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Refondation : qu'est-ce qu'on fait maintenant ? tome 2


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Posté(e)

Lu sur le site du SNUDI FO du Rhône :

http://69.fo-snudi.fr/article147.html

La pétition SNUDI-FO/SNUipp-FSU/CGT/SUD pour que les collègues et les parents d’élèves demandent aux maires de ne pas appliquer la réforme en 2014 prend de l’ampleur !

Alors que plus de moitié des communes du Rhône (dont Lyon) n’ont fait remonter aucun projet d’horaires (la date butoir était le 31 janvier), de nombreuses pétitions commencent à remonter au syndicat. A Lyon, ce sont déjà plus de 250 signatures qui nous sont remontées en quelques jours !

Plus que jamais, signez et faites signer la pétition pour que votre commune n’applique pas la réforme !

Vous trouverez ci-dessous la pétition ainsi qu’un document explicatif que vous pouvez faire connaître aux parents.

Faites remonter le double de toutes les signatures au SNUDI-FO :
puce-32883.gif par courrier : SNUDI-FO, 214 avenue Félix Faure, 69003 Lyon
puce-32883.gif par mail : fo.snudi69@gmail.com
puce-32883.gif par fax : 04 72 33 87 18

Vous pouvez également signer la pétition en ligne en cliquant ici.

  • 1 année plus tard...
Posté(e)

Maintenant ? On l'achève...

http://www.lemonde.fr/education/article/2016/01/01/2016-derniere-ligne-droite-pour-la-refondation-de-l-ecole_4840684_1473685.html

2016, dernière ligne droite pour la « refondation de l’école »

Avec la nouvelle année 2016, un compte à rebours est bel et bien enclenché au ministère de l’éducation nationale. Cette course contre la montre avant la fin du quinquenat prendra trois formes : celle d’un parcours d’obstacles pour mettre en place, dès l’automne, cette réforme du collège contre laquelle une nouvelle mobilisation d’enseignants est déjà prévue le 26 janvier. Celle d’un sprint pour préparer la rentrée de septembre – la dernière avant la présidentielle –, pour laquelle la gauche vient de promettre quelque 6 640 nouveaux emplois. Et enfin celle d’une course de fond qui doit – ou devrait – voir se concrétiser l’ensemble des engagements pris par le candidat Hollande en 2012, des « 60 000 » postes à la « priorité au primaire » en passant par la recréation d’une formation des enseignants.

Quelles priorités pour 2016 ?

« Achever la refondation de l’école » : la réponse a le mérite de faire l’unanimité (ou presque) au sein de la communauté éducative… même si chacun entend « achever » à sa façon. « En retrouver l’esprit », nuance Frédérique Rolet, du SNES-FSU, syndicat majoritaire en collège-lycée qui continue de plaider, avec le Snalc, pour l’abandon du « collège 2016 » défendu par Najat Vallaud-Belkacem. Une « partition dictée d’en haut qui provoque divisions et tensions dans les établissements », selon elle.

A l’école...

19478533.jpg

Posté(e)

Voici un concentré de réflexions édifiantes dans cet article du Nouvel Obs-le plus, sans doute pour apporter un peu de bonne humeur au débat sur l'école en ce tout début d'année 2016...

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1464958-toutchanger-sauvons-l-education-et-faisons-face-au-front-conservateur-et-reactionnaire.html

#Toutchanger : sauvons l'éducation et faisons face au front conservateur et réactionnaire

Louis Steffen

Professeur retraité

[...]

Pour l'éducation, faire face au front conservateur et réactionnaire

Le front conservateur et réactionnaire qui s’est constitué contre la récente réforme du collège, allant du syndicat enseignant majoritaire, le Snes, à l’extrême-droite nationaliste-populiste n’est que la énième mouture d’une lutte qui dure depuis des décennies. Elle oppose les défenseurs de la vieille culture dite "classique", élitiste, ségrégative et reproductrice d’une société de "places" et de rentes et les partisans d’une école démocratique, ouverte aux nouvelles formes de savoirs et de techniques, de création et de représentation artistique.

L’imposture des conservateurs doit être dénoncée. Alors qu’ils ont combattu - avec succès - tout changement sérieux de l’enseignement secondaire depuis des décennies, ils ont le culot d’accuser les rares réformateurs d’être responsables des maux évidents dont celui-ci souffre : incapacité de tenir ses objectifs et de remplir les missions qu’il prétend s’assigner, inefficacité auprès d’une partie grandissante du public scolaire.

Les événements tragiques que nous avons tous en tête montrent à l’évidence que le choix d’une école principalement vouée à extraire l’élite de la masse par le biais des filières, des classes préparatoires et des grandes écoles aboutit à des catastrophes sociales.

Ce choix, de nature politique et qui ne se fonde sur aucune nécessité pédagogique, présente l’inconvénient majeur de priver une fraction importante de jeunes des outils indispensables pour la compréhension du monde : la langue orale et écrite, la capacité de raisonnement et la possibilité de distanciation et de critique logique.

La radicalisation religieuse d’un côté, l’abstention massive ou le vote en faveur du Front national des nouvelles générations de l’autre, montrent l’échec de l’école méritocratique et sa responsabilité dans leur fuite vers les propositions extrémistes.

Il est urgent de réformer profondément cette école en prenant quelques mesures courageuses, malgré les cris d’orfraie du bloc conservateur.

Voici quelques mesures :

  1. Soutenir les initiatives des pédagogies qui rompent avec les « bonnes vieilles recettes » et qui innovent en matière de contenus, de méthodes, d’évaluation, notamment dans les disciplines littéraires qui sont les plus touchées par le conservatisme didactique et le dogmatisme culturel. L’humiliation ressentie par des cohortes si nombreuses de collégiens et de lycéens qui se vivent comme "mauvais" dans leur langue parce que jugés tels par la culture scolaire est un puissant levier de l’anti-intellectualisme et de l’intolérance qui l’accompagne.
  2. Fermer les classes préparatoires en lycée qui gangrènent l’enseignement obligatoire, du lycée et du collège jusqu’à l’école élémentaire. L’esprit de compétition exacerbé et le bachotage érigé en pédagogie unique qu’elles génèrent ont des conséquences désastreuses pour ceux qui ne seront pas élus, la majorité des jeunes. L’idéologie du "toujours plus", le mépris des laissés-pour-compte, le conformisme cupide et la désagrégation de la société minée par l’égoïsme individualiste trouvent dans ce fonctionnement élitiste de l’école une partie de leur origine, avant que le système publicitaire médiatique prenne le relais.
Posté(e)

Et réformer l'université, ce ne serait pas une bonne idée, ça ?

Posté(e)

Voici un concentré de réflexions édifiantes dans cet article du Nouvel Obs-le plus, sans doute pour apporter un peu de bonne humeur au débat sur l'école en ce tout début d'année 2016...

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1464958-toutchanger-sauvons-l-education-et-faisons-face-au-front-conservateur-et-reactionnaire.html

#Toutchanger : sauvons l'éducation et faisons face au front conservateur et réactionnaire

Louis Steffen

Professeur retraité

[...]

Pour l'éducation, faire face au front conservateur et réactionnaire

Le front conservateur et réactionnaire qui s’est constitué contre la récente réforme du collège, allant du syndicat enseignant majoritaire, le Snes, à l’extrême-droite nationaliste-populiste n’est que la énième mouture d’une lutte qui dure depuis des décennies. Elle oppose les défenseurs de la vieille culture dite "classique", élitiste, ségrégative et reproductrice d’une société de "places" et de rentes et les partisans d’une école démocratique, ouverte aux nouvelles formes de savoirs et de techniques, de création et de représentation artistique.

L’imposture des conservateurs doit être dénoncée. Alors qu’ils ont combattu - avec succès - tout changement sérieux de l’enseignement secondaire depuis des décennies, ils ont le culot d’accuser les rares réformateurs d’être responsables des maux évidents dont celui-ci souffre : incapacité de tenir ses objectifs et de remplir les missions qu’il prétend s’assigner, inefficacité auprès d’une partie grandissante du public scolaire.

Les événements tragiques que nous avons tous en tête montrent à l’évidence que le choix d’une école principalement vouée à extraire l’élite de la masse par le biais des filières, des classes préparatoires et des grandes écoles aboutit à des catastrophes sociales.

Ce choix, de nature politique et qui ne se fonde sur aucune nécessité pédagogique, présente l’inconvénient majeur de priver une fraction importante de jeunes des outils indispensables pour la compréhension du monde : la langue orale et écrite, la capacité de raisonnement et la possibilité de distanciation et de critique logique.

La radicalisation religieuse d’un côté, l’abstention massive ou le vote en faveur du Front national des nouvelles générations de l’autre, montrent l’échec de l’école méritocratique et sa responsabilité dans leur fuite vers les propositions extrémistes.

Il est urgent de réformer profondément cette école en prenant quelques mesures courageuses, malgré les cris d’orfraie du bloc conservateur.

Voici quelques mesures :

  1. Soutenir les initiatives des pédagogies qui rompent avec les « bonnes vieilles recettes » et qui innovent en matière de contenus, de méthodes, d’évaluation, notamment dans les disciplines littéraires qui sont les plus touchées par le conservatisme didactique et le dogmatisme culturel. L’humiliation ressentie par des cohortes si nombreuses de collégiens et de lycéens qui se vivent comme "mauvais" dans leur langue parce que jugés tels par la culture scolaire est un puissant levier de l’anti-intellectualisme et de l’intolérance qui l’accompagne.
  2. Fermer les classes préparatoires en lycée qui gangrènent l’enseignement obligatoire, du lycée et du collège jusqu’à l’école élémentaire. L’esprit de compétition exacerbé et le bachotage érigé en pédagogie unique qu’elles génèrent ont des conséquences désastreuses pour ceux qui ne seront pas élus, la majorité des jeunes. L’idéologie du "toujours plus", le mépris des laissés-pour-compte, le conformisme cupide et la désagrégation de la société minée par l’égoïsme individualiste trouvent dans ce fonctionnement élitiste de l’école une partie de leur origine, avant que le système publicitaire médiatique prenne le relais.

Oh purée, mais jusqu'où iront-ils ....? :ohmy::ohmy:

Posté(e)

*C'est justement parce qu'il n'y a pas assez d'heures de français, à tous les niveaux de classe, que l'on fabrique l'exclusion de la langue, d'une langue de qualité, précise et variée, permettant d'aller au delà d'un constat mais jusqu'à l'expression d'une opinion et de sentiments.

Moins de 2h par jour en élémentaire!

Et le top, 4h par semaine en 5è et 4ème avec les futurs programmes, tellement modernes et tout et tout :noelblush: .

*Allez mettre en route un français oral de qualité lorsqu'on est le seul adulte avec 30 mouflets, qu'ils aient 3 ou 10 ans.

Bref, certains , trop bien placés, ont des pieds sur le crâne: ils marchent sur la tête.

Pauvres mômes.

Posté(e)

30 mômes qui savent pourquoi ils sont là... pour 2 classes.

Cela change des 30 mômes qui ne savent pas tous pourquoi ils sont là, pour 1 seule classe.

Peu importe la pédagogie mise en place.

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Éducation : qui se souvient que Hollande voulait "refonder l'école" ?

La loi de refondation de l'école se voulait très ambitieuse. Votée en 2013, elle a accouché d'une souris et de nouveaux problèmes.

Ce devait être l'une des grandes affaires du quinquennat de François Hollande. La refondation de l'école était annoncée avec tambours et trompette dès juillet 2012. Elle devait être menée par un ministre compétent et déterminé et qui disposerait du temps nécessaire. Las, trois ministres et près de quatre ans plus tard, la déception est consommée. Priorité au primaire "diluée", nouveaux programmes scolaires en retard, nouvelle formation des profs à la peine : un rapport au Parlement pointe, non sans euphémisme, une mise en oeuvre "difficile" de la loi de refondation de l'école. [...]

http://www.lepoint.fr/societe/education-la-difficile-mise-en-oeuvre-de-la-loi-peillon-13-01-2016-2009454_23.php

Posté(e) (modifié)

http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-147056-quels-enseignants-pour-demain-1193519.php

Quels enseignants pour demain ?

Alain Boissinot est intervenant au séminaire de recherche Ecole et République du Collège des Bernardins, ancien recteur, ancien directeur de l’enseignement scolaire.

[...]

La fin du "corps enseignant" ?

Napoléon a imposé le modèle de la construction d’un corps enseignant doté d’une culture commune, d’une identité professionnelle forte, d’une certaine homogénéité sociale.[...] Cette conception est désormais obsolète.[...] Ce qui reste du "corps" enseignant est d’autant plus malade que le projet d’enseignement lui-même n’est plus lisible, comme le montrent des débats récurrents [...]

Faut-il tenter de maintenir malgré tout la logique ancienne (en défendant par exemple les concours de recrutement, et une formation du type écoles "normales"), ou assumer un modèle ouvert fonctionnant sur de nouveaux principes ? Par exemple :

- accepter des procédures de recrutement déconcentrées faisant appel à des profils d’enseignants divers quant à leur origine et à leur degré d’implication, la cohérence étant assurée au niveau des équipes et des établissements ;

- accepter corrélativement des types professionnels variés et complémentaires, des façons diverses d’exercer le métier, des niveaux de responsabilité différents (identifier des responsables de disciplines, recréer des « adjoints d’enseignement »…) ;

- ne pas seulement professionnaliser les futurs enseignants, mais aussi recruter des professionnels…

[...]

- abandonner le modèle obsolète du concours pour bâtir de vrais parcours universitaires, et reconnaître au master son rôle de validation ;

" Ce qui reste du "corps" enseignant est d’autant plus malade que le projet d’enseignement lui-même n’est plus lisible "

Si on n'est pas convaincu que le corps enseignant est malade, on sait en tout cas qui est prêt à l'achever...

Modifié par prof désécol
Posté(e)

Les vrais défenseurs du modèle social français OU du modèle Républicain de notre Ecole sont taxés de fascistes! C'est le nouvel angle d'attaque du gouvernement, de ces grands journaux dépendants de grands groupes financiers, ainsi que des syndicats aux ordres (Unsa, Cfdt...).

Les militants ou les défenseurs de certaines règles élémentaires dans le Droit du travail sont taxés de rétrogrades et pire condamnés à de la prison ferme! Nous vivons une époque dangereuse et Valls est un homme qui joue à un jeu très dangereux.

Réformer se fait en principe dans un soucis de progrès, là on s'aperçoit que "réformer" signifie détruire dans un soucis financier. Il faut une réforme du collège mais pas celle-là!

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