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Nouveau statut des directeurs?


nonau

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Vous pensez sérieusement qu'on va refiler des minutes de décharge aux dirlos pour compenser les 6 h (ou 12h) qu'ils avaient avant cette xxx de réforme ? Certainement pas ! Seuls ceux qui auront les TAP regroupés sur une demie journée vont encore bénéficier du quota de décharge légal. Pour les autres, ben, ce sera la loose, comme des milliers de TD, BD, ZIL, conseiller péda et autres...Et encore vous allez voir les complications inattendues....Les sorties l'après-midi ou les créneaux de stade /piscine, ce sera impossible de tous les mettre en matinée (ce qui est déjà très drôle par rapport aux objectifs de cette réforme).

Certains IEN ont déjà laissé entendre que si les cas se présentaient, eh bien, il faudra compter le dépassement horaire en....APC !!!

Et on n'a pas encore tout vu et tout gobé ...miam miam !! :(:(:(

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Question: combien de directeurs adhèrent au GDiD? 1 500

Combien de "sympathisants"? 3 000

Combien de directeurs en France? Environ 55 000.

Soit, donc, 6% des directeurs.

Quelle légitimité, quelle représentativité du GDiD? Selon quel vote? Le GDiD n'a jamais été confronté à un vote des directeurs, non? Il n'est pas un syndicat, mais une association...

En tant que directrice, je ne me sens pas du tout proche de leurs idées, et pourtant, le GDiD se permet des généralités: "les directeurs veulent..." J'imagine aussi que Cold Turkey voulait plutôt dire qu'au lieu de diviser la profession en créant un statut qui améliorerait les conditions des directeurs, il vaudrait le coût de réclamer une amélioration pour tous.

Je suis contre un statut, et je suis directrice, et j'assume.

Le GDID a beaucoup évolué ces dernières années. Je partage certaines des craintes affichées sur ce fil, je suis d'accord pour défendre les droits de tous, mais il se trouve que depuis une quinzaine d'années maintenant, avec cette histoire de "pilotage des écoles", les charges de travail ainsi que les responsabilités ont augmenté de manière exponentielle sans les marges de manoeuvre nécessaires pour faire correctement son boulot. Il faut savoir ce que l'on veut : d'un côté, le MEN qui pond des circulaires, des notes de service, qui s’essaie à des réformes toutes plus bancales les unes que les autres, de l'autre, les fourmis de terrain, avec le fusible tout désigné, celui qui n'a qu'une fonction et que l'on peut démettre de ces fonctions au gré du vent d'un jour à l'autre.

Aujourd'hui, c'est toujours au dirlo que l'on s'adresse en cas de problème, toujours lui qui sert de fusible. D'expérience, je constate que peu renvoient vers les IEN, alors que c'est à eux que revient la charge de ce qui dépasse le simple fait de l'école lambda. Ou alors, les IEN font la sourde-oreille et ne se mouillent pas.

Bref : le transfert toujours plus grand de responsabilités devient insupportable.

Alors, de deux choses l'une : soit le rôle des IEN est clairement défini de manière nationale, et on coupe l'herbe sous les pieds des seigneurs de circo qui peuvent se comporter e manière despotique et surtout, ne pas venir en aide aux collègues dans la m....ne pas prendre leurs responsabilités, alors que ça fait partie de leur boulot. Soit on définit clairement le rôle des dirlos, avec un cahier des charges (c'est le mot !!!), des axes d'intervention, une formation digne de ce nom, des moyens pour ce fichu pilotage.... aujourd'hui, le MEN décrète et ne donne pas les moyens. Il nous demande de piloter, mais ne nous associe pas, par exemple, aux réunions CM2/6è (c'est juste un exemple).

Le GDID est effectivement dans son rôle lorsqu'il défend les dirlos. C'est un peu normal, il s'est formé à partir de doléances de collègues. Mais il est vrai que le GDID d'aujourd'hui est bien différent de celui que j'ai connu il y a 10 ans (ne serait-ce que parce que l'un de ses fondateurs, qui nous donne régulièrement des nouvelles de Jacques Risso sur ces forums d'ailleurs, a jeté l'éponge... et du coup, un tas d'autres avec..... ).

Mais on pourra dire ce que l'on voudra, le GDID a été un des acteurs importants de la cause des directeurs.

Enfin, lorsque le GDID dit "les dirlos revendiquent ceci ou cela", on peut effectivement le lui reprocher, mais les organismes représentatifs des salariés ne se sont jamais privés pour en faire autant, et c'est de bonne guerre, non ?

Je me souviens de discussions autour de l'éventuelle transformation du GDID en syndicat de directeurs. Une grande majorité des adhérents a refusé cette idée, dans la mesure où la finalité, c'est la dissolution de l'asso lorsqu'une grande partie de ses revendications sera satisfaite.

En attendant, le déni concernant la charge de travail du dirlo reste fort, et l'attrait pour le job presque inexistant.....

Mais ceci n'est que mon point de vue.

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"Avec cette histoire de pilotage"... Le GDID ne remet pas en question justement "cette histoire de pilotage", il l'encourage et justifie ainsi le nécessité d'un statut. Et c'est là la grosse différence avec les syndicats opposés au statut. Eux sont défavorables à cette évolution de l’École et plus particulièrement de la fonction de directeur.

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En attendant, le déni concernant la charge de travail du dirlo reste fort, et l'attrait pour le job presque inexistant..

Je n'ai jamais connu de collègues qui "déniaient" la charge de travail de dirlo....Par contre, soyons honnêtes, si des postes de dirlos ne trouvent pas preneurs, c'est quand les conditions ne sont pas bonnes....mais n'oublions de dire qu'il y a des postes de dirlos qui s'arrachent au forceps (en particulier si décharge totale !) et là, t'as intérêt à avoir un barème élevé (être vieux quoi :) ) pour espérer l'obtenir.

Voilà pourquoi je ne crois absolument pas à cette histoire de statut.

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En attendant, le déni concernant la charge de travail du dirlo reste fort, et l'attrait pour le job presque inexistant..

Je n'ai jamais connu de collègues qui "dénier" la charge de travail de dirlo....Par contre, soyons honnêtes, si des postes de dirlos ne trouvent pas preneurs, c'est quand les conditions ne sont pas bonnes....mais n'oublions de dire qu'il y a des postes de dirlos qui s'arrachent au forceps (en particulier si décharge totale !) et là, t'as intérêt à avoir un barème élevé (être vieux quoi :) ) pour espérer l'obtenir.

Voilà pourquoi je ne crois absolument pas à cette histoire de statut.

C'est clair qu'avec une décharge totale, c'est plus simple, non ??? Mais je ne vois pas bien le rapport avec le statut, mais c'est pas grave.

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En attendant, le déni concernant la charge de travail du dirlo reste fort, et l'attrait pour le job presque inexistant..

Je n'ai jamais connu de collègues qui "dénier" la charge de travail de dirlo....Par contre, soyons honnêtes, si des postes de dirlos ne trouvent pas preneurs, c'est quand les conditions ne sont pas bonnes....mais n'oublions de dire qu'il y a des postes de dirlos qui s'arrachent au forceps (en particulier si décharge totale !) et là, t'as intérêt à avoir un barème élevé (être vieux quoi :) ) pour espérer l'obtenir.

Voilà pourquoi je ne crois absolument pas à cette histoire de statut.

C'est clair qu'avec une décharge totale, c'est plus simple, non ??? Mais je ne vois pas bien le rapport avec le statut, mais c'est pas grave.

Je pense que ce que Zarko veut dire, et qu'on peut vérifier à chaque mouvement, c'est que ce n'est pas le statut (ou son absence) qui fait que les postes de direction sont attractifs ou pas, ce sont les décharges et les indemnités.

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Exactement ! C'était si difficile à comprendre ? (excuses pour "dénier" :blush: ).

Si on me file des sous, une aide (comme certains en bénéficient d'ailleurs) et une décharge sup, je (re)deviens dirlo de suite !

Pas besoin de statut pour ça !

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Je ne comprends toujours pas... Les directeurs ont leur journée de décharge le lundi ou le jeudi de 6 heuvres et pour les autres, le mardi ou le vendredi de 6 heures.

Ben non, ce n'est pas si simple !

Cette année des directeurs ont eu des décharges sur des journées de 4h30, avec un mercredi sur 4. Les PE qui étaient sur des associations de service ne pouvaient de toute façon pas faire 27h, l'IA n'acceptait pas ni les mercredis libérés pour ces postes ni de donner un mercredi de décharge sur deux aux directeurs lésés. Je ne sais pas pourquoi, mais en tout cas c'est comme ça que ça s'est passé cette année....

Edit : en y repensant c'est peut-être à cause des différents rythmes sur les différentes communes de la circo, je ne sais pas....

Non, je ne vois pas bien comment le DASEN peut le justifier.

Je ne sais pas, mais c'est comme ça que ça s'est passé cette année, et les syndicats n'ont rien pu y changer....

Donc tout ne se passe pas aussi bien que dans le Loiret....

Chez nous, les directeurs ont conservé leur décharge. Même ceux qui étaient remplacés par des M2 et qui ne pouvait pas avoir leur mercredi sur 4, les ont récupérés sous forme de journée de rattrapage (ce qui a fait gueuler certains collègues qui ne comprenaient pas que certains directeurs aient pu faire le pont). Au final, aucun directeur ne s'est plaint d'avoir été lésé en ce qui concerne les décharges.

Je ne comprends pas l'histoire des journées de rattrapage. Qui était devant les élèves ?

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Des remplaçants. Les directeurs déchargés par les PES n'étaient pas déchargés les mercredis car les PES devaient être à l'ESPE ce jour-là. Ils ont ainsi récupéré les mercredis non déchargés (1 mercredi sur 4 soit une journée tous les deux mois).

Pour la situation dans ton département, je ne comprends pas bien comment cela est possible.

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J'ai posé cette question suite à une position d'un inspecteur académique (il y a plusieurs années, à un moment où nous faisions encore 27 heures sur 4.5 jours). Pour lui c'était clair : un quart de décharge = 1 jour. Il estimait que les remplaçants qui avaient des quarts ,ne devaient pas se retrouver avec des samedis ingérables au niveau pédagogique. Certains inspecteurs de circonscriptions ne l'entendaient pas de cette oreille et des remplaçants se sont fait reprendre, Et d'autres inspecteurs ont allumés des remplaçants car ils prenaient les élèves alors qu'ils n'auraient pas dû.

D'où ma question. Et je vois que le texte est si limpide que ce sera une nouvelle fois une lecture multiple au bon vouloir de chacun, puisque chacun lit bien ce qu'il a envie de lire.

Cela manque de sérieux et de rigueur. Mais est-ce bien étonnant?

Maintenant, un petit mot pour les membres du GDID : au lieu de ne penser qu'en mode chacun pour soi, ne serait-il pas plus profitable de penser tous ensemble et de chercher à défendre notre profession et la totalité de ses membres?

Cela vaut aussi pour nos syndicats qui devraient se fixer cela comme objectif prioritaire au lieu de chercher à défendre des idées qui n'ont eu comme résultat qu'un effondrement de notre qualité de vie.

Mais certains sont-ils là pour cela?

Alors il n y aurait que les mechants dirlos qui defendent leurs interets. Il faut demander la dissolution de l AGIEM pour les enseignants de mater, dissoudre l association des conseillets pedas, celle des enseignants specialises, des psy...ces associations existent car les syndicats vont vers le plus rentable electoralement ; le snuipp a tjrs eu bcp de maitres spe dans ses rangs et de moins en moins de dirlo.

Ce que tu proposes est un peu autoritaire et tres anti democratique. C est aux syndicats a nous montrer qu avec leurs actions on peut se passer de ces associations...la loi 1901 a des beaux jpurs devant elle"

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Des associations, il y en a des centaines si ce n'est des milliers dans l'éducation...Ce n'est pas le sujet, là, il s'agit de savoir si un statut de directeur est nécessaire ou pas, avec toutes les conséquences que cela implique... :unsure:

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En quoi les maîtres spé sont-ils plus rentables électoralement que les directeurs ? Sont-ils plus nombreux ? Non, loin de là... Ridicule...

La différence c'est que la FNAME fait des propositions qui vont dans l'intérêt de tous, pas le GDID...

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