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Posté(e)

Ben moi j'ai des sacrées surprises aux évaluations finales, quand je pensais que certains élèves avaient( en apparence) compris....

La grande différence c'est que je fais bien attention pendant ces évaluations à ce qu'il n'y ai pas de copie possible, ce n'est pas le cas au cahier du jour (classe exigue),ou de plus je les accompagne dans leur recherche si besoin

Du coup ces évaluations sommatives me servent bien MAIS une compétence non acquise à ce moment là pourra l'être plus tard dans l'année

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Posté(e)

Je suis également certaine qu'on peut évaluer les compétences d'un élève sans évaluations de fin de période, uniquement avec un contrôle continu.

D'ailleurs, quand j'étais élève, je n'ai jamais connu cela. On travaillait la semaine sur le cahier de classe, on était noté pour tout ce qui peut se noter et, chaque samedi, on faisait des contrôles notés pour réinvestir tout ce qu'on avait appris dans la semaine.

Au début de ma carrière, je ne connaissais pas non plus de collègues qui faisaient ces évaluations de fin de période. La mode est arrivée il y a une quinzaine d'années.

Le début de ton intervention montre bien à quel point c'est difficile tout de même ("Je suis certaine qu'on peut...). C'est possible mais cela demande de la formation initiale et continue ainsi que des outils nous le permettant. L'Education Nationale s'est trop longtemps désintéressée de cette question centrale qu'est l'évaluation. Et on en revient toujours au même problème : le manque de moyens alloués à la formation. J'en ai parlé avec mon IEN lors de ma dernière inspection. Il est très facile de mettre en place des évaluations diagnostiques et sommatives, mais en ce qui concerne l'évaluation formative, nous sommes un peu démunis.

En ce qui concerne les évaluations de fin de période, ça ne me pose pas de problème même si je ne fonctionne pas ainsi.

Posté(e)

Je réagissais parce que c'est contre la frustration d'avoir des mauvaises notes qu'on nous demande de mettre des couleurs. J'applique, et je constate que le résultat est pire. Perso, je me fiche de mettre des notes ou des couleurs: je milite contre les évaluations, puisque ça frustre les élèves. De tte façon, je sais parfaitement qui suit et qui ne suit pas, le reste est du cinéma.

Euh c'est à dire "contre les évaluations"???????

Oui, je suis contre. On nous rebat les oreilles que les évaluations frustrent les élèves et on nous en demande encore ! et le socle commun en prime!

Dans la mesure où il faut éviter les redoublements, je voudrais que quelqu'un m"explique à quoi il sert d'évaluer encore. Faire plaisir aux parents? Et ne parlons pas des évaluations nationales où les enseignants se jugent sur leurs taux de réussite.

Je ne crois pas qu'on puisse ne pas évaluer les élèves, c'est important pour l'enseignant de savoir si les élèves ont acquis les compétences requises afin d'améliorer sa pédagogie. C'est important aussi pour les élèves de savoir où il en est, ce qu'il sait et ce qu'il ne sait pas faire. Ton message laisse entendre que puisque le redoublement disparaît, alors l'école ne sert plus à rien.

Par contre, il est évident qu'il y a un écart entre les propos des ministres et la réalité de ce qui nous est demandé.

On veut supprimer le redoublement mais on ne propose pas aux élèves en difficulté des dispositifs et orientations leur permettant de sortir de leur enfermement.

On veut supprimer le redoublement mais on doit maintenir les élèves pour l'orientation.

On ne doit plus évaluer pour évaluer mais on doit appliquer le socle commun.

...

Posté(e)

Je réagissais parce que c'est contre la frustration d'avoir des mauvaises notes qu'on nous demande de mettre des couleurs. J'applique, et je constate que le résultat est pire. Perso, je me fiche de mettre des notes ou des couleurs: je milite contre les évaluations, puisque ça frustre les élèves. De tte façon, je sais parfaitement qui suit et qui ne suit pas, le reste est du cinéma.

Euh c'est à dire "contre les évaluations"???????

Oui, je suis contre. On nous rebat les oreilles que les évaluations frustrent les élèves et on nous en demande encore ! et le socle commun en prime!

Dans la mesure où il faut éviter les redoublements, je voudrais que quelqu'un m"explique à quoi il sert d'évaluer encore. Faire plaisir aux parents? Et ne parlons pas des évaluations nationales où les enseignants se jugent sur leurs taux de réussite.

Je ne crois pas qu'on puisse ne pas évaluer les élèves, c'est important pour l'enseignant de savoir si les élèves ont acquis les compétences requises afin d'améliorer sa pédagogie. C'est important aussi pour les élèves de savoir où il en est, ce qu'il sait et ce qu'il ne sait pas faire. Ton message laisse entendre que puisque le redoublement disparaît, alors l'école ne sert plus à rien.

Par contre, il est évident qu'il y a un écart entre les propos des ministres et la réalité de ce qui nous est demandé.

On veut supprimer le redoublement mais on ne propose pas aux élèves en difficulté des dispositifs et orientations leur permettant de sortir de leur enfermement.

On veut supprimer le redoublement mais on doit maintenir les élèves pour l'orientation.

On ne doit plus évaluer pour évaluer mais on doit appliquer le socle commun.

...

C'st dans ce sens que je le dis : on se fiche de nous! On amuse la galerie avec les couleurs car on nous dit que noter, c'est frustrant. Marre de tout ce cinéma incohérent. Je les prends au mot : puisque noter est frustrant, je n'évalue plus.

  • 5 semaines plus tard...
Posté(e)

Le problème de "l'évaluation" soulève le problème plus général de la pratique pédagogique que l'on choisit.

Or, pour choisir, faut-il encore connaître ces pratiques, leurs objectifs et leurs méthodes.

A quel moment, pendant la formation, qu'elle soit initiale ou continue, nous présente-t-on , d'une manière explicite, ces différentes pédagogies ?

Qui,parmi nous , est capable de les nommer et d'en faire un tableau comparatif ?

Quid du "béhaviorisme" ou du "constructivisme", "traditionnelle" ou "humaniste" ?

Et pourtant les attentes sont très différentes, voire inconciliables. Les procédures sont parfois à l'opposé.

Et notre hiérarchie nous demande de procéder à une synthèse, à "l'aveugle", qui soit cohérente, efficace et qui réponde à un choix "politique", qui peut d'ailleurs varier selon le pouvoir en place.

Cornélien et.......Impossible.

La formation initiale reste principalement constructiviste, ou socio-constructiviste - L'enseignant est un "facilitateur, un "accompagnateur" qui guide l'élève. Son rôle consiste à encourager chez l'élève "la construction de la connaissance" dans un contexte "signifiant". L'élève apprend à apprendre- Mais les attentes "officielles" sont plutôt du domaine du béhaviorisme, avec le socle commun de "compétences" qui sous-entend des "comportements cibles attendus", en complète opposition avec le courant précédemment cité, qui, lui, refuse d'imposer aux apprenants des objectifs prédéterminés.

Sans compter que la fin de la scolarité obligatoire et celle du secondaire se ponctuent chacune par un examen traditionnel (Brevet et BAC) que réfutent constructivistes et béhavioristes !!!

Alors, quelle évaluation ?

Relisez Piaget ou Vigostky, ou Skinner, ou quelque ouvrages peda de la 3° République. Puis choisissez et construisez "votre" projet éducatif pour " vos" élèves, tout en n'oubliant pas que la pédagogie n'est pas une science exact , qu'il n'y a pas de remède miracle valable pour tous les enfants, et vous saurez ce que vous devez évaluer et comment l'évaluer.

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