Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Et je suis désolée mais quand en tant que parent on prend la peine de faire tout pour que notre enfant soit respectueux de l'école, pour qu'il n'entende jamais ses parents critiquer la maitresse, quand on prend la peine de ne pas deranger la maitresse pour ne pas lui faire perdre son temps et vu qu'elle ne se plaint pas de notre enfant, donc qu'on ne demande pas de rdv pour savoir comment ça se passe ben ce genre d'appreciation ça fout un coup et je crois que si un jour il y a sur un bulletin un jugement sur ma façon d'elever mon enfant je verrai vraiment rouge que mon enfant sache lire son bulletin ou non...

  • Réponses 30
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • Charivari

    7

  • cuivre

    6

  • Argon

    3

  • Pepettebond

    2

Posté(e)

Restons factuels, parlons compétences, sans nous improviser psy ou conseiller parental.

Ben... « Niveau faible. Les acquis ne sont pas là.», c'est l'essentiel de l'appréciation, et ça reste assez factuel !

(certes, « il faut grandir », un peu moins...)

...et si les enseignants restaient à leur place (...) sans nous improviser psy ou conseiller parental.

Sur le fond, je suis assez d'accord.

Et je suis désolée mais (...) ce genre d'appreciation ça fout un coup

Elle était manifestement conçue pour "foutre un coup". C'est parfois utile. En tout cas, l'enseignante, qui est bien placée pour en juger, l'a estimée telle dans ce cas particulier — dont je ne sais rien de plus, et toi non plus.

Et non ce n'est pas "moins grave" parce que l'enfant ne sait pas lire...

Je n'ai pas dit que c'était moins grave, mais que c'était moins important pour l'enfant.

Ca me fait penser à il y a quelques années quand ils parlaient d'identifier les futurs délinquants des la maternelle :ninja:

Pour le coup, je ne vois pas le rapport.

Posté(e)

Perso c'est plus la deuxième partie qui me dérange, après si elle marque " niveau faible, les acquis ne sont pas là" moi je ne vois rien de choquant, il faut bien dire la vérité. Le bulletin est justement là pour alerter sur les difficultés. Il y a des manières de dire mais à force d'enrober.. le réveil après la chute, je laisse imaginer.

Après entre ce que pense la maman de son fils et les acquis scolaires vous savez bien qu'il y a toujours un monde.

Maintenant ce n'est que la moyenne section, il faut relativiser, en maternelle ça peut être dû à plein de choses, la timidité, le rapport avec la maitresse, la peur..

Moi je dirai qu'il ne faut pas s'inquiéter.

Posté(e)

Restons factuels, parlons compétences, sans nous improviser psy ou conseiller parental.

Ben... « Niveau faible. Les acquis ne sont pas là.», c'est l'essentiel de l'appréciation, et ça reste assez factuel !

(certes, « il faut grandir », un peu moins...)

Tout à fait d'accord : Elle s'en serait tenu à "Niveau faible, les acquis ne sont pas là", cela ne m'aurait pas choquée du tout (en espérant juste que les parents avaient eu des retours réguliers sur les travaux faits en classe pour être alertés avant ce bulletin des fameuses acquisitions absentes).

C'est le "Il faut grandir" que je trouve scandaleux.

Comme les profs de collège qui écrivent sur un bulletin "Untel doit mûrir", y compris à un collégien qui a de très bons résultats. Les profs qui se posent en évaluateurs du degré de maturité d'un élève (sans critères ni compétences associées), ça m'énerve déjà quand je les entends en salle des profs, mais quand ça arrive sur le bulletin, je bous.

Nous, profs, avons vraiment tendance à vouloir formater les enfants. Il faudrait qu'ils soient tous "mûrs" pareil, au même moment.

Et surtout, qui peut dire si une maturité "normale" est prédictive d'adultes heureux ?

Qui est certain que le "cocon" dans lequel certaines maman entourent leur enfant plus que d'autres leur fait du mal ? Je vois les sarcasmes contre une de mes cousines qui a allaité ses enfants très tard (jusqu'à l'entrée à l'école). Elle n'est pas dans la norme donc tout le monde l'accuse de surprotéger, surinvestir, sur-tout... Ses enfants ont grandi, ils me semblent, ma foi, très normaux.

J'ai des copines qui ont vécu une enfance très protégée, et qui étaient surement considérées comme immatures au collège (très "enfants" quand d'autres étaient déjà jeunes filles), et que cela n'a pas empêché du tout de faire de belles études, de fonder une jolie famille et de de devenir des adultes paisibles et équilibrés.

Posté(e)

Oui nous n"avons pas le droit de juger le côté personnel et l'évolution psychologique de l'élève. Mais malheureusement et quelquefois ça influence beaucoup le travail scolaire. Les enfants dits "surprotégés" ont bien souvent tendance à penser qu'on leur doit tout, qu'on n'a pas le droit de les punir.

Bien sûr comme tu le démontres Charivari cela ne va pas empêcher à ces enfants d'évoluer ( voir mieux quelquefois).

Le problème est quand ce comportement empêche d'évoluer dans le travail et freine la réflexion ( en math, français,sciences..)

Maintenant il faudrait quand même que la maitresse puisse s'expliquer sur le "il faut grandir", je ne pense pas qu'elle l'ai mis sans en avoir parlé au moins entre deux portes à un moment donné. Elle doit avoir ses raisons. ( Est-ce qu'il attend en classe pendant le travail que les choses se passent, est-ce qu'il rit bêtement à tout et n'importe quoi, est-ce qu'il dérange les autres par des pitreries?)En même temps sur un bulletin de MS c'est un peu limite.

En même temps qu'est ce que je me retiens quand je fais mes bulletins pour ne pas marquer ce que je pense vraiment!!

Posté(e)

(Intéressant, ce débat)

... D'où l'importance de revenir aux compétences.

En quoi cette immaturité supposée freine-t-elle les apprentissages de l'enfant ? En tant que maman, j'aurais eu énormément de mal à accepter un "il faut grandir" sur le bulletin d'un de mes enfants (même après une explication orale : ce sont les écrits qui restent)

En revanche, j'aurais bien accueilli des remarques sur, par exemple, le manque d'autonomie, le manque d'attention, la difficulté à vivre avec les autres, à accepter de n'être pas toujours interrogé, attendre que la maîtresse s'occupe de qqun d'autre... etc

Si on porte un jugement du type "c'est un bébé surprotégé", ou bien "c'est un enfant roi" sur un enfant, il faut essayer de traduire cela pour que les parents perçoivent en quoi leur éducation influe sur le comportement et les apprentissages (sociaux et scolaires) de leur enfant.

Posté(e)

En quoi cette immaturité supposée freine-t-elle les apprentissages de l'enfant ?

En revanche, j'aurais bien accueilli des remarques sur, par exemple, le manque d'autonomie, le manque d'attention, la difficulté à vivre avec les autres, à accepter de n'être pas toujours interrogé, attendre que la maîtresse s'occupe de qqun d'autre... etc

Alors je suis totalement d'accord avec tout ce que tu dis donc là dessus on se rejoint.

En fait tout est question de fond et de forme.

Parce que cette immaturité se révèle par toutes les caractéristiques que tu as évoquée: manque d'autonomie, manque d'attention, etc

Après oui parler d'immaturité en tant qu'enseignant c'est outrepasser nos fonctions et poser un jugement. Il faut rester sur les faits pas de jugements.

Maintenant jamais je ne parlerai à un parent d'enfant roi ou autre.

Mais c'est vrai c'est dur de faire passer des messages aux parents, il faut constamment utiliser des filtres et bien souvent les parents ne comprennent pas et n'entendent que ce qu'ils veulent bien entendre.

Posté(e)
C'est le "Il faut grandir" que je trouve scandaleux.

Mouais. "Scandaleux" est très fort. Sous-entendus éventuels à part, ça reste une remarque très banale. A quatre ans, il faut encore grandir. Ben oui. Heureusement !

Je vois les sarcasmes contre une de mes cousines qui a allaité ses enfants très tard (jusqu'à l'entrée à l'école). Elle n'est pas dans la norme donc tout le monde l'accuse de surprotéger, surinvestir, sur-tout... Ses enfants ont grandi, ils me semblent, ma foi, très normaux.

J'ai des copines qui ont vécu une enfance très protégée

Tu peux réfuter une remarque générale par un contre-exemple, mais pas une remarque spécifique. tes copines, les enfants de ta cousine n'ont pas eu le même parcours que l'enfant dont il est question ici, n'auraient pas suscité les mêmes commentaires ? Ben non. Et alors ? Quand c'est pas pareil, c'est différent...

Qui est certain que le "cocon" dans lequel certaines maman entourent leur enfant plus que d'autres leur fait du mal ?

Ceux qui côtoient et connaissent tel ou tel de ces enfants et de ces mamans peuvent avoir un avis dans son cas particulier. Et si un enseignant estime que certains comportements familiaux ont un effet néfaste sur les performances scolaires d'un enfant, il est parfaitement légitime qu'il en informe les parents. Quel enseignant s'interdit par exemple de commenter les abus de télé et les couchers tardifs ?

Posté(e)

Quel enseignant s'interdit par exemple de commenter les abus de télé et les couchers tardifs ?

Moi ! Autant je peux en parler de manière générale autant je ne dirai jamais : "votre enfant regarde trop la télé" ou bien "se couche trop tard".

À nous d'alerter quand il nous semble qu'un enfant est fatigué ou peu attentif, mais ce n'est sûrement pas à moi de décréter que tel enfant se couche trop tard, regarde trop la télé.

Encore une fois, je ne suis pas conseillère en parentalité.

Posté(e)

Je suis enseignante en maternelle depuis cette année et je me pose la question: faut-il remplir les livrets pour chaque période? Dans mon école, on m'a dit qu'on le faisait qu'en février et une deuxième fois en fin d'année scolaire.

Posté(e)

Chaque école a ses habitudes. Deux fois par an, pour un livret de compétences en maternelle, ça me semble bien, du moment qu'entre les bulletins on tient les parents au courant de ce qu'on apprend en classe d'une autre manière.

Il y a deux ou trois ans, quand j'ai eu des maters à plein temps de janvier à juin, je n'ai rendu les bulletins qu'une seule fois (en fin d'année). En revanche, toutes les semaines, je rendais les cahiers de vie pour expliquer aux parents "ce que nous avons appris".

Voir ici, par exemple : http://ekladata.com/charivari.eklablog.com/perso/a%20imprimer/Cahier-de-vie-p6.pdf

Cela permet de mettre des choses comme "désormais, presque tous les GS savent attacher leur manteau tout seuls" ! pour que les parents réalisent ce que leur enfant sait déjà faire, et que ce n'est plus la peine de le faire pour eux à la maison.

Quand les parents de PS voient qu'on a appris les couleurs, ils peuvent en parler aussi à la maison. Ainsi les parents n'attendent pas juin pour découvrir les compétences travaillées sur le bulletin.

Je trouve que ce lien école-maison est vraiment important, peut-être même plus que les bulletins, en fait.

Aux US ils ont parfois des classeurs qui naviguent tous les jours entre l'école et la maison, comme nos cahiers de liaison. Sauf que dans les classeurs il y a aussi des traces de ce sur quoi les élèves travaillent, pour que les parents qui le souhaitent puissent le feuilleter avec l'enfant. ca se fait souvent à chaque période en France, mais je trouve que c'est trop long, à l'échelle des enfants.

Posté(e)

Encore une raison pour moi de t'admirer Charivari : autant je ne le dis pas comme ça aux parents, autant j'ai beaucoup de mal à ne pas "juger" les parents.

Et c'est même pas lié au fait que je sois PE. J'ai toujours trouvé que certains parents de mon entourage faisait des choses qui me choquaient plus ou moins.

Vraiment je t'admire si tu arrives à ne pas le penser.

Mais tout en étant consciente que ce qui me choque ne choque pas forcément les autres, et que j'espère bien évidemment quoi qu'il arrive que ça fera des adultes stables et biens dans leurs peaux. Malgré cela E. gentille petite fille de CE1 qui m'a raconté un épisode d'Esprits criminels (celui de 22h30 bien gore en plus) bien en détail un jeudi matin, ben je ne dirai rien aux parents parce qu'à priori ça n'a pas nuit à sa scolarité mais moralement ça me gène quand même et je trouve pas ça top que les parents lui fassent regarder ça (car c'était avec eux, elle n'a pas fait ça derrière leur dos).

Alors après effectivement, je ne suis personne pour juger ces parents, je me le permets pas dans le sens où je ne vais pas leur faire la morale, et que si un jour j'interviens ça sera effectivement si ça se fait ressortir scolairement, en leur disant que je la trouve fatiguée etc…. Mais quand même, à titre perso, ça me dépasse….

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...