Mel(yMélo) Posté(e) 4 juin 2014 Posté(e) 4 juin 2014 hihi ! le basque, l'occitan et le catalan, ce ne sont pas des patois !
Laurence* Posté(e) 4 juin 2014 Posté(e) 4 juin 2014 Notre société - avec toutes les tares que vous lui soulignez - n'est-elle pas le fruit d u type d'éducation que l'on y dispense depuis des décennies ? Pensez-vous qu'il est vraiment irresponsable de demander la possibilité d'avoir accès à AUTRE CHOSE pour nos enfants ? Pour notre société ?
Polythene Pam Posté(e) 4 juin 2014 Posté(e) 4 juin 2014 hihi ! le basque, l'occitan et le catalan, ce ne sont pas des patois ! Tu as raison. Je suis un peu véner en fait.... Et puis, un séjour en Irlande, pays où il y a eu, effectivement, un véritable génocide linguistique, me conforte dans ce que je pense des langues régionales en France. Mais ceci est un autre débat.
Mel(yMélo) Posté(e) 4 juin 2014 Posté(e) 4 juin 2014 Notre société - avec toutes les tares que vous lui soulignez - n'est-elle pas le fruit d u type d'éducation que l'on y dispense depuis des décennies ? Pensez-vous qu'il est vraiment irresponsable de demander la possibilité d'avoir accès à AUTRE CHOSE pour nos enfants ? Pour notre société ? si, mais pas forcément dans deux écoles au libre choix ? je en suis vraiment pas sure que ça reglerait les problemes, et les déconnexions entre classes sociales/socio-cul à divers niveau de la société qui sont déjà bien décriées.
Mel(yMélo) Posté(e) 4 juin 2014 Posté(e) 4 juin 2014 en fait, je préfère placer la bataille sur la formation, les locaux, ... un terrain collectif, plutôt que revendiquer la possibilités de choix individuels. mais je ne suis pas exempte de contradictions et paradoxes : j'enseigne dans une école publique où se côtoient une filière langue régionale et une filière monolingue française. Les deux filières sont ouvertes à tous les enfants, dans les mêmes locaux, gratuites, avec des pédagogies différentes au sein de chaque filière (pas tout le monde en X en monolingue, pas tout le monde en Y en bilingue, mais des X et des Y partout). Pour autant, la fracture socio-culturelle est importante. Certains choisissent; ils ont les cartes en moins, et pensent que le bilinguisme apportera un plus, renoue avec la famille... et d'autres n'ont pas trop idée de ce que c'est... et ne choisissent pas vraiment la filière monolingue, pour la plupart ils ne savent pas juste qu'ils ont le droit aussi au bilingue .. je ne sais pas ... Cette question du choix est tellement biaisée je trouve.
Polythene Pam Posté(e) 4 juin 2014 Posté(e) 4 juin 2014 en fait, je préfère placer la bataille sur la formation, les locaux, ... un terrain collectif, plutôt que revendiquer la possibilités de choix individuels. On est bien d'accord. Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont mises ! Et puis,il faut avoir les moyens intellectuels pour faire des choix réfléchis. C'est assez simple comme argument, non ? Ou alors, il faut énoncer clairement que l'on pense à sa famille d'abord, et là, je comprendrai aisément ce point de vue, que je ne partage pas donc, comme Melymelo (et d'autres...)
Mel(yMélo) Posté(e) 4 juin 2014 Posté(e) 4 juin 2014 et en même temps, je trouve important qu'il y ait un engagement public pour les langues régionales et je trouve important qu'il y ait des écoles Freinet, vec des équipes Freinet qui font un boulot reconnu (cf Mons en Baroeul) et ce serait peut-êre mieux qu'il y en ait plus, mais Mons était une école de quartier; et d'autres écoles Freinet qui gardent une part non négligeable de leurs places aux enfants du quartier (j'en connais au moins une dans un quartier pourri) ..; bon,bref, ça m'interroge, mais ne m'enthousiasme pas !
Mel(yMélo) Posté(e) 4 juin 2014 Posté(e) 4 juin 2014 je rebondis sur ce que dit Polytheme Pam, par ce qu'il y a aussi des cas où les enfants sont tellement mal à l'aise dans des écoles "tradi" que la soupape d'une école alter' les "sauve" ... j'ai prévenu, que je n'étais pas exempte de paradoxes et contradictions !
mounch34 Posté(e) 4 juin 2014 Auteur Posté(e) 4 juin 2014 je rebondis sur ce que dit Polytheme Pam, par ce qu'il y a aussi des cas où les enfants sont tellement mal à l'aise dans des écoles "tradi" que la soupape d'une école alter' les "sauve" ... j'ai prévenu, que je n'étais pas exempte de paradoxes et contradictions ! Et on est tous plein de paradoxes... Et l'administration qui elle aussi en ajoute. Cet après midi un IEN en formation qui reconnait que les projets multi age sont fantastiques, qu'ils permettent aux enfants de vivre et de construire plein de choses. Et derrière ce discours, il refuse de se positionner en faveur des classe multi age totu en insistant sur la nécessité de mettre en place de projets multiage...
Ppaatt Posté(e) 4 juin 2014 Posté(e) 4 juin 2014 Tu choisis ce que tu manges ? Tu choisis où tu vis ? Tu choisis avec qui tu vis ? Tu choisis tes amis ? Tu choisis ton métier ? Tu choisis ton logement ? Tu choisis ce que tu fais de tes loisirs ? ....... et tu as vraiment à t'en plaindre ? Et si l'on ajoute qu'avec les choix s'invite la responsabilité, il me paraît que, oui, on doit s'en réjouir tant que ça... Je ne parlais pas de toi en particulier, mais des conséquences pour nous tous et pour la Société. Je suis d'accord pour que chaque enseignant puisse se former (sur son temps de travail) à des pédagogies différentes (Freinet, Montessori, ...), et en fassent profiter leurs élèves, mais s'il doit y avoir le choix des écoles, c'est en dehors de l'Ecole Publique. Dans celle-ci, on doit conserver la diversité et on devrait s'attacher à ce qu'il y ait le plus de mixage possible, le moins de dérogations possible. D'ailleurs, les meilleures classes Freinet, celles qui permettent vraiment de mettre cette pédagogie en pratique, elles se situent dans des écoles publiques de quartier, de village, avec les élèves lambda, au milieu d'autres classes aux pédagogies parfois différentes. Une école uniquement Freinet a beaucoup moins d'intérêt car les élèves la fréquentant sont triés par le fait que les parents ont fait ce choix, qu'ils sont dans cette optique. Ses enseignants prêchent à des convaincus.
nola Posté(e) 6 juin 2014 Posté(e) 6 juin 2014 Pour le coup, réduire la société à l'école... Je n'écrirais pas le mot en "t", mais ce n'est pas l'envie qui m'en manque. Edit: c'est un constat à partir de la dernière remarque de Laurence. Précisions: -une année compte 8760 heures -900 heures du temps d'un enfant, environ, se déroulent sous la responsabilité de l'éducation nationale, si les parents le veulent bien, et 7860 sous leur responsabilité des parents, qui organisent à leur guise ce temps (sachant qu'ils peuvent disposer de la totalité des heures, s'ils le souhaitent). - Répartition: choix 1 (enfant scolarisé dans le public ou le privé sous contrat "tout venant"): EN 10% parents 90% Choix 2 (enfant instruit au domicile ou dans une école hors contrat, y compris associative, voire dans une école publique à programme particulier): parents 100%
Polythene Pam Posté(e) 6 juin 2014 Posté(e) 6 juin 2014 Pour le coup, réduire la société à l'école... Je n'écrirais pas le mot en "t", mais ce n'est pas l'envie qui m'en manque. Edit: c'est un constat à partir de la dernière remarque de Laurence. Précisions: -une année compte 8760 heures -900 heures du temps d'un enfant, environ, se déroulent sous la responsabilité de l'éducation nationale, si les parents le veulent bien, et 7860 sous leur responsabilité des parents, qui organisent à leur guise ce temps (sachant qu'ils peuvent disposer de la totalité des heures, s'ils le souhaitent). - Répartition: choix 1 (enfant scolarisé dans le public ou le privé sous contrat "tout venant"): EN 10% parents 90% Choix 2 (enfant instruit au domicile ou dans une école hors contrat, y compris associative, voire dans une école publique à programme particulier): parents 100% Big up ! J'adore ! Chuis fan ! C'est vendredi !
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant