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Nouveau statut des directeurs?


nonau

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Pas très agréable de vous lire...

J'ai l'impression que le fait d'avoir un supérieur hiérarchique dans l'école fait peur. Vous n'avez pas l'habitude et pensez tout de suite aux Naffreux dictateurs.

Qu'est-ce qui te fait dire qu'on n'a pas l'habitude ? Par contre, on a déjà l'habitude de la pression des IEN bien qu'ils ne soient pas dans l'école...

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[...] pourquoi les revendications des directeurs devraient se distinguer de celles de l'ensemble du corps enseignant ?

parce que ce n'est pas le même boulot.

En poussant le bouchon, on pourrait donc dire que le directeur ne doit pas nécessairement être un enseignant.

Effectivement, dans ma circonscription, les postes vacants de direction ne sont jamais ceux à décharge complète pour lesquels au contraire les places sont chères.

Bah justement si. Le directeur doit être enseignant et pour ma part, je suis favorable que pour 10 classes, on ait droit à 3/4 de direction pour garder un pied dans l'enseignement. Des collègues directeurs qui ont passé 10 ans sans élève, ça ne me semble pas sain. C'est pourquoi je suis favorable aussi à des seuils pour le nombre de classes par école. 3 classes minimum et 12 classes maximum.

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Quel est l'intérêt d'un statut dès lors si ce n'est que pour satisfaire les égos ?

Pour le statut, bis repetita placent:

- tout le monde ne peut pas être directeur d'école, cela réclame des compétences (gestion administrative de personnel [qui peut-être communal], animation institutionnelle de l'école, rapports avec l'institution, rapports avec la municipalité... etc, la liste est longue) et on ne peut donner cette mission à n'importe qui (moult exemples rapportés plus haut). Il faut donc un concours interne. Qui dit concours dit statut, ou GRAF;

- une formation initiale et continue est indispensable (échange d'expériences, évolution des textes...), forcément différenciée de celle destinée aux enseignants même si le dirlo est les deux;

- la reconnaissance juridique est indispensable, le directeur doit pouvoir signer en son nom, comme représentant l'institution, des protocoles et autres documents avec certains interlocuteurs comme une Mairie ou une autre collectivité territoriale par exemple, ou avec un établissement (conventions de stage...), ou pour accepter un encadrement choisi localement pour des activités sportives, ou un stagiaire EdNAt ou non, ou un EVS, sachant qu'alors sa responsabilité est pleinement engagée.

Et mon ego va très bien merci.

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Quand les syndicats ont demandé de ne rien remplir, certains directeurs ont appliqué la consigne syndicale. D'autres, les mêmes qui réclament un statut, se sont empressés de faire ce travail pour être dans les petits papiers de l'IEN.

C'est scandaleux d'écrire une saloperie pareille! Qui t'autorise à faire des généralisations comme celle-là? C'est lamentable, minable, indigne.

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Je suis outré par les propos désastreux de Fredo45. Il y a 45000 directrices et directeurs d'école dans ce pays, prouve-moi par A+B tes propos!

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Il me semble même que dans certains départements, les collègues directeurs qui ont refusé de renseigner les enquêtes ou Base Élèves ont eu des sanctions (retrait d'une journée de travail y compris l'AGS, au moins).

Et à ce moment-là, les syndicats qui les y avaient conviés n'ont pas été d'une grande utilité pour faire effacer la sanction !

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C'est bien joli de donner aux gens sur le terrain des consignes inapplicables depuis un bureau du Loiret. C'est autre chose quand on fait partie des 45000 femmes et hommes qui pour 99% d'entre eux se décarcassent au quotidien pour faire tourner leur école et qu'aucun instit n'ait de souci pour faire son boulot. Ah oui, donner des leçons, c'est simple.

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Quel est l'intérêt d'un statut dès lors si ce n'est que pour satisfaire les égos ?

Pour le statut, bis repetita placent:

- tout le monde ne peut pas être directeur d'école, cela réclame des compétences (gestion administrative de personnel [qui peut-être communal], animation institutionnelle de l'école, rapports avec l'institution, rapports avec la municipalité... etc, la liste est longue) et on ne peut donner cette mission à n'importe qui (moult exemples rapportés plus haut). Il faut donc un concours interne. Qui dit concours dit statut, ou GRAF;

- une formation initiale et continue est indispensable (échange d'expériences, évolution des textes...), forcément différenciée de celle destinée aux enseignants même si le dirlo est les deux;

- la reconnaissance juridique est indispensable, le directeur doit pouvoir signer en son nom, comme représentant l'institution, des protocoles et autres documents avec certains interlocuteurs comme une Mairie ou une autre collectivité territoriale par exemple, ou avec un établissement (conventions de stage...), ou pour accepter un encadrement choisi localement pour des activités sportives, ou un stagiaire EdNAt ou non, ou un EVS, sachant qu'alors sa responsabilité est pleinement engagée.

Et mon ego va très bien merci.

Encore une fois, il y a 30 ans les directeurs n'avaient pas le rôle d'animateur. Je ne vais pas me faire des amis mais c'est un rôle que vous avez bien voulu endosser. Dans mon RPI, les directeurs n'ont pas ce rôle-là, tout du moins pas plus que les adjoints. Quand nous organisons un rallye maths-français pour que les élèves de CP viennent visiter l'école élémentaire, ça part autant des adjoints que des directeurs, idem quand nous organisons des classes découvertes. Quand avec ma collègue, on travaille sur les mêmes sujets en arts visuels et que le directeur ne le fait pas, ce n'est pas un drame. On le fait quand même et on organise une exposition ensemble.

Un concours supplémentaire comme si cela permettait de trier les bons et les mauvais directeurs. Mais ça veut dire aussi que vous allez tous devoir bûcher sur ce concours car je ne vois pas bien pourquoi des gens en poste aurait le concours d'office parce qu'ils ont exercé... Tu t'y plieras ?

Pour la formation, on est d'accord pour une reconnaissance de type CAPA-SH mais là, il n'y a pas besoin de statut.

Enfin, pour le recrutement par les directeurs des intervenants, on arrive dans une forme de municipalisation. Dans l'histoire, vous êtes en phase avec le gouvernement.

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Quand les syndicats ont demandé de ne rien remplir, certains directeurs ont appliqué la consigne syndicale. D'autres, les mêmes qui réclament un statut, se sont empressés de faire ce travail pour être dans les petits papiers de l'IEN.

C'est scandaleux d'écrire une saloperie pareille! Qui t'autorise à faire des généralisations comme celle-là? C'est lamentable, minable, indigne.

Mon vécu. Un exemple : les nouvelles évaluations nationales. Pas si vieux. Première année : environ la moitié de remontées. L'année suivante : plus de 2/3. La troisième : dans ma circo, un seul directeur n'a pas fait la remontée. Je le sais c'était moi et le reproche a été fait à ma collègue de maternelle.

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C'est bien joli de donner aux gens sur le terrain des consignes inapplicables depuis un bureau du Loiret. C'est autre chose quand on fait partie des 45000 femmes et hommes qui pour 99% d'entre eux se décarcassent au quotidien pour faire tourner leur école et qu'aucun instit n'ait de souci pour faire son boulot. Ah oui, donner des leçons, c'est simple.

Moi je l'ai appliqué, j'étais directeur à cette époque et je n'étais pas encore déchargé. Le boulot de directeur, je sais ce que c'est et ce qu'on peut en faire si on est zélé et obnubilé par l'idée de plaire à la hiérarchie. Tu devrais envisager de devenir IEN si ton désir d'autorité est si grand. D'autres l'ont fait avant toi.

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Il me semble même que dans certains départements, les collègues directeurs qui ont refusé de renseigner les enquêtes ou Base Élèves ont eu des sanctions (retrait d'une journée de travail y compris l'AGS, au moins).

Et à ce moment-là, les syndicats qui les y avaient conviés n'ont pas été d'une grande utilité pour faire effacer la sanction !

T'as des exemples ? Parce que oui, il y a des collègues qui ont été sanctionnés pour ne pas avoir rempli base-élèves mais il me semble que les syndicats ont fait leur boulot.

De même pour les évaluations nationales, certains collègues savaient qu'ils renonçaient à la fameuse prime de 400 €.

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Enfin, pour le recrutement par les directeurs des intervenants, on arrive dans une forme de municipalisation. Dans l'histoire, vous êtes en phase avec le gouvernement.

Qu'un directeur (ou enseignant) ait possibilité d'être là pour les entretiens d'ATSEM par exemple ben ça ne me semble pas complètement néfaste (et ça se fait parfois d'ailleurs)

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