nola Posté(e) 16 octobre 2013 Posté(e) 16 octobre 2013 Ce que Peillon veut... Pendant ce temps, on manque de PQ dans les toilettes, je sais cela n'a rien à voir... Je déconseille fortement l'utilisation de cette affiche.
nonau Posté(e) 17 octobre 2013 Posté(e) 17 octobre 2013 Pour les vrais défenseurs de la laïcité je vous invite à prendre connaissance de cette association et d'un de ses combats au travers d'une pétition pour l'abrogation de la loi Debré... http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2012N23742 1
prof désécol Posté(e) 21 octobre 2015 Posté(e) 21 octobre 2015 http://www.vousnousils.fr/2015/10/21/laicite-un-livret-pratique-pour-les-profs-a-ete-distribue-aux-ecoles-577476 Laïcité : un livret pratique pour les profs a été distribué aux écoles Un "livret de la laïcité" a été distribué aux établissements scolaires. Il donne des pistes aux équipes éducatives, afin de "faire comprendre et vivre" la laïcité à l'école. En janvier 2015, après l’attentat contre Charlie Hebdo, Najat Vallaud-Belkacem comptait « mobiliser » la communauté éducative autour des « valeurs républicaines« . Parmi les mesures annoncées, figurait l’utilisation de « livrets de la laïcité », à destination des équipes éducatives et des chefs d’établissement. Le 20 octobre, ce guide a été distribué dans toutes les écoles. Il indique des pistes « pour faire comprendre et vivre la laïcité » à l’école, et fournit des repères « pour le dialogue éducatif et des éléments juridiques en cas de contestation ou d’atteinte au principe de laïcité », décrit la ministre au début du livret. « Ce qu’implique la laïcité de l’École » Il rappelle la Charte de la laïcité adoptée en 2013, puis donne des conseils pour la « présenter à l’école » : la rendre visible en l’affichant dans l’école, utiliser des ressources d’accompagnement sur Eduscol, accompagner les parents, et rappeler les droits et les devoirs « qu’impliquent la laïcité de l’École ». Le guide pratique conseille aux chefs d’établissement d’ouvrir « des espaces de concertation » à leurs équipes pour « élaborer la réponse la plus appropriée » et éviter « l’initiative isolée d’un membre du personnel ». Il suggère en outre de créer un « groupe de veille et de suivi des incidents ». Journée de la laïcité et mise en action des élèves Le livret traite ensuite de la laïcité dans l’école ou dans l’établissement, au quotidien. Pour le premier degré, le guide conseille d’organiser, lors du 9 décembre, Journée de la laïcité, la production de documents autour de la Charte, ou la réalisation d’exposés devant les parents sur des « personnages ayant marqué l’histoire de la laïcité ». Pour le second degré, outre la journée du 9 décembre qui doit être mise à profit pour parler de la laïcité, le guide conseille d’installer un « conseil de la vie collégienne », de « redonner sens » au conseil des délégués pour la vie lycéenne (CVL), ou encore de « créer un espace à l’usage des parents d’élèves ». Des repères juridiques pour savoir comment agir Le livret présente enfin des repères juridiques, qui tiennent compte de la jurisprudence. Il traite notamment des absences pour motifs religieux, ou de la « position à adopter concernant les demandes de parents souhaitant que leurs enfants consomment des menus spécifiques à la cantine, conformes à leurs pratiques confessionnelles ». Le guide conseille comment agir si un élève venait à porter un « un signe ou une tenue dont on peut se demander s’il manifeste ostensiblement son appartenance religieuse », ou encore dans le cas où une mère voilée désirerait participer à une sortie scolaire en tant qu’accompagnatrice. Le lien vers le livret : http://www.vousnousils.fr/wp-content/uploads/2015/10/livret_laicite.pdf
prof désécol Posté(e) 21 octobre 2015 Posté(e) 21 octobre 2015 En début d’année, la Charte de la laïcité, annexée au règlement intérieur de l’école ou de l’établissement, doit être présentée et expliquée aux parents en un langage clair et accessible, notamment à l’occasion de la réunion d’information, lors de la rentrée scolaire. Un peu tard pour cette année... mais on se réjouit à l'avance de l'exercice d'équilibriste à la prochaine rentrée... Annexée au règlement intérieur, la Charte de la laïcité fait partie, à compter de la rentrée 2015, des documents soumis à la signature des parents d’élèves afin de s’assurer qu’ils ont bien pris connaissance de son contenu. Pas sûr que cela soit perçu comme une simple "prise de connaissance" de la charte... ...le risque étant que certains parents imaginent qu'en ne signant pas, la loi sur la laïcité -et pas la charte, qui n'a aucune valeur juridique et n'est qu'un support pédagogique- ne leur est pas applicable.
prof désécol Posté(e) 21 octobre 2015 Posté(e) 21 octobre 2015 http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20150901.OBS5083/charte-de-la-laicite-et-si-les-parents-ne-signent-pas.html Charte de la laïcité : et si les parents ne signent pas ? [...] "Nous ne faisons pas un comptage des signatures", précise-t-on dans l’entourage de la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem.Si un parent refuse de signer, il rencontrera les équipes pédagogiques pour en parler. On n’est pas dans une optique de contrainte, si ça provoque du débat on discutera. Il est très important que les parents soient associés à la pédagogie de la laïcité."
Lena Posté(e) 21 octobre 2015 Posté(e) 21 octobre 2015 "En début d’année, la Charte de la laïcité, annexée au règlement intérieur de l’école ou de l’établissement, doit être présentée et expliquée aux parents en un langage clair et accessible, notamment à l’occasion de la réunion d’information, lors de la rentrée scolaire." 1) Cela laisse songeur... Même "eux" craignent que ce charabia soit peu compréhensible pour un adulte. 2) je suis PE, juste PE. Pour la formation aux adultes, c'est à l'AFPA, merci. "ma" stagiaire, prélobotomisée dès le 10 septembre, a causé EMC aux parents, qu'on allait de fait travailler sur la charte toute l'année , l'air convaincu façon soviet haranguant la foule en 1917 (elle a un type physique slave-sérieux, Docteur Jivago me voilà!) ... Tronche des parents (qui valait la mienne... genre ça : ) . "Si un parent refuse de signer, il rencontrera les équipes pédagogiques pour en parler." 1) Il vaut mieux s'adresser au bon Dieu qu'à ses saints. Direction IEN. Non? 2) sur quelles heures? Bref: pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas d'autre chose. Au hasard: - rythmes scolaires dézinguant - programmes à la khon - répartitions par cycle - inclusions au burin, enseignement adapté indigent
nonau Posté(e) 22 octobre 2015 Posté(e) 22 octobre 2015 Une famille qui ne signe pas la Charte avec ses raisons (le fond, la forme..) n'a pas à expliquer à des enseignants le pourquoi du comment...Je vois déjà le nombre de collègues sur qui l'Institution se défoulera en cas de "mauvaise gestion" de l'entretien qui pourrait vite déraper...C'est quoi la suite? "J'ai pas signé car je place la religion au dessus de tout"...Il faudra faire de la délation? Dénoncer les personnes qui semblent ne pas rentrer dans le moule? J'espère que personne ne cautionnera ni n'organisera ce genre d'entretien!
prof désécol Posté(e) 22 octobre 2015 Posté(e) 22 octobre 2015 Bref: pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas d'autre chose. Au hasard: - rythmes scolaires dézinguant - programmes à la khon - répartitions par cycle - inclusions au burin, enseignement adapté indigent En effet, c'est un écran de fumée de plus, après celui de la dictée quotidienne à l'école.
nonau Posté(e) 22 octobre 2015 Posté(e) 22 octobre 2015 « La mobilisation de l’École pour les valeurs de la République suppose dorénavant que les projets d’école et d’établissement détaillent les modalités de la participation active des élèves aux journées ou semaines spécifiques […] , aux commémorations patriotiques… » Mais bien sûr...
prof désécol Posté(e) 22 octobre 2015 Posté(e) 22 octobre 2015 « La mobilisation de l’École pour les valeurs de la République suppose dorénavant que les projets d’école et d’établissement détaillent les modalités de la participation active des élèves aux journées ou semaines spécifiques […] , aux commémorations patriotiques… » Mais bien sûr... Un peu plus haut dans le livret, page 9 : organisation de débats rassemblant les élèves et leurs parents autour de thèmes relatifs à la laïcité (liberté de conscience, liberté d’expression, garantie de la neutralité du service public, égalité de tous devant la loi, etc.) Bonne chance... associer les élèves à la plantation d’un arbre de la laïcité au cours d’une cérémonie de commémoration Un sapin en décembre ?
tiniouu Posté(e) 22 octobre 2015 Posté(e) 22 octobre 2015 Comme disait une des collègues: "Faut pas compter sur moi pour parler de la charte et expliquer pourquoi on a toujours des cours de religion....(pour lesquels ont doit demander une dispense....)"
prof désécol Posté(e) 29 octobre 2015 Posté(e) 29 octobre 2015 http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-quand-la-charte-de-la-laicite-veut-epargner-la-supersitition-28-10-2015-1977431_1886.php Brighelli - Quand la charte de la laïcité veut épargner la supersitition Un passage de la charte de la laïcité publiée par le ministère recommande que l'on évite de confronter croyance et savoir. Une capitulation en rase campagne ! Le ministère vient de sortir une charte de la laïcité à l'école qui fait déjà fureur chez les enseignants, quelque peu déconcertés d'apprendre que le savoir ne peut concurrencer la croyance. Chercherait-on à flatter dans le sens du poil telle ou telle religion - ou à résoudre par le silence les conflits générés par l'attitude trop fréquente du « c'est votre avis, ce n'est pas le mien » par laquelle les élèves mettent en balance savoir et… superstition. Savoir, opinion, croyance Cela avait pourtant bien commencé. À la rubrique « Difficultés et contestations autour de l'enseignement laïque des faits religieux », on trouve ce à quoi l'on s'attend : des conseils de bon sens sur la nécessité de « montrer que les savoirs enseignés sont le fruit de la démarche scientifique de l'historien » (par exemple : il n'y a aucune preuve de l'existence d'Abraham) et de « montrer aux élèves la distinction entre savoir, opinion ou croyance ». Par exemple, je sais qu'il y a eu maintes rédactions du Coran, et que les manuscrits de Sanaa comportent un palimpseste dont le texte diffère de la version définitive. Comme les Évangiles, qui étaient plus d'une douzaine avant que l'on arrive assez arbitrairement à quatre, on n'arriva à une Vulgate que par tâtonnements et réécritures successives sur plus d'un siècle. L'opinion commune des musulmans tend cependant à affirmer l'unicité du texte, et la croyance - Voltaire dirait la superstition - affirme qu'une créature dotée d'un certain nombre de paires d'ailes vint enseigner tout cela à Mohammed. Quant au fait que les « littéralistes » croient dur comme fer à ce qui est écrit, au premier degré, dans ce texte, et vous tuent si vous les contredisez, c'est du fanatisme, mais c'est une autre histoire. Fort bien. L'historien peut (et doit) parler de la fable, pour la confronter à ce que nous savons de certain. « Éviter la comparaison » Mais dans ce même paragraphe, le rédacteur ministériel s'est oublié - si je puis dire. Quelques lignes plus loin, on peut lire qu'il faut « éviter la confrontation ou la comparaison du discours religieux et du savoir scientifique » - c'est déjà dur à avaler - et que « dans les disciplines scientifiques (SVT, physique-chimie, etc.), il est essentiel de refuser d'établir une supériorité de l'un sur l'autre comme de les mettre à égalité ». Passons sur la rédaction, qui ne témoigne pas d'une aisance remarquable dans le maniement de la langue. Mais comment voulez-vous enseigner l'évolution (programme de troisième) sans faire comprendre aux élèves que d'un côté nous avons des preuves, et de l'autre de la pure poésie ? Et que l'on peut être sensible aux récits métaphoriques, mais que la science a des certitudes : non seulement l'homme n'a pas été créé par Dieu, non seulement il est le produit d'une évolution sur des millions d'années, mais il continue à évoluer - il n'est que de considérer le nombre de dents que peut héberger aujourd'hui une mâchoire humaine. Ça, ce sont des faits, et les faits sont têtus. Le reste, poésie. Mais peut-être ne suis-je pas dans le ton ministériel en disant cela… L'Observatoire de la laïcité, le « machin » patronné par Jean-Louis Bianco, se félicite bruyamment de cette entorse majeure à la transmission des Savoirs au nom du respect des « cultures ». Qui s'en étonnerait ? Offensive John Scopes, qui en 1925 enseigna la théorie de l'évolution, avait le premier fait les frais (une amende de 100 dollars) de la querelle entre créationnisme et évolutionnisme. Aux États-Unis, Reagan avait fait mettre au pilon des millions de manuels de sciences afin de les réimprimer en mettant face à face les deux « théories » - pardon : une fable et un fait scientifique. Il a fallu attendre 1987 pour que la justice américaine interdise définitivement l'enseignement du créationnisme, au nom de la séparation de l'Église et de l'État. Mais les USA sont encore aujourd'hui en proie à une offensive religieuse d'envergure, au nom de « l'intelligent design » - le projet divin qui aurait enfanté la première cellule vivante, à charge à elle de donner Adam et Ève… En France, l'enseignement catholique, par la voix de son secrétaire général Pascal Balmand, se félicite des nouveaux programmes - on les comprend ! Depuis Jules Ferry et les pères fondateurs de l'École moderne, c'est la première fois qu'une telle pierre est lancée dans le jardin de la laïcité. Mais les catholiques devraient peut-être se méfier et songer que l'œcuménisme n'est pas forcément la tasse de thé à la menthe de toutes les religions. À pactiser avec l'intolérance, on récolte trop souvent la tempête du désert.
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant