Byza31 Posté(e) 20 septembre 2020 Posté(e) 20 septembre 2020 il y a 56 minutes, doubleR a dit : Petit pays , ce matin. Fidèle au livre, très beau film. Ce n'est pas trop dur ? (Niveau violence, niveau émotions...)
Fababa Posté(e) 20 septembre 2020 Posté(e) 20 septembre 2020 J'ai vu Antoinette dans les Cévennes. C'est frais, c'est drôle, ça fait du bien !!! 2
Byza31 Posté(e) 21 septembre 2020 Posté(e) 21 septembre 2020 Il y a 17 heures, doubleR a dit : Non pas de violence du génocide, on ne voit rien. Comme dans le livre, c'est vu à travers les yeux de l'enfant. Le début c'est l'insouciance, l'enfance, et on sent les tensions monter, le dernier tiers c'est la guerre mais au rwanda qui est le pays à côté, l'émotion est dans les paroles rapportées. il y a juste une scène de vengeance. J'ai versé qqes larmes mais bon je suis émotive pendant un film qui me plait. J'y suis allée avec mon 13 ans et demi. Merci. Je suis très émotive alors je risque de verser plus que quelques larmes, mais je vais peut-être me laisser tenter quand même !
Byza31 Posté(e) 25 septembre 2020 Posté(e) 25 septembre 2020 Hier, vu deux films absolument magnifiques. C'est "Chained" et "Beloved", du réalisateur isréalien Yaron Shani. Les deux films ont été diffusés le même soir, car ils font partie d'une même trilogie. Le 1er film est l'histoire d'un homme, policier, qui est mis à pied suite à des accusations infondées. En plus de ses difficultés professionnelles, s'ajoutent ses difficultés familiales, entre sa belle-fille qui refuse toute autorité, et sa femme qui s'éloigne de lui. Le second film raconte la même histoire, mais du point de vue de la femme. J'y suis allée avec deux copines, on est sorties de là complètement bouleversées, et chacune avec une interprétation, une vision différente des films, chacune ayant des aspects qui auront résonné davantage en elle. C'est une histoire de couple, mais au-delà c'est une histoire universelle qui interroge le rapport homme-femme, la place de chacun dans la société et la famille, se réaliser individuellement dans une société qui nous impose un modèle. Rarement un film m'aura autant remuée. J'ai hâte de voir le troisième volet, "Stripped". 1
galictia Posté(e) 25 septembre 2020 Posté(e) 25 septembre 2020 Je les ai vus aussi, j'en avais parlé. J'ai été remuée aussi sur le coup parce que la caméra se veut violente, par contre c'est marrant mais quand j'y repense ça ne me fait plus tant d'effet que ça. Il faut dire que ce sont finalement des scènes tristement banales. Tu as vu les deux à la suite donc? Justement je me demandais quand sortait le dernier film du tryptique... et j'ai pas lu depuis à ce sujet, mais à l'époque le choix des scènes floutées demeurait mystérieux.
Byza31 Posté(e) 25 septembre 2020 Posté(e) 25 septembre 2020 il y a 9 minutes, galictia a dit : Je les ai vus aussi, j'en avais parlé. J'ai été remuée aussi sur le coup parce que la caméra se veut violente, par contre c'est marrant mais quand j'y repense ça ne me fait plus tant d'effet que ça. Il faut dire que ce sont finalement des scènes tristement banales. Tu as vu les deux à la suite donc? Justement je me demandais quand sortait le dernier film du tryptique... et j'ai pas lu depuis à ce sujet, mais à l'époque le choix des scènes floutées demeurait mystérieux. Oui, les deux à la suite, le premier film commençait à 18h, le second à 20h30, on a juste eu une demi-heure entre les deux films pour avaler quelque chose ! Ces films ont beaucoup résonné en moi, on verra dans 1 mois si je m'en souviens toujours ! Le dernier volet est sorti ces jours-ci, mais mon cinéma pense le programmer pour décembre. 1
galictia Posté(e) 26 septembre 2020 Posté(e) 26 septembre 2020 Ah ben voilà, Stipped passe ici. " Comment l'organisation d'une collectivité influe sur le comportement des individus? Cette interrogation guide Yaron Shani dans sa radiographie de la société israélienne. Ultime volet de la "Trilogie de l'amour", "Stripped" décortique un viol. Le découpage alterne points de vue et temporalités. Pour la victime on examine l'après. Pour l'agresseur on s'attache à l'avant. Au delà de sa narration singulière, le dispositif mesure la dimension du désastre tout en se gardant des raccourcis manichéens. On imagine le diagnostic. Et l'on remarque au passage que, hormis le poids des obligations militaires, les usages en Israël divergent peu de nos habitudes occidentales. Rigoureux et sans appel." (Michel Flandrin) Je me sens pas trop là, pas trop envie de m'infliger encore des images de violence... j'ai l'impression de déjà voir le film rien qu'à lire ça, ça sera sans surprise, c'est à dire oui rigoureux, sans appel, bien construit. La semaine prochaine: Les héros ne meurent jamais.
Byza31 Posté(e) 26 septembre 2020 Posté(e) 26 septembre 2020 Le 25/09/2020 à 16:56, galictia a dit : et j'ai pas lu depuis à ce sujet, mais à l'époque le choix des scènes floutées demeurait mystérieux. Ce matin sur France Inter, si j'ai bien compris (j'étais dans la voiture, et entre le bip bip de la voiture qui recule sur les fleurs, et l'ado qui me raconte ses cours, pas évident de tout comprendre), le flou c'est pour protéger les acteurs non professionnels.
Byza31 Posté(e) 29 septembre 2020 Posté(e) 29 septembre 2020 Vu hier "Eté 85" (ma salle de ciné n'est pas chère, mais on n'a pas toujours les films au moment de leur sortie nationale !), j'ai adoré, j'ai complètement été captivée. Il y avait dans la salle une classe de lycéens, les gars à la sortie c'était le concours de "à qui avait le moins aimé et s'était le plus ennuyé" ! Bah oui, s'agirait pas de reconnaître qu'on a été ému par une histoire d'amour homosexuelle ! Ils en faisaient tellement des caisses que clairement, à part le fait que c'est sans doute très différent de ce qu'ils iraient voir spontanément, il y avait une posture derrière. 3
Byza31 Posté(e) 4 octobre 2020 Posté(e) 4 octobre 2020 Dans le cadre du festival Cinespana (un festival de films espagnols), vu "Tiempo después", une dystopie humoristique se passant en 9177. C''est pas incontournable, mais j'ai bien aimé l'humour complètement décalé et la critique du système capitaliste. Je l'ai trouvé misogyne dans le traitement de ses rares personnages féminins, c'est un gros bémol. En 9177, le monde entier se retrouve réduit à un seul bâtiment officiel dans lequel vit « l’establishment » et des banlieues crasseuses, habitées par tous les chômeurs et affamés du cosmos. Parmi tous ces misérables, José María décide de prouver qu’en faisant face et en vendant une délicieuse limonade de sa fabrication dans le bâtiment officiel, un autre monde est possible…
Mirobolande Posté(e) 4 octobre 2020 Posté(e) 4 octobre 2020 Antoinette dans les Cévennes. Antoinette a une liaison avec un parent d'une des ses élèves de CM2 qui lui annonce qu'il ne passeront pas les quelques jours promis ensemble parce qu'il part dans les Cévennes en famille. Pauvre Antoinette, elle décide de l'y rejoindre. Tête à claques attachante, j'ai ri jusqu'aux larmes. Pile poil ce qu'il me fallait en ce week-end pluvieux. 2
galictia Posté(e) 5 octobre 2020 Posté(e) 5 octobre 2020 Le 29/09/2020 à 15:12, Byza31 a dit : Vu hier "Eté 85" (ma salle de ciné n'est pas chère, mais on n'a pas toujours les films au moment de leur sortie nationale !), j'ai adoré, j'ai complètement été captivée. Il y avait dans la salle une classe de lycéens, les gars à la sortie c'était le concours de "à qui avait le moins aimé et s'était le plus ennuyé" ! Bah oui, s'agirait pas de reconnaître qu'on a été ému par une histoire d'amour homosexuelle ! Ils en faisaient tellement des caisses que clairement, à part le fait que c'est sans doute très différent de ce qu'ils iraient voir spontanément, il y avait une posture derrière. Super initiative! C'est quand même bien malheureux qu'à cet âge ça soit déjà si discriminant de s'afficher gay... Certainement que c'est exactement le genre de film que certains iraient voir s'il n'y avait pas une autocensure déjà bien installée. J'espère que ça aura fait du bien à ceux qui se sont reconnus dans le personnage principal. Le 04/10/2020 à 12:13, Byza31 a dit : Dans le cadre du festival Cinespana (un festival de films espagnols), vu "Tiempo después", une dystopie humoristique se passant en 9177. C''est pas incontournable, mais j'ai bien aimé l'humour complètement décalé et la critique du système capitaliste. Je l'ai trouvé misogyne dans le traitement de ses rares personnages féminins, c'est un gros bémol. En 9177, le monde entier se retrouve réduit à un seul bâtiment officiel dans lequel vit « l’establishment » et des banlieues crasseuses, habitées par tous les chômeurs et affamés du cosmos. Parmi tous ces misérables, José María décide de prouver qu’en faisant face et en vendant une délicieuse limonade de sa fabrication dans le bâtiment officiel, un autre monde est possible… Connais pas du tout mais ce que tu en dis me donne plutôt envie! (tu es fan de films "critique sociale" ou je me trompe? ). ça me fait penser que j'ai vu récemment (pas au ciné) "Je suis un autarcique" de Nanni Moretti - parce que dans le genre critique de l'establishment et du capitalisme, on y est. Déjà bien sarcastique et désopilant à cette époque de son parcours (1976).
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