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Posté(e)

Précisions:

-une année compte 8760 heures

-900 heures du temps d'un enfant, environ, se déroulent sous la responsabilité de l'éducation nationale, si les parents le veulent bien, et 7860 sous leur responsabilité des parents, qui organisent à leur guise ce temps (sachant qu'ils peuvent disposer de la totalité des heures, s'ils le souhaitent).

- Répartition: choix 1 (enfant scolarisé dans le public ou le privé sous contrat "tout venant"): EN 10% parents 90%

Choix 2 (enfant instruit au domicile ou dans une école hors contrat, y compris associative, voire dans une école publique à programme particulier): parents 100%

:) Merci pour les statistiques. Maintenant quand un parent me dira que ce sont les enseignants qui font l'éducation des enfants je sortirai les nombres pour appuyer mon argumentation.

Posté(e)

Force est de reconnaître tout de même que l'école primaire française vole beaucoup trop de temps aux familles:

http://www.oecd-ilibrary.org/docserver/download/9612041ec027.pdf?expires=1402083772&id=id&accname=guest&checksum=A66E15CC5584168C4895B1B7D92717D6

(voir le tableau p4, que e n'arrive pas à insérer, désolé)

Mais ça peut s'arranger...

Erreur d'authentification

Désolé, votre authentification a expiré. S'il vous plaît essayez de demander à nouveau le document ici .

J'ai essayé mais je n'y suis pas arrivée.

Posté(e)

Force est de reconnaître tout de même que l'école primaire française vole beaucoup trop de temps aux familles:

http://www.oecd-ilibrary.org/docserver/download/9612041ec027.pdf?expires=1402083772&id=id&accname=guest&checksum=A66E15CC5584168C4895B1B7D92717D6

(voir le tableau p4, que e n'arrive pas à insérer, désolé)

Mais ça peut s'arranger...

g4-07.gif

Quel est le temps de travail des enseignants ?

  • Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 782 heures de cours dans l'enseignement primaire, 704 heures de cours dans le premier cycle de l'enseignement secondaire et 658 heures de cours dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire.
  • Le nombre moyen d'heures de cours est resté en grande partie inchangé entre 2000 et 2010 à tous les niveaux d'enseignement.
  • La réglementation du temps de travail des enseignants varie beaucoup d'un pays à l'autre.
Description

Cet indicateur analyse le temps de travail des enseignants, c'est-à-dire leur charge d'enseignement plus le temps qu'ils consacrent aux autres tâches qui ne sont pas l'enseignement proprement dit, telles que la préparation des cours et l'évaluation des élèves. Bien que les temps de travail et d'enseignement ne déterminent qu'en partie la charge de travail réelle des enseignants, ces deux variables permettent de mieux comparer les exigences des pays envers leurs enseignants. Le nombre d'heures de cours et l'importance des activités autres que l'enseignement peuvent aussi être déterminants pour l'attractivité du métier d'enseignant. Le temps que les enseignants passent en classe est également l'un des facteurs qui influent sur les ressources financières que les pays doivent consacrer à l'éducation.

Résultats

Dans l'enseignement primaire, les enseignants donnent, en moyenne, 782 heures de cours par an dans les établissements publics. Ces chiffres vont de moins de 600 heures par an en Grèce et en Pologne, à plus de 1 000 heures par an au Chili et aux États-Unis. Dans le premier cycle de l'enseignement secondaire, les enseignants donnent, en moyenne, 704 heures de cours par an dans les établissements publics. Ces chiffres vont de moins de 500 heures de cours par an en Grèce et en Pologne, à plus de 1 000 heures en Argentine, au Chili, aux États-Unis et au Mexique. Dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire, les enseignants donnent, en moyenne, 658 heures de cours par an dans les établissements publics. Ils en donnent 377 au Danemark, mais 1 368 en Argentine.

Les enseignants qui exercent dans le primaire passent généralement plus de temps en classe que ceux qui exercent dans le secondaire, mais l'écart de temps d'enseignement varie beaucoup d'un pays à l'autre. En France, en Grèce, en Israël et en République tchèque, les enseignants donnent au moins 30 % d'heures de cours de plus par an dans l'enseignement primaire que dans le premier cycle de l'enseignement secondaire. En revanche, entre ces deux niveaux d'enseignement, le nombre annuel d'heures de cours ne varie pas de plus de 3 % aux États-Unis et en Pologne, et ne varie même pas du tout au Brésil, au Chili, au Danemark, en Écosse, en Estonie, en Hongrie, en Islande et en Slovénie. L'Angleterre, l'Argentine et le Mexique sont les seuls pays où le nombre d'heures de cours est plus élevé dans le premier cycle de l'enseignement secondaire que dans l'enseignement primaire.

La répartition du temps d'enseignement annuel des enseignants en nombre de jours, de semaines et d'heures de cours varie considérablement d'un pays à l'autre. Par conséquent, le nombre moyen d'heures de cours à donner par jour varie donc sensiblement aussi. Ainsi, dans le premier cycle de l'enseignement secondaire, les enseignants ne donnent pas plus de trois heures de cours par jour en Corée, en Fédération de Russie, en Grèce, en Indonésie, au Japon et en Pologne, mais en donnent plus de cinq en Argentine, au Chili, aux États-Unis et au Mexique.

Dans la plupart des pays, les enseignants sont légalement tenus de travailler pendant un certain nombre d'heures par semaine pour percevoir leur rémunération à temps plein. Ce temps de travail comprend les heures consacrées à l'enseignement et celles consacrées à d'autres activités. En règle générale, le nombre d'heures à consacrer à l'enseignement est spécifié (sauf en Suède). Toutefois, certains pays fixent également le temps que les enseignants doivent passer dans leur établissement.

Tendances

Dans la plupart des pays de l'OCDE dont les données sont disponibles, le temps d'enseignement est resté largement inchangé entre 2000 et 2010. Il a toutefois fortement évolué dans quelques pays. Il a diminué de plus de 30 % dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire au Danemark et a augmenté de plus de 25 % dans l'enseignement primaire en République tchèque et dans l'enseignement secondaire en Espagne et au Portugal.

Définitions

Le temps d'enseignement annuel correspond au nombre annuel d'heures de cours qu'un enseignant travaillant à temps plein donne à un groupe ou à une classe d'élèves. Le temps de travail correspond au nombre d'heures de travail normal d'un enseignant exerçant à temps plein et comprend les heures directement consacrées à l'enseignement ainsi que celles dédiées à d'autres activités liées à l'enseignement, telles que la préparation des cours, l'orientation des élèves, la correction des devoirs et des contrôles, les réunions avec les parents et les autres membres du personnel (enseignant ou autre). Les données se rapportent à l'année scolaire 2009-10 et proviennent de l'enquête OCDE-INES de 2011 sur les enseignants et les programmes.

Posté(e)

HS/ Merci, Profdésécol! Comment as-tu fait pour insérer le tableau? Je n'ai pas encore validé le C2i2e. :blush: /fin du HS

Posté(e) (modifié)

HS/ Merci, Profdésécol! Comment as-tu fait pour insérer le tableau? Je n'ai pas encore validé le C2i2e. :blush: /fin du HS

J'ai trouvé une page qui est une version "web" du lien pdf que tu as mis. (Et auparavant, j'avais eu le même message d'erreur que stf_school, il a fallu passer par google).

Voici le lien :

http://www.oecd-ilibrary.org/sites/eag_highlights-2012-fr/04/04/index.html?contentType=%2fns%2fChapter%2c%2fns%2fStatisticalPublication&itemId=%2fcontent%2fchapter%2feag_highlights-2012-27-fr&mimeType=text%2fhtml&containerItemId=%2fcontent%2fserial%2f20763956&accessItemIds=

;)

Modifié par prof désécol
Posté(e)

Je trouve ce sujet très intéressant parce qu'il fait réfléchir, que l'on soit pour ou contre cette pétition, sur le fond de notre métier.

Je fais partie de ces enseignants qui n'en peuvent plus du carcan EN! Je ne supporte plus les paradoxes "faisons des cycles, gardons les niveaux", "chacun son rythme, mais tout le monde en 6ème à 12ans", et bien d'autres!

Et je pense que ces carcans que sont les programmes, la hiérarchie et maintenant les communes avec la réforme des rythmes, nous obligent à ne pas partir systématiquement de l'enfant, nous obligent à bidouiller encore plus et nous posent des problèmes de conscience! Arrêtons de nous voiler la face, les inégalités sont là, dans l'école publique et l'on n'arrive pas durablement à y remédier! Tout simplement parce qu'on bidouille sans tout remettre en question!

Je trouve normal qu'une famille ait le choix de mettre son enfant là où la pédagogie lui conviendra le mieux, dans un collectif où il sera pris en compte et pas noyé! Et ce choix devrait être obligatoire, gratuit, pour tous...le choix par défaut n'en est pas un!! Ne prenons pas les familles pour des idiotes, avec des explications, elles comprennent!

De plus dans mon équipe, ce n'est pas le pays des bisounours et on ne s'entend pas pédagogiquement, je suis désolée mais les gros glandeurs ou ceux qui privilégient la paperasse et la hiérarchie, ça existe, et plus qu'on ne veut l'admettre! Alors pour avoir une unité ce n'est pas simple, donc oui j'aimerais avoir le choix de mon équipe, pour le bien être de tout le monde: celui des enfants et le mien.

Enfin je rejoins un-vieux, l'école républicaine est une école est politisée!!!!!!! Elle véhicule une idée unique, un schéma unique et nous en bons fonctionnaires qui fonctionnent nous sommes les vecteurs de propagation de cette idée, même si nous sommes électrons libres, le carcan EN est à notre cou.......attention qu'est ce que nous ferons dans 3ans si un certain Front arrive au pouvoir???

Posté(e)

Si vous voulez je vous mets en lien avec les parents d'élèves de l'école de ma fille: ils sont en train de faire une deuxième pétition contre une des enseignante. Jusqu'à maintenant ils ne lui reprochaient que son look (elle a la quarantaine mais a les cheveux gris et même si elle pourrait être une belle femme elle a un peu le look Edmée de Roubaix) mais l'an dernier elle a fait une dépression nerveuse et a été absente (mais remplacée) 6 mois et depuis qu'elle est revenue tout ce qu'elle fait est passé au crible pédagogie trop vieillotte en français maths mais trop innovante en sciences, coloriages quand ils sont énervés, elle donne des punitions à ceux qui parlent et elle les infantilise en leur demandant de prendre le cahier rouge au lieu de dire le cahier de sciences)...Sa didactique, sa pédagogie, ses choix quels qu'ils soient sont pointés du doigts, critiqués, délestés de leur substance, banalisés, ridiculisés, les parents veulent choisir et souhaitent qu'elle prenne les maternelles où elle sera moins dangereuse...

Se suicidera, se suicidera pas...Quel suspens toride!!! Je vous tiendrai au courant si vous voulez!

Désolée Pooniaz mais ton post m'a fait bondir parce que je trouve que se permettre de juger ses collègues, leurs choix et autres, c'est vraiment déplacé. Si ça se trouve ils pensent la même chose sur ton compte. Je pense vraiment qu'à la limite peu importent tes choix pédagogiques pourvu que ce soient TES choix et que tu sois à l'aise avec parce que sinon ça ne passera pas auprès des élèves. Pourquoi tu demandes pas un poste dans une école Montessori?

Posté(e)

mra c'est inhumain ce qu'ils font subir à ta collègue... ça me dégoute des trucs comme ça!

je pense qu'ils se rendent pas compte que c'est un être humain avant d'être une maitresse, il faudrait peut-être leur rappeler...

Posté(e)

Voilà bien qui ne pourrait pas arriver dans une EN au sein de laquelle chacun, enseignants et parents, opterait pour l'orientation éducative de son choix - celle où le professeur guide les élèves selon son programme et ses consignes ou celle où le professeur est au service des projets et des rythmes des enfants qui lui sont confiés.

Depuis des décennies, on fait comme si la pédagogie n'était pas un sujet qui devait préoccuper les parents ; c'est juste très archaïque comme présupposé et, ton exemple le montre - tout comme, dans "l'autre" sens, le montre l'affaire N. qui s'est déroulée il y a un an et demi et racontée là : http://education3.canalblog.com/tag/affaire%20N -, les parents ne restent plus bien sagement dans le rôle de bras armé de l'enseignant quelles que soient ses pratiques : ils ont un avis, et quand ça déborde, ils l'expriment !

D'où l'importance de rendre possible et réel ce choix ; et ne soyez pas préoccupés : il y a encore beaucoup de parents qui préfèrent pour leurs enfants l'école telle qu'ils l'on connue et donc du boulot pour des gens comme cette collègue de mra - qui, visiblement, n'est juste pas tombée sur les "bons" parents, ceux qui auraient été un soutien plutôt qu'une difficulté supplémentaire !

L'EN ferait donc oeuvre très utile en redonnant de la cohérence dans les relations entre enseignants et parents en leur permettant d'être d'accord sur l'essentiel : comment doivent être considérés les enfants !

L'appel en est à ce jour à plus de 13000 signatures.... Pour un texte n'émanant d'aucune institution (re)connue mais de simples citoyens, c'est bien la marque d'un courant de pensée qui s'il est encore invisible n'en existe pas moins !

Posté(e)

Dans ce cas-là, et pour équilibrer la balance, je propose que l'on puisse choisis nos élèves. Ceux qui correspondent le mieux à notre vision de l'élève. Et puis leurs parents aussi tiens. Comme ça, on aura les "bons" élèves et les "bons" parents.

Posté(e)

Dans ce cas-là, et pour équilibrer la balance, je propose que l'on puisse choisis nos élèves. Ceux qui correspondent le mieux à notre vision de l'élève. Et puis leurs parents aussi tiens. Comme ça, on aura les "bons" élèves et les "bons" parents.

On pourrait aussi choisir leur nombre. Mes convictions pédagogiques s'opposent aux classe de 32 GS. :heat:

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