katarinabellachichi Posté(e) 23 juillet 2014 Posté(e) 23 juillet 2014 Le problème, pour un être humain, est qu'il a tendance à penser que ce qu'il voit est probant. il faut avoir beaucoup voyagé, et une certaine expérience dans le temps pour s'apercevoir qu'il y a autant de situations que d'êtres humains. Il y a des directeurs despotes qui demandent les anciens cahiers de ses nouveaux élèves pour contrôler ce qu'a fait l'enseignant l'année d'avant et voir comment il l'a fait, et il y a des directeurs formidables et profondément humains. Chef ou pas chef, y'en a qui fichent la merde de tte façon, c'est vraiment une question de personnalité.
montagny Posté(e) 23 juillet 2014 Posté(e) 23 juillet 2014 Je vais prendre l'exemple parisien, les directeurs sont totalement déchargés. A Paris, le directeur ne gère pas un budget. Au pire, il y a un enseignant qui s'occupe de la coopérative scolaire, de répartir les régies d'avance, il regarde si le budget permet d'acheter tel gros matériel. Et pour ce travail, il est dispensé des services de récréation. Ce n'est pas le directeur qui le fait, car il a beaucoup de travail à faire. A Paris, le directeur ne répartit pas les élèves. Dans toutes les écoles où je suis allé, ce sont nous enseignants qui le faisons car nous les connaissons à tout point de vue. Dans notre école, elle (c'était une directrice) a pu émettre un avis s'interrogeant sur certaines compatibilités entre enfants. Alors oui c'est vrai elle répartit les CP qui viennent de deux écoles maternelle dont notre groupe scolaire, mais elle a fait de nombreux aller-retour (elle n'avait qu'à traverser la cour) pour s'assurer de l'équilibre des classes. Oui, elle a préféré me dire tout de suite que j'aurai un enfant autiste dans ma classe plutôt que mon collègue qui a la rentrée fera pour la première fois un CP. Mais de toute manière, et pour le soulager, je l'aurai pris quand même. A Paris, le directeur n'attribue pas les classes. Nous nous mettons d'accord entre nous, cela n'a jamais posé de problème même quand il y a eu des PES alors qu'il y a de nombreux doubles niveaux chez nous. Répartir les tâches; là encore nous discutons beaucoup entre nous. Alors je suis peut-être tombé dans des écoles où il n'y a pas de problèmes entre les enseignants. Fixer des objectifs, des priorités, désolé je n'ai jamais entendu un des mes directeurs dire : "voilà cette année, il faut que nous ayons tel et tel objectif". Ou plutôt si, mais ce n'est pas lui qui le disait, il rapportait les propos d'un inspecteur. Le projet d'école, nous nous répartissons les tâches pour rédiger les fiches actions. Et les priorités du projet d'école sont définies ensemble. Et à te lire, on a l'impression que n'importe qui pourrait faire ce travail. Et surtout, un directeur qui n'a jamais enseigné. je pense que tu as eu de la chance dans tes écoles ; ce qui je cite ce sont les déclinaisons du décret de 89, rien de plus. Je suis pour un directeur issu de l'enseignement et non pas un administratif.
prof désécol Posté(e) 23 juillet 2014 Posté(e) 23 juillet 2014 Attention à la novlangue. On ne repasse pas aux 4,5j. Cette formulation sous-entend un retour à une situation statu quo ante. Eh voilà ! Alors que certains ici se décarcassent pour moderniser l'école, d'autres s'obstinent à utiliser une langue morte que plus personne ne parle en Europe depuis des lustres. J'espère qu'au briefing de rentrée, votre middle manager saura vous rappeler que ce n'est pas le latin, totalement has been, qui figure au programme de l'école élémentaire...
Frédo45 Posté(e) 24 juillet 2014 Posté(e) 24 juillet 2014 Je vais prendre l'exemple parisien, les directeurs sont totalement déchargés. A Paris, le directeur ne gère pas un budget. Au pire, il y a un enseignant qui s'occupe de la coopérative scolaire, de répartir les régies d'avance, il regarde si le budget permet d'acheter tel gros matériel. Et pour ce travail, il est dispensé des services de récréation. Ce n'est pas le directeur qui le fait, car il a beaucoup de travail à faire. A Paris, le directeur ne répartit pas les élèves. Dans toutes les écoles où je suis allé, ce sont nous enseignants qui le faisons car nous les connaissons à tout point de vue. Dans notre école, elle (c'était une directrice) a pu émettre un avis s'interrogeant sur certaines compatibilités entre enfants. Alors oui c'est vrai elle répartit les CP qui viennent de deux écoles maternelle dont notre groupe scolaire, mais elle a fait de nombreux aller-retour (elle n'avait qu'à traverser la cour) pour s'assurer de l'équilibre des classes. Oui, elle a préféré me dire tout de suite que j'aurai un enfant autiste dans ma classe plutôt que mon collègue qui a la rentrée fera pour la première fois un CP. Mais de toute manière, et pour le soulager, je l'aurai pris quand même. A Paris, le directeur n'attribue pas les classes. Nous nous mettons d'accord entre nous, cela n'a jamais posé de problème même quand il y a eu des PES alors qu'il y a de nombreux doubles niveaux chez nous. Répartir les tâches; là encore nous discutons beaucoup entre nous. Alors je suis peut-être tombé dans des écoles où il n'y a pas de problèmes entre les enseignants. Fixer des objectifs, des priorités, désolé je n'ai jamais entendu un des mes directeurs dire : "voilà cette année, il faut que nous ayons tel et tel objectif". Ou plutôt si, mais ce n'est pas lui qui le disait, il rapportait les propos d'un inspecteur. Le projet d'école, nous nous répartissons les tâches pour rédiger les fiches actions. Et les priorités du projet d'école sont définies ensemble. Moi si. Et je suis à la campagne. Des objectifs ? Ah ouais... Là on y est dans le "pilotage du système"...
Frédo45 Posté(e) 24 juillet 2014 Posté(e) 24 juillet 2014 Il me semble même que dans certains départements, les collègues directeurs qui ont refusé de renseigner les enquêtes ou Base Élèves ont eu des sanctions (retrait d'une journée de travail y compris l'AGS, au moins). Et à ce moment-là, les syndicats qui les y avaient conviés n'ont pas été d'une grande utilité pour faire effacer la sanction ! T'as des exemples ? Parce que oui, il y a des collègues qui ont été sanctionnés pour ne pas avoir rempli base-élèves mais il me semble que les syndicats ont fait leur boulot. De même pour les évaluations nationales, certains collègues savaient qu'ils renonçaient à la fameuse prime de 400 €. Mais oui : il y a eu notamment au minimum un collègue à Toulouse et un autre dans le Languedoc, si ma mémoire est bonne. Plus des dizaines d'autres dans certains départements. Si les collègues ont été sanctionnés, c'est bien que les syndicats les ayant encouragés à ne pas répondre aux demandes de la hiérarchie n'ont pas fait leur travail. Sinon, soit il ne les y auraient pas encouragés, soit ils auraient fait le nécessaire pour que la sanction soit retirée. Quelles sanctions ? Trouvé en 30 secondes de recherche sur google, donc que le militant syndical que tu aies aurait pu trouver encore plus facilement : http://retraitbaseeleves.wordpress.com/refuzniks/ Des directeurs d’école subissent des pressions et des sanctions en raison de leur refus du fichage des enfants, dans de nombreux départements : Ain, Aveyron, Eure,Gard, Haute Garonne, Hérault, Isère, Jura, Loir et Cher, Loire, Loire Atlantique, Maine et Loire, Morbihan, Seine et Marne, Vendée, Essonne, Seine Saint Denis … Parmi les directeurs signataires des appels lancé en novembre 2008 (voir en bas de page) et en décembre 2011 (voir ci-dessous), voici une liste de celles et ceux ayant été sanctionnéEs, malgré les observations d’une instance de l’ONU en mars 2010. Murielle M. (Ain) : refus d’inscription par l’IA sur liste d’aptitude le 7.02.2012. Nicolas S. (Ain) : refus d’inscription par l’IA sur liste d’aptitude le 7.02.2012, perte de poste de directeur au premier mouvement 2012. Anabelle V. (Ain) : refus d’inscription par l’IA sur liste d’aptitude le 7.02.2012, perte de poste de directrice au premier mouvement 2012. François L. (Ariège) : retrait de la fonction de directeur le 31 août 2009, muté d’office le 1er septembre 2009. Christine B. (Haute Garonne) : suppression des indemnités de direction et rétrogradée de fait au statut d’adjointe entre le 15 juin et le 31 août 2010 puis depuis octobre 2011, sans interruption jusqu’à ce jour. Annelyse B. (Haute Garonne) : suppression des indemnités de direction et rétrogradée de fait au statut d’adjointe entre le 15 juin et le 31 août 2010 puis depuis octobre 2011, sans interruption jusqu’à ce jour. Anne-Marie P. (Haute Garonne) : suppression des indemnités de direction et rétrogradée de fait au statut d’adjointe entre le 15 juin et le 31 août 2010 puis depuis octobre 2011, sans interruption jusqu’à ce jour. Karyne G. (Haute Garonne) : mesure de suspension conservatoire à partir de septembre 2011, déplacement d’office le 3 novembre 2011. Isabelle H. (Hérault) : blâme le 2 avril 2009, retrait d’emploi de directrice le 27 août 2009. Bastien C. (Hérault) : blâme le 7 juillet 2009, retrait d’emploi de directeur le 27 août 2009 – rétabli dans ses fonctions par le Tribunal Administratif de Montpellier, le 7 septembre 2011. Jean Yves L.G. (Isère) : retraits de journées de salaire et d’emploi de directeur le 29 mai 2009, muté d’office le 1er septembre 2009. Christian G-L. (Isère) : perte de sa fonction de directeur par fusion d’école le 29 mai 2009 et refus de sa candidature pourtant prioritaire. Claude D. (Isère) : retraits de 11 journées de salaire et de l’emploi de directeur le 30 mars 2010 – sanction annulée par le Tribunal Administratif de Grenoble le 26 mars 2013. Rémi R. (Isère) : retraits de 11 journées de salaire et de l’emploi de directeur le 30 mars 2010 – sanction annulée par le Tribunal Administratif de Grenoble le 26 mars 2013. Patricia A. (Isère) : retraits de 9 à 11 jours de salaire en 2009 – sanction annulée par le Tribunal Administratif de Grenoble le 26 mars 2013. Élisabeth H. (Isère) : retraits de 9 à 11 jours de salaire en 2009 – sanction annulée par le Tribunal Administratif de Grenoble le 26 mars 2013. Michel D. (Isère) : 9 jours de retraits de salaire en 2009 – sanction annulée par le Tribunal Administratif de Grenoble le 26 mars 2013. Philippe W. (Loir et Cher) : déplacement d’office le 31 août 2011– décision annulé par le Tribunal Administratif d’Orléans, le 26 février 2013. François L.M. (Loire Atlantique) : retraits de journées de salaire, perte de la fonction de formateur associé à l’IUFM de Nantes et blâme en juin 2011. Claudia C. (Vaucluse) : blâme le 16 décembre 2009. Colin S. (Vaucluse) : blâme le 2 avril 2010. Fabienne B. (Hauts de Seine) : retrait de sa fonction de directrice et de son poste d’enseignante le 19 juin 2009. Donc très franchement, même si certains ont fini par voir leur sanction annulée, je ne trouve pas que des mots d'ordre de refus de faire certaines tâches soit suffisants pour améliorer la situation des directeurs. Tiens, sanction annulée dans le Loir-et-Cher, département où la moitié des enseignants sont syndiqués... Comme quoi, ça sert un syndicalisme puissant...
Frédo45 Posté(e) 24 juillet 2014 Posté(e) 24 juillet 2014 Je vais prendre l'exemple parisien, les directeurs sont totalement déchargés. A Paris, le directeur ne gère pas un budget. Au pire, il y a un enseignant qui s'occupe de la coopérative scolaire, de répartir les régies d'avance, il regarde si le budget permet d'acheter tel gros matériel. Et pour ce travail, il est dispensé des services de récréation. Ce n'est pas le directeur qui le fait, car il a beaucoup de travail à faire. A Paris, le directeur ne répartit pas les élèves. Dans toutes les écoles où je suis allé, ce sont nous enseignants qui le faisons car nous les connaissons à tout point de vue. Dans notre école, elle (c'était une directrice) a pu émettre un avis s'interrogeant sur certaines compatibilités entre enfants. Alors oui c'est vrai elle répartit les CP qui viennent de deux écoles maternelle dont notre groupe scolaire, mais elle a fait de nombreux aller-retour (elle n'avait qu'à traverser la cour) pour s'assurer de l'équilibre des classes. Oui, elle a préféré me dire tout de suite que j'aurai un enfant autiste dans ma classe plutôt que mon collègue qui a la rentrée fera pour la première fois un CP. Mais de toute manière, et pour le soulager, je l'aurai pris quand même. A Paris, le directeur n'attribue pas les classes. Nous nous mettons d'accord entre nous, cela n'a jamais posé de problème même quand il y a eu des PES alors qu'il y a de nombreux doubles niveaux chez nous. Répartir les tâches; là encore nous discutons beaucoup entre nous. Alors je suis peut-être tombé dans des écoles où il n'y a pas de problèmes entre les enseignants. Fixer des objectifs, des priorités, désolé je n'ai jamais entendu un des mes directeurs dire : "voilà cette année, il faut que nous ayons tel et tel objectif". Ou plutôt si, mais ce n'est pas lui qui le disait, il rapportait les propos d'un inspecteur. Le projet d'école, nous nous répartissons les tâches pour rédiger les fiches actions. Et les priorités du projet d'école sont définies ensemble. Et à te lire, on a l'impression que n'importe qui pourrait faire ce travail. Et surtout, un directeur qui n'a jamais enseigné. je pense que tu as eu de la chance dans tes écoles ; ce qui je cite ce sont les déclinaisons du décret de 89, rien de plus. Je suis pour un directeur issu de l'enseignement et non pas un administratif. Je pense au contraire qu'il y en a beaucoup, mais qu'on n'en parle pas parce que justement, ça roule.
Goëllette Posté(e) 24 juillet 2014 Posté(e) 24 juillet 2014 Réponse à tout ! Tu as des preuves de ce que tu avances ?
montagny Posté(e) 24 juillet 2014 Posté(e) 24 juillet 2014 Je vais prendre l'exemple parisien, les directeurs sont totalement déchargés. A Paris, le directeur ne gère pas un budget. Au pire, il y a un enseignant qui s'occupe de la coopérative scolaire, de répartir les régies d'avance, il regarde si le budget permet d'acheter tel gros matériel. Et pour ce travail, il est dispensé des services de récréation. Ce n'est pas le directeur qui le fait, car il a beaucoup de travail à faire. A Paris, le directeur ne répartit pas les élèves. Dans toutes les écoles où je suis allé, ce sont nous enseignants qui le faisons car nous les connaissons à tout point de vue. Dans notre école, elle (c'était une directrice) a pu émettre un avis s'interrogeant sur certaines compatibilités entre enfants. Alors oui c'est vrai elle répartit les CP qui viennent de deux écoles maternelle dont notre groupe scolaire, mais elle a fait de nombreux aller-retour (elle n'avait qu'à traverser la cour) pour s'assurer de l'équilibre des classes. Oui, elle a préféré me dire tout de suite que j'aurai un enfant autiste dans ma classe plutôt que mon collègue qui a la rentrée fera pour la première fois un CP. Mais de toute manière, et pour le soulager, je l'aurai pris quand même. A Paris, le directeur n'attribue pas les classes. Nous nous mettons d'accord entre nous, cela n'a jamais posé de problème même quand il y a eu des PES alors qu'il y a de nombreux doubles niveaux chez nous. Répartir les tâches; là encore nous discutons beaucoup entre nous. Alors je suis peut-être tombé dans des écoles où il n'y a pas de problèmes entre les enseignants. Fixer des objectifs, des priorités, désolé je n'ai jamais entendu un des mes directeurs dire : "voilà cette année, il faut que nous ayons tel et tel objectif". Ou plutôt si, mais ce n'est pas lui qui le disait, il rapportait les propos d'un inspecteur. Le projet d'école, nous nous répartissons les tâches pour rédiger les fiches actions. Et les priorités du projet d'école sont définies ensemble. Et à te lire, on a l'impression que n'importe qui pourrait faire ce travail. Et surtout, un directeur qui n'a jamais enseigné. je pense que tu as eu de la chance dans tes écoles ; ce qui je cite ce sont les déclinaisons du décret de 89, rien de plus. Je suis pour un directeur issu de l'enseignement et non pas un administratif. Je pense au contraire qu'il y en a beaucoup, mais qu'on n'en parle pas parce que justement, ça roule. Va demander a service d'aide du gdid pour savoir s'ils n'ont que quelques demandes par an...
Frédo45 Posté(e) 24 juillet 2014 Posté(e) 24 juillet 2014 Avant de faire appel au GDID, ils font appel à nous et la plupart des directeurs se plaignent des injonctions des IEN avant de se plaindre de leurs collègues ou du fonctionnement de l'école...
montagny Posté(e) 24 juillet 2014 Posté(e) 24 juillet 2014 Avant de faire appel au GDID, ils font appel à nous et la plupart des directeurs se plaignent des injonctions des IEN avant de se plaindre de leurs collègues ou du fonctionnement de l'école... Ah ah elle est bonne celle-là ! Un dirlo qui a besoin du snuipp ! Il fait chaud pour un mois d'avril.... C'est pas possible car le snuipp parle de direction ou d'enseignant chargé de direction donc un directeur c'est inconnu pour ton syndicat !
Frédo45 Posté(e) 24 juillet 2014 Posté(e) 24 juillet 2014 Tu parles, tu dois savoir de quoi tu parles, tu n'enseignes même pas en France... Des directeurs syndiqués, ça existe, ça peut même parfois être secrétaire départemental comme c'est le cas dans le Loiret. Et oui, tous les directeurs ne rêvent pas de "manager" ou d'obtenir un statut.
montagny Posté(e) 24 juillet 2014 Posté(e) 24 juillet 2014 Etre à l'étranger ne signifie pas être couper de la France, loin de là, surtout si on est syndiqué. Et pour des données neutres IFOP de 2006 sur les directeurs qui veulent un statut (j'ai pas dit hiérarchique!) :juste 93%(c'est à la dernière page) http://www.ifop.com/media/poll/consultationdirecteursecoles.pdf Et ne viens pas nous rapporter tes pseudos consultations des collègues du snuipp...ici on parle avec des chiffres de vrais sondages. Et des directeurs syndiqués, il y en a plein au GDID et même du snuipp.
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