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Nouveau statut des directeurs?


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Maintenant, un petit mot pour les membres du GDID : au lieu de ne penser qu'en mode chacun pour soi, ne serait-il pas plus profitable de penser tous ensemble et de chercher à défendre notre profession et la totalité de ses membres?

Cela vaut aussi pour nos syndicats qui devraient se fixer cela comme objectif prioritaire au lieu de chercher à défendre des idées qui n'ont eu comme résultat qu'un effondrement de notre qualité de vie.

Mais certains sont-ils là pour cela?

De là où je suis en vacances, le soleil n'étant pas encore levé (oui, j'ai de la chance !), je tombe littéralement de mon hamac en lisant ces lignes sur cette page que je découvre.... Pas eu le temps de lire les 49 pages qui précèdent, désolée.

Faible (et coûteuse) connexion internet oblige, je me permets juste de rectifier rapidement : en mode "chacun pour soi", le GDID serait mort depuis bien longtemps.

Ce qui en fait désormais un interlocuteur reconnu auprès du Ministère, des syndicats, des associations qui oeuvrent en faveur de l'école, c'est la ténacité et l'abnégation de ses membres (dont je suis), qui ne comptent pas leurs heures y compris pendant que je me prélasse au soleil, pour aller défendre paragraphe par paragraphe le coeur de notre métier au Ministère, et sont stimulés par un nombre d'adhérents toujours croissant.

Au cas où ces textes vous auraient échappé sur vos boîtes mail de juin dans vos écoles, je vous invite à (re)découvrir les deux dernières estafettes :

http://www.dirlo.fr/blog_le_26_juin_2014_le_ministre_benoit_hamon_recevait_une_delegation_du_gdid-468.html

http://www.dirlo.fr/blog_les_directrices_et_les_directeurs_remis_dans_la_bonne_direction-465.html#billet

Je ne peux donc qu'alimenter la discussion sans y participer, soyez donc sympas de ne pas trop me casser, je reviendrai jeter un oeil dans quelques jours.

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Grain de café, j'espère que tu ne t'es pas fait mal.

Le GDID défend les directeurs et uniquement les directeurs. Il est parfaitement dans son rôle.

Je dis juste que se battre chacun de son côté (chacun pour soi) n'est pas le choix que je fais, ni celui que je souhaite.

Sinon, il faut un groupe pour les instits, un pour les professeurs des écoles, un pour les maîtres E et un autre pour les G, et ainsi de suite.

Je pense qu'en nous divisant nous serons toujours perdants. Les intérêts des directeurs ne sont pas si loin que ça de ceux des professeurs des écoles.

Mais ce n'est que mon avis.

Bonnes vacances.

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Question: combien de directeurs adhèrent au GDiD? 1 500

Combien de "sympathisants"? 3 000

Combien de directeurs en France? Environ 55 000.

Soit, donc, 6% des directeurs.

Quelle légitimité, quelle représentativité du GDiD? Selon quel vote? Le GDiD n'a jamais été confronté à un vote des directeurs, non? Il n'est pas un syndicat, mais une association...

En tant que directrice, je ne me sens pas du tout proche de leurs idées, et pourtant, le GDiD se permet des généralités: "les directeurs veulent..." J'imagine aussi que Cold Turkey voulait plutôt dire qu'au lieu de diviser la profession en créant un statut qui améliorerait les conditions des directeurs, il vaudrait le coût de réclamer une amélioration pour tous.

Je suis contre un statut, et je suis directrice, et j'assume.

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Bah, cherchez pas, les directeurs n'auront plus un quart de décharge ou 1/2 dans leur grande majorité....Et , je vais encore être un peu désagréable mais réaliste, ce sont svt ceux qui ont soutenu la réforme des rythmes qui souhaitent un statut de dirlo....ça commence mal mais ça peut faire réfléchir ! :scratch::scratch::devil:

Ah bon ? Tu sors ça d'où ???

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Je ne le nie pas, mais la précision "une journée + une demi-journée sur 4" ne donne pas 6h. 6h qu'il est parfois impossible de faire suivant les emplois du temps et/ou les autres contraintes, liées au temps des TRS, TD, M2... Ceci explique la précision sous le tableau, cela évite à l'administration de trouver 6h "pile-poil".

Exemple: décharge pour le collègue avec qui je suis couplée forcément le jeudi; 5h + 49 minutes si on fait un mercredi de 3h15 sur 4. (soit 6 h 40 dans l'année)

5h x 4 + 3h15... Ca ne donne pas 24 h... ???

décharge pour l'école près de chez moi: 5h15 + 38 minutes avec un mercredi de 2h30 sur 4... (soit 4h15 dans l'année)

Moi, je ne me plains pas, j'aurai 5h15 + 49 minutes...

4 x 5h15 + 2h30 non plus...

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Je ne le nie pas, mais la précision "une journée + une demi-journée sur 4" ne donne pas 6h. 6h qu'il est parfois impossible de faire suivant les emplois du temps et/ou les autres contraintes, liées au temps des TRS, TD, M2... Ceci explique la précision sous le tableau, cela évite à l'administration de trouver 6h "pile-poil".

Exemple: décharge pour le collègue avec qui je suis couplée forcément le jeudi; 5h + 49 minutes si on fait un mercredi de 3h15 sur 4. (soit 6 h 40 dans l'année)

5h x 4 + 3h15... Ca ne donne pas 24 h... ???

décharge pour l'école près de chez moi: 5h15 + 38 minutes avec un mercredi de 2h30 sur 4... (soit 4h15 dans l'année)

Moi, je ne me plains pas, j'aurai 5h15 + 49 minutes...

4 x 5h15 + 2h30 non plus...

C'est ce que je te dis, ça ne donne pas 24h. Mais c'est en accord avec la nouvelle circulaire. Les directeurs perdent du temps.

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J'ai posé cette question suite à une position d'un inspecteur académique (il y a plusieurs années, à un moment où nous faisions encore 27 heures sur 4.5 jours). Pour lui c'était clair : un quart de décharge = 1 jour. Il estimait que les remplaçants qui avaient des quarts ,ne devaient pas se retrouver avec des samedis ingérables au niveau pédagogique. Certains inspecteurs de circonscriptions ne l'entendaient pas de cette oreille et des remplaçants se sont fait reprendre, Et d'autres inspecteurs ont allumés des remplaçants car ils prenaient les élèves alors qu'ils n'auraient pas dû.

D'où ma question. Et je vois que le texte est si limpide que ce sera une nouvelle fois une lecture multiple au bon vouloir de chacun, puisque chacun lit bien ce qu'il a envie de lire.

Cela manque de sérieux et de rigueur. Mais est-ce bien étonnant?

Maintenant, un petit mot pour les membres du GDID : au lieu de ne penser qu'en mode chacun pour soi, ne serait-il pas plus profitable de penser tous ensemble et de chercher à défendre notre profession et la totalité de ses membres?

Cela vaut aussi pour nos syndicats qui devraient se fixer cela comme objectif prioritaire au lieu de chercher à défendre des idées qui n'ont eu comme résultat qu'un effondrement de notre qualité de vie.

Mais certains sont-ils là pour cela?

Le problème du décret est qu'un quart, ça dépend sur quoi on se base. 24 h, 25 h (en comptant l'APC) ou 27 h. 25 h, dans la mesure où les directeurs sont partiellement exemptés d'APC, ça paraitrait saugrenu. Pour 27 h aussi, puisque cela signifierait qu'on exempte les directeurs de certains conseils de maître ou d'école. Le décret est flou sur ce point mais le plus logique reste encore de se fixer sur 24 h il me semble.

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http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/06/27062014Article635394519256134464.aspx

Si on regarde de plus prêt le baromètre Unsa, on constate une nette opposition entre les cadres et les enseignants. Quand seulement 18% des enseignants du second degré sont en accord avec la politique menée et 13% dans le premier degré, ce sont 72% des IPR qui manifestent leur accord, 51% des IEN (inspecteurs du primaire) et 45% des personnels de direction. A noter que le taux le plus faible est celui des directeurs d'école ce qui illustre leur position bien différente des personnels de direction du second degré.

C'est un élément à prendre en compte, me semble-t-il: pour le moment, les directeurs gardent un vécu proche de celui des enseignants et il semble souhaitable que ça continue. C'est HS mais je pense aussi que, particulièrement dans le premier degré, nous devons pousser notre hiérarchie hors de sa zone de confort, en première ligne le plus possible face aux parents et aux maires pour qu'ils cessent d'être de simples relais de l'évangile ministériel et qu'ils en subissent eux aussi les conséquences.

Mais ça montre aussi que les enseignants du second degré vivent mieux ce qui se passe que ceux du premier degré ! :devil::bleh:

Normal, quasiment aucune réforme dans le second degré et le second degré est beaucoup moins attaché à certaines valeurs que défendent les enseignants du premier degré sur la réussite des élèves, de tous les élèves.

Exemple de ce qui se passe dans le 2nd degré qui pour nous serait inacceptable : les voyages à l'étranger qui sont réservés aux bons élèves en langue... Imaginez qu'on réserve les classes de découverte aux bons élèves... Chez nous, et ça doit rester une fierté, ce serait inacceptable. Le second degré se fond mieux dans une école de plus en plus libérale et qui vise à effectuer un tri de plus en plus précoce des élèves.

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Je ne le nie pas, mais la précision "une journée + une demi-journée sur 4" ne donne pas 6h. 6h qu'il est parfois impossible de faire suivant les emplois du temps et/ou les autres contraintes, liées au temps des TRS, TD, M2... Ceci explique la précision sous le tableau, cela évite à l'administration de trouver 6h "pile-poil".

Exemple: décharge pour le collègue avec qui je suis couplée forcément le jeudi; 5h + 49 minutes si on fait un mercredi de 3h15 sur 4. (soit 6 h 40 dans l'année)

5h x 4 + 3h15... Ca ne donne pas 24 h... ???

décharge pour l'école près de chez moi: 5h15 + 38 minutes avec un mercredi de 2h30 sur 4... (soit 4h15 dans l'année)

Moi, je ne me plains pas, j'aurai 5h15 + 49 minutes...

4 x 5h15 + 2h30 non plus...

C'est ce que je te dis, ça ne donne pas 24h. Mais c'est en accord avec la nouvelle circulaire. Les directeurs perdent du temps.

Non mais çe ne donne pas 24 heures d'enseignement pour les élèves, c'est surtout ça qui m'étonne. Si les élèves n'ont pas 24 h de classe, c'est grave...

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Je ne le nie pas, mais la précision "une journée + une demi-journée sur 4" ne donne pas 6h. 6h qu'il est parfois impossible de faire suivant les emplois du temps et/ou les autres contraintes, liées au temps des TRS, TD, M2... Ceci explique la précision sous le tableau, cela évite à l'administration de trouver 6h "pile-poil".

Exemple: décharge pour le collègue avec qui je suis couplée forcément le jeudi; 5h + 49 minutes si on fait un mercredi de 3h15 sur 4. (soit 6 h 40 dans l'année)

5h x 4 + 3h15... Ca ne donne pas 24 h... ???

décharge pour l'école près de chez moi: 5h15 + 38 minutes avec un mercredi de 2h30 sur 4... (soit 4h15 dans l'année)

Moi, je ne me plains pas, j'aurai 5h15 + 49 minutes...

4 x 5h15 + 2h30 non plus...

C'est ce que je te dis, ça ne donne pas 24h. Mais c'est en accord avec la nouvelle circulaire. Les directeurs perdent du temps.

Non mais çe ne donne pas 24 heures d'enseignement pour les élèves, c'est surtout ça qui m'étonne. Si les élèves n'ont pas 24 h de classe, c'est grave...

Toutes les journées n'ont pas la même durée! Ne t'inquiète pas pour les élèves...

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Bah, cherchez pas, les directeurs n'auront plus un quart de décharge ou 1/2 dans leur grande majorité....Et , je vais encore être un peu désagréable mais réaliste, ce sont svt ceux qui ont soutenu la réforme des rythmes qui souhaitent un statut de dirlo....ça commence mal mais ça peut faire réfléchir ! :scratch::scratch::devil:

Ah bon ? Tu sors ça d'où ???

Pas de chiffres à te donner, c'est juste le constat que j'ai fait en lisant les argumentaires...Un statut de dirlo, c'est forcément aller vers la territorialisation de l'école (tu ne crois quand même pas que l'Etat va aller dans l'autre sens !) et c'est tout à fait dans le même esprit que la réforme des rythmes...

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Question: combien de directeurs adhèrent au GDiD? 1 500

Combien de "sympathisants"? 3 000

Combien de directeurs en France? Environ 55 000.

Soit, donc, 6% des directeurs.

Quelle légitimité, quelle représentativité du GDiD? Selon quel vote? Le GDiD n'a jamais été confronté à un vote des directeurs, non? Il n'est pas un syndicat, mais une association...

En tant que directrice, je ne me sens pas du tout proche de leurs idées, et pourtant, le GDiD se permet des généralités: "les directeurs veulent..." J'imagine aussi que Cold Turkey voulait plutôt dire qu'au lieu de diviser la profession en créant un statut qui améliorerait les conditions des directeurs, il vaudrait le coût de réclamer une amélioration pour tous.

Je suis contre un statut, et je suis directrice, et j'assume.

Disons que le GDID a beaucoup changé. Il me semble qu'à l'origine, il était plus humble, avec des revendications très simples.

Je trouve qu'il s'est beaucoup éloigné de ses buts, revendications et surtout sa façon de fonctionner d'origine.

Je ne sais pas si ceux qui y ont participé aux débuts (et ses créateurs en particulier) s'y retrouvent.

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