nola Posté(e) 12 décembre 2013 Posté(e) 12 décembre 2013 Ce n'est pas le fait que les profs de prépa voient leur salaire gelé ou baisser qui va faire augmenter le nôtre. Le mieux est de regarder vers le haut et de demander l'équivalent. C'est mieux si le public propose aux grosses têtes des conditions et des salaires médiocres: des prépas privés (ou des banques d'affaire) pourront se récupérer du personnel hyper qualifié. Il y en a qui ont les moyens d'allonger les pépètes; c'est pour ça, par exemple, que les avocats fiscalistes ont toujours un temps d'avance sur les contrôleurs des impôts.
matelot Posté(e) 12 décembre 2013 Posté(e) 12 décembre 2013 De mon point de vue si les CPGE ont réussi c'est parce qu'ils ont lancé un ultimatum au ministre: vous continuez?...on ne fait plus l'informatique (devenue obligatoire dans les textes mais sans profs supplémentaires, ils ont donc ajouté cela à leurs heures sups). autrement dit: ok vous nous chiez dessus, mais nous on fait plus rien hors obligations de service et vous le savez...le système bloque et s'effondre. Je le redis donc, vous voulez être payés comme nos voisins européens, vous voulez exercer dans des conditions similaires?...Il faut faire comme les CPGE! On arrête tout ce qui n'est pas rémunéré! Je vous garantis que Peillon et les autres nous écouteront... Les politicards ne comprennent que le médiatique, le violent.
Goëllette Posté(e) 12 décembre 2013 Posté(e) 12 décembre 2013 Ce n'est pas le fait que les profs de prépa voient leur salaire gelé ou baisser qui va faire augmenter le nôtre. Le mieux est de regarder vers le haut et de demander l'équivalent. C'est mieux si le public propose aux grosses têtes des conditions et des salaires médiocres: des prépas privés (ou des banques d'affaire) pourront se récupérer du personnel hyper qualifié. Il y en a qui ont les moyens d'allonger les pépètes; c'est pour ça, par exemple, que les avocats fiscalistes ont toujours un temps d'avance sur les contrôleurs des impôts. Oui, mais ma remarque était beaucoup plus générale. Autrefois, les gens ne regardaient pas dans l'assiette du voisin pour réclamer qu'elle soit moins remplie parce que la leur était moins garnie. Ils revendiquaient d'en avoir autant. De nos jours, on passe notre temps à jalouser ce qu'on les autres et à souhaiter qu'ils en aient aussi peu que nous. A ce jeu, les patrons et grands hommes se régalent !
leene Posté(e) 12 décembre 2013 Posté(e) 12 décembre 2013 des décharges pour les instituteurs exerçant en éducation prioritaire: j'y crois moyen moyen!!!! ben si ça ferra plus de postes de TRS pour annualiser leur temps de travail .... plus y en aura plus vite on y aura tous droit!!
prof désécol Posté(e) 12 décembre 2013 Posté(e) 12 décembre 2013 La Gazette 12/12/13 http://www.lagazettedescommunes.com/211721/rythmes-scolaires-des-revendications-persistantes/ Rythmes scolaires : des revendications persistantes A la veille de la remise du rapport du comité nationale de suivie de la réforme des rythmes scolaires à Vincent Peillon, le 20 décembre 2013, l’Association des maires de France, le syndicat enseignant SNUIPP et le syndicat du secteur de l’animation réitèrent les requêtes demeurées sans réponses.
prof désécol Posté(e) 12 décembre 2013 Posté(e) 12 décembre 2013 L'Est-éclair 12/12/13 http://www.lest-eclair.fr/accueil/rythmes-scolaires-l-enseignement-prive-reste-a-la-ia0b0n155145 Rythmes scolaires : l'enseignement privé reste à la semaine de 4 jours L’information bruissait depuis plusieurs semaines, c’est désormais officiel. L’enseignement catholique aubois restera à la semaine de quatre jours à la rentrée prochaine. [...] « nous avons observé que la réforme des rythmes scolaires n’allait pas réduire la présence des élèves dans l’école. L’amplitude de leur présence étant liée, entre autres, à l’activité professionnelle des parents, qui ne va pas être modifiée . » Un argument de poids auquel vient s’ajouter celui de la contrainte économique, dans la mesure où « beaucoup de nos élèves ne reçoivent pas de financement public pour leur scolarisation et que nos établissements ne sont pas soumis à des projets éducatifs territoriaux », rappelle Hervé Dory. « Cette charge financière supplémentaire pour mettre en place les activités périscolaires ne peut pas être assurée par les établissements et les parents ne souhaitaient pas assumer cette part. » [...]
nola Posté(e) 12 décembre 2013 Posté(e) 12 décembre 2013 La Gazette 12/12/13 http://www.lagazettedescommunes.com/211721/rythmes-scolaires-des-revendications-persistantes/ Rythmes scolaires : des revendications persistantes A la veille de la remise du rapport du comité nationale de suivie de la réforme des rythmes scolaires à Vincent Peillon, le 20 décembre 2013, l’Association des maires de France, le syndicat enseignant SNUIPP et le syndicat du secteur de l’animation réitèrent les requêtes demeurées sans réponses. Extrait: La dernière partie entend se pencher sur les passage de la classe aux activités périscolaires, avec la recommandation de créer des « tampons » d’au moins 15mn entre l’une et les autres. Tiens donc. Qui serait en charge de gérer ces "tampons" et sur quel budget?
Pablo Posté(e) 12 décembre 2013 Posté(e) 12 décembre 2013 En complément : http://www.lemonde.fr/education/article/2013/12/12/peillon-repousse-la-reforme-du-temps-de-travail-des-profs-de-prepa_4332682_1473685.html Oui, c'est éloquent : un passage : "Sans compter que les professeurs de prépa ne manquent pas de soutiens. Les normaliens, ex-élèves de prépa, sont nombreux parmi les politiques, les chefs d'entreprise, les journalistes… voire au sein même du gouvernement. Dans les hautes sphères du pouvoir, beaucoup rechignent à s'attaquer à la formation des élites." mais en même temps ils sont tous aussi passés par l'école primaire
prof désécol Posté(e) 12 décembre 2013 Posté(e) 12 décembre 2013 La Gazette 12/12/13 http://www.lagazettedescommunes.com/211721/rythmes-scolaires-des-revendications-persistantes/ Rythmes scolaires : des revendications persistantes A la veille de la remise du rapport du comité nationale de suivie de la réforme des rythmes scolaires à Vincent Peillon, le 20 décembre 2013, l’Association des maires de France, le syndicat enseignant SNUIPP et le syndicat du secteur de l’animation réitèrent les requêtes demeurées sans réponses. Extrait: La dernière partie entend se pencher sur les passage de la classe aux activités périscolaires, avec la recommandation de créer des « tampons » d’au moins 15mn entre l’une et les autres. Tiens donc. Qui serait en charge de gérer ces "tampons" et sur quel budget? On fera sûrement appel aux ensaignantes pour boucher les trous dans les emplois du temps...
Sarri Posté(e) 12 décembre 2013 Posté(e) 12 décembre 2013 Ce n'est pas le fait que les profs de prépa voient leur salaire gelé ou baisser qui va faire augmenter le nôtre. Le mieux est de regarder vers le haut et de demander l'équivalent. J'ai beau être très revendicatif sur certains trucs, je ne me vois pas demander à passer à 7 ou 8 heures hebdomadaires. Il faut être sérieux. Il ne faut pas trop idéaliser ces gens-là non plus. L'argument du privé qui va récupérer les meilleurs profs n'est pas valable. Aucune boîte privée ne donnera à des centaines de profs un salaire aussi important pour si peu d'heures de cours ou alors ce sera extrêmement marginal. Il y a 25 ans,en HX, j'avais 14 h de maths hebdo avec le même prof... Il n'était pas à 8h et il n'avait pas l'air malheureux même s'il était complètement fada.. Je crois que notre système perd la raison... Attention, je ne jalouse personne, je crois que nous devons simplement optimiser notre système éducatif et utiliser au mieux les compétences de chacun pour former notre jeunesse. Voilà pourquoi, il me paraît par exemple injustifiable qu'un agrégé qui bosse en collège n'ait pas le même temps de travail qu'un certifié... Le combat gagné par les profs de classe prépa est terrible pour l'opinion qu'ont les gens du monde enseignant dans son ensemble car les amalgames sont rapides. On nous met tous dans le même panier.
beaba_ Posté(e) 12 décembre 2013 Posté(e) 12 décembre 2013 Bonjour, Pour moi, le problème des profs de prépa, c'est qu'on était quand même en train de leur baisser leur salaire, en leur augmentant leur temps de service. Je trouve ça choquant, comme si nous, on nous disait : maintenant, votre temps de service est de 30h, et non plus de 27h, mais à salaire égal ... alors que nous, pour le moment, on ne nous augmente pas notre temps de service, on nous le répartit différemment. Ça n'est pas la même chose, même s'il y a des conséquences sur notre vie pro et perso. De plus, notre problème, c'est que Peillon joue son poste avec la réforme des rythmes ; l'enjeu pour lui n'était pas le même avec les profs de prépa, donc c'est plus facile de reculer. Son problème, actuellement, ce n'est pas l'intérêt des enfants, mais uniquement le sien et sa carrière politique qu'il joue avec nous.
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