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Nouveau statut des directeurs?


nonau

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La base d un syndicat est souvent heteroclyte mais la tête est dans une position politique claire. C est ce fait sui nuit a nos interets et pas du tt lrs militants de base sur le terrain . Nola tu cites toi meme les sarcasmes fondes ou non qui sont possiblesd avancer a ton encontre...en fait tu en as conscience donc tt n est pas petdu.

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Un syndicat au sens de la charte d'Amiens se doit d'être apolitique, indépendant. On peut avoir un engagement politique en tant que citoyen, mais il n'a pas à entrer en ligne de compte dans une direction syndicale. Marc Blondel, même s'il est critiquable sur bien des choses, en est un exemple... Membre du PS, il a pris les positions de la base contre les gouvernements de droite et de gauche quand les lois portaient atteinte aux salariés. Probablement qu'il y a d'autres exemples dans d'autres syndicats, j'avoue parler de ce que je maîtrise.

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Un syndicat au sens de la charte d'Amiens se doit d'être apolitique, indépendant. On peut avoir un engagement politique en tant que citoyen, mais il n'a pas à entrer en ligne de compte dans une direction syndicale. Marc Blondel, même s'il est critiquable sur bien des choses, en est un exemple... Membre du PS, il a pris les positions de la base contre les gouvernements de droite et de gauche quand les lois portaient atteinte aux salariés. Probablement qu'il y a d'autres exemples dans d'autres syndicats, j'avoue parler de ce que je maîtrise.

Certes, mais en France, patrie de la Révolution Française, tout est politique, à commencer par l'Ecole..... Rappelons que ce sont les Ministres, les Conseillers régionaux, locaux, donc des politiques, qui décident pour l'Ecole, sans parler des Recteurs ou des Dasen, nommés par le Ministre (ce sont donc des politiques, même s'ils se cachent derrière le "devoir de réserve", il a bon dos celui-là.....)

Alors puisqu'il y a plein de syndicats, il faut bien se distinguer, alors que, comme le dit Mayre, un syndicat au départ, est là pour défendre les intérêts des travailleurs. Ils sont tous d'accord au départ, mais les moyens et les idéologies divergent ensuite.

Il me semble que FO est né d'une scission avec la CGT, non ? Pour quelles raisons ? Des raisons forcément politiques, la CGT ayant toujours été historiquement très proche du PCF.

Pareil pour la FEN, le Snuipp ayant des accointances avec ce même PCF, l'UNSA penchant davantage vers le PS.

C'est comme ça en France. Bien sur, depuis l'explosion de la CGT ou de la FEN, il s'est passé du temps et l'eau a coulé sous les ponts. Il n’empêche, la politique est partout.

Il faut sans doute faire avec, il n’empeche que le mélange des genres me laisse perplexe quant aux choix des uns et des autres. Le "non" catégorique de FO, de la CGT, de SUD ou du Snuipp concernant le sujet du fil, un statut ou non pour la direction, est très éloquent et trouve peut-être ses racines dans la lutte contre l'ennemi : le patron..... en oubliant au passage que, encadré par des textes, ce même patron, surtout s'il est fonctionnaire et qu'il n'a pas les clés du coffre, ne pourra pas avoir l'éventuel même pouvoir de nuisance qu'un chef de secteur de chez Orange. Et puis, dans le fonction publique, fort heureusement, on n'est pas harcelé parce qu'on est syndiqué..... Ceci ne veut pas dire que tout est rose dans la fonction publique, des chefs incompétents et harceleurs, il en existe. Ca doit être dans la nature humaine, hélas....

En attendant, il est tout de même curieux que constater que beaucoup de centrales syndicales deviennent inaudibles lorsque le gouvernement est soi-disant de gauche, comme si le discernement était réduit. Ce pseudo gouvernement de gauche sait très bien y faire, il nous pond une refondation de l'Ecole en commençant (mal) par la fin, la réforme des rythmes, en "oubliant" au passage la revalorisation des carrière, le refonte des programmes et la mise à plat de tous les trop nombreux dysfonctionnements, et pour calmer la colère qui monte, jette une aumône de 400 euros de "prime" (imposable, bien sur) aux PE, la diminution (relative) des APC et deux jours de vacances supplémentaires (mais à rattraper !) à la Toussaint.

Que de couleuvres à avaler pour continuer à se faire .... avoir (j'aurais bien employé un autre verbe, mais la décence m'en empêche)....

Aujourd'hui, c'est d'une nécessaire unité syndicale dont nous aurions besoin, parce que là, on touche vraiment le fond, non ?

L'allégorie de la grenouille illustre parfaitement notre situation.

http://fr.wikipedia.org/wiki/All%C3%A9gorie_de_la_grenouille

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Aujourd'hui, c'est d'une nécessaire unité syndicale dont nous aurions besoin, parce que là, on touche vraiment le fond, non ?

Depuis longtemps, sinon depuis toujours...Un peu comme l'unité des travailleurs face au grand capital !

Après, si c'est une unité de façade, la maison est vite en désordre....Puis il y a des divergences fondamentales que l'on ne peut nier. Par exemple sur la conception du service public, l'Europe,ou pour nous, la conception de l'école, du savoir, de la culture...

Puis quand on voit le nombre de syndicats, dont certains ne sont là uniquement pour faire de la figuration ou obtenir qq financements, on peut être perplexe. Tu verras le nombre de listes pour les élections professionnelles, ça frise le ridicule et ce n'est effectivement pas une façon d'inciter les enseignants à voter...

La grenouille préfère l'eau tiède, sans courant...

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Allez, un petit rappel ...(bon depuis le Snudi et le SNE n'ont pas toujours eu les mêmes positions...

COMMUNIQUE COMMUN SNUDI FO – SNE CSEN

Le SNUDI FO et le SNE CSEN se sont rencontrés à Paris le 4 octobre 2000.

A l’issue d’un large tour d’horizon de la situation, des problèmes rencontrés par les enseignants du 1er degré et des moyens à mettre en œuvre pour faire aboutir les légitimes revendications des personnels, les deux organisations ont abouti à un certain nombre de points d’accord.

  1. Le SNUDI FO et le SNE CSEN entendent rappeler que les syndicats n’ont pas vocation à élaborer les orientations ministérielles. Ils doivent, au contraire, agir en toutes circonstances, pour défendre les intérêts matériels et moraux, individuels et collectifs des salariésqu’ils représentent.
  2. Constatant que la ligne de conduite des ’’syndicats officiels’’ (SNUipp FSU, SE FEN, SGEN CFDT) consiste à accompagner, voire à anticiper les orientations ministérielles, le SNUDI FO et le SNE CSEN estiment qu’il n’y a pas de tâche plus urgente que de renforcer le pôle syndical indépendant parmi les enseignants du 1er degré et plus généralement parmi les personnels de l’Education nationale.
  3. Dans l’immédiat, ils décident, partout où c’est possible, d’agir ensemble sur les questions suivantes : direction d’école, obligations de services des enseignants, lutte contre le pédagogisme et la transformation de l’école en " lieu de vie " support des nouvelles violences, indépendance et protection des fonctionnaires vis à vis des groupes de pression.
  4. Concernant la direction d’école, le SNUDI FO et le SNE CSEN constatent, qu’à ce jour, le ministère n’a toujours pas répondu aux revendications des personnels : décharges pour tous les directeurs, maintien d’un directeur par école, augmentation pour tous des rémunérations en reconnaissance des fonctions et des responsabilités, équivalence de rémunérations pour les faisant fonction, redéfinition des tâches avec, dans le cadre de la législation actuelle, suppression de l’obligation de signer les autorisations de sorties, et enfin, pour les fautes non intentionnelles, non engagement de la responsabilité pénale des directeurs ou des adjoints.

    Dans ces conditions, le SNUDI FO et le SNE CSEN soutiennent les directeurs d’école qui, dans leur très grande majorité, sont engagés dans la grève administrative. Les deux organisations invitent toutes leurs instances à tout mettre en œuvre pour amplifier le mouvement afin d’amener le ministère à ouvrir enfin de véritables négociations.

  5. Concernant les obligations de service, le SNUDI FO et le SNE CSEN rappellent que celles-ci sont définies par des textes réglementaires : Dans le cadre de leur service hebdomadaire, des enseignants du 1er degré consacrent d’une part, 26 heures à l’enseignement, d’autre part, une heure hebdomadaire en moyenne annuelle, soit 36 heures par an, hors du temps de présence devant les élèves, qui se répartissent de la manière suivante : 18 heures de travaux au sein des équipes pédagogiques, 12 heures de conférences pédagogiques et 6 heures pour la tenue des conseils d’école. Hormis les conférences pédagogiques, le calendrier de la 27ème heure est du ressort du Conseil des Maîtres, pas de l’IEN ou de l’IA. Pour le SNUDI FO et le SNE CSEN, la participation à toute réunion en dehors de ce cadre réglementaire relève du volontariat. Les deux organisations appellent donc leurs instances à agir en commun pour faire respecter cette réglementation à tous les niveaux.
  6. Concernant l’indépendance des fonctionnaires vis à vis des groupes de pression, le SNUDI FO et le SNE CSEN rappellent que le principe d’indépendance vis à vis des administrés ou des usagers est une des conditions essentielles pour que soient garanties la neutralité et la laïcité du service public. Aussi, le SNUDI FO et le SNE CSEN s’inquiètent des orientations de certaines fédérations de parents d’élèves qui, au nom de ’’la transformation de l’école’’, entendent remettre en cause l’indépendance professionnelle et la liberté pédagogique des enseignants et, par là même la laïcité de l’école publique. C’est pourquoi, les deux organisations dénoncent le maintien des réformes rejetées par les enseignants en février mars 2000, ces réformes confortant la volonté de main mise des groupes de pression sur les établissements scolaires.
  7. Concernant la protection des enseignants, le SNUDI FO et le SNE CSEN s’inquiètent de la pénalisation croissante de la société qui aboutit à considérer les fonctionnaires, et en particulier les enseignants comme des ’’boucs émissaires’’. Au moment où les conditions de travail se dégradent dangereusement, mettant parfois en cause l’intégrité physique et morale des collègues, le SNUDI FO et le SNE CSEN exigent le respect de l’article 11 du statut général de la Fonction publique qui stipule que " la collectivité est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations et outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leurs fonction… ". Les deux organisations exigent des dispositions législatives permettant de protéger les fonctionnaires en matière de responsabilité civile et pénale dans l’exercice de leurs fonctions.
  8. Enfin, le SNUDI FO et le SNE CSEN décident de se rencontrer régulièrement pour faire le point de la situation, envisager les actions communes et poursuivre le débat sur les moyens à mettre en œuvre pour renforcer le pôle syndical indépendant dans l’enseignement du 1er degré.

http://snecsen.free.fr/actualit/archives/Arch_action/snudi_sne18_10.htm

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Polythene Pam, est-on en train de créer une nouvelle allégorie? Celle du dindon.

Sera-t-on farcis avant Noël? (ou est-ce déjà fait?)

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Le rôle d'un syndicat est-il de proposer ou de défendre? Pour moi, clairement, c'est la deuxième proposition. Pour moi, donc, dire que le syndicalisme est trop politisé et réclamer d'eux de proposer des changements est donc antinomique.

Un syndicat est trop politisé quand cela le conduit à privilégier les affinités politiques contre les revendications de sa base.

Accepter le changement, oui, si c'est pour du mieux.

+1

C'est là où nous sommes complètement en désaccord. Pour moi, un syndicat ne peut être systématiquement dans une posture attentiste face au gouvernement. Par ailleurs, ça me fait doucement rire parce que concernant certains points, ton syndicat fait des propositions (sur les retraites notamment).

Et même sur la direction d'école :

Groupe de travail sur " la simplification des tâches des directeurs d’écoles"
Le SNUDI-FO s’adresse au ministre
mercredi 2 juillet 2014

Vous avez convoqué dans le cadre de la loi de Refondation de l’école un groupe de travail sur « la simplification des tâches des directeurs d’écoles » le 27 juin.

Les directeurs sont confrontés au quotidien à une charge de travail sans cesse croissante dans les écoles. Pourtant vos propositions, en portant sur « l’amélioration des fonctionnalités de base élèves », « le lancement d’expérimentation de nouvelles applications » ainsi que « la dématérialisation du projet d’organisation de la semaine scolaire » dans le cadre des décrets Peillon/Hamon, n’améliorent en rien leur situation, bien au contraire.

Ainsi la nouvelle version annoncée de base élèves permettrait « l’édition des listes des élèves qui fréquentent la restauration scolaire ou les activités péri scolaires ». Or, l’établissement de telles listes, comme leur utilisation relèvent de la responsabilité exclusive de la mairie. Proposer aux directeurs d’en disposer ne peut qu’inciter à les transformer en supplétifs des mairies en dehors de leur statut de fonctionnaire d’Etat.

La gestion et la responsabilité du temps qui sépare le temps scolaire du temps périscolaire dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires n’incombent pas aux directeurs d’école de l’Éducation nationale mais aux mairies. Leur seule responsabilité de fonctionnaire d’État porte sur l’organisation du temps scolaire conformément au décret de 89. Ce principe doit être respecté.

D’autre part, le lancement d’une nouvelle expérimentation, ne peut que générer une charge de travail supplémentaire pour les directeurs, contradictoire à l’objectif de simplification affiché.

Monsieur le Ministre, pour Force Ouvrière, les directeurs n’ont pas besoin de voir leur statut de fonctionnaire d’État remis en cause et leur dépendance à l’égard de la collectivité territoriale aggravée. Ils ont besoin que leur régime de décharges soit amélioré de manière conséquente, ainsi que leurs indemnités. La gestion des écoles au quotidien impose que soit mis en œuvre un plan de recrutement d’aides administratives dans un corps de la Fonction publique pour chaque directeur.

Dans cet objectif, il est urgent de leur retirer les tâches dont la responsabilité ne leur incombe pas statutairement : PPMS, DUER, Clef OTP, tableau des grévistes … , l’évaluation des EVS et parfois même des personnels communaux (ATSEM) ainsi que la délivrance d’attestations de formation pour les EVS pour éviter à l’administration des condamnations aux prud’hommes.

Le directeur n’est ni supérieur hiérarchique, ni personnel d’autorité.

Les réunions doivent être organisées sur le temps de service et faire l’objet d’ordres de mission avec des délais raisonnables et non le jour pour le lendemain. Les directeurs ne sont pas à la disposition des mairies mais au service du bon fonctionnement de l’école.

La dématérialisation généralisée des documents (Lettre du ministre aux parents d‘élèves, évaluation CE2 …), que vous voulez poursuivre, implique l’impression des documents administratifs sur les crédits des écoles qui sont pourtant réservés aux élèves. Il faut mettre fin à ce transfert de charges inacceptable sur les crédits des écoles et qui fait peser sur les directeurs une responsabilité inadmissible.

Enfin, si la réforme des rythmes scolaires instaure des journées de longueur différente, elle ne peut avoir pour conséquence d’amputer les décharges de service des directeurs. En effet, une journée de décharge placée le lundi ou le mardi ou un autre jour de la semaine ouvrirait droit à un temps de décharge différent, souvent inférieur à la norme de 6 heures quotidiennes, ce qui n’est pas envisageable.

Dans l’attente, veuillez agréer l’expression de ma parfaite considération.

Norbert Trichard

Secrétaire général

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Je pense effectivement que le SE , le snuipp, ou même la FCPE se sont agenouillés devant ce gvt parce qu'une partie de leurs adhérents sont aussi au PS...C'est bien là où il faut savoir ce qu'on défend et comme le dit Sarri, cette pxxxxx de réforme n'aurait jamais été acceptée si elle avait été proposée par le gvt précédent.... Mieux, le PS lui même l'aurait critiquée sévèrement...

Ah bon ? C'est marrant parce que dans les conseils syndicaux, je n'ai pas l'impression qu'il y a beaucoup d'adhérents PS au SNUipp...

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Ah non ! Je m’offusque !!! On ne compare pas Nola à Fredo45 (même si, sur ce coup-là, ben je suis bien d'accord pour dire que, oui, l'extrême politisation des syndicats n'est vraiment pas bonne....)

C'est gentil, merci, mais on ne peut pas non plus demander à Montagny de justifier la Vérité Révélée pour des gueux qui ne sont pas encore suffisamment éclairés pour comprendre les subtilités et la hauteur de ses vues à la lumière de sa grande expérience: il faut bien qu'il nous parle d'une manière qu'on puisse comprendre sans faire appel à des concepts trop compliqués pour nous. L'injure et le sarcasme font très bien l'affaire. :)

Tout comme on ne peut demander à Nola d'essayer (juste essayer) de sortir de son endoctrinement et de regarder avec un minimum de recul ce qu'il se fait ailleurs... Le jusqu'auboutisme pour détruire l'école de la république dans l'intérêt personnel reste quand même une priorité pour certains (heureusement peu nombreux)... :sleep:

Pas mal, le discours apocalyptique, c'est un nouvel angle d'attaque intéressant. Un peu déçu qu'il n'y ait pas d'allusion ni au stalinisme, ni au terrorisme, les vacances te ramollissent. Reviens-nous en forme pour la rentrée, tu peux mieux faire. ;)

C'est le discours habituel de ceux qui cataloguent les syndicats : les réformistes et les archaïques. En gros, il y a ceux qui sont d'accord avec les réformes socio-libérales qui, selon les médias et les partis politiques de gouvernement les seules possibles et les autres, opposés à la marchandisation galopante. L'école n'étant plus désormais une exception, un sanctuaire dans lequel le capitalisme n'avait pas ses entrées.

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