montagny Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Les temps de trajet sont un faux problème car c'est une question d'organisation et de volonté politique des communes. "Les EPEP feraient que certains villages n'auraient plus aucun service public si on délocalise. Si on ne délocalise pas, on aura un directeur qui doit se "taper" des sites très éloignés, avec tous les inconvénients que cela présente (réception des parents en colère, des livraisons, gestion de la sécurité sur chaque site, la chasse d'eau qui pète, la bouche d"égout bouchée...)" Le service public au sein des villages n'est pas mon problème en tant qu'enseignant ; en tant que citoyen oui. La composition du CA est négociable par les syndicats en cas de mise en place ; on revient au oui mais en lei et place du non qui permet au men d'imposer car il n'y a plus de mobilisation.* " Les fusions mater et élèm ont plusieurs inconvénients: - lissage des effectifs aboutissant à fermer plus facilement et/ou ouvrir plus difficilement. - généraliser les GS/CP (classe que j'aime bien par ailleurs) et y supprimer l'ATSEM (cas de nombreuses communes par chez moi: G=1 ATSEM, GS/CP= 0 ATSEM)" Même réponse que précédemment.
prof désécol Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Les EPEP feraient que certains villages n'auraient plus aucun service public si on délocalise. Si on ne délocalise pas, on aura un directeur qui doit se "taper" des sites très éloignés, avec tous les inconvénients que cela présente (réception des parents en colère, des livraisons, gestion de la sécurité sur chaque site, la chasse d'eau qui pète, la bouche d"égout bouchée...) Ah ben non, ça, ce sera le directeur-adjoint collègue le plus ancien de l'école du site scolaire en question qui s'en chargera moyennant une indemnité de direction avec toute la considération de sa hiérarchie.
mayre Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Nous sommes un service public, et donc, si, ça me concerne. Je suis très attachée aux services publics qui permettent l'égalité devant l'éducation, les soins, etc... Et c'est aussi une des raisons qui m'ont conduites à devenir enseignante: participer à construire un maximum d'égalité entre les enfants. Oui, les déplacements peuvent être un problème. 1h de transport n'est pas la meilleure façon de commencer sa journée. Oui, on pourrait trouver des familles mises en difficultés par l'éloignement. J'en ai des exemples rien qu'au sein de mon RPI, et du coup, ces enfants vont dans le privé. Le temps de trajet ne relève nullement des communes, mais exclusivement des conseils généraux depuis 2006. Il est donc beaucoup plus difficile d'influer sur les volontés politiques. Quant au lissage des effectifs, rien à voir avec les communes, mais bien à voir avec le MEN via les DASEN.
mayre Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Les EPEP feraient que certains villages n'auraient plus aucun service public si on délocalise. Si on ne délocalise pas, on aura un directeur qui doit se "taper" des sites très éloignés, avec tous les inconvénients que cela présente (réception des parents en colère, des livraisons, gestion de la sécurité sur chaque site, la chasse d'eau qui pète, la bouche d"égout bouchée...) Ah ben non, ça, ce sera le directeur-adjoint collègue le plus ancien de l'école du site scolaire en question qui s'en chargera moyennant une indemnité de direction avec toute la considération de sa hiérarchie. Un report du problème donc... A moins de réclamer un statut de "directeur adjoint"? Edit: d'ailleurs, Montagny, si je comprends bien, tu serais plutôt pour une délocalisation dans un énorme groupe scolaire?
Polythene Pam Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Les EPEP feraient que des enfants passeraient 1h dans les transports pour aller à l'école (c'est déjà le cas pour mon fils dans un RPI de 9 classes à 4 km, je n'ose imaginer s'il fallait aller à 6 km de plus). Les EPEP feraient que certains villages n'auraient plus aucun service public si on délocalise. Si on ne délocalise pas, on aura un directeur qui doit se "taper" des sites très éloignés, avec tous les inconvénients que cela présente (réception des parents en colère, des livraisons, gestion de la sécurité sur chaque site, la chasse d'eau qui pète, la bouche d"égout bouchée...) Les EPEP tels qu'ils sont préconisés par M.Reiss, c'est aussi la mairie et les parents majoritaires au conseil d'EPEP. C'est aussi l'embauche des personnels non-enseignant... Enfin, je me répète. Les fusions mater et élèm ont plusieurs inconvénients: - lissage des effectifs aboutissant à fermer plus facilement et/ou ouvrir plus difficilement. - généraliser les GS/CP (classe que j'aime bien par ailleurs) et y supprimer l'ATSEM (cas de nombreuses communes par chez moi: G=1 ATSEM, GS/CP= 0 ATSEM) ... Mayre, tu évoques les EPEP tels qu'ils ont été proposés par M. Reiss, et je suis bien d'accord avec toi, sauf sur la généralisation des GS/CP, dans la mesure où les GS font maintenant enfin partie du cycle 1, maternelle donc. Voilà un garde-fou intéressant, non ? Fusionner une maternelle avec une élémentaire toute proche ne me choque pas. Cela permettrait des décharges de direction totale, qui seraient on ne peut plus justifiées. Quant à ton questionnement sur le mot statut, il est vrai que j'y ai moi-même pensé, on parle de statut de la fonction publique, ou de la magistrature. Les IEN ont effectivement un statut particulier dans la fonction publique, les chefs d'établissement du secondaire également. Mais alors, que dire des psy, maîtres RASED, CPC, enfin tous ceux qui ont une formation digne de ce nom et une reconnaissance particulière ? Ils sont tous enseignants à la base, mais quand on leur demande ce qu'ils font, ils disent "psysco", CPC ou maître E. Je pense qu'il faudrait inventer quelque chose, pourquoi l'appellation "statut non-hiérarchique" est-elle si saugrenue, tout simplement parce que c'est nouveau ??? Si on pense au pire, à savoir quelque chose d'équivalent à ce qu'il se passe dans le secondaire, je ne connais pas beaucoup de profs de collège ou de lycée qui vont bosser la peur au ventre, parce que le principal/proviseur les traumatisent.... Ca existe, bien sur, mais enfin, en général, ce n'est pas ça qui perturbe les collègues du secondaire ! Et puis, agiter l'épouvantail du recrutement des profs par les directeurs est un peu réducteur et ne se base sur pas grand-chose, aux dernières nouvelles, les principaux de collège ne recrutent pas leurs ouailles, et puis même si ils donnent une note administrative (ce qui ne veut pas dire grand chose d'ailleurs), ce sont essentiellement les IPR qui ont les cartes en main.... Comme disait KatarinaTinoRossi, il n'y a vraiment qu'en France où il y a ce refus du chef de proximité.... alors que tant de collègues sont terrifiés devant leurs IEN, c'est un peu un comble. Et quand je dis chef, c'est une boutade, je pourrais dire pilote, ou capitaine. En Allemagne, royaume de la cogestion, tout le monde est invité aux tables de négociations, de décisions. Mais il y a quand même un dirigeant, un responsable, un gugusse qui signe, qui oriente, qui organise, qui négocie, qui tranche parfois. O tempora, o mores... En tous cas, Mayre, merci pour le respect dont tu fais preuve dans les échanges.
montagny Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Les EPEP feraient que certains villages n'auraient plus aucun service public si on délocalise. Si on ne délocalise pas, on aura un directeur qui doit se "taper" des sites très éloignés, avec tous les inconvénients que cela présente (réception des parents en colère, des livraisons, gestion de la sécurité sur chaque site, la chasse d'eau qui pète, la bouche d"égout bouchée...) Ah ben non, ça, ce sera le directeur-adjoint collègue le plus ancien de l'école du site scolaire en question qui s'en chargera moyennant une indemnité de direction avec toute la considération de sa hiérarchie. Un report du problème donc... A moins de réclamer un statut de "directeur adjoint"? Edit: d'ailleurs, Montagny, si je comprends bien, tu serais plutôt pour une délocalisation dans un énorme groupe scolaire? Oui mais j'enlèverais "énorme" car une école de 15 à 20 classes n'est pas une énorme école. Actuellement je travaille dans une école de 74 classes alors je connais la valeur de la nuance.
lilaloula Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Pourquoi n'y aurait-il pas de GS/CP alors qu'il y a des CE1/CE2 ? Rien ne dit, à ma connaissance, que les classes doubles ne peuvent chevaucher deux cycles . ...Mayre, tu évoques les EPEP tels qu'ils ont été proposés par M. Reiss, et je suis bien d'accord avec toi, sauf sur la généralisation des GS/CP, dans la mesure où les GS font maintenant enfin partie du cycle 1, maternelle donc. Voilà un garde-fou intéressant, non ?
Frédo45 Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Mais pourquoi revendiquer un statut et un concours qui présente plus de menaces que de revendiquer une amélioration sur ces 4 points à l'intérieur de corps des PE? De nouveau diviser? Ne voyez-vous pas que créer un corps pourrait permettre de faire passer les bases de l'EPEP, ce qui est dans les cartons depuis des années? Oui et l'EPEP pourrait être une bonne chose. L'EPEP pourrait être une mauvaise chose, pour les raisons déjà évoquées plus haut. (Pitié, ne me dis pas que dans la majorité des pays d'Europe ça se passe comme ça, car je te rappellerais que la France est la plus étendue, avec une population très éparpillée, dans une géographie très variée, ce qui n'est le cas nulle part ailleurs - à part peut-être l'Espagne, et encore-: on a logiquement des plus petites structures dans les villages isolés et des structures comparables en ville) Les EPEP permettrait d'avoir des structures mieux organisées et centralisées : tu travailles mieux (financièrement, matériellement, humainement (répartition des rôles et des compétences)...) dans une structure à 15 classes qu'avec 5 structures à 3 classes. En quoi les fusions mater élem sont-elles nuisibles? j'ai du mal à voir. Ah bon ? Tu sors ça d'où ?
mayre Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Mayre, tu évoques les EPEP tels qu'ils ont été proposés par M. Reiss, et je suis bien d'accord avec toi, sauf sur la généralisation des GS/CP, dans la mesure où les GS font maintenant enfin partie du cycle 1, maternelle donc. Voilà un garde-fou intéressant, non ? Je ne pense pas que cela suffise. Fusionner une maternelle avec une élémentaire toute proche ne me choque pas. Cela permettrait des décharges de direction totale, qui seraient on ne peut plus justifiées. Oui... et non. Je suis depuis 3 ans une école où j'ai exercé, départ à 5 mat + 8 élèm. Une fusion était proposée suite au mouvement d'une dirlette, ce qui aurait conduit à 13 classes (le DASEN avait promis "pas de fermeture"... cette année) J'ai simulé avec les chiffres N+1 et N+2 l'évolution du truc: il y aurait eu 3 fermetures avec 26.4 de moyenne. Là, on a perdu 2 classes (c'est maintenant 4+7), avec 24 de moyenne en mater et 23 en élèm, ce qui à mon sens est bien plus confortable pour les enfants Si on pense au pire, à savoir quelque chose d'équivalent à ce qu'il se passe dans le secondaire, je ne connais pas beaucoup de profs de collège ou de lycée qui vont bosser la peur au ventre, parce que le principal/proviseur les traumatisent.... Ca existe, bien sur, mais enfin, en général, ce n'est pas ça qui perturbe les collègues du secondaire ! Et puis, agiter l'épouvantail du recrutement des profs par les directeurs est un peu réducteur et ne se base sur pas grand-chose, aux dernières nouvelles, les principaux de collège ne recrutent pas leurs ouailles, et puis même si ils donnent une note administrative (ce qui ne veut pas dire grand chose d'ailleurs), ce sont essentiellement les IPR qui ont les cartes en main.... Certes, mais il me semble que le nombre (d'enseignants) dans le secondaire y est pour beaucoup. Tu vois, moi je pense qu'une précision sur les rôles et les droits/devoirs ne serait pas une mauvaise chose, peut-être même suffirait, et apaiserait certainement des situations parfois explosives. Comme disait KatarinaTinoRossi, En tous cas, Mayre, merci pour le respect dont tu fais preuve dans les échanges. Ben non, c'est normal, non? J'ai toujours pensé que chacun a le droit de s'exprimer, que l'argumentation des autres me permet de développer la mienne (pour ou contre, d'ailleurs) et qu'agresser les gens ne les fait jamais réfléchir -même si parfois, je râle devant mon écran (mais ça me fait très plaisir, j'avoue )
mayre Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Oui mais j'enlèverais "énorme" car une école de 15 à 20 classes n'est pas une énorme école. Actuellement je travaille dans une école de 74 classes alors je connais la valeur de la nuance. Tu sais, dans mon département, il n'y a aucune école à plus de 15 classes, et comme c'est très rural, on tourne plutôt entre 3 et 7... Mais, tu te rends bien compte que très peu de communes pourraient accueillir (construire ou réaménager) un établissement de cette taille?? Et puis, 15 classes, c'est 375 élèves, dans certains départements (comme l'Ardèche côté nord), je pense que tu dois les chercher à au moins 2h de route... Vraiment, je ne vois pas comment ce serait possible!
Frédo45 Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Mais je ne juge pas le travail des autres, j'ai écrit ça où ???? Juste la toxicité de certains, ce n'est pas vraiment la même chose.... Je n'ai pas le droit de penser et de dire qu'untel est dangereux sous prétexte que c'est un collègue ? Et ce n'est pas la directrice qui parle, juste moi, et que celui ou celle qui n'a jamais rencontré de collègue mauvais et/ou toxique me jette la première pierre Dire que certains collègues sont toxiques, ce n'est pas les juger. Et qui te dit que personne ne pourrait penser la même chose de toi ? Oh ben c'est juste pour illustrer le "c'est celui qui dit qui y est". J'adore le "pour l'instant", tu vois, on y arrive, on y arrive.... On y arrive, on y arrive... pas du tout. Je ne vois pas bien où tu vois de notre part la moindre allusion au régime nazi. mais continue de chercher... Encore heureux.... Il n'empêche que l'interlocuteur privilégié pour le commun des mortels, céki, mmmm ? Pas forcément le directeur... Jacques Risso est un directeur, ça aurait pu très bien être un adjoint. Je crois que cette situation n'a rien à voir avec le sujet Et pourtant, si. Il y a beaucoup de collègues qui subissent des injonctions ou des injustices, ils ne sont pas tous directeurs. Certains collègues qui se sont présentés sur des listes lors des municipales pourraient sans souci le confirmer. Quant au mépris, dans la mesure où l'un des défenseurs explique que nos arguments volent bas, permets-moi de commencer à en avoir assez de votre victimisation. Mais le défenseur dont tu parles a des propos qui n'engagent que lui, je ne vois pas très bien le rapport. Quant à la victimisation dont tu parles aussi, je ne vois pas du tout où elle est évoquée, je ne me rappelle pas avoir écrit que j'étais une petite chose fragile, victime des méchants. Chacun ici ne représente que lui-même, à moins que, effectivement, certains utilisent ces forums pour être le porte-parole d'un groupe, d'un parti, d'un syndicat, que sais-je... mais que ce soit clairement dit alors. Je suis syndiquée aussi, je donne 20 euros tous les ans au GDID, mais je ne me pose pas en défenseur absolue des idées des uns ou des autres. Ces groupes ont des valeurs qui sont les miennes, mais pas toutes, loin s'en faut. Alors Fredo45, je ne sais vraiment pas à qui s'adresse le "vous" dont tu uses et abuses. Oui, d'autres que toi, qu'ils soient soit sur ta longueur d'onde ou l'inverse, affichent aussi un certain mépris. Vois-tu, Mayre, qui n'est pas du tout d'accord avec moi, ne m'a jamais agressée. Ce n'est pas parce que l'on n'est pas d'accord que l'on doit s’invectiver en permanence, dénigrer ou être à la limite de l'insulte. Maintenant donc, je t'ai insultée... Et quand je dis "vous", c'est toute cette petite cohorte du GDID. Et tout ton discours tourne autour de la victimisation, si ce n'est la tienne, celle des directeurs en général, victime des IEN (comme si les adjoints ne l'étaient pas), victimes des autres collègues (comme si les adjoints ne l'étaient pas), victimes du mépris de ceux qui ne veulent pas d'un statut des directeurs (comme si tous les directeurs voulaient un statut).
Frédo45 Posté(e) 21 juillet 2014 Posté(e) 21 juillet 2014 Concernant Jacques, même s'il est peut-être adhérant au SNUDI-FO (j'ai la réponse mais ne la donnerai pas), il a été soutenu par une intersyndicale au niveau local et des interventions de divers syndicats au niveau national. Je pense que cet argument est hors contexte et n'aurait jamais dû être utilisé. Mais peut-être n'es-tu ici que sous ta toque FO? Peut-être... sans doute me semble plus juste... J'édite : j'ai des copains qui sont chez FO comme j'en ai qui sont à la FSU et même au SNE... ici et dans ma vie quotidienne... Est-ce une preuve d'ouverture d'esprit? Sans doute non pour certains "intégristes"... Tu parles à qui ? Moi ? A celui qui attribue forfaitairement une appartenance syndicale à Jacques. Si c'est toi, alors oui c'est à toit que je parle. Si ce n'est pas toi, alors c'est à quelqu'un d'azutre que je parle... Heureux de savoir que je roule pour FO alors... mayre va certainement rire en lisant cela... Quant à J. Risso, il me semble, mais je me trompe peut-être qu'il est syndiqué chez FO, ce qui est son droit et ce qui ne retire en rien le fait qu'il ait été défendu par une intersyndicale. Par contre, Pascal Oudot se moquait des écrits de FO sur la direction tout en reprenant le cas Risso à sa cause. Je trouvais ça étonnant.
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant