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Rythmes scolaires à Ajaccio : Rose-Mary Ottavy revoit sa copie, les parents d'élèves se mobilisent
Rédigé par Vanina Bruna le Mardi 16 Septembre 2014 à 19:12 | Modifié le Mardi 16 Septembre 2014 - 19:22
La réforme scolaire n'a pas fini de faire parler d'elle à Ajaccio. Rose-Mary Ottavy à rencontré l'inspecteur académique Guy Monchaux, pour la mise en place des temps d'activités périscolaires. Le point sur la situation et questions à l'adjointe en charge de l'éducation à Ajaccio.

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Rose-Mary Ottavy, adjointe en charge de l'éducation au sein de la municipalité à Ajaccio à rencontré Guy Monchaux afin de réaliser le dossier pour les fonds d'amorçage auxquels peut prétendre la mairie pour la mise en place des temps d'activités périscolaires, de 15h45 à 16h30.
L'adjointe assure que "la mairie est entrée en phase de collaboration avec l'Académie afin de procéder à la mise en place des temps d'activité périscolaire de qualité. Nous allons nous réunir avec M. Delplanque, inspecteur académique qui nous accompagne pour la mise en place de ces activités ainsi que les animateurs qui interviendront. Si les fonds d'amorçage nous sont accordés, ce sont 60 à 70 personnes de plus qu'il faudra embaucher pour un encadrement de qualité. Nous souhaitons organiser ces temps d'activités au plus vite. La prochaine réunion aura lieu le 22 septembre et les temps d'activités périscolaires devraient être mis en place d'ici à fin septembre. Nous sommes dans une phase constructive et non pas de destruction. Rien n'est figé."
Pour l'inspecteur académique, Guy Monchaux, cette année est une année expérimentale à Ajaccio, puisque la réforme n'a pas été mise en place l'année dernière. Si les horaires relèvent de la décision du Rectorat, le projet éducatif territorial, lui, est à l'initiative de la mairie. Pour Rose-Mary Ottavy, l'objectif est de trouver un enrichissement pour les enfants, et elle se dit prête à revoir sa copie.

Les parents se mobilisent
Du côté des parents, la rentrée est passée et la colère est montée sur les réseaux sociaux.
Des groupes se sont créé, une pétition a circulé et chacun y est allé de sa revendication. Finalement l'APC et la FCPE ont lancé un appel au rassemblement pour ce mercredi 17 septembre à 9 heures, devant la mairie. Ils soulignent les principaux problèmes rencontrés, à savoir, l'absence d'activités périscolaires, le coût de la garderie, le transport le mercredi vers les centres aérés, le réaménagement des horaires de sortie maternelle/ primaire.
Denis Luciani, pour l'Associu di i Parenti Corsi, dénonce "une situation de blocage, que l'on va qualifier de politicienne. Nous ne savons pas actuellement si il y a des activités ou si il n'y en a pas. Pour l'instant, nous payons pour de la garderie, ce qui est inacceptable et que nous n'accepterons pas. Nous voulons une vision claire de ce que sera la politique scolaire de la mise en place de la réforme des rythmes à Ajaccio. Nous sommes la plus grande ville de Corse, si le maire a une ambition pour sa ville il se doit à une exemplarité de son ambition."
L'APC a donc interpellé le maire par une lettre ouverte pour demander l'éclaircissement de la situation. Rendez vous est pris pour les parents devant la mairie mercredi à 9 heures.

Questions à… Rose-Mary Ottavy
- Que vont devenir les enfants des parents qui n'auraient pas les moyens ou l'envie de payer pour que leurs enfants puissent rester à l'école de 15h45 à 16h30 ?
- C'est un périscolaire qui est calculé sur le quotient familial. Il y a 300 personnes qui sont concernées par un surcoût, puisque pour ceux qui bénéficiaient déjà du temps périscolaire il n'y aura aucun coût supplémentaire. Ceux qui vont payer, ce sont bien sûr, ceux qui n'étaient pas inscrits au périscolaire. Je suis en train d'essayer de trouver des solutions. Je voudrais trouver la solution pour cette tranche de personnes qui ne resteraient que trois quart d'heure. Peut être un forfait global qui ne serait peut être qu'un euro symbolique, parce que si nous ne faisons pas ça nous ne pourrons pas payer les intervenants pour d'autres activités. Oui ce fond d'amorçage va nous aider à faire appel à d'autres associations, à des privés, mais nous ne l'aurons pas ad vitam eternam. Deux ans au maximum, après ça sera plein pot pour la commune.

- Vous avez donc pour ambition de créer un projet éducatif territorial, comme le prévoit la réforme?
- Oui, absolument ! Parce que pour moi, rendre ma copie comme ça, non! Je voudrais que tous les parents soient satisfaits de ce que l'ont va faire et que les enfants se retrouvent dans quelque chose de très harmonieux. Mon ambition c'est de me dire, pour les enfants, pas pour moi, qu'il sorte de quelque chose qui les fait évoluer, qui leur donne envie. Je vais faire des propositions aux affaires scolaires en tant qu'élue, après, il y a l'inspection académique qui rentre en jeu.

- Vous pensez que cette réforme a des avantages, malgré votre opposition initiale?
- Je pense qu'elle aurait été biene si nous l'avions bien préparée. Je pense qu'à un moment donné, nous avons mis le toit avant les fondations. Je pense qu'il aurait fallu plus de concertation avec les enseignants, avec les parents, avec les spécialistes de l'apprentissage de l'enfant. Lorsque nous sommes arrivés, c'est vrai que nous étions contre cette réforme, mais après nous avons essayé de faire une proposition qui ne convenait pas. Mais nous avons toujours essayé et essayons toujours de trouver des solutions.

- Qu'est ce qui ne convenait pas selon vous dans le projet de Paul Di Giacomi?
- D'abord il n'y avait eu aucune délibération du conseil municipal, seulement une pour le report de la réforme en 2013 à 2014. Je n'ai pas compris pourquoi la municipalité ne s'est pas laissé une année pour essayer d'amorcer la réforme, le comité technique paritaire n'avait pas été consulté. Nous avons fait le point avec les affaires scolaires, qui a mis en avant des problèmes idéologiques, humains et financiers : La qualification des intervenants, le manque de formation, le peu de moyen humain et financiers des associations, il fallait en plus recruter encore 80 personnes ! Les locaux scolaires ne sont pas adaptés, il manque des accompagnateurs pour les déplacements. Et puis financièrement, l'explosion de la masse salariale et l'acquisition de matériel lourd n'est pas possible pour la commune ! Le budget global est estimé à 1 300 000 euros. Lorsque nous avons récupéré ce dossier, nous avons constaté l'existence d'une rubrique qui était "à déterminer". Le coût de la réforme n'avait pas été entièrement évalué contrairement à ce qui a été annoncé à ce jour par l'opposition.

- Combien coûte le projet tel que vous l'avez pensé?
- Nous avions pensé un projet à 450 000 euros, en faisant payer bien sûr, et sans bénéficier du fonds d'amorçage. Donc ce fonds d'amorçage nous permettra d'avoir un peu d'oxygène et de pouvoir aller vers des activités. Pour les communes qui ont commencé un an avant, elles sont déjà rodées. Ça n'est pas notre cas. Cette année, nous allons essayer de faire quelque chose de bien, mis il faudra certainement réajuster. Rien n'est figé, je le redis. Si je peux trouver une solution pour ces 300 enfants pour qui cela impliquerait un coût supplémentaire, je le ferais. Je pense que je n'aurai pas bien rendu ma copie si il n'y avait pas d'activités. Je voudrais que l'ensemble des parents d'élèves soient satisfaits. Je suis arrivée, nous avons été élus et j'ai été jetée là-dedans.

http://www.corsenetinfos.fr/Rythmes-scolaires-a-Ajaccio-Rose-Mary-Ottavy-revoit-sa-copie-les-parents-d-eleves-se-mobilisent_a11262.html

Posté(e)
Haute-Loire
AUVERGNE > HAUTE-LOIRE > LE PUY 13/09/14 - 06H00
Rythmes scolaires, effectifs, manque de professeurs titulaires, suppressions de surveillants

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- Photo L'Eveil

Le syndicat FO s'est réuni mercredi après-midi pour faire le point sur la rentrée des classes.

Sur les nouveaux rythmes scolaires, les syndicalistes ne mâchent pas leurs mots et qualifient cette réforme de scandaleuse. « En grande majorité, tout ce qui est en train de se passer dans les écoles est un pur scandale. Dans 90 % des cas, il n'y a pas d'animateurs. La liste est longue des multiples exemples qui démontrent que cette réforme est absurde et néfaste. Ici une personne âgée de 80 ans qui apprend aux élèves à jouer à la belote, là des cours de calligraphie dispensés par une personne non qualifiée à des trois ans. Cette réforme est une garderie organisée ! », fustige Roland Thonnat. Pour lui, « la réforme doit s'arrêter ».

Pour FO, la rentrée scolaire 2014 est placée sous le signe du désordre à tous les niveaux. Désordre au niveau des postes. Dans le premier degré, cela se traduit par des postes vacants qui ne sont pourvus par aucun personnel. « Pour le premier degré des problèmes demeurent notamment à Saugues. On s'aperçoit que nous sommes confrontés à un enfumage en matière de postes. Ce ne sont pas moins d'une quinzaine d'écoles qui ont des besoins urgents. De plus, il y a pénurie de titulaires remplaçants. Lorsqu'on nous annonce 60.000 postes supplémentaires, c'est un mensonge car il y a en fait moins de personnel qu'à la rentrée précédente ».

Second degré

FO dénonce aussi un mensonge total sur les effectifs : « Le secteur public a perdu des élèves à cause des rythmes scolaires car beaucoup sont partis dans le privé. De plus, les élèves de 2 à 3 ans ne sont plus comptabilisés. Ils ont pris en compte uniquement les présents le jour de la rentrée scolaire. Le directeur académique fait apparaître que les effectifs sont en baisse pour nous faire avaler les suppressions de postes ».

Dans le second degré, Benoît Bacle, responsable des lycées, dresse aussi un tableau noir de la situation : « C'est le recours massif à des dizaines de personnels contractuels, ce qui est la conséquence directe du recrutement insuffisant de professeurs titulaires, le nombre de lauréats étant inférieur au nombre de places aux concours dans quasiment toutes les matières. De plus, cette situation se traduit par des postes vacants. Dans tous les lycées, il y a des suppressions de surveillants ».
Enfin, selon Sophie Pireyre, secrétaire départemental FO, responsable des lycées professionnels, « c'est l'hémorragie dans les lycées professionnels du département, tous les lycées d'enseignement professionnel trinquent. Énormément de postes sont pourvus par des personnes contractuelles ».

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/haute-loire/2014/09/15/rythmes-scolaires-effectifs-manque-de-professeurs-titulaires-suppressions-de-surveillants_11141671.html

:):)

Posté(e)

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/09/17092014Article635465371021718487.aspx

Selon l'AFP, le tribunal administratif de Rouen a condamné le maire de Ganzeville à ouvrir l'école le mercredi à partir du 24 septembre

On verra...sinon comment se fait-il que tu t'exprimes (c'est tondroit) sur les rythmes en ne soyant pas enseignant en France ?

Même à l'étranger je reste fonctionnaire du MEN, tout a une fin et dans quelques temps je rentrerai en France donc ce qui attend ma famille me préoccupe...

Et tu sais que les Français de l'étranger ont même le droit de vote ! :)

Posté(e)

Et tu as quelle classe Montagny ? Car il me semblait que tu n'enseignais pas directement... Mais je me trompe peut-être. Tu as une classe ?

Posté(e)

Les parents sont unanimes. Les nouveaux rythmes scolaires épuisent leurs enfants. Les petits, eux, ne voient pas vraiment la différence

Alors là, mon œil!!!

Posté(e)

Et tu as quelle classe Montagny ? Car il me semblait que tu n'enseignais pas directement... Mais je me trompe peut-être. Tu as une classe ?

oui un ce1

Posté(e)

Et tu as quelle classe Montagny ? Car il me semblait que tu n'enseignais pas directement... Mais je me trompe peut-être. Tu as une classe ?

oui un ce1

Combien d'élèves ? Est-ce que ce sont les mêmes conditions et horaires qu'en France ?

Posté(e)

20 élèves. 9 non francophones natifs. 2 dys. un trouble du comportement.

8h30-11h30 et 12h50-15h20 sauf mercredi matin 8h30-12h30.

école de 1350 élèves, 74 classes, 124 instits, une infirmière, 1 psy à 1/2 temps, 1 directeur supérieur hiérarchique, un conseiller péda à 1/2 temps, 2 secrétaires, 40 surveillants et animateurs péri scolaire (payant), cantine avec 3 services de 30 minutes (horaires décalés mater/cp ce1/ce2 cm)

on fait tout sauf le sport et encore ça dépend des années.

une coordination pédagogique par niveau (entre 11 et 12 classes) + une coordination pédagogique par section linguistique. Chaque coordinateur à 1h30 de décharge horaire.

5 à 6 surveillance de récré ou matin ou après les cours (20 minutes)

visite d'un inspecteur tous les 2 à 3 ans.

Posté(e)

20 élèves. 9 non francophones natifs. 2 dys. un trouble du comportement.

8h30-11h30 et 12h50-15h20 sauf mercredi matin 8h30-12h30.

école de 1350 élèves, 74 classes, 124 instits, une infirmière, 1 psy à 1/2 temps, 1 directeur supérieur hiérarchique, un conseiller péda à 1/2 temps, 2 secrétaires, 40 surveillants et animateurs péri scolaire (payant), cantine avec 3 services de 30 minutes (horaires décalés mater/cp ce1/ce2 cm)

on fait tout sauf le sport et encore ça dépend des années.

une coordination pédagogique par niveau (entre 11 et 12 classes) + une coordination pédagogique par section linguistique. Chaque coordinateur à 1h30 de décharge horaire.

5 à 6 surveillance de récré ou matin ou après les cours (20 minutes)

visite d'un inspecteur tous les 2 à 3 ans.

Bonjour,

J'échange contre un CM2 en ZEP dans le 18ème à Paris !

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