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Il me semble même que dans certains départements, les collègues directeurs qui ont refusé de renseigner les enquêtes ou Base Élèves ont eu des sanctions (retrait d'une journée de travail y compris l'AGS, au moins).

Et à ce moment-là, les syndicats qui les y avaient conviés n'ont pas été d'une grande utilité pour faire effacer la sanction !

T'as des exemples ? Parce que oui, il y a des collègues qui ont été sanctionnés pour ne pas avoir rempli base-élèves mais il me semble que les syndicats ont fait leur boulot.

De même pour les évaluations nationales, certains collègues savaient qu'ils renonçaient à la fameuse prime de 400 €.

Mais oui : il y a eu notamment au minimum un collègue à Toulouse et un autre dans le Languedoc, si ma mémoire est bonne.

Plus des dizaines d'autres dans certains départements.

Si les collègues ont été sanctionnés, c'est bien que les syndicats les ayant encouragés à ne pas répondre aux demandes de la hiérarchie n'ont pas fait leur travail.

Sinon, soit il ne les y auraient pas encouragés, soit ils auraient fait le nécessaire pour que la sanction soit retirée.

Quelles sanctions ?

Trouvé en 30 secondes de recherche sur google, donc que le militant syndical que tu aies aurait pu trouver encore plus facilement :

http://retraitbaseeleves.wordpress.com/refuzniks/

Des directeurs d’école subissent des pressions et des sanctions en raison de leur refus du fichage des enfants, dans de nombreux départements : Ain, Aveyron, Eure,Gard, Haute Garonne, Hérault, Isère, Jura, Loir et Cher, Loire, Loire Atlantique, Maine et Loire, Morbihan, Seine et Marne, Vendée, Essonne, Seine Saint Denis

Parmi les directeurs signataires des appels lancé en novembre 2008 (voir en bas de page) et en décembre 2011 (voir ci-dessous), voici une liste de celles et ceux ayant été sanctionnéEs, malgré les observations d’une instance de l’ONU en mars 2010.
  • Murielle M. (Ain) : refus d’inscription par l’IA sur liste d’aptitude le 7.02.2012.
  • Nicolas S. (Ain) : refus d’inscription par l’IA sur liste d’aptitude le 7.02.2012, perte de poste de directeur au premier mouvement 2012.
  • Anabelle V. (Ain) : refus d’inscription par l’IA sur liste d’aptitude le 7.02.2012, perte de poste de directrice au premier mouvement 2012.
  • François L. (Ariège) : retrait de la fonction de directeur le 31 août 2009, muté d’office le 1er septembre 2009.
  • Christine B. (Haute Garonne) : suppression des indemnités de direction et rétrogradée de fait au statut d’adjointe entre le 15 juin et le 31 août 2010 puis depuis octobre 2011, sans interruption jusqu’à ce jour.
  • Annelyse B. (Haute Garonne) : suppression des indemnités de direction et rétrogradée de fait au statut d’adjointe entre le 15 juin et le 31 août 2010 puis depuis octobre 2011, sans interruption jusqu’à ce jour.
  • Anne-Marie P. (Haute Garonne) : suppression des indemnités de direction et rétrogradée de fait au statut d’adjointe entre le 15 juin et le 31 août 2010 puis depuis octobre 2011, sans interruption jusqu’à ce jour.
  • Karyne G. (Haute Garonne) : mesure de suspension conservatoire à partir de septembre 2011, déplacement d’office le 3 novembre 2011.
  • Isabelle H. (Hérault) : blâme le 2 avril 2009, retrait d’emploi de directrice le 27 août 2009.
  • Bastien C. (Hérault) : blâme le 7 juillet 2009, retrait d’emploi de directeur le 27 août 2009 – rétabli dans ses fonctions par le Tribunal Administratif de Montpellier, le 7 septembre 2011.
  • Jean Yves L.G. (Isère) : retraits de journées de salaire et d’emploi de directeur le 29 mai 2009, muté d’office le 1er septembre 2009.
  • Christian G-L. (Isère) : perte de sa fonction de directeur par fusion d’école le 29 mai 2009 et refus de sa candidature pourtant prioritaire.
  • Claude D. (Isère) : retraits de 11 journées de salaire et de l’emploi de directeur le 30 mars 2010 – sanction annulée par le Tribunal Administratif de Grenoble le 26 mars 2013.
  • Rémi R. (Isère) : retraits de 11 journées de salaire et de l’emploi de directeur le 30 mars 2010 – sanction annulée par le Tribunal Administratif de Grenoble le 26 mars 2013.
  • Patricia A. (Isère) : retraits de 9 à 11 jours de salaire en 2009 – sanction annulée par le Tribunal Administratif de Grenoble le 26 mars 2013.
  • Élisabeth H. (Isère) : retraits de 9 à 11 jours de salaire en 2009 – sanction annulée par le Tribunal Administratif de Grenoble le 26 mars 2013.
  • Michel D. (Isère) : 9 jours de retraits de salaire en 2009 – sanction annulée par le Tribunal Administratif de Grenoble le 26 mars 2013.
  • Philippe W. (Loir et Cher) : déplacement d’office le 31 août 2011– décision annulé par le Tribunal Administratif d’Orléans, le 26 février 2013.
  • François L.M. (Loire Atlantique) : retraits de journées de salaire, perte de la fonction de formateur associé à l’IUFM de Nantes et blâme en juin 2011.
  • Claudia C. (Vaucluse) : blâme le 16 décembre 2009.
  • Colin S. (Vaucluse) : blâme le 2 avril 2010.
  • Fabienne B. (Hauts de Seine) : retrait de sa fonction de directrice et de son poste d’enseignante le 19 juin 2009.

Donc très franchement, même si certains ont fini par voir leur sanction annulée, je ne trouve pas que des mots d'ordre de refus de faire certaines tâches soit suffisants pour améliorer la situation des directeurs.

Posté(e)

Quant à la fameuse grève administrative :

http://www.liberation.fr/societe/2007/01/11/robien-punit-des-directeurs-d-ecole_81613

Robien punit des directeurs d'école
VÉRONIQUE SOULÉ 11 JANVIER 2007 À 05:24
Le ministre annonce des sanctions financières suite à leur grève administrative.

Le règlement, c'est le règlement. Et Gilles de Robien entend bien le faire respecter au sein de son ministère. Premières victimes de ce sursaut d'autoritarisme, les directeurs d'école en grève «administrative» pour protester contre leur surcharge de travail vont être sanctionnés. Pour la première fois depuis le début du mouvement il y a six ans, une journée de salaire va être retenue pour «service non fait».


«Cette grève est devenue inutile avec le climat de concertation qui règne», a expliqué hier Gilles de Robien. Il faisait allusion à sa volonté d'engager une concertation avec les syndicats, notamment sur le statut des directeurs d'école.«J'espère que nous aboutirons d'ici avril», a même ajouté, optimiste, le ministre. Le problème est que les trois grands syndicats du primaire ont claqué la porte en novembre dernier, regrettant l'absence d'engagements financiers.

Le 10 mai 2006, le SE-Unsa, minoritaire, a signé un protocole d'accord avec le ministère censé améliorer la situation des directeurs d'école. Ceux dont les établissements comptaient plus de quatre classes se sont ainsi vu attribuer une journée de décharge. Au total, 50 000 EVS (emplois vie scolaire), des contrats précaires réservés à des RMiste et à des chômeurs longue durée, ont été mis à leur disposition, afin de les aider. Enfin, la prime de direction a été réévaluée de 20 % : 15 euros bruts par mois.

Mais, pour les deux autres syndicats, ces mesures sont largement insuffisantes : l'augmentation salariale est jugée humiliante. Et les EVS, n'ayant aucune expérience, sont d'une utilité toute relative et doivent être formés avant de pouvoir aider les directeurs d'école. Un certain nombre ont alors continué à observer une grève administrative, consistant à ne pas envoyer les enquêtes et autres documents demandés par l'inspection.

Mais, cette année, Gilles de Robien a pris la mouche. Rappelant qu'un protocole avait été signé et qu'un dialogue allait s'engager, il a exigé que tous les chefs d'établissement envoyent «l'enquête de rentrée» ­ indiquant les effectifs des élèves, le nombre de classes... ­, menaçant les réfractaires d'une sanction financière. «C'est tout à fait légal, explique un conseiller, cette enquête est une obligation de service. Si elle n'est pas remplie, il est prévu une retenue sur salaire, équivalent à une journée.»«C'est une sanction qui n'a jamais été employée dans l'Education nationale», proteste le Snuipp, principal syndicat du primaire. Selon le ministre, 10 % des chefs d'établissement font encore grève, 20 à 30 % d'après les syndicats.

Jean-Louis est directeur à Gennevilliers, dans la banlieue parisienne : «Ce que je voudrais avant tout, c'est plus de temps pour se concerter avec les collègues.» Son école étant grande, il est déchargé de cours. Il a reçu une EVS qu'il a affectée à la bibliothèque. «Engagée le 1er novembre, elle n'a toujours pas touché son salaire, 700 euros pour vingt-six heures par semaine. Et elle n'est embauchée que pour huit mois.» En grève, il remplit tous les documents qu'il n'envoie pas. En attendant une«vraie négociation».

SOULE Véronique
Posté(e)

L'école est un service public.... En France nous y sommes encore attachès..Je ne vois vraiment pas comment une gestion de 70 écoles améliorerait quoi que ce soit...Montagny , tu travailles pour quelle entreprise ?

Histoire de l'éviter si je me reconvverti...

Il n'y a aucune contradiction entre service public et management : dans les IA tu as des gestionnaires, des chefs du personnel (même toi tu en as un)...

Qu'entends-tu par gestion de 70 écoles???

Pour ma part, je parle simplement de la réalité quotidienne d'un directeur qui a à faire du management quoique tu puisses en penser ; tu peux essayer de trouver des synonymes mais l'acte professionnel reste le même : gestion de budget, répartition des tâches, gestion humaine (répartition des élèves, attribution des classes), fixer des priorités, des objectifs avec les enseignants, un projet d'école n'est qu'un "action plan" à moyen terme qui sera évaluer, réajuster en fonction des objectifs (priorités nationales) et des compétences des enseignants de l'école ou ceux mobilisables à l'extérieur...

Posté(e)

Il me semble même que dans certains départements, les collègues directeurs qui ont refusé de renseigner les enquêtes ou Base Élèves ont eu des sanctions (retrait d'une journée de travail y compris l'AGS, au moins).

Et à ce moment-là, les syndicats qui les y avaient conviés n'ont pas été d'une grande utilité pour faire effacer la sanction !

T'as des exemples ? Parce que oui, il y a des collègues qui ont été sanctionnés pour ne pas avoir rempli base-élèves mais il me semble que les syndicats ont fait leur boulot.

De même pour les évaluations nationales, certains collègues savaient qu'ils renonçaient à la fameuse prime de 400 €.

Mais oui : il y a eu notamment au minimum un collègue à Toulouse et un autre dans le Languedoc, si ma mémoire est bonne.

Plus des dizaines d'autres dans certains départements.

Si les collègues ont été sanctionnés, c'est bien que les syndicats les ayant encouragés à ne pas répondre aux demandes de la hiérarchie n'ont pas fait leur travail.

Sinon, soit il ne les y auraient pas encouragés, soit ils auraient fait le nécessaire pour que la sanction soit retirée.

Quelles sanctions ?

Enfin, pour le recrutement par les directeurs des intervenants, on arrive dans une forme de municipalisation. Dans l'histoire, vous êtes en phase avec le gouvernement.

Qu'un directeur (ou enseignant) ait possibilité d'être là pour les entretiens d'ATSEM par exemple ben ça ne me semble pas complètement néfaste (et ça se fait parfois d'ailleurs)

R 412-127 du code des commune, il me semble que c'est juste légal...

ET comme c'est toi, je te mets l'extrait de cet article... Et puis même le lien...

:wink:

Cet agent est nommé par le maire après avis du directeur ou de la directrice.

Pour les ATSEM, pas pour les intervenants. Or c'est ce que demande le GDID.

Merci l'ours, du coup ça se fait pas partout ça par contre :lol:

Et Fredo, c'pas à toi que le nounours parle alors t'énerve pas :D

Edit : mais en fait ma remarque n'est quand même pas si idiote vu que dans beaucoup d'écoles les fameux intervenants sur les TAP sont ... les ATSEM :clown:

Posté(e)

Mais je ne veux pas de management !!

Je veux un service public de qualité ! ! Pas de privé !! Voleur ou soumis au diktat de la mafia locale !

Posté(e)

Mais je me pose une question ?'

Pourquoi ce serait ces si bons directeurs qui bénéficierait du nouveau statut ?

Posté(e)

Ah mais t'inquiète je vais devoir sangler ma directrice qui ne veut pas y mettre un doigt de pied pour qu'elle n'y mette quand même pas un doigt de pied :lol:

Posté(e)

Attention à la novlangue.

On ne repasse pas aux 4,5j. Cette formulation sous-entend un retour à une situation statu quo ante.

On passe au mercredi.

Loin du statu quo ante. :devil:

Vos échanges sur ce fil sont instructifs toujours, intéressants souvent!

Posté(e)

Attention à la novlangue.

On ne repasse pas aux 4,5j. Cette formulation sous-entend un retour à une situation statu quo ante.

On passe au mercredi.

Loin du statu quo ante. :devil:

Vos échanges sur ce fil sont instructifs toujours, intéressants souvent!

C'est sûr, ici, quand on ose sous-entendre que c'était mieux avant, (ou moins bien) on est remis à notre place au nom du progrès.

Posté(e)

Attention à la novlangue.

On ne repasse pas aux 4,5j. Cette formulation sous-entend un retour à une situation statu quo ante.

On passe au mercredi.

Loin du statu quo ante. :devil:

Vos échanges sur ce fil sont instructifs toujours, intéressants souvent!

Surtout que pendant 20 ans une bonne partie des départements étaient en semaine de 4 jours, sans que les résultats des élèves se soient effondrés pour autant par rapport à ceux qui, comme le 13 et conformément au prescription des chronopsychopathes, travaillaient le samedi matin.

Posté(e)

Je vais prendre l'exemple parisien, les directeurs sont totalement déchargés.

A Paris, le directeur ne gère pas un budget. Au pire, il y a un enseignant qui s'occupe de la coopérative scolaire, de répartir les régies d'avance, il regarde si le budget permet d'acheter tel gros matériel. Et pour ce travail, il est dispensé des services de récréation. Ce n'est pas le directeur qui le fait, car il a beaucoup de travail à faire.

A Paris, le directeur ne répartit pas les élèves. Dans toutes les écoles où je suis allé, ce sont nous enseignants qui le faisons car nous les connaissons à tout point de vue. Dans notre école, elle (c'était une directrice) a pu émettre un avis s'interrogeant sur certaines compatibilités entre enfants. Alors oui c'est vrai elle répartit les CP qui viennent de deux écoles maternelle dont notre groupe scolaire, mais elle a fait de nombreux aller-retour (elle n'avait qu'à traverser la cour) pour s'assurer de l'équilibre des classes. Oui, elle a préféré me dire tout de suite que j'aurai un enfant autiste dans ma classe plutôt que mon collègue qui a la rentrée fera pour la première fois un CP. Mais de toute manière, et pour le soulager, je l'aurai pris quand même.

A Paris, le directeur n'attribue pas les classes. Nous nous mettons d'accord entre nous, cela n'a jamais posé de problème même quand il y a eu des PES alors qu'il y a de nombreux doubles niveaux chez nous.

Répartir les tâches; là encore nous discutons beaucoup entre nous. Alors je suis peut-être tombé dans des écoles où il n'y a pas de problèmes entre les enseignants.

Fixer des objectifs, des priorités, désolé je n'ai jamais entendu un des mes directeurs dire : "voilà cette année, il faut que nous ayons tel et tel objectif". Ou plutôt si, mais ce n'est pas lui qui le disait, il rapportait les propos d'un inspecteur.

Le projet d'école, nous nous répartissons les tâches pour rédiger les fiches actions. Et les priorités du projet d'école sont définies ensemble.

Et à te lire, on a l'impression que n'importe qui pourrait faire ce travail. Et surtout, un directeur qui n'a jamais enseigné.

Posté(e)

Je vais prendre l'exemple parisien, les directeurs sont totalement déchargés.

A Paris, le directeur ne gère pas un budget. Au pire, il y a un enseignant qui s'occupe de la coopérative scolaire, de répartir les régies d'avance, il regarde si le budget permet d'acheter tel gros matériel. Et pour ce travail, il est dispensé des services de récréation. Ce n'est pas le directeur qui le fait, car il a beaucoup de travail à faire.

A Paris, le directeur ne répartit pas les élèves. Dans toutes les écoles où je suis allé, ce sont nous enseignants qui le faisons car nous les connaissons à tout point de vue. Dans notre école, elle (c'était une directrice) a pu émettre un avis s'interrogeant sur certaines compatibilités entre enfants. Alors oui c'est vrai elle répartit les CP qui viennent de deux écoles maternelle dont notre groupe scolaire, mais elle a fait de nombreux aller-retour (elle n'avait qu'à traverser la cour) pour s'assurer de l'équilibre des classes. Oui, elle a préféré me dire tout de suite que j'aurai un enfant autiste dans ma classe plutôt que mon collègue qui a la rentrée fera pour la première fois un CP. Mais de toute manière, et pour le soulager, je l'aurai pris quand même.

A Paris, le directeur n'attribue pas les classes. Nous nous mettons d'accord entre nous, cela n'a jamais posé de problème même quand il y a eu des PES alors qu'il y a de nombreux doubles niveaux chez nous.

Répartir les tâches; là encore nous discutons beaucoup entre nous. Alors je suis peut-être tombé dans des écoles où il n'y a pas de problèmes entre les enseignants.

Fixer des objectifs, des priorités, désolé je n'ai jamais entendu un des mes directeurs dire : "voilà cette année, il faut que nous ayons tel et tel objectif". Ou plutôt si, mais ce n'est pas lui qui le disait, il rapportait les propos d'un inspecteur.

Le projet d'école, nous nous répartissons les tâches pour rédiger les fiches actions. Et les priorités du projet d'école sont définies ensemble.

Moi si. Et je suis à la campagne.

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