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Posté(e)

L'intérêt de l'institution passe avant celui des élèves... Vrai ou faux ?

Posté(e)

Un statut de directeur n'amènera rien de positif. C'est une certitude fans le contexte actuel. Puis je ne suis vraiment pas certain que les IEN soient favorables comme je l'ai lu...Après, s'il s'agit de redéfinir les fonctions, ça sur discute...

Posté(e)

Je pense que le rôle essentiel d'un directeur est d'être médiateur, aussi bien au sein de l'équipe qu'auprès de "l'extérieur". Je crois que c'est parfois - souvent ? - difficile et que cela peut nécessiter des qualités que nous ne possédons pas tous. Je sais aussi que certains d'entre vous ont parfois bon dos.

J'attends d'un directeur qu'il soit à même d'arbitrer, pas de trancher d'autorité. Certains y parviennent, d'autres pas. Un rapport d'autorité n'y apportera aucun remède.

Posté(e)

Quand il y a conflit pour la répartition ou autre, ben, l'IEN tranche ( et parfois en très grosses tranches !)...donc l'autorité existe déjà et ce n'est pas tjs positif...non ?

Posté(e)

Je suis d'accord pour le médiateur, la seule chose qui me gène c'est de voir l'émergence d'un statut uniquement comme l'octroi une autorité despotique.

Ce qui me manque c'est la Légitimité, pas l'autorité. Et parfois devoir prendre une décision et sentir dans le regard (au choix) des parents, de la mairie, des enseignants, qu'ils ne me jugent pas légitime pour le faire ça n'aide pas. Et pourtant ce sont les mêmes qui viendront taper à ma porte pour que je fasse tampon.

Je ne veux pas "les pleins pouvoirs" mais pouvoir faire mon boulot en ayant cette légitimité fixée par un cadre institutionnel donc un statut.

Posté(e)

Médiateur ? Sauf que les conflits peuvent naître entre lui et un enseignant, ou alors avec le maire, le directeur de l'école élémentaire ou maternelle... Qui devient médiateur dès lors ?

Incroyable comme les gens croient au sauveur.

Posté(e)

Je suis d'accord pour le médiateur, la seule chose qui me gène c'est de voir l'émergence d'un statut uniquement comme l'octroi une autorité despotique.

Ce qui me manque c'est la Légitimité, pas l'autorité. Et parfois devoir prendre une décision et sentir dans le regard (au choix) des parents, de la mairie, des enseignants, qu'ils ne me jugent pas légitime pour le faire ça n'aide pas. Et pourtant ce sont les mêmes qui viendront taper à ma porte pour que je fasse tampon.

Je ne veux pas "les pleins pouvoirs" mais pouvoir faire mon boulot en ayant cette légitimité fixée par un cadre institutionnel donc un statut.

Un statut t'apportera la légitimité ? Mais si le maire te dit qu'il ne refera pas la classe comme tu le demandes, que tu aies un statut ou pas, il t'enverra sur les roses... Et tu crois que pour les parents, un statut va t'apporter plus de légitimité à leurs yeux ? :)

Et bien, je réclame aussi un statut pour que les parents me trouvent légitime. Pourquoi cela serait-il réservé aux directeurs ? Moi aussi, je veux être respecté par les parents d'élèves et les élus ! :secret::scratch:

Posté(e) (modifié)

Médiateur ? Sauf que les conflits peuvent naître entre lui et un enseignant, ou alors avec le maire, le directeur de l'école élémentaire ou maternelle... Qui devient médiateur dès lors ?

Incroyable comme les gens croient au sauveur.

Justement, le rôle du médiateur est de favoriser la discussion, pas de trancher arbitrairement.

Modifié par zouar
Posté(e)

Je suis d'accord pour le médiateur, la seule chose qui me gène c'est de voir l'émergence d'un statut uniquement comme l'octroi une autorité despotique.

Ce qui me manque c'est la Légitimité, pas l'autorité. Et parfois devoir prendre une décision et sentir dans le regard (au choix) des parents, de la mairie, des enseignants, qu'ils ne me jugent pas légitime pour le faire ça n'aide pas. Et pourtant ce sont les mêmes qui viendront taper à ma porte pour que je fasse tampon.

Je ne veux pas "les pleins pouvoirs" mais pouvoir faire mon boulot en ayant cette légitimité fixée par un cadre institutionnel donc un statut.

Un statut singulariserait le directeur et induirait une mise à distance avec les collègues, ce qui ne lui faciliterait pas forcément la tâche.

Des temps de décharge suffisants, c'est une revendication sans doute légitime. Pour le reste, pourquoi les revendications des directeurs devraient se distinguer de celles de l'ensemble du corps enseignant ?

Posté(e)

Je suis d'accord pour le médiateur, la seule chose qui me gène c'est de voir l'émergence d'un statut uniquement comme l'octroi une autorité despotique.

Ce qui me manque c'est la Légitimité, pas l'autorité. Et parfois devoir prendre une décision et sentir dans le regard (au choix) des parents, de la mairie, des enseignants, qu'ils ne me jugent pas légitime pour le faire ça n'aide pas. Et pourtant ce sont les mêmes qui viendront taper à ma porte pour que je fasse tampon.

Je ne veux pas "les pleins pouvoirs" mais pouvoir faire mon boulot en ayant cette légitimité fixée par un cadre institutionnel donc un statut.

Un statut t'apportera la légitimité ? Mais si le maire te dit qu'il ne refera pas la classe comme tu le demandes, que tu aies un statut ou pas, il t'enverra sur les roses... Et tu crois que pour les parents, un statut va t'apporter plus de légitimité à leurs yeux ? :)

Et bien, je réclame aussi un statut pour que les parents me trouvent légitime. Pourquoi cela serait-il réservé aux directeurs ? Moi aussi, je veux être respecté par les parents d'élèves et les élus ! :secret::scratch:

Pour reprendre ta formule méprisante de ton message juste au dessus "c'est dingue comme les gens" sont sur la défensive.

Oui le boulot d'enseignant souffre d'un manque de reconnaissance on est d'accord. Mais là je te parle de reconnaissance donc de légitimité pour les taches que le directeur doit mener et que les adjoints n'ont pas.

Que tu le veilles ou non le directeur pas "juste" un enseignant qui tient le registre matricule... Et considérer qu'il l'est c'est nier le boulot qu'il fait.

Posté(e)

Je suis d'accord pour le médiateur, la seule chose qui me gène c'est de voir l'émergence d'un statut uniquement comme l'octroi une autorité despotique.

Ce qui me manque c'est la Légitimité, pas l'autorité. Et parfois devoir prendre une décision et sentir dans le regard (au choix) des parents, de la mairie, des enseignants, qu'ils ne me jugent pas légitime pour le faire ça n'aide pas. Et pourtant ce sont les mêmes qui viendront taper à ma porte pour que je fasse tampon.

Je ne veux pas "les pleins pouvoirs" mais pouvoir faire mon boulot en ayant cette légitimité fixée par un cadre institutionnel donc un statut.

Un statut singulariserait le directeur et induirait une mise à distance avec les collègues, ce qui ne lui faciliterait pas forcément la tâche.

Des temps de décharge suffisants, c'est une revendication sans doute légitime. Pour le reste, pourquoi les revendications des directeurs devraient se distinguer de celles de l'ensemble du corps enseignant ?

Pourquoi? Parce que le boulot n'est pas le même et comme Fredo croire que le directeur est juste un enseignant qui délivré les certificats de radiation c'est passer à côté de tout le reste des missions que nous devons mener.

Posté(e)

Il me semble que ni Fredo ni Zouar n'ont dit que le boulot de directeur était "anecdotique".

Je peux comprendre cette envie de "légitimité", mais je pense que le problème de fond est simplement la méconnaissance des textes. Quand j'ai un problème de "légitimité", je sors le texte, et basta. Par contre, je suis sensiblement d'accord avec eux sur un point: on est d'autant plus légitime quand on explique le pourquoi du comment, et qu'on est capable d'entendre et de comprendre les collègues. Parfois, ce n'est pas possible de s'entendre: on le dit, on montre qu'on a pris en compte et respecté la parole, mais bon, on tranche en argumentant parce que pas le choix.

Je pense qu'un statut ne changera rien à une quelconque légitimité, par contre une redéfinition précise du 89-122, pourquoi pas. Cette redéfinition apporterait de la clarté, sans formulation ambigüe.

Pour la petite histoire, j'ai remplacé une directrice (avec la direction, of course) pendant 6 mois. Une équipe adorable. Vient le moment des répartitions. Je propose qu'on bosse dessus ensemble, qu'on trouve plusieurs solutions satisfaisantes. Bon, on trouve trois solutions: une équilibrée avec que des doubles niveaux "classiques" à 24-26, une favorisant le cycle 2 avec 30 élèves dans le cycle 3 en doubles niveaux, une équilibrée avec quelques doubles atypiques (CP/CE2). Pas d'accord unanime, la première obtenant plus de voix. Je dis que je ne trancherai pas vu que ce ne serait pas moi à la rentrée. La directrice vient avec deux propositions, les deux dernières (pourtant, la première était celle qui avait plus de chances de passer). Et nous voilà à elle qui passe en force pour se faire un CP à 20 pendant que les collègues se tapent un CM1/CM2 à 31, un CM2 à 32, un CE2/CM1 à 29 et un CE2 à 31... Trop bien! On se demande où était l'intérêt...

A l'inverse, dans une autre école où j'ai remplacé, chacun a vu son intérêt propre et la dirlette a cédé.

Je veux dire par là qu'adjoint ou directeur, il y aura toujours des gens qui voient leur intérêt avant celui des élèves. Un statut ne changera rien: les directeurs despotiques (rares, mais ils existent) seront encore plus despotiques, les adjoints inconséquents (rares aussi, mais il y en a) le resteront et seront autant en guerre avec le directeur qu'avant.

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