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Posté(e)

Je comprends ta situation Thierry.

En fait, quand je parlais de "marge de manœuvre" quand on n'a plus d'enfants en bas âge, c'était au sujet pragmatique, organisationnel.

Dans le sens où tu n'es plus trop tenu avec des grands enfants à des horaires stricts, des obligations de garde car ils ne savent pas se gérer seuls si tu t'absentes.

Donc marge de manœuvre pour pouvoir t'absenter de chez toi dans ton temps libre pour assister à telle réunion ou telle formation.

Je sais bien que l'aspect financier avec des grands, c'est très lourd.

Personnellement, en ce moment c'est vraiment le côté petits enfants dépendants et bouffant tout mon temps et mon énergie qui me mine, en plus du boulot.

Il me tarde de pouvoir recommencer à disposer de mon temps plus souplement, de mon énergie (j'ai eu du mal à supporter physiquement et nerveusement les multiples petites maladies de mes 2 enfants cet automne + hiver à faire l'aide soignante seule et faire le pied de grue chez moi des jours et des jours .... mais ça c'est un autre débat).

Bon courage et donne des nouvelles.

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Posté(e)

Lolotte, je te rejoins sur l'aspect révolutionnaire.

Je suis comme ça aussi. Mais je me méfie, d'être trop révolutionnaire.

Aujourd'hui, quand la hiérarchie veut te trouver des poux, te pourrir et te virer, elle y arrive.

Perso, tant que mes enfants sont dépendants de moi, je ne peux pas me permettre de me faire virer et ça me mine encore plus.

Bref, je suis coincée.

Posté(e)

Lolotte, je te rejoins sur l'aspect révolutionnaire.

Je suis comme ça aussi. Mais je me méfie, d'être trop révolutionnaire.

Aujourd'hui, quand la hiérarchie veut te trouver des poux, te pourrir et te virer, elle y arrive.

Perso, tant que mes enfants sont dépendants de moi, je ne peux pas me permettre de me faire virer et ça me mine encore plus.

Bref, je suis coincée.

Je ne le sais que trop bien pour en avoir déjà fait les frais même sils n'ont pas été jusqu'à me virer, mais je te comprend par rapport aux enfants, j'en ai deux très jeunes aussi et j'ai d'ailleurs pris un petit congé parental histoire de souffler. C'est vrai qu'avoir des enfants ça fait doublement réfléchir entre le manque de temps d'énergie et le risque financier, si je ne les avais pas je crois que j'aurai déjà démissionner. En attendant il reste la possibilité de passer des concours.

Posté(e)

Moi aussi j'aurais mis les voiles si je n'avais pas eu d'enfants, et depuis longtemps .....

Je vais bosser la culture générale s'il me reste un peu d'énergie, histoire de guetter dans quelques années des opportunités de concours.

Comme mes enfants seront capables de rester un peu en autonomie à la maison, je pourrai me permettre d'avoir des horaires sans doute plus tardifs pour rentrer le soir, si jamais j'ai un poste administratif loin de chez moi.

Mais ça ne pourra pas se faire avant 8 ans environ, surtout à cause du cadet qui n'a que 3 ans et demi .....

Posté(e)

Ce que je trouve terrifiant dans vos commentaires, c'est de voir à quel point notre métier peut venir gâcher la vie familiale...Porter atteinte à l'amour que l'on peut et que l'on doit donner, nous épuiser jusqu'à ne voir dans nos enfants qu'un "poids" supplémentaire...Il en est de même dans bien d'autres professions et c'est toute la problématique du "travail salarié" qui est à remettre à plat. Est-ce que nous vivons ce que nous devrions vivre ?

Je sais que je m'en sortirai. J'ai vécu des situations bien plus douloureuses que celle-là. Le plus terrible pour moi, en plus de ce sentiment nauséeux d'abandonner les enfants, c'est de réaliser qu'au regard de l'institution, trente-deux ans de carrière, ça ne vaut rien, qu'un jeune de vingt-cinq ans qui sort avec un diplôme de plus que moi obtiendra le poste qui aurait pu m'intéresser, que l'expérience d'une vie professionnelle, plus de mille enfants, des milliers et des milliers d'heures à réfléchir, approfondir, innover, cartographier, explorer, inventer, lire, lire et lire, ça ne vaut rien, rien du tout.

Peillon m'a tuER, je ne laisserai pas Hamon m'enterrer.

Posté(e)

Courage Thierry !

Posté(e)

Non je ne suis pas d'accord, ça ne vaut pas rien tout ce travail, surtout après trente-deux ans même si les politiques ne veulent pas le reconnaître et nous donner les moyens de faire valoir nos compétences, je veux encore croire qu'il sera possible de changer ça. Je sais que l'association dont j'ai parlé essaie de se battre pour ça, avec ou sans les politiques, j'espère qu'ils y arriveront.

Si seulement les gens pouvaient se rendre compte que le temps des privilèges est loin, très loin derrière et que l'on nous laisse même pas la possibilité de faire autre chose.

Je te souhaite bien du courage aussi Thierry, on ne peut vraiment compter que sur nous même.

Posté(e)

Non je ne suis pas d'accord, ça ne vaut pas rien tout ce travail, surtout après trente-deux ans même si les politiques ne veulent pas le reconnaître et nous donner les moyens de faire valoir nos compétences, je veux encore croire qu'il sera possible de changer ça. Je sais que l'association dont j'ai parlé essaie de se battre pour ça, avec ou sans les politiques, j'espère qu'ils y arriveront.

Si seulement les gens pouvaient se rendre compte que le temps des privilèges est loin, très loin derrière et que l'on nous laisse même pas la possibilité de faire autre chose.

Je te souhaite bien du courage aussi Thierry, on ne peut vraiment compter que sur nous même.

Merci à vous deux :) Je m'en sortirai parce que je reste persuadé, au regard de mon parcours, que la vie a une intention, que les hasards sont des nécessités que nous devons comprendre, que les crises sont des opportunités de transformation et que c'est notre regard qui se doit de rester porté vers le haut...

  • 4 mois plus tard...
Posté(e)

Demain, je ne prendrai pas ma classe. Pour la première fois en trente-deux ans. Je refuse d'obéir aux ordres et le Rectorat, après avoir refusé les pistes de reconversion que j'envisageais, après avoir refusé de me verser une IDV avec la démission que je souhaitais, après avoir dit que 32 ans de carrière, ça ne valait rien et que je ne pouvais postuler à rien, à défaut de retourner à la FAC, et bien, ce rectorat m'a dit de me mettre en congé longue maladie.
Demain, je n'irai pas en classe et c'est un sentiment de trahison qui s'impose. De la nausée. Bon courage à tous et toutes...

Posté(e)

Bon courage Thierry ....

Je reprends dans une école où je peux me rendre à pied !! Une aubaine pour faciliter la gestion de mes 2 jeunes enfants.

Après 6 mois de congé de longue maladie et un traitement lourd.

Nouvelle école, plus reluisante que mon ancien secteur en zone violence, mais mêmes problématiques pour nous empêcher de faire notre métier correctement et sereinement.

Je n'ai plus droit à congé de longue maladie avant un an, si je re-craque ...

Alors, j'ai peur.

De nouveau, hantise et envie tiède de préparer les concours administratifs, mais assez coincée ....

Si je suis mutée loin, comment gérer mes enfants?

Alors, je patiente, et j'espère trouver le sommeil, qui m'avait fait défaut en décembre, malgré l'épuisement, et dont l'absence m'avait précipitée très bas.

Donne bientôt de tes nouvelles.

Nous sommes là.

Courage

Posté(e)

Merci à toi Amélie. Je suis effrayé de voir que tu abordes la rentrée avec toutes ces peurs et je me dis que vraiment, le suivi et le soutien du personnel enseignant, on n'en verra jamais le jour...

De tout coeur avec toi.

Posté(e)

"Pour le bien de TOUS les enfants de France" qu'ils disent...

Mais alors, les enfants en situation de handicap, ce ne sont pas des enfants ? Ou alors ils ne sont pas Français ? Ou alors, l'Etat se fiche de leur bien-être ?

C'est quoi la bonne réponse ?...

Et il y a des gens pour me critiquer parce que je refuse de collaborer à ça ?...

Réforme des rythmes scolaires : seul un tiers des élèves handicapés participent aux activités périscolaires selon le Défenseur des droits

Pas de poterie, de basket, de cirque ou de théâtre après l’école pour la grande majorité des élèves handicapés. Ils doivent rentrer chez eux alors que leurs copains, valides, s’amusent dans ces ateliers programmés après la fin des cours et organisés par les communes.

Deux enfants en situation de handicap sur trois n’ont pas accès à ces activités périscolaires après la classe. C'est ce que révèle les témoignages recueillis par le Défenseur des droits, après un appel lancé en octobre 2013. Pourtant, l’immense majorité des parents (près de 90 %) souhaitent qu’ils y participent.


Manque d'accompagnement adapté et inaccessibilité plus d'une structure sur deuxEn cause, l’absence d’accompagnement adapté, notamment d’auxiliaire de vie scolaire dans 78 % des cas. S'y ajoutent un encadrement insuffisant (74 %), des activités inadaptées au handicap (71 %) et l’absence de transport adapté (57 %). Sans oublier l’inaccessibilité de la structure dans plus d'un cas sur deux (55 %).

« Avec le temps de restauration collective, c’est pourtant ces activités qui prolongent et complètent le plus naturellement le service public de l'éducation, notamment dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires », note le Défenseur des droits. À partir de la rentrée 2014/2015, l'ensemble des communes françaises va devoir en organiser.

Un droit non respecté

« Les activités périscolaires relèvent du droit à l’éducation (…) »,rappelle le Défenseur des droits dans une décision du 30 novembre 2012.Le Conseil d’État reconnaît l’obligation pour l’État de prendre en charge les mesures propres à y assurer l’accès des enfants handicapés. »

Pourtant, le projet de décret réformant l’accompagnement scolaire limite l’intervention des accompagnants des élèves en situation de handicap – AESH, la nouvelle dénomination des AVS – au seul temps scolaire.

Les communes sont également impliquées dans la mise en œuvre effective de ce droit. « Elles organisent librement les modalités d’accueil des enfants qu’elles ont sous leur responsabilité sur le temps périscolaire », rappelle le ministère de l’Éducation nationale. À charge pour elles, donc, de choisir des lieux d’accueil accessibles, de recruter du personnel formé, etc. Il leur reste trois mois pour faire le nécessaire… Franck Seuret - Photo Jean-Marie Liotier

À lire aussi :

- Handicap et scolarité : le Défenseur des droits lance un appel à témoignages sur l’accès aux activités périscolaires et extrascolaires

- Un décret va préciser la nouvelle organisation de l’accompagnement scolaire des élèves handicapés

Commentaires

J'ai été Coordinatrice des activités sur les temps libérés par la Réforme des Rythmes. Je confirme que les enfants handicapés sont discriminés dans la majeur partie des organisations. Bien souvent par manque de personnel compétent. Les équipes d'encadrement sont prêtes à accueillir les enfants, mais manquent de soutien (surcharge des groupes, activités inadaptées...) Les municipalités rechignent à prendre en charge les salaires des AVS sur les temps de la Réforme et pourtant ! Un contrat de 20h hebdo (maxi), payé au smic mériterait bien une petite rallonge pour le bien des enfants... l'égalité des chances... Il est urgent de former les intervenants, tout comme les enseignants ! En attendant, si vous voulez vous faire une idée de ce qui se passe dans les coulisses et sur le terrain, je vous invite à lire "l'école est finie !" et mon blog dans lequel j'évoque la question.

Écrit par : DIONISIUS | 09/07/2014

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