comment faire fonction CPC

[missnina]

je te garantis que ce n'est pas partout pareil!

[Goëllette]

oui ca s est fait. oui je trouve ca tres etrange d avoir une cpc qui a tres peu d anciennete. peut etre aussi courageux de sa part de se lancer dans cette mission. je pense que cela doit etre formateur et te permettre d avoir des contacts.

Je ne parlerais pas de courage, personnellement. D'inconscience voire de prétention, plutôt.

Inconscience de l'IEN surtout de laisser un T2 s'embarquer là dedans.

Et du postulant, car de ce que je vois de l'extérieur, c'est un poste périlleux, avec des horaires illimités et peu de remboursement de frais d'essence.

je te garantis que ce n'est pas partout pareil!

Je te crois, même si ça m'étonne beaucoup, les postes de CPC se raréfiant et restant toujours, malgré tout, attractifs.

[mayre]

Ben, je ne sais pas, hein, je me permets...

En tant qu'ex-missionnée sciences, dé-missionnée faute de budget, j'ai vu des CPC qui en avaient assez des diverses saisies inutiles, des docs administratifs, du surbookage qu'il leur est imposé dans les visites, qui regrettent de ne pas pouvoir accéder aux demandes des collègues ou des écoles... Qui ont beaucoup de frais non-défrayés, justement. Et certains se plaignent même de ne plus avoir le temps de faire quelques séances en classe pour "garder la main", ce que certains arrivaient à faire pour aider à un projet ponctuel. Les CPC en question sont des gens passionnants qui ont des choses très enrichissantes à transmettre, mais qui, eux aussi, se sentent dévalorisés.

Donc, ça ne m'étonne pas que certains ne veuillent plus de ces postes, et qu'on voit arriver des jeunes peut-être un peu trop sûrs d'eux... Et encore, parfois, j'ai rencontré en tant que BD des" jeunes" bien plus intéressants dans leur réflexion que des vieux de la vieille.

J'en connais aussi qui ont ce poste car ils ne voulaient plus de classe, qui adorent le petit pouvoir qu'ils aiment à se donner, et qui bâclent leurs anim. Mais cela reste très minoritaire...

[Goëllette]

Tu m'excuseras, Mayre, mais pour être CPC et pouvoir animer une circo, aider les collègues, il faut un minimum d'expérience quand même.

J'en connais aussi qui ont ce poste car ils ne voulaient plus de classe, qui adorent le petit pouvoir qu'ils aiment à se donner, et qui bâclent leurs anim. Mais cela reste très minoritaire...

Effectivement. Et c'est pour cela que par chez moi, il n'y a pas de poste vacant et que certains postes attirent encore les convoitises.

[Pierre38]

Bonjour

normalement, quand on veut être CPC, on n'écrit pas "dates butoires" mais plutôt "dates butoir"

Pierre

désolée, après une double journée de travail, en tant que Maman de deux enfants de 3 et 4 ans...je ne fais plus trop attention aux fautes...

mais il n'y a que les femmes qui peuvent me comprendre !

je me suis renseignée...il y a des CPC qui ne sont que T3 dans mon académie (crois tu vraiment qu'elles sachent écrire dates butoirs ? !!)

Et tu penses que devenir CPC te libérera plus de temps pour t'occuper de ta famille ?

Ce n'est pas l'impression que me donnent les miens. Ils font bien plus d'heures que moi.

Par chez moi, il y a beaucoup plus de titulaires du CAFIPEMF n'étant pas Maîtres Formateurs et attendant la libération d'un poste de CPC que de postes de CPC non pourvus sur lesquels on devrait mettre un faisant fonction.

Non, rien à voir. j'expliquais simplement que sur le forum j'attendais des réponses, des remarques non pas sur la forme de mon message mais sur le fond. c'est pour cette raison que parler d'orthographe n'avait pas lieu d'être je ne vois pas l'interet de poster un message de ce genre

Bonjour

Tu ne vois pas l'intérêt d'un message de ce genre. Alors, quelques explications :

Ceci est un forum public (et pas publique comme on le lit souvent). Ce qui signifie entre autres que n'importe qui, pas forcément enseignant, peut venir y lire les messages des uns et des autres, sans être connecté au forum ni en être membre, et peut constater que le niveau d'orthographe, de grammaire, parfois de syntaxe, n'est pas en baisse que chez les élèves. Lorsqu'on écrit en tant qu'enseignant sur une page publique, à fortiori sur le réseau mondial qu'est internet, on doit être extrêmement vigilant à ne faire aucune faute. Tout simplement parce que nous représentons dans ce cas l'institution Education Nationale, l'Ecole de la République. Les majuscules ne sont évidemment pas choisies au hasard.

C'est la même préoccupation qui doit nous habiter lorsque nous affichons des informations à destination des parents ou des élèves, sous forme d'affiches sur la vitre de l'école, ou de communication dans les cahiers.

La forme n'est donc pas du tout secondaire, et surtout pas ici.

Pour répondre sur le fond : De mon temps, hélas révolu (nostalgie d'ancien combattant sans doute pour des valeurs qui n'existent plus ?), devenir Conseiller Pédagogique n'était pas une opportunité de carrière ou de confort de poste, mais un honneur auquel on accédait après de nombreuses années de carrière, souvent à la suite d'une inspection lorsque l'IEN le demandait dans ces termes "Ce que vous réalisez et avez réalisé depuis x années dans votre (vos) classe(s) est remarquable. Ne pensez-vous pas qu'il serait bon de faire profiter vos jeunes collègues de votre expérience en passant le CAFIPEMF ?"

J'en rajoute peut-être un peu mais à peine.

L'IEN lui-même était issu du corps des instituteurs et avait enseigné avant d'évaluer le travail des autres.

Et les CPC que j'ai le plaisir de connaître et d'apprécier sont des collègues qui ne comptent pas leurs heures, rentrent souvent très tard le soir après des réunions dans diverses instances, et ont des horaires de travail tout à fait indécents.

Pour finir, la phrase "il n'y a que les femmes qui peuvent me comprendre" enfonce le clou allègrement sur un cliché qui a la vie dure. Même s'il est vrai que dans un trop grand nombre de familles, la gestion du quotidien, du ménage, des enfants incombe presque exclusivement à la mère, ce n'est pas le cas dans toutes les familles. J'ai aussi 2 enfants, aujourd'hui adultes, que j'ai biberonnés, changés, promenés, éduqués, baignés... avec application et fierté, avec qui j'ai joué, parlé, partagé le soir après ma journée de classe, et que j'ai souvent emmenés avec moi lors de mes activités bénévoles et associatives, qui se prolongeaient dans la soirée et précédaient la préparation de classe, avec au milieu de tout ça du temps consacré aux courses, au ménage, à la cuisine, etc.

Néanmoins, bonne chance pour cette éventuelle candidature à un poste de CPC.

Pierre

Instituteur Public

[mayre]

Tu m'excuseras, Mayre, mais pour être CPC et pouvoir animer une circo, aider les collègues, il faut un minimum d'expérience quand même.

Je n'ai pas dit le contraire, je dis juste que la mission de CPC n'est pas une sinécure quand on est consciencieux, et que le manque de reconnaissance qu'ils subissent n'est pas forcément attrayant. Beaucoup de personnes ayant le CAFIPEMF se sentent mieux en tant que PEMF.

Il va de soit que je n'approuve pas cet état de fait, mais que je ne peux que comprendre mes collègues, ceux qui n'ont comme motivation que le partage et non un plan de carrière, qui délaissent de plus en plus ce type de poste.

[Goëllette]

On est d'accord.

Je crois quand même que la fonction attire encore par le fait qu'on n'a plus charge de classe. Et ça n'attire pas forcément les plus performants.

[k-rolette]

On est d'accord.

Je crois quand même que la fonction attire encore par le fait qu'on n'a plus charge de classe. Et ça n'attire pas forcément les plus performants.

Voilà.

Certains ont d'ailleurs les dents qui rayent le plancher, et sont particulièrement hautains et désagréables.

Et, bien que peut-être doute plus jeune que ne l'est Pierre, je ne comprends pas bien comment on peut être CPC quand on a 3 ans seulement d'expérience...

[Goëllette]

Bonjour

Tu ne vois pas l'intérêt d'un message de ce genre. Alors, quelques explications :

Ceci est un forum public (et pas publique comme on le lit souvent). Ce qui signifie entre autres que n'importe qui, pas forcément enseignant, peut venir y lire les messages des uns et des autres, sans être connecté au forum ni en être membre, et peut constater que le niveau d'orthographe, de grammaire, parfois de syntaxe, n'est pas en baisse que chez les élèves. Lorsqu'on écrit en tant qu'enseignant sur une page publique, à fortiori sur le réseau mondial qu'est internet, on doit être extrêmement vigilant à ne faire aucune faute. Tout simplement parce que nous représentons dans ce cas l'institution Education Nationale, l'Ecole de la République. Les majuscules ne sont évidemment pas choisies au hasard.

C'est la même préoccupation qui doit nous habiter lorsque nous affichons des informations à destination des parents ou des élèves, sous forme d'affiches sur la vitre de l'école, ou de communication dans les cahiers.

La forme n'est donc pas du tout secondaire, et surtout pas ici.

Pour répondre sur le fond : De mon temps, hélas révolu (nostalgie d'ancien combattant sans doute pour des valeurs qui n'existent plus ?), devenir Conseiller Pédagogique n'était pas une opportunité de carrière ou de confort de poste, mais un honneur auquel on accédait après de nombreuses années de carrière, souvent à la suite d'une inspection lorsque l'IEN le demandait dans ces termes "Ce que vous réalisez et avez réalisé depuis x années dans votre (vos) classe(s) est remarquable. Ne pensez-vous pas qu'il serait bon de faire profiter vos jeunes collègues de votre expérience en passant le CAFIPEMF ?"

J'en rajoute peut-être un peu mais à peine.

L'IEN lui-même était issu du corps des instituteurs et avait enseigné avant d'évaluer le travail des autres.

Et les CPC que j'ai le plaisir de connaître et d'apprécier sont des collègues qui ne comptent pas leurs heures, rentrent souvent très tard le soir après des réunions dans diverses instances, et ont des horaires de travail tout à fait indécents.

Pour finir, la phrase "il n'y a que les femmes qui peuvent me comprendre" enfonce le clou allègrement sur un cliché qui a la vie dure. Même s'il est vrai que dans un trop grand nombre de familles, la gestion du quotidien, du ménage, des enfants incombe presque exclusivement à la mère, ce n'est pas le cas dans toutes les familles. J'ai aussi 2 enfants, aujourd'hui adultes, que j'ai biberonnés, changés, promenés, éduqués, baignés... avec application et fierté, avec qui j'ai joué, parlé, partagé le soir après ma journée de classe, et que j'ai souvent emmenés avec moi lors de mes activités bénévoles et associatives, qui se prolongeaient dans la soirée et précédaient la préparation de classe, avec au milieu de tout ça du temps consacré aux courses, au ménage, à la cuisine, etc.

Néanmoins, bonne chance pour cette éventuelle candidature à un poste de CPC.

Pierre

Instituteur Public

Je n'avais pas lu et !

[del150304]

Bonjour

normalement, quand on veut être CPC, on n'écrit pas "dates butoires" mais plutôt "dates butoir"

Pierre

désolée, après une double journée de travail, en tant que Maman de deux enfants de 3 et 4 ans...je ne fais plus trop attention aux fautes...

mais il n'y a que les femmes qui peuvent me comprendre !

je me suis renseignée...il y a des CPC qui ne sont que T3 dans mon académie (crois tu vraiment qu'elles sachent écrire dates butoirs ? !!)

Et tu penses que devenir CPC te libérera plus de temps pour t'occuper de ta famille ?

Ce n'est pas l'impression que me donnent les miens. Ils font bien plus d'heures que moi.

Par chez moi, il y a beaucoup plus de titulaires du CAFIPEMF n'étant pas Maîtres Formateurs et attendant la libération d'un poste de CPC que de postes de CPC non pourvus sur lesquels on devrait mettre un faisant fonction.

Non, rien à voir. j'expliquais simplement que sur le forum j'attendais des réponses, des remarques non pas sur la forme de mon message mais sur le fond. c'est pour cette raison que parler d'orthographe n'avait pas lieu d'être je ne vois pas l'interet de poster un message de ce genre

Bonjour

Tu ne vois pas l'intérêt d'un message de ce genre. Alors, quelques explications :

Ceci est un forum public (et pas publique comme on le lit souvent). Ce qui signifie entre autres que n'importe qui, pas forcément enseignant, peut venir y lire les messages des uns et des autres, sans être connecté au forum ni en être membre, et peut constater que le niveau d'orthographe, de grammaire, parfois de syntaxe, n'est pas en baisse que chez les élèves. Lorsqu'on écrit en tant qu'enseignant sur une page publique, à fortiori sur le réseau mondial qu'est internet, on doit être extrêmement vigilant à ne faire aucune faute. Tout simplement parce que nous représentons dans ce cas l'institution Education Nationale, l'Ecole de la République. Les majuscules ne sont évidemment pas choisies au hasard.

C'est la même préoccupation qui doit nous habiter lorsque nous affichons des informations à destination des parents ou des élèves, sous forme d'affiches sur la vitre de l'école, ou de communication dans les cahiers.

La forme n'est donc pas du tout secondaire, et surtout pas ici.

Pour répondre sur le fond : De mon temps, hélas révolu (nostalgie d'ancien combattant sans doute pour des valeurs qui n'existent plus ?), devenir Conseiller Pédagogique n'était pas une opportunité de carrière ou de confort de poste, mais un honneur auquel on accédait après de nombreuses années de carrière, souvent à la suite d'une inspection lorsque l'IEN le demandait dans ces termes "Ce que vous réalisez et avez réalisé depuis x années dans votre (vos) classe(s) est remarquable. Ne pensez-vous pas qu'il serait bon de faire profiter vos jeunes collègues de votre expérience en passant le CAFIPEMF ?"

J'en rajoute peut-être un peu mais à peine.

L'IEN lui-même était issu du corps des instituteurs et avait enseigné avant d'évaluer le travail des autres.

Et les CPC que j'ai le plaisir de connaître et d'apprécier sont des collègues qui ne comptent pas leurs heures, rentrent souvent très tard le soir après des réunions dans diverses instances, et ont des horaires de travail tout à fait indécents.

Pour finir, la phrase "il n'y a que les femmes qui peuvent me comprendre" enfonce le clou allègrement sur un cliché qui a la vie dure. Même s'il est vrai que dans un trop grand nombre de familles, la gestion du quotidien, du ménage, des enfants incombe presque exclusivement à la mère, ce n'est pas le cas dans toutes les familles. J'ai aussi 2 enfants, aujourd'hui adultes, que j'ai biberonnés, changés, promenés, éduqués, baignés... avec application et fierté, avec qui j'ai joué, parlé, partagé le soir après ma journée de classe, et que j'ai souvent emmenés avec moi lors de mes activités bénévoles et associatives, qui se prolongeaient dans la soirée et précédaient la préparation de classe, avec au milieu de tout ça du temps consacré aux courses, au ménage, à la cuisine, etc.

Néanmoins, bonne chance pour cette éventuelle candidature à un poste de CPC.

Pierre

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