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Nouveau statut des directeurs?


nonau

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Voilà une nouvelle preuve qu'un " statut" n'apportera rien. Au contraire, je pense que ça risque d'être bien pire. Plus de moyens et d'aides pour les directeurs oui, un statut , non. Pour les classes, il y a la règle de l'ancienneté, celui qui arrive ne choisit pas son niveau sauf cas exceptionnel. Puis il faut bien goûter plusieurs écoles ou classes dans une carrière..

La seule règle en vigueur, ce sont les décrets et les lois.

Dans chaque école où je fus directeur, cette pseudo règle là tu pouvais te la mettre où tu veux...

Avis du CM puis répartition par le directeur : ça c'est une règle !

Pfff... Tu parles. Je t'imagine arriver dans l'école et dire à l'instit qui fait le CP depuis 10 ans : "Tu vas faire le CM2 cette année et je ne te demande pas ton avis."

Non mais on rigole parfois sur ce forum... :heat:

Si tu lisais un peu, tu verrais après avis du cm...mais pourquoi un collègue ne pourrait pas prendre le cp même si celle qui l'a depuis 10 ans n'est pas d'accord. Dans mon école actuellement : 3 ans maxi dans le même niveau, si tu veux changer de cycle alors entretien avec les enseignants de la section + demande au directeur (qui suit généralement l'avis des enseignants)

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C'est ce qu'on appelle de la simplification administrative.

"Entretien avec le enseignants du cycle"...

Et 3 ans maxi dans le même niveau, c'est dans les textes ça ? Toi qui t'y référais un peu plus haut...

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"3 ans maxi", cela signifie quoi ? Tu ordonnes à tous les enseignants de changer de niveau, même si personne ne le souhaite ? Je ne dois pas comprendre. Peut-être est-ce mieux expliqué dans ce mystérieux texte de loi ??

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@ Pascal Oudot : pour le savoir, il suffit de lire les messages du fil sur lequel tu interviens.

@Goëlette: arrête donc un peu, lâche moi les baskets. Il faudrait que je décline mon identité ?? Au fait, à quel syndicat m'assimiles-tu ? Si tu es vraiment curieuse, fais donc une recherche te permettant de retrouver mes posts sur ce forum.

Mais on est en plein délire là.

Vous prétendez crouler sous les responsabilités mais en réclamez davantage. Vous prétendez que pour qu'une école soit efficace, il faut soumettre les enseignants à votre autorité. je ne vois toujours pas quel bénéfice en tireront les élèves.

Pourquoi tant d'agressivité quand on sous-entend que tu es ici en service syndical ? Est-ce grave ? Ce n'est pas vrai ?

A part ça, je te le répète : je ne suis plus directrice.

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Qu'on le veuille ou pas, c'est le directeur qui devra choisir les dates si tous les collègues ne sont pas d'accord, sera responsable de la fête de l'école ( alcool si repas etc ? Responsabilité ? Mais ça 'e justifie pas un statut particulier... puis on ne sait pas définir.l

La fête de l'école n'est pas obligatoire, je l'ai déjà délibérément évitée, même si j"ai bien compris que ce n'était qu'un exemple.

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Je viens de lire tout le sujet, et je m'aperçois que nous (les enseignants) refusons toute autorité alors que nous aimerions en avoir sur nos élèves. Notre système français est unique, ailleurs personne ne conteste l'autorité de la direction.

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Je ne vois toujours pas pourquoi un statut serait essentiel, désolée.

Je vois toujours ce qui pourrait arriver avec un statut, notamment la territorialisation.

Très cher Pascal, le mépris de certains syndicats m'affligera toujours, et ce quelque soit le syndicat concerné. Le désaccord argumenté, oui, il me semble essayer de rester là-dedans, même si parfois cela me démange. Le mépris à coup de grandes phrases caricaturales m’écœure franchement.

Oups, puisqu'il faut montrer patte blanche quand on critique, je rappelle donc que j'ai en tout "que" 5 ans de direction derrière moi, et une nouvelle devant... Mais il est vrai que je suis le "mal absolu" à cause de mon appartenance syndicale. D'ailleurs, pour la culture personnelle de chacun, les revendications du dernier congrès concernant les directeurs sont celles-ci:

Le Congrès revendique :

  • le maintien d’un directeur par école, fonctionnaire d’état, garant de la laïcité et de la neutralité de l’école ;
  • l’arrêt de toutes les tentatives de l’administration de reporter sur les directeurs d’école des responsabilités qui ne sont pas les leurs (PPMS, DUER, remplacement des maîtres absents…) ;
  • l’arrêt de toutes les obligations qui ne leur incombaient pas (Afelnet…) et qui leur ont été transférées ;
  • l’amélioration du régime de décharges de service pour tous les directeurs, pas un directeur sans décharge statutaire (2 jours par mois pour les directeurs à classe unique, 6 h par semaine pour les directeurs de 2 et 3 classes, 12 h par semaine pour les directeurs de 4 à 7 classes, temps complet pour les directeurs de 8 classes et plus) ;
  • une réelle amélioration financière (100 points d’indice pour tous), le versement aux « faisant-fonction » d’une rémunération identique à celle des directeurs qu’ils remplacent ;
  • l’allègement des tâches et le respect du décret de 89 ; aucune obligation d’effectuer les APC pour les enseignants chargés de direction quelle que soit la quotité de décharge ;
  • l’arrêt et la suppression des fusions des écoles maternelles et élémentaires supprimant des postes de direction, facilitant les fermetures de classes et menaçant l’existence des écoles maternelles ;
  • l’abandon du protocole de direction ;
  • l’abandon des commissions de recrutement au profil pour les directeurs des écoles de 10 classes et plus, entre autres ;
  • l’abandon de la circulaire de 2002 sur les PPMS et le strict respect de la loi de 2004 sur la sécurité civile qui confie aux maires et aux préfets l’exclusivité des plans de sauvegarde des populations

Je précise que d'autres syndicats partagent ces revendications. Alors, maintenant, discutons: concrètement, qu'est-ce que le statut donnerait de plus que d'autres revendications?

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Les lectures sélectives des posts me fatiguent. (non, je ne rêve pas de pouvoir virer les adjoints toxiques, je voudrais juste pouvoir leur dire, sans avoir de menaces de harcèlement au travail ou de convocation chez l'IEN parce que, vous comprenez Mme Polythene, il ne faut pas dire de vilaines choses même si, enfin, vous voyez.....et puis oser dire qu'untel est une calamité, ça ne se fait pas)

Les "c'est celui qui dit qu'y est" sont infantiles et ne mènent à rien. J'ai parlé du point Godwin, parce qu'effectivement, on n'en est pas loin, et je n'ai pas souvenir d'avoir traité qui que ce soit de despote, de tyran, de dictateur....

Le dialogue, les bonnes relations entre collègues sont le ciment d'une équipe qui tourne, même si on n'a pas forcément envie de partir en vacances ensemble ni même de partager le même bouquin de maths....

En attendant, c'est moi que l'on convoque au commissariat en cas de plainte, moi qui fais tampon entre un papa alcoolisé et un collègue, moi qui me fait eng... par l'IEN si les collègues ne rendent pas à temps ceci ou cela (!!!), moi encore qui me fait agresser par les parents lorsqu'une voiture, mal garée devant l'école, les empêchent de partir.

Qu'il y ait effectivement, des directeurs qui s'octroient des pouvoirs ou qui font capoter des projets, bien sûr qu'ils existent. Aux collègues à s'en insurger, à ne pas se laisser faire..... Moi aussi, j'en ai connus.... Et j'ai aussi connu des adjoints qui ont poussé leur directeur à bout.

Le cas de Jacques Risso est pourtant éloquent, car il illustre parfaitement la nécessité d'une reconnaissance institutionnelle : Jacques a fait 1000 choses formidables en tant qu'enseignant, mais aussi en tant que dirlo, il aura suffi d'un hic, qui en plus n'est même pas avéré, pour que les foudres hiérarchiques se déchaînent, il a été démis de ses fonctions, a subi humiliations et injustice. Du jour au lendemain, il n'était plus directeur. Et on lui a interdit de le redevenir.

Quel autre larbin de l'EN est traité de la sorte ???? C'est sa fonction de directeur qui a été attaquée, et comme il n'y a pas de garde-fou (d'ailleurs, il faut être un peu tapé pour faire ce boulot, pardon, exercer cette fonction), un an après, rien n'est réglé, par le truchement de certains chefs... zélés.....

Un IEN qui fait des erreurs, et il y en a , est protégé par son statut et par ses pairs.

Enfin, je connais un tas de dirlos encartés à FO ou au Snuipp et qui sont aussi membres du GDID..... Et puis d'autres qui sont au SGEN ou au SE et qui ne veulent pas entendre parler de statut.

Mais si ça amuse certains de coller des étiquettes et à ranger les gens dans des boites..... En attendant, ça ne fait vraiment pas avancer le débat, et le mépris affiché par certains reste tout de même éloquent.

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Les lectures sélectives des posts me fatiguent. (non, je ne rêve pas de pouvoir virer les adjoints toxiques, je voudrais juste pouvoir leur dire, sans avoir de menaces de harcèlement au travail ou de convocation chez l'IEN parce que, vous comprenez Mme Polythene, il ne faut pas dire de vilaines choses même si, enfin, vous voyez.....et puis oser dire qu'untel est une calamité, ça ne se fait pas)

Les "c'est celui qui dit qu'y est" sont infantiles et ne mènent à rien. J'ai parlé du point Godwin, parce qu'effectivement, on n'en est pas loin, et je n'ai pas souvenir d'avoir traité qui que ce soit de despote, de tyran, de dictateur....

Le dialogue, les bonnes relations entre collègues sont le ciment d'une équipe qui tourne, même si on n'a pas forcément envie de partir en vacances ensemble ni même de partager le même bouquin de maths....

En attendant, c'est moi que l'on convoque au commissariat en cas de plainte, moi qui fais tampon entre un papa alcoolisé et un collègue, moi qui me fait eng... par l'IEN si les collègues ne rendent pas à temps ceci ou cela (!!!), moi encore qui me fait agresser par les parents lorsqu'une voiture, mal garée devant l'école, les empêchent de partir.

Qu'il y ait effectivement, des directeurs qui s'octroient des pouvoirs ou qui font capoter des projets, bien sûr qu'ils existent. Aux collègues à s'en insurger, à ne pas se laisser faire..... Moi aussi, j'en ai connus.... Et j'ai aussi connu des adjoints qui ont poussé leur directeur à bout.

Le cas de Jacques Risso est pourtant éloquent, car il illustre parfaitement la nécessité d'une reconnaissance institutionnelle : Jacques a fait 1000 choses formidables en tant qu'enseignant, mais aussi en tant que dirlo, il aura suffi d'un hic, qui en plus n'est même pas avéré, pour que les foudres hiérarchiques se déchaînent, il a été démis de ses fonctions, a subi humiliations et injustice. Du jour au lendemain, il n'était plus directeur. Et on lui a interdit de le redevenir.

Quel autre larbin de l'EN est traité de la sorte ???? C'est sa fonction de directeur qui a été attaquée, et comme il n'y a pas de garde-fou (d'ailleurs, il faut être un peu tapé pour faire ce boulot, pardon, exercer cette fonction), un an après, rien n'est réglé, par le truchement de certains chefs... zélés.....

Un IEN qui fait des erreurs, et il y en a , est protégé par son statut et par ses pairs.

Enfin, je connais un tas de dirlos encartés à FO ou au Snuipp et qui sont aussi membres du GDID..... Et puis d'autres qui sont au SGEN ou au SE et qui ne veulent pas entendre parler de statut.

Mais si ça amuse certains de coller des étiquettes et à ranger les gens dans des boites..... En attendant, ça ne fait vraiment pas avancer le débat, et le mépris affiché par certains reste tout de même éloquent.

Très bien dit.

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Je me permets par ailleurs de remettre ma prose, qui a dû échapper à Pascal, car je n'ai pas de réponse:

Mais, concrètement, dans le "projet" du GDID, on trouve quoi?

- la réaffirmation du 89-122

- la demande de l'augmentation du temps de décharge (basé sur le nombre d'élèves, et plus sur le nombre de classes, ce qui me semble curieux)

- la demande d'une revalorisation salariale

- la demande d'une formation digne de ce nom

- la création d'un corps accessible par concours.

Ce que je ne comprends pas,c'est que sont des revendications portées par nombre de syndicats, et qu'on n'a pas besoin de créer un "statut"ou un nouveau corps pour revendiquer les 4 premiers points qui sont tout à fait légitimes, et dont, par exemple, nous avons discuté à notre Congrès.

- clarifier les missions, d'accord.

- augmenter le temps de décharge, d'accord aussi, mais plutôt sur le nombre de classes: 1/4 de 1 à 3 classes, 1/2 de 4 à 7, complet à partir de 8...

- la revalorisation: pourquoi ne pas attribuer une bonif indiciaire de 100 points, par exemple, car quelque soit l'ancienneté, la charge de direction est la même.

- la formation, d'accord.

Mais pourquoi revendiquer un statut et un concours qui présente plus de menaces que de revendiquer une amélioration sur ces 4 points à l'intérieur de corps des PE? De nouveau diviser? Ne voyez-vous pas que créer un corps pourrait permettre de faire passer les bases de l'EPEP, ce qui est dans les cartons depuis des années?

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Polythene, tu crois franchement qu'un statut protègerait les directeurs? Protégé contre quoi, d'ailleurs, les humiliations de Jack? Franchement?

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