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Syndicats éclatés: Un peu d’histoire, pourquoi en est-on arrivé là ?


Zarko

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Ces élections vont aussi se traduire par un grand nombre "d'anomalies" ou "bourrage d'urnes" par utilisation des enveloppes (dans lesquelles on recevra un code de vote) non utilisées...Entendu dans un certain syndicat majoritaire pour ne pas perdre la face...

Il y a bien longtemps que je n'ai plus participé au dépouillement des élections professionnelles mais je ne vois pas comment ce serait faisable.

Non mais ils ne savent plus quoi inventer...

C'est n'importe quoi...

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Nonau, il n'y a pas de bourrage d'urnes, là je suis d'accord avec Dajta, Fredo et les autres.Ce n'est pas parce qu'on est en colère qu'il faut raconter n'importe quoi.

  • J'adhère 1
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L’intersyndicale appelle au rassemblement militant

Vendredi devant la préfecture

jeudi 24 juillet 2014, par Céline Tabou

L’intersyndicale, réunissant la CGTR, Saiper, l’Unef, la FSU, Solidaires et FO, a évoqué le contexte économique et social à la veille de la venue de François Hollande, à La Réunion. Une visite qui intervient « au moment où il y a une crise non ordinaire », qui touche l’ensemble de la société réunionnaise.

4-intersyndicale-f99de-b0db9.jpg L’Intersyndicale UNEF, FSU, CGTR, SOLIDAIRES, SAIPER, FO a donné son point de vue sur la visite de François Hollande.

L’intersyndicale a prévue un « rassemblement militant », vendredi 25 juillet à 10h devant la préfecture, a expliqué Marie-Hélène Dor, de la FSU. Cette dernière a indiqué qu’à cette occasion, le courrier envoyée par l’intersyndicale sera communiqué à la presse. Un courrier qui pose les principales revendications des organisations, toutes unies contre l’ANI et le Pacte de responsabilité.

Une absence de dialogue social

L’ensemble des syndicats s’accorde à dénoncer la politique gouvernementale en faveur du patronat, à travers une remise en cause du code du travail. « On avait dit que les patrons allaient utilisé la crise pour attaquer les salariés, avec la complicité du gouvernement », a expliqué Ivan Hoareau, de la CGTR. Ce dernier a pointé du doigt « deux instruments qui cristallisent » cette politique : l’Accord National Interprofessionnel (ANI) et le Pacte de responsabilité, destiné à économiser près de 50 milliards sur « le dos des gens », a indiqué Stéphane Maillot, de l’Unef.
Pour ce dernier, « François Hollande a oublié que c’est notre camp social qui l’a porté », ajoutant que ce dernier « nous a trahit, car il avait promit mieux que ça ». Un constat partagé par l’ensemble des syndicalistes présents. Ces derniers ont dénoncé les réformes mises en place destiné à « donner plus de flexibilité au travail » et imposer plus « de flexibilité salariale parce que le coût du travail est trop élevé », a expliqué Ivan Hoareau.
Pour le syndicaliste de Solidaires, Johnny Michel, « les travailleurs sont de plus en plus pauvres », mais surtout « les élus ne font rien pour nous aider à aller plus loin ». « On a demandé à être reçu par Georges Pau Langevin, elle avait refusé. On a demandé à rencontrer François Hollande, c’est elle qui nous reçoit ». « Il faudra stopper à un moment les visites bonbons piments et se pencher sur les réels problèmes », a assuré ce dernier.

Une « rupture » avec le gouvernement

Pour Marie-Hélène Dor, « la conférence sociale a été un échec. Il y a nécessité à relancer le dialogue social ». D’autant plus que « le pacte de responsabilité tape sur le coût du travail et sa réduction. Il y a une rupture dans les orientations politiques » mises en place par le gouvernement. Une rupture qui se traduit pour Johnny Michel par « on a changé d’homme mais pas de politique », en référence à la politique mise en place par Nicolas Sarkozy.
Pour le syndicat Force Ouvrière, le constat est clair, « une catastrophe ». A mi-mandat, la politique de François Hollande « ne correspond pas aux attentes des réunionnais et des salariés. L’ANI est une catastrophe, c’est un accord nullement acceptable ». Cet accord impose une baisse salariale, une remise en cause du temps de travail, la mobilité forcée et une diminution des indemnisations en cas de licenciements abusifs. Un accord qui ne satisfait pas les syndicalistes, qui dénoncent les cadeaux fait aux patrons.
Concernant le Pacte de responsabilité, celui-ci est « inacceptable » pour les syndicats. D’autant que « les patrons demandent de plus en plus de subventions, mais il n’y aucun contrôle de ce qui est fait » et les créations d’emploi ne sont pas garanties, a expliqué le représentant de FO. Pour ce dernier, « le train passe et les salariés sont oubliés ». D’autant plus que « concernant le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), on ne peut pas dire qu’il y a une création concrète d’emploi par le patronat ».
Les syndicats « espèrent avoir des réponses » lors de leur rencontre avec la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin. Pour sa part, Nelson Técher de FO Santé, a tenu à indiquer que la situation dans la santé se dégrade d’année en année à La Réunion. « Le nombre d’heures supplémentaires est passée à 2000 heures par an en moyenne. Alors qu’on parle de bien être au travail, c’est un leurre ».

Une unité syndicale difficile

Face aux difficultés à mobiliser, reconnues par les syndicats, « le paysage syndical est représenté » pour le représentant de FO, qui a indiqué que l’unité entre les « anti-ani et les anti-pacte de responsabilité ». « On est toujours dans la mouvance d’opposition au gouvernement », a-t-il ajouté. Ce dernier a reconnu que « c’est grave de ne pas avoir d’unité syndicale, mais c’est aussi le jeu des entreprises ».
Il y a « un problème » au niveau de l’unité d’action a ajouté Ivan Hoareau, qui fait face à « une crise interne ». Cependant, « c’est au moment, où on a besoin d’unité que face à la crise, on voit les prises de positions » des uns et des autres, a ajouté ce dernier. Les syndicats dont référence à la CFDT, proche du parti présidentiel, qui n’a pas appelé à la mobilisation lors de la venue de François Hollande.
De son côté, Nelson Técher a expliqué que « la mobilisation est de plus en plus difficile parce que le contexte social l’est. Le pouvoir d’achat est en baisse, beaucoup de travailleurs sont endettés, ils doivent rester au travail. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas d’accord avec nos actions, bien au contraire ». Une action qui sera organisée vendredi 25 juillet à Saint-Denis, devant la préfecture à 10h, afin d’informer François Hollande de la situation économique et sociale dégradée à La Réunion.
Pour conclure, le représentant de Saiper a appelé tous les enseignants et parents d’élèves à manifester, ce vendredi, dont la politique gouvernementale et notamment la réforme des rythmes scolaires, qui a été faite « sans concertation avec les syndicats ».

Céline Tabou

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  • 2 semaines plus tard...
François Hollande entame jeudi une tournée dans l'océan Indien
  • La1ere.fr (avec AFP)
  • Publié le 19/08/2014 | 12:04, mis à jour le 19/08/2014 | 16:13

François Hollande sera jeudi 21 août à La Réunion, première étape d'une tournée dans l'océan Indien qui mêlera dossiers économiques, sociaux et internationaux. Une visite reportée in extremis fin juillet après le crash d'un vol d'Air Algérie au Mali.

Tiens, je sens qu'il va être bien accueilli... :devil:

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  • 1 mois plus tard...

« L’enseignant conserve ses valeurs mais se détache des organisations comme les syndicats »

Le Monde.fr |

16.10.2014 à 15h25 • Mis à jour le 16.10.2014 à 21h13 |Propos recueillis par Maryline Baumard
4507505_7_64f6_pour-le-sociologue-bertra Sociologue à l’université de Picardie, Bertrand Geay connaît bien les enseignants. Auteurs de plusieurs ouvrages et de nombreux articles sur leur rapport au syndicalisme, il décrypte pour Le Monde la mutation qu’est en train de vivre ce groupe sociologique.

Un quart des enseignants a moins de 35 ans. Peut-on dire que cette donnée change notre école ?

Bertrand Geay : Evidemment. Le corps enseignant a entamé il y a trente ans une mutation profonde qui se matérialise de façon plus évidente aujourd’hui dans les classes. J’ai travaillé sur ce sujet dès les années 1990 et déjà, le profil type de l’enseignant était en train de bouger. La féminisation qui s’installe depuis des années, tranquillement, est un élément important, certes, mais je m’intéresse plus à la part d’engagement de cette catégorie dans sa profession et dans son métier.

Lire aussi : En 2014, des profs plus jeunes et très connectés

Vos travaux montrent que l’enseignant 2014 est plus engagé dans son « métier » que dans sa « profession ». Qu’est-ce que cela signifie ?

Une chose très simple : l’enseignant conserve des valeurs, mais se détache peu à peu des organisations qui structuraient hier la communauté enseignante.

Vous pensez aux syndicats ?

Je pense évidemment aux syndicats. Les enseignants restent attachés aux valeurs que défendent ces organisations, mais ils n’ont plus la même propension à y adhérer. Même si le secteur de l’éducation reste plus syndiqué que l’entreprise privée, la mobilisation s’y fait moins bien. Et surtout, les organisations syndicales vont devoir faire face au renouvellement de leur noyau de militants, ce qui ne sera pas simple car l’investissement dans des combats collectifs devient de plus en plus ponctuel.

Comment s’est faite cette prise de distance ?

De façon assez simple et sous l’effet de facteurs conjugués. Au fil des ans, les enseignants ont observé qu’il était difficile de changer le système. Ils ont ressenti de plus en plus fortement qu’ils n’avaient pas prise sur l’institution et qu’il était difficile de changer la société. Ils se sont donc désengagés des combats trop sociétaux – si vous me pardonnez l’expression –, pour se replier sur des causes plus locales, des batailles qui pouvaient avoir un effet mesurable et concret. Car jamais l’enseignant n’a renoncé à sauver l’enfant, dans sa classe !

Etes-vous d’accord avec l’enquête MGEN sur les convictions profondes de ce groupe ?

Oui. J’ai mené il y a quelques années un travail de recherche auprès des jeunes enseignants en formation. On peut toujours dire que ces gens, qui sont devenus enseignants, sont profondément mus par des valeurs qu’on pourrait classer à gauche. L’égalité est notamment très présente dans leur esprit. Il est clair qu’ils ne sont pas devenus les managers que certains auraient aimé voir émerger.

Mais quand même, le fait de moins militer, de moins prendre sa carte dans un parti ou un syndicat ne peut-il pas être assimilé à un repli sur soi du groupe ?

Je dirais plutôt que l’engagement s’est transformé sous le poids du pragmatisme. Il est très difficile de commencer dans le métier d’enseignant aujourd’hui. On ne peut pas reprocher aux jeunes professeurs de se protéger pour ne pas prendretrop de coups. C’est comme ça que je lis leur ouverture plus grande vers lesréseaux sociaux et leur repli par rapport aux grands combats de notre société.

Vous pensez qu’ils font un usage professionnel des réseaux ?

On voit bien comment dans les écoles de formation se mettent en place des réseaux professionnels de jeunes enseignants qui vont perdurer tout le temps de leurs premiers postes. C’est une sorte de solidarité de gré à gré qui vientcompenser les lacunes de l’institution. Ils cherchent le lien social et politique à l’intérieur de la profession.

Avec les réseaux sociaux et la solidarité de proximité, les jeunes enseignants préféreraient-ils une approche « horizontale » des relations à la « verticalité » imposée par l’institution ?

Oui, tout ce qui est horizontal, qui se fait de gré à gré, a leur faveur… En revanche, les néoenseignants entretiennent des rapports compliqués avec l’institution. Compliqués et paradoxaux. Ils n’osent jamais de remise en cause massive de ce système, de ce lien vertical, mais ne l’estiment pas forcément pertinent. On voit cette propension de plus en plus forte à développer des groupes de travail, plutôt qu’à demander un conseil plus institutionnel.

Estimez-vous que l’institution scolaire est à l’origine de ce désenchantement ?

Avoir supprimé la formation des jeunes enseignants durant quelques années n’a pas arrangé les choses. La formation est un moment où se consolide une cultureprofessionnelle. L’avoir supprimée a forcément eu des conséquences. Aujourd’hui on essaie de reconstruire, avec la mise en place des ESPE, les écoles du professorat et de l’éducation, mais il faut avoir conscience qu’il y a, dans la formation des maîtres, bien peu de lieux collectifs. L’urgence dans laquelle on place en permanence ces néotitulaires contribue à l’éclatement du groupe.

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Et surtout, les organisations syndicales vont devoir faire face au renouvellement de leur noyau de militants, ce qui ne sera pas simple car l’investissement dans des combats collectifs devient de plus en plus ponctuel.

N'est-ce pas le problème de la société actuelle de ne plus se soucier des combats collectifs ???

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Et surtout, les organisations syndicales vont devoir faire face au renouvellement de leur noyau de militants, ce qui ne sera pas simple car l’investissement dans des combats collectifs devient de plus en plus ponctuel.

N'est-ce pas le problème de la société actuelle de ne plus se soucier des combats collectifs ???

Pour ceux qui sont pleins aux as ou qui ont des postes élevés socialement ou qui veulent une société libérale, ce n'est pas un problème, c'est plutôt très bien ainsi ! :devil:

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Sympa ce bref résumé. La FSU devient un peu ce qui a perdu le SE....

Il y a bien une fracture au sein de la gauche (surtout pour la gauche de droite ! lol! ) :)

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Je croyais que les syndicats devaient être apolitiques...

moi aussi ! et surtout ne pas se rabaisser ou s'affilier à un gvt qui est en train de nous dézinguer... :unsure:

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