BrunoXXX Posté(e) 13 mai 2014 Posté(e) 13 mai 2014 L'intérêt d'être PE est quand même la pluralité des types de postes. Outre le fait de passer de la Ps au CM2 en passant par le CM1 et la GS, tu peux bosser dans la difficulté scolaire (maitre E, G, SEGPA EREA, milieu pénitentiaire), le handicap (IME, IMPRO, cLIS/ulis aux différentes options), la maladie mentale (Hopitaux de jour) et les publics différenciés (CLIN)...Ca permet déjà de changer, ce qui est important pour l'équilibre même si je ne cache pas que c'est déstabilisant... C'était un des aspects du boulot qui m'intéressait ... Mais aujourd'hui ces places sont chères ... Dans mon académie du moins ... Tous les anciens RASED se sont jetés dessus et y restent. Plus de postes en SEGPA, en EREA, les IME/PRO sont rares et loins de chez moi. Du coup je suis bloqué en CLIS depuis 2 ans ... ... Pour rebondir sur les propos d'André : oui, une année de mise en dispo peut faire du bien, ne serait-ce que lorsque l'on est tenté de tout larguer et d'aviser après. J'ai fait pas mal d'usine, de chantier, d'intérim et bah franchement si c'est pour retourner au bagne salarial je préfère rester PE même si le moral est souvent bas ... comment fait-on pour rester à mi-temps quand ce n'est plus de droit? je croyais que ce n'était pas accordé. Cela dépend des académies... Je suis à 80 % sur autorisation depuis 5 ans (et dans certaines académies il n'est même pas possible d'être sur un poste comme le mien à temps partiel)
gazelle Posté(e) 2 juillet 2014 Posté(e) 2 juillet 2014 comment fait-on pour rester à mi-temps quand ce n'est plus de droit? je croyais que ce n'était pas accordé. Faut être seule avec enfants dont un ado qui fait fugues sur fugues...faut être totalement larguée;dépassée, déprimée au bord de la dépression...mais attention tout ça n'est pas suffisant! Il faut aller pleurer chez le médecin le psy le le médecin de l'éducation nationale et enfin chez les syndicats et après tu as une chance d'obtenir le droit de travailler à mi temps ce qui soit dit en passant est mieux pour tout le monde élèves comme professeur!
Japet Posté(e) 2 juillet 2014 Posté(e) 2 juillet 2014 comment fait-on pour rester à mi-temps quand ce n'est plus de droit? je croyais que ce n'était pas accordé. Faut être seule avec 3 enfants dont un ado qui fait fugues sur fugues...faut être totalement larguée;dépassée, déprimée au bord de la dépression...mais attention tout ça n'est pas suffisant! Il faut aller pleurer chez le médecin le psy le le médecin de l'éducation nationale et enfin chez les syndicats et après tu as une chance d'obtenir le droit de travailler à mi temps ce qui soit dit en passant est mieux pour tout le monde élèves comme professeur!
lilimai Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 J'ai décidé de créer une micro crèche qui ouvrira en fin d'année... Trois emplois en plus du mien vont être créés. Faire le grand saut est effrayant mais quand je vois le projet avancer et se concrétiser petit à petit, j'ai une pointe de satisfaction. Je suis enfin à la manoeuvre, "gestionnaire" du projet éducatif de la structure, de mon temps... (déposer mes enfants sans courir le matin, poser des RTT, partir en vacances hors saison!! ) Je quitte l'EN sans aucun regret.
Zarko Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 J'ai décidé de créer une micro crèche qui ouvrira en fin d'année... Trois emplois en plus du mien vont être créés. Faire le grand saut est effrayant mais quand je vois le projet avancer et se concrétiser petit à petit, j'ai une pointe de satisfaction. Je suis enfin à la manoeuvre, "gestionnaire" du projet éducatif de la structure, de mon temps... (déposer mes enfants sans courir le matin, poser des RTT, partir en vacances hors saison!! ) Je quitte l'EN sans aucun regret. Bonne idée ça...mais il faut quand même un capital au départ ...
nola Posté(e) 6 juillet 2014 Posté(e) 6 juillet 2014 C'est quelque chose qui, même après des années d'EN, me surprend toujours: le nombre de collègues qui se dévalorisent et sont sincèrement persuadés d'être incapables de faire quoique ce soit à part enseigner, comme s'ils ne mettaient pas en œuvre au quotidien des compétences complexes; et encore certains (et pas forcément les plus mauvais) doutent même de leurs capacités (voire le fil sur l'inspection). On est des professionnels et on fait, majoritairement bien, un métier qui réclame dynamisme, sens de l'organisation et des responsabilités,disponibilité, vigilance, réactivité, autonomie, sens social, capacité intellectuelles et qualité relationnelle. Rien que ça. Haut les cœurs, les collègues, et profitez bien des vacances pour recharger les batteries.
Japet Posté(e) 6 juillet 2014 Posté(e) 6 juillet 2014 oui mais c'est aussi un métier dans lequel on se remet constamment en question : déjà soit même, mais aussi les collègues (même involontairement, combien de fois en entendant (ou lisant) des collègues je me dis que je m'y prends comme un pied), les parents... il est donc très facile de douter de soi! sans compter le matraquage durant la formation comme quoi on (enfin pas tous mais moi, et je ne suis pas la seule...) est nulle, on ne tient pas sa classe, on s'y prend mal, on n'intéresse pas les élèves... ce genre de dévalorisation, ça marque.
nola Posté(e) 6 juillet 2014 Posté(e) 6 juillet 2014 oui mais c'est aussi un métier dans lequel on se remet constamment en question : déjà soit même, mais aussi les collègues (même involontairement, combien de fois en entendant (ou lisant) des collègues je me dis que je m'y prends comme un pied), les parents... il est donc très facile de douter de soi! sans compter le matraquage durant la formation comme quoi on (enfin pas tous mais moi, et je ne suis pas la seule...) est nulle, on ne tient pas sa classe, on s'y prend mal, on n'intéresse pas les élèves... ce genre de dévalorisation, ça marque. C'est bon signe, mais seulement jusqu'à un certain point: se remettre en question, d'accord, se dévaloriser, non. Je maîtrise (forcément après tant d'années...) des techniques que d'autres collègues ne maîtrisent pas. Mais mêmes les plus jeunes, plus diplômés que moi peuvent encore m'apporter quelque chose. Quant au matraquage durant la formation et aux injonctions contradictoires, ils prouvent surtout l'incompétence de notre hiérarchie et de beaucoup de formateurs. Que diraient tous ces braves gens si nous traitions les élèves comme certains traitent les stagiaires?
Japet Posté(e) 6 juillet 2014 Posté(e) 6 juillet 2014 oui mais c'est aussi un métier dans lequel on se remet constamment en question : déjà soit même, mais aussi les collègues (même involontairement, combien de fois en entendant (ou lisant) des collègues je me dis que je m'y prends comme un pied), les parents... il est donc très facile de douter de soi! sans compter le matraquage durant la formation comme quoi on (enfin pas tous mais moi, et je ne suis pas la seule...) est nulle, on ne tient pas sa classe, on s'y prend mal, on n'intéresse pas les élèves... ce genre de dévalorisation, ça marque. C'est bon signe, mais seulement jusqu'à un certain point: se remettre en question, d'accord, se dévaloriser, non. Je maîtrise (forcément après tant d'années...) des techniques que d'autres collègues ne maîtrisent pas. Mais mêmes les plus jeunes, plus diplômés que moi peuvent encore m'apporter quelque chose. Quant au matraquage durant la formation et aux injonctions contradictoires, ils prouvent surtout l'incompétence de notre hiérarchie et de beaucoup de formateurs. Que diraient tous ces braves gens si nous traitions les élèves comme certains traitent les stagiaires? c'est clair!!!!!! ça me révolte d'ailleurs! Ils sont formateurs d'enseignants et nous montrent tout le contraire de ce qu'on doit faire! c'est inadmissible! pour le reste je suis d'accord aussi bien sûr, et c'est ce que je me dis... la plupart du temps... mais d'autres fois non. On fait quand même pas un métier facile, même si avec l'expérience ça va mieux quand même (ouf!)
Zarko Posté(e) 6 juillet 2014 Posté(e) 6 juillet 2014 Moi j'ai franchement l'impression que notre métier se dégradé, est moins reconnu, de moins moins bien payé et de plus plus difficile...voilà , c'est pas un constat optimiste mais c'est bien la réalité...
ocece09 Posté(e) 13 février 2018 Posté(e) 13 février 2018 Le 02/07/2014 à 19:14, Japet a dit : Le 05/07/2014 à 22:12, lilimai a dit : J'ai décidé de créer une micro crèche qui ouvrira en fin d'année... Trois emplois en plus du mien vont être créés. Faire le grand saut est effrayant mais quand je vois le projet avancer et se concrétiser petit à petit, j'ai une pointe de satisfaction. Je suis enfin à la manoeuvre, "gestionnaire" du projet éducatif de la structure, de mon temps... (déposer mes enfants sans courir le matin, poser des RTT, partir en vacances hors saison!! ) Je quitte l'EN sans aucun regret. Bonjour lilimai Je sais que le post remonte à longtemps mais je voulais avoir quelques infos par rapport à la création de votre micro crèche . Est ce que vous avez pu être au commande en tant que PE ? Il me semblait qu'il fallait obligatoirement un éduc de jeunes enfants ou une puéricultrice pour ouvrir une micro crèche. J'ai ce projet en tête et c'est pour cette raison que je vous demande quelques précisions . Merci beaucoup si vous pouviez prendre quelques minutes pour me répondre. 😉
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant