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Pédophile ET récompensé : la honte française


isadax

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Je suis verte de rage. Matzneff a reçu le prix essai Renaudot. Comment peut-on encore laisser ce type prôner en toute quiétude "l'amour de lextrême jeunesse". Ils sont beaux nos intellectuels français : après avoir protégé un violeur qui a drogué et sodomisé une gamine de 13 ans mais qui est aussi un talentueux cinéaste, ils récompensent et laissent la parole à cette ord.re.

http://www.networkvisio.com/c30-europe/article-militer-pour-la-pedophilie-n-est-pas-un-crime-puisque-les-me.html?id=6559

Et il faut voir les gens qui l'excusent, disant que Gide et Ronsard aussi "aimaient" les très jeunes gens.

Si Dutroux avait su, il se serait mis à la poésie !!!

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Comme une envie de vomir ...

Et petite mise au point : au terme "pédophile", il semble plus juste de préférer le terme "prédateur sexuel". Ces gens là n'aiment pas les enfants, ils les détruisent.

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J'ai lu l'article c'est vraiment écurant !

Je ne comprends pas comment on peut publier un tel torchon et en plus obtenir un prix littéraire !

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J'ai lu l'article c'est vraiment écurant !

C'est l'article de la Mouette qui est écœurant. Un concentré de haine ressassée.

Matzneff est un écrivain (que je n'apprécie pas beaucoup en tant que tel, mais c'est une autre question) et un polémiste. Il a pris des positions très claires sur le fait que l'âge légal du consentement sexuel était à son sens trop élevé. Pour lui, à 10 ans, on est un enfant, mais plus à 15. Il n'y a pas si longtemps, en France, c'était 21 ans. Dans la tradition chrétienne, Marie est épouse et mère à 12 ans. Il y a forcément une dimension arbitraire à cette norme, et on a parfaitement le droit d'en discuter, même sur un mode provocateur.

Mais le débat qu'il a lancé dans Les Moins de seize ans, c'était en 1974. Il y a quarante ans, dans la foulée de la militance pour la libération sexuelle de 1968. La majorité était à 21 ans, l'avortement était un crime et l'homosexualité une maladie mentale. Tous les coups de pied dans la fourmilière de l'ordre moral étaient bienvenus !

On a le droit de ne pas être d'accord avec lui, de le dire et de l'écrire, même brutalement. Mais profiter d'un prix attribué à un bouquin qui n'a apparemment strictement rien à voir (je n'ai pas lu Séraphin, c'est la fin, mais il semble parler beaucoup plus de Khadafi que de sexe), pour vomir sa haine en sortant des bouts de phrase de leur contexte, en laissant croire qu'ils sont tout récents et que c'est eux que récompense le jury du prix Renaudot, c'est de la désinformation, pure et simple. Et les procédés des militant(e)s du nouvel ordre moral me font beaucoup plus peur que les fantasmes de Matzneff.

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Et petite mise au point : au terme "pédophile", il semble plus juste de préférer le terme "prédateur sexuel". Ces gens là n'aiment pas les enfants, ils les détruisent.

Non. "Pédophile" n'est sans doute pas un terme très approprié, mais "prédateur" est bien pire, pour au moins deux raisons :

1/ il encourage une approche essentialiste. Les individus ne sont plus caractérisés par ce qu'ils font, mais par ce qu'ils sont. En droit, un criminel, c'est quelqu'un qui a commis un crime. On ne peut pas (encore...) mettre quelqu'un en prison parce qu'on pense qu'il est capable de commettre un crime. Inversement, c'est par nature qu'on est un prédateur. Meme tout gentil et élevé dans un zoo, sans avoir jamais nui à personne, un tigre est un grand prédateur, qu'il n'est pas question de laisser en liberté dans la ville.

2/ il encourage une approche manichéenne. S'il y a des prédateurs, il y a des proies. Et on a vite fait de diviser le monde entre les deux catégories, les prédateurs, suspects quoi qu'ils puissent dire ou faire, et les proies, victimes innocentes quoi qu'elles puissent dire ou faire. Les hommes vs. les femmes. Les Blancs, forcément racistes, vs. les Noirs, forcément opprimés. Au final, ce type de double standard est surtout un excellent moyen de susciter une impression d'injustice permanente et d'aviver les rancœurs et les tensions.

Pour moi, le terme de "pédophile" (ou ses équivalents) reste utile, pour qualifier ceux qui "aiment" les enfants, avec la connotation sexuelle actuelle, tant qu'elle reste au niveau du fantasme, y compris dans des livres. S'il y a passage à l'acte sexuel, sur des personnes trop jeunes pour y consentir, le terme le plus adapté est tout simplement violeur.

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Entièrement d'accord avec Argon sur les termes pédophile et prédateur.

Personnellement je dois avouer que je ne connais pas ce monsieur...La rentrée littéraire de toutes façons me semble bien fade.

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J'ai lu l'article c'est vraiment écurant !

C'est l'article de la Mouette qui est écœurant. Un concentré de haine ressassée.

Matzneff est un écrivain (que je n'apprécie pas beaucoup en tant que tel, mais c'est une autre question) et un polémiste. Il a pris des positions très claires sur le fait que l'âge légal du consentement sexuel était à son sens trop élevé. Pour lui, à 10 ans, on est un enfant, mais plus à 15. Il n'y a pas si longtemps, en France, c'était 21 ans. Dans la tradition chrétienne, Marie est épouse et mère à 12 ans. Il y a forcément une dimension arbitraire à cette norme, et on a parfaitement le droit d'en discuter, même sur un mode provocateur.

Mais le débat qu'il a lancé dans Les Moins de seize ans, c'était en 1974. Il y a quarante ans, dans la foulée de la militance pour la libération sexuelle de 1968. La majorité était à 21 ans, l'avortement était un crime et l'homosexualité une maladie mentale. Tous les coups de pied dans la fourmilière de l'ordre moral étaient bienvenus !

On a le droit de ne pas être d'accord avec lui, de le dire et de l'écrire, même brutalement. Mais profiter d'un prix attribué à un bouquin qui n'a apparemment strictement rien à voir (je n'ai pas lu Séraphin, c'est la fin, mais il semble parler beaucoup plus de Khadafi que de sexe), pour vomir sa haine en sortant des bouts de phrase de leur contexte, en laissant croire qu'ils sont tout récents et que c'est eux que récompense le jury du prix Renaudot, c'est de la désinformation, pure et simple. Et les procédés des militant(e)s du nouvel ordre moral me font beaucoup plus peur que les fantasmes de Matzneff.

Fantasme ? C'est quand on ne passe pas à l'acte. Sinon, C'est 12 ans qu'ils vise pas 15.

Pour ceux qui veulent changer de média (puisque la mouette est de la désinformation), allez sur wiki :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Matzneff

Attention, c'est abject, surtout les parties concernant son tourisme sexuel en Asie. C'est lui qui raconte, ça n'a pas 40 ans et c'est ignoble ( ça concerne des gamins d'une douzaine d'années). Cet homme que j'ai découvert en 90 avec ses amours décomposées m'avait soulevée l'estomac à l'époque. Le fait qu'il se soit fait plus discret excuse tout semblerait-il ?

C'est ce que je disais aussi : du moment que tu es "intello" tu peux tout te permettre. Merci la France.

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Il y a quelquechose qui m'écoeure dans les propos tenus en guise de commentaire...L'assimilation homosexuel pédophile que fait une personne..."Bonjour à tous.
Maintenant ils se cacherons de moins en moins.
Le mariage pour tous était pour ca.
Ensuite sa sera la procréation assisté, ainsi n'importe qui pourra produire des enfants en série et les donner ou vendre aux pédophiles.
Ensuite la fin de la majorité sexuelle chez les enfants.
Ensuite le changement de catégorie pour les pédophiles comme cela à été le cas pour les homos qui sont passer de "maladie" à "gout différent", aux USA ils commencent à en parler.
Ensuite rien n'interdira un vieux de 70 ans d'épousé une enfant de 8 ans, car le mariage pour tous marquera juste PARENTS, plus de limite d'age, et avec des gens TRES MALHEUREUX à cause des crises qui sont créer à cette fin, sa fera comme JACK LANG lorsqu'il était maire de Blois (de mémoire) ou les gens emmenaient leurs enfants contre un travail ou de l'argent."

Ca, ça me fait froid dans le dos... Lisez vite car même si je ne fais que citer, ça me fait mal que ce soit associé à mon pseudo.Je vais éditer.

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Fantasme ? C'est quand on ne passe pas à l'acte. Sinon, C'est 12 ans qu'ils vise pas 15.

Oui, c'est par là qu'il met sa propre barre morale. Pour lui, celui qui abuse d'un enfant de 8-10 ans est un "salaud", mais il semble estimer qu'un (pré-)adolescent de 12 ans est déjà capable de consentir à un acte sexuel.

Je maintiens que c'est une position qu'on a le droit de défendre, et que chacun est libre de ses propres fantasmes, quels qu'ils soient, tant qu'ils restent dans sa tête ou dans ses livres (et dans le cas de Matzneff, il n'est pas très simple de faire la part entre les faits et la fiction).

Il va de soi que le passage à l'acte change tout. A partir de là, la question est de savoir ce qui est légal, et sur quoi on n'a donc à rendre de comptes à personne, et surtout pas à ceux qui ont la vérité morale infuse, et d'autre part ce qui ne l'est pas, voire ce qui est criminel. En France, aujourd'hui, avoir une relation sexuelle avec un mineur de moins de 15 ans est un viol. Et les violeurs vont en taule. Point.

Au Chili, qui n'est pas exactement un pays sous-développé, l'âge de consentement légal est de 12 ans, sous réserve d'une absence totale de contrainte. Aux Philippines, il est aujourd'hui de 18 ans, mais il n'en allait probablement pas de même en 1983.

son tourisme sexuel en Asie. C'est lui qui raconte, ça n'a pas 40 ans et c'est ignoble ( ça concerne des gamins d'une douzaine d'années).

1983 ? 30 ans, seulement, de fait... (et oui, c'est ignoble. Mais c'est une autre question, morale, pas légale)

C'est ce que je disais aussi : du moment que tu es "intello" tu peux tout te permettre. Merci la France.

Je ne vois pas le rapport. Si un intellectuel ou un homme de pouvoir, qu'il s'appelle Matzneff, DSK, ou quoi que ce soit, commet un crime sexuel et est l'objet d'une plainte, il est jugé, comme tout le monde (c'est-à-dire dans un cadre légal, et avec le droit de se défendre comme il l'entend). S'il n'y a ni crime avéré, ni plainte d'une partie intéressée, il n'a pas à l'être, quoi que puissent en penser ceux que son comportement choque, pour de bonnes ou de mauvaises raisons.

Mais ce que l'on reproche à Matzneff, à ma connaissance, ce ne sont pas des actes particuliers (qu'il s'est bien gardé de documenter, à supposer qu'ils aient effectivement existé ailleurs que dans son imagination, ce dont ni toi, ni moi, ni la Mouette ne savons rien), ce sont des livres. Et là, oui, absolument : comme tous les autres, les intellos peuvent tout se permettre, ou presque. La liberté d'expression est l'un des droits de l'homme les plus précieux. Merci la France et sa déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

Et je le maintiens : entre Matzneff, qui m'est juste très antipathique (mais c'est une raison de plus de défendre son droit à la parole !), et ceux qui militent pour remettre en cause cette liberté fondamentale et s'arroger le droit de poursuivre quiconque raconte des choses qui leur déplaît, ce sont les seconds qui me font le plus peur.

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Je crois qu'on n'est juste pas d'accord sur un fait : il raconte dans des "journaux" -pas roman- des activités sexuelles extrêmement complaisantes avec des enfants de 10-12 ans qu'il présente comme des souvenirs, pas comme des histoires inventées. Il a d'ailleurs défendu au moins un pédophile poursuivi en justice. Et sa qualité d'écrivain fait qu'on n'y touche pas. S'il était ouvrier/artisan/commerçant/n'importe quel métier commun, ça fait longtemps qu'il aurait été jugé. D'ailleurs, je compare avec Polanski pour la même raison.

La fontaine avait une fable pour ça.

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Je crois qu'on n'est juste pas d'accord sur un fait : il raconte dans des "journaux" -pas roman- des activités sexuelles extrêmement complaisantes avec des enfants de 10-12 ans qu'il présente comme des souvenirs, pas comme des histoires inventées.

Ca fait partie de la liberté de l'écrivain. Le paratexte fait partie de l'œuvre. Ce n'est pas parce qu'on appose le mot "roman" sur la couverture qu'un livre ne contient que des éléments fictionnels, et ce n'est pas parce qu'on parle d'"autobiographie", de "journal" ou de "confession" qu'ils sont exacts. Combien de romans à l'eau de rose présentés comme des "histoires vécues" ? Et ça ne date pas d'hier : l'Histoire véritable de Lucien est un délire de science-fiction, racontant comment le protagoniste va sur la Lune comploter contre le roi du Soleil...

Il a d'ailleurs défendu au moins un pédophile poursuivi en justice.

Là encore, je trouve passablement choquant qu'on puisse reprocher à une personne d'en défendre une autre en justice. Quel que soit le crime dont il est accusé, tout individu a un droit imprescriptible à une défense équitable, par tous les moyens qu'il juge utiles.

Et sa qualité d'écrivain fait qu'on n'y touche pas.

Sa qualité d'homme fait qu'on n'y touche pas en tant qu'écrivain — c'est à dire qu'on n'entrave pas sa liberté d'expression.

Si tu as des éléments objectifs — et non de vagues racontars, seraient-ils de sa propre plume — permettant de le mettre en cause, en tant que personne physique, dans des crimes sexuels bien identifiés, dénonce-le à la justice, j'applaudirai des deux mains. Sinon, c'est du harcèlement, voire de la diffamation.

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Là j'arrête : je me rends malade de te lire et franchement je ne peux plus. Un intello qui défend un intello prônant l'indéfendable.

Cet homme fait l'apologie de la pédophilie. Et il y en a pour lui défendre ce droit en fermant les yeux.

Ce qui ont lu le lien, qui ont lu ses dire, savent. Et ça me suffit.

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