alors bon qu'on ne me prenne pas pour une quiche non plus quoi
nola Posté(e) 11 septembre 2013 Posté(e) 11 septembre 2013 Ne pas penser collectif, c'est accélérer l'évolution souhaitée par beaucoup de l'Education Nationale vers des commissions scolaires locales. On pourra avoir un poste près de chez nous à condition d'être bien vu des autorités locales. On en finira avec les absurdités du barême, c'est vrai, mais le jeu en vaut-il la chandelle?
nova32 Posté(e) 11 septembre 2013 Posté(e) 11 septembre 2013 Ne pas penser collectif, c'est accélérer l'évolution souhaitée par beaucoup de l'Education Nationale vers des commissions scolaires locales. On pourra avoir un poste près de chez nous à condition d'être bien vu des autorités locales. On en finira avec les absurdités du barême, c'est vrai, mais le jeu en vaut-il la chandelle? Et tant pis pour celui qui n'a pas son carnet d'adresses bien rempli. Et pour moi, c'est pire !
Pablo Posté(e) 11 septembre 2013 Posté(e) 11 septembre 2013 Ne pas penser collectif, c'est accélérer l'évolution souhaitée par beaucoup de l'Education Nationale vers des commissions scolaires locales. On pourra avoir un poste près de chez nous à condition d'être bien vu des autorités locales. On en finira avec les absurdités du barême, c'est vrai, mais le jeu en vaut-il la chandelle? sauf que justement le collectif est l'alibi ne ce moment pour tout nous faire accepter, le problème se pose désormais à l'envers.. tu passes pour un gros méchant pas beau si tu avoues avoir des réserves parce que c'est pour le biendézenfan, parce que c'est la crise pour tout le monde, parce que les ouvriers qui font les 3/8 ont des conditions bien pires que les tiennes, parce que les enfants du maroc bossent bien avec 40 degrés dans les classes ... pour le reste de ton message je suis d'accord avec toi, mais là maintenant tout de suite ce que je constate c'est que le collectif c'ets ce qu'on se prend dans la tête pour justifier ce qui est injustifiable
nola Posté(e) 11 septembre 2013 Posté(e) 11 septembre 2013 Ne pas penser collectif, c'est accélérer l'évolution souhaitée par beaucoup de l'Education Nationale vers des commissions scolaires locales. On pourra avoir un poste près de chez nous à condition d'être bien vu des autorités locales. On en finira avec les absurdités du barême, c'est vrai, mais le jeu en vaut-il la chandelle? sauf que justement le collectif est l'alibi ne ce moment pour tout nous faire accepter, le problème se pose désormais à l'envers.. tu passes pour un gros méchant pas beau si tu avoues avoir des réserves parce que c'est pour le biendézenfan, parce que c'est la crise pour tout le monde, parce que les ouvriers qui font les 3/8 ont des conditions bien pires que les tiennes, parce que les enfants du maroc bossent bien avec 40 degrés dans les classes ... pour le reste de ton message je suis d'accord avec toi, mais là maintenant tout de suite ce que je constate c'est que le collectif c'ets ce qu'on se prend dans la tête pour justifier ce qui est injustifiable On n'est pas obligé d'accepter tout et n'importe quoi, notamment ce qui n'est pas dans les textes (voir certaines discussions du forum). On n'obtiendra rien non plus sans rapport de force, donc action collective. Changer les mentalités pour lutter contre le manque de professionalisme dont les discours neuneus pourlebiendézenfant n'est qu'un symptome, prendra hélas beaucoup de temps...
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