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HAUTE SOMME Rythmes scolaires, rythmes de la colère

PUBLIÉ LE 19/09/2014

Marion Bertemes

« Cette réforme a été conçue pour les Parisiens, pour soulager les garderies surchargées et on la présentée comme une mesure pour alléger les journées des enfants. Depuis la rentrée de mon fils, ses horaires nont pas évolué. Lécole commence à 9 heures, et il rentre le soir peu avant 17 heures après avoir pris le car, comme avant. Où est la différence ? Le mercredi, il a classe de 9 à 11 heures. Au début, jai cru à une blague. Jusquà lannée dernière, on se débrouillait, on arrivait soit à le garder en posant

Je ne vois pas comment plus de périscolaire allège la garderie ?

Avant les parents trouvaient parfois un mode de garde le mercredi et du coup, il y avait "peu" d'enfants le mercredi....mnt pour une demie journée c'est plus simple de les mettre au centre de loisirs donc ils sont plus + plus de péri en semaine où ils sont quasi tous là.....

Je vous assure, c'est pas plus adapté à Paris !!! Et c'est certainement plus difficile de faire qch qui tient la route à Paris que dans une commune plus petite !

Et c'est certainement plus difficile de faire qch qui tient la route à Paris que dans une commune plus petite !

Pas sûr non plus ! :)

J'ai bossé un an à Massy....

Lorsqu'on disait qch en conseil d'école, on pouvait être entendu....par exemple, on demandait une asem de plus car les locaux de l'école avait une disposition particulière avec une classe très isolée...

A Paris, la mairie est une instance lointaine pas toujours présente au CE.....A Paris, donner qch à une école c'est multiplier par un très grand nombre d'écoles...

Avoir de l'organisation pour une dizaine d'écoles, c'est plus facile que pour plusieurs centaines.

Je ne vois pas pourquoi.. Des petits villages n'arrivent pas non plus ni les villes moyennes.
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Le Parisien

23/09/14

http://www.leparisien.fr/societe/rythmes-scolaires-la-reforme-ne-convainc-pas-les-parents-selon-la-peep-23-09-2014-4157763.php

Rythmes scolaires: la réforme ne convainc pas les parents, selon la Peep

"[...] La réforme des rythmes scolaires «n'est pas comprise et elle ne convainc pas», a déclaré ce mardi Valérie Marty, la présidente de la Peep, deuxième fédération de parents d'élèves, s'appuyant sur les résultats d'une étude menée auprès de ses adhérents.

Selon cette étude de la Peep, fédération classée à droite, 8% seulement des parents interrogés estiment que la réforme des rythmes, qui a rétabli la semaine de quatre jours et demi de classe, «permettra aux élèves de mieux réussir à l'école», son objectif premier. 67% pensent le contraire et 24% ne se prononcent pas.

«Ce qui fait réussir les enfants, c'est ce qui se passe dans la classe. Il faut changer le programme, l'apprentissage. Ce n'est pas un problème d'emploi du temps. Cette réforme est désastreuse et très démotivante, elle a du mal à passer», a estimé Valérie Marty lors d'une conférence de presse.

Selon l'étude, 47% des parents pensent que les activités périscolaires mises en place dans le cadre de la réforme ne présentent pas «d'intérêt pédagogique». Seuls 17% pensent qu'elles ont un tel intérêt. Pour 64% des parents interrogés, la réforme des rythmes n'est en outre pas «adaptée aux élèves de maternelle» et pour 40% cette organisation «fatigue davantage les enfants». [...] "

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Ah, enfin des satisfaits de la réforme... les grosses sociétés de transport.

L'Expansion

23/09/14

http://www.lesechos.fr/pme-innovation/actualite-pme/0203800297755-les-autocaristes-boostes-par-les-nouveaux-rythmes-scolaires-1045828.php

Les autocaristes boostés par la réforme des rythmes

" [...] Si la réforme des rythmes scolaires ne fait pas que des heureux, elle fait au moins le bonheur d’une profession : les transporteurs assurant les autocars scolaires. Les écoliers travaillant une matinée supplémentaire, davantage d’autocars scolaires sont désormais déployés à cette rentrée. Une petite bouffée d’oxygène pour le secteur du transport des voyageurs (3.200 entreprises), soumis à des pressions et à une forte concurrence.A l’heure actuelle, 70.000 salariés composent les effectifs du transport scolaire en France, pour 1,07 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel. « Cette réforme scolaire générera 20 % d’activité supplémentaire», se réjouit Michel Seyt, le président de la Fédération nationale des transports de voyageurs, qui reste toutefois prudent quant à l’avenir. Pour financer cette réforme, les autorités organisatrices de transports, généralement des collectivités locales (départements surtout) ont dû desserrer les cordons de la bourse. L’Association des départements de France évalue la dépense « entre 400.000 et 2,7 millions d’euros par an et par conseil général », soit environ 10 % du budget annuel alloué au transport scolaire. Les départements n’effectuent eux-même les transports que dans la moitié des cas : le reste est confié aux autocaristes sous forme de délégations de service public ou d’appels d’offres avec marchés à bons de commande. [...]

Les PME menacées

Les petites PME régionales tentent de résister. Leur nombre ne cesse de baisser, avec un risque réel de concentration. Et la quantité de lots proposés dans les appels d’offres des collectivités est de plus en plus souvent réduit. « Résultat, les TPE sont quasiment systématiquement exclues   » au profit des plus grosses entreprises, indique Michel Seyt. En revanche, le transfert annoncé en 2017 de la tutelle des transports scolaires aux régions n’effraie pas les transporteurs, malgré le risque de voir encore les lots grossir et les PME en être exclues. [...] "

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Ah, enfin des satisfaits de la réforme... les grosses sociétés de transport.

L'Expansion

23/09/14

http://www.lesechos.fr/pme-innovation/actualite-pme/0203800297755-les-autocaristes-boostes-par-les-nouveaux-rythmes-scolaires-1045828.php

Les autocaristes boostés par la réforme des rythmes

" [...] Si la réforme des rythmes scolaires ne fait pas que des heureux, elle fait au moins le bonheur d’une profession : les transporteurs assurant les autocars scolaires. Les écoliers travaillant une matinée supplémentaire, davantage d’autocars scolaires sont désormais déployés à cette rentrée. Une petite bouffée d’oxygène pour le secteur du transport des voyageurs (3.200 entreprises), soumis à des pressions et à une forte concurrence.A l’heure actuelle, 70.000 salariés composent les effectifs du transport scolaire en France, pour 1,07 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel. « Cette réforme scolaire générera 20 % d’activité supplémentaire», se réjouit Michel Seyt, le président de la Fédération nationale des transports de voyageurs, qui reste toutefois prudent quant à l’avenir. Pour financer cette réforme, les autorités organisatrices de transports, généralement des collectivités locales (départements surtout) ont dû desserrer les cordons de la bourse. L’Association des départements de France évalue la dépense « entre 400.000 et 2,7 millions d’euros par an et par conseil général », soit environ 10 % du budget annuel alloué au transport scolaire. Les départements n’effectuent eux-même les transports que dans la moitié des cas : le reste est confié aux autocaristes sous forme de délégations de service public ou d’appels d’offres avec marchés à bons de commande. [...]

Les PME menacées

Les petites PME régionales tentent de résister. Leur nombre ne cesse de baisser, avec un risque réel de concentration. Et la quantité de lots proposés dans les appels d’offres des collectivités est de plus en plus souvent réduit. « Résultat, les TPE sont quasiment systématiquement exclues   » au profit des plus grosses entreprises, indique Michel Seyt. En revanche, le transfert annoncé en 2017 de la tutelle des transports scolaires aux régions n’effraie pas les transporteurs, malgré le risque de voir encore les lots grossir et les PME en être exclues. [...] "

Ah l'écologie et ses sommets internationaux!............

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Ah, enfin des satisfaits de la réforme... les grosses sociétés de transport.

L'Expansion

23/09/14

http://www.lesechos.fr/pme-innovation/actualite-pme/0203800297755-les-autocaristes-boostes-par-les-nouveaux-rythmes-scolaires-1045828.php

Les autocaristes boostés par la réforme des rythmes

" [...] Si la réforme des rythmes scolaires ne fait pas que des heureux, elle fait au moins le bonheur d’une profession : les transporteurs assurant les autocars scolaires. Les écoliers travaillant une matinée supplémentaire, davantage d’autocars scolaires sont désormais déployés à cette rentrée. Une petite bouffée d’oxygène pour le secteur du transport des voyageurs (3.200 entreprises), soumis à des pressions et à une forte concurrence.A l’heure actuelle, 70.000 salariés composent les effectifs du transport scolaire en France, pour 1,07 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel. « Cette réforme scolaire générera 20 % d’activité supplémentaire», se réjouit Michel Seyt, le président de la Fédération nationale des transports de voyageurs, qui reste toutefois prudent quant à l’avenir. Pour financer cette réforme, les autorités organisatrices de transports, généralement des collectivités locales (départements surtout) ont dû desserrer les cordons de la bourse. L’Association des départements de France évalue la dépense « entre 400.000 et 2,7 millions d’euros par an et par conseil général », soit environ 10 % du budget annuel alloué au transport scolaire. Les départements n’effectuent eux-même les transports que dans la moitié des cas : le reste est confié aux autocaristes sous forme de délégations de service public ou d’appels d’offres avec marchés à bons de commande. [...]

Les PME menacées

Les petites PME régionales tentent de résister. Leur nombre ne cesse de baisser, avec un risque réel de concentration. Et la quantité de lots proposés dans les appels d’offres des collectivités est de plus en plus souvent réduit. « Résultat, les TPE sont quasiment systématiquement exclues   » au profit des plus grosses entreprises, indique Michel Seyt. En revanche, le transfert annoncé en 2017 de la tutelle des transports scolaires aux régions n’effraie pas les transporteurs, malgré le risque de voir encore les lots grossir et les PME en être exclues. [...] "

Ah l'écologie et ses sommets internationaux!............

...exactement. Ce gvt donne l'impression de tout faire à l'envers et d'être dans une incohérence totale. Le FN n'a plus qu'à attendre tranquillement; même plus besoin de faire campagne.

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Réforme des rythmes scolaires : ce qu'elle va vraiment coûter aux communes
Réforme des rythmes scolaires : ce qu'elle va vraiment coûter aux communes
Source : Capital.fr
24/09/2014 à 11:23 / Mis à jour le 24/09/2014 à 11:34

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ecole-maigrot_paysage360.jpg
© REA
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Combien vont coûter les nouveaux emplois du temps de nos enfants ? Vont-ils plomber les budgets municipaux et in fine alourdir nos impôts locaux ? Comme il n'existe aucune estimation officielle au niveau national, pour le savoir, nous avons sollicité une vingtaine de villes. Seule une dizaine nous a répondu, de gauche comme de droite. Et la conclusion est sans appel : la réforme des rythmes scolaires coûte cher, voire même très cher. Explications et calculs de la facture à la charge des communes.

Cafouillages à la sortie des classes, grognes des parents d'élèves, recrutements des animateurs... nombre de maires s'arrachent les cheveux depuis la rentrée des classes. La cause de leur tracas ? Les six millions d'écoliers dont ils ont la responsabilité avec l'Education nationale vont désormais à l'école 4,5 jours par semaine (contre 4 jours auparavant dans la plupart des communes). Sur le papier, l'objectif est louable : alléger les journées des élèves en répartissant mieux les 24 heures hebdomadaires obligatoires devant l'enseignant, et in fine, lutter contre l'échec scolaire.

Le hic, c'est que cette réforme a contraint les communes à créer des nouvelles activités périscolaires à leur charge. Ce n'est donc pas en sortant leur calculette que nos édiles vont pouvoir se rassurer. S'il est encore difficile de connaître l'addition totale (tout dépendra du taux de participation des enfants aux temps d'activités péri-éducatives, aussi appelés "TAP"), une chose est sûre : cette réforme est loin d'être indolore pour les 24.000 communes ayant une école sur leur territoire (4.000 dès la rentrée 2013, plus 20.000 cette année).

Selon les calculs de l'association des Maires de France, le montant de la facture s'élèverait en moyenne à 150 euros par élève et par an. Ces chiffres s'avèrent même sous-estimés à en croire les montants que nous avons récoltés auprès des communes que nous avons interrogées. Avec un après-midi par semaine consacré aux TAP, c'est à Marseille que le coût par élève et par an à la charge de la commune est le plus élevé, à savoir 174,58 euros. Suivi par Besançon (165,91 euros par élève et par an), qui a choisi de consacrer 1h45 tous les jours aux activités péri-éducatives. Comme le montrent les chiffres ville par ville ci-dessous, c'est la communauté de communes du Val Vanoise – Tarentaise (dont la station de ski de Courchevel), qui s'en tire le mieux, à seulement 49,73 euros par élève et par an pour 1h30 de TAP les lundis et jeudis ou mardis et vendredis (sensibilisation à l'environnement, découverte des métiers, premiers secours...). Tous ces chiffres s'entendent déduction faite des aides de l'Etat.

Le ministère de l'Education nationale a en effet créé un fonds d'amorçage de 250 millions dès l'année scolaire 2013-2014, 360 millions pour 2014-2015. Soit 50 euros par an et par enfant pour toutes les communes. Pour l'instant, personne ne sait si ce fonds sera reconduit en 2016. Les caisses d'allocations familiales (CAF) sont aussi mises à contribution. L'enveloppe allouée s'élève à 163 millions d'euros en 2014, 250 millions en 2015, et autant chaque année jusqu'en 2017. Mais attention, seules les communes éligibles peuvent ainsi empocher jusqu'à 0,50 euro par enfant et par heure d'activités périscolaires (dans la limite de 3 heures et de 36 semaines), plafonné à 54 euros par élève et par an. Elles doivent notamment respecter un taux d'encadrement d'un adulte pour un maximum de 18 enfants de 6 ans et plus, un adulte pour 14 enfants de moins de 6 ans. Faute d'avoir pu recruter suffisamment d'animateurs pour la rentrée, nombre de communes sont contraintes d'y renoncer cette année, à l'instar de Nice ou Besançon. Les communes situées en zone urbaine sensible peuvent bénéficier d'un coup de pouce supplémentaire, appelé dotation urbaine supplémentaire (DSU), de 45 euros par an et par enfant. Autant d'aides toutefois insuffisantes pour couvrir tous les frais qui incombent désormais aux communes.

Pour ne pas payer l'addition, certaines villes ont donc choisi de faire supporter le coût des activités périscolaires aux parents. A Issy-les-Moulineaux, le maire André Santini (UDI) a, par exemple, décidé de facturer chaque heure d'activité entre 0,31 et 1,70 euro selon le quotient familial et le taux d'effort. Malgré cet effort financier demandé aux parents, l'adjointe à l'enseignement de la ville, Martine Vessière, estime que le surcoût pour la commune s'élève à 480.000 euros par an, rien que pour assurer la garderie du soir. Il faut aussi ajouter les frais liés à l'allongement de la pause méridienne d'un quart d'heure, à savoir 230.000 euros pour l'année et un service de cantine le mercredi pour 450.000 euros. Soit un surcoût total annuel de 1,16 million d'euros malgré la facturation des activités péri-éducatives, calcule l'élue.

http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/reforme-des-rythmes-scolaires-ce-qu-elle-va-vraiment-couter-aux-communes-963826

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Premier couac pour la réforme des rythmes scolaires
Mardi 23 septembre 2014 à 19h18
Ce lundi, six écoles publiques de la ville de Saint-Étienne, dans la Loire, se sont retrouvées en difficulté : 30 enfants par groupe, pendant le temps périscolaire, au lieu des 18 prévus au départ. La faute au désistement d'une centaine d'encadrants, deux jours avant la mise en place de la réforme des rythmes scolaires dans la majorité des écoles de la ville.
rythme-scol.jpg

Les élèves se sont retrouvés par groupe de trente au lieu de dix-huit dans certaines écoles de la ville. © Radio France

Cette année, la ville de Saint-Étienne est en pleine expérimentation : quinze écoles pilotes testent les activités périscolaires sur trois demi-journées (au choix) par semaine. Pour les 73 autres, c'est un peu moins d'une heure d'activité par jour, de 15h45 à 16h30. Le but est de voir les avantages et les inconvénients de chacun, afin de créer un sytème hybride qui s'appliquera à la prochaine rentrée, en 2015, et cette fois-ci dans toutes les écoles de la ville. Les quinze écoles pilotes expérimentent depuis trois semaines leur système, et tout se déroule bien.

Trop d'élèves pendant l'heure d'activité dans 73 écoles

Par contre, dans les 73 autres écoles, l'heure supplémentaire a été appliquée dès ce lundi et les couacs sont apparus immédiatement. Dans six écoles de la ville (la Montat, Ovides, Janon, Grand-Clos, Villeboeuf le Haut et Paillon), les enfants se sont retrouvés pendant cette heure d'activités périscolaires, par groupes de vingt, et même de trente, au lieu des dix-huit initialement prévus : la faute au désistement, à la dernière minute, d'une centaine d'encadrants. La ville avait besoin de 473 personnes exactement pour s'occuper des enfants chaque jour dans toutes les écoles de la ville. La plupart de ceux qui se sont désistés sont des étudiants vacataires, qui venaient de recevoir leurs emplois du temps. Ceux-ci se sont rendus compte qu'ils n'allaient pas pouvoir tout faire.

Sami Kéfi-Jérôme, adjoint à la mairie de Saint-Etienne en charge de l'éducation. (Julie Szmul)

La ville a été prise de court ce lundi

Dans les six écoles en question, il a donc fallu improviser. Le taux d'encadrement initialement prévu est d'un encadrant pour dix-huit enfants pour les écoles élementaires, et un pour quartoze en maternelle. La ville s'est donc lancée dans un grand recrutement cette semaine, en privilégiant particulièrement des intervenants professionnels, notamment des membres d'associations.

http://www.francebleu.fr/societe/rythmes-scolaires/les-premiers-couacs-de-la-reforme-des-rythmes-scolaires-1797771

:thumbsup::whistling:

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ESSONNE INFO | Par Nicolas Pointu | Publié le Mercredi 24 septembre 2014 à 01:30 | 0 contribution

La mise en place des nouveaux rythmes scolaires a des méfaits inattendus. Depuis la rentrée, l’ensemble du monde associatif s’inquiète de la diminution importante des effectifs. Ayant désormais accès à d’avantages d’activités sportives et culturelles, les enfants désertent les clubs, associations, conservatoires, voir médiathèques et bibliothèques communales. Une tendance qui, si elle se confirme, impactera de très nombreux aspects de la société. Exemple à Vert-le-Grand.

0614.jpg

Jean-Claude Quintard est inquiet. Le maire de Vert-le-Grand constate la préoccupation grandissante de ses administrés engagés dans la vie associative du village. « Toutes les associations sont touchées : le Foyer rural, la peinture, la GRS. Le club de Judo a par exemple perdu un tiers de ses effectifs de jeunes. Les enfants qui venaient à la peinture le mercredi matin, ne viennent désormais plus. Les parents d’élèves se disent que les activités désormais réalisées à l’école suffisent. C’est aussi un moyen d’économiser le prix d’une inscription ou d’une licence. Nous avons fait un tour de table à la Communauté de Communes du Val d’Essonne, et toutes les villes observent la même chose », explique l’édile.

Moins de subventions aux associations

Un phénomène qui ne devrait pas être sans conséquence sur la vie associative locale, le tissu économique associatif ainsi que sur le travail de citoyenneté réalisé par les encadrants et les Ligues. « Ce qui est certain, c’est que les subventions communales versées aux associations dépendent notamment de leurs effectifs. S’il y a moins d’adhérents, il y aura moins d’argent, lâche le maire. D’autant que cette réforme coûte extrêmement chère aux communes, environ 90 000 euros pour nous, et que nous n’avons aucune certitude sur le montant qui nous sera alloué par l’Etat. »

La fin d’un monde ?

Avec des effectifs à la baisse, certaines associations se sont vues dans l’obligation de fermer des cours. Qui dit moins de cours, dit baisse de salaire pour les professionnels associatifs. « On va précariser nos professions, regrette Emmanuel Huet, professeur au club de judo de Vert-le-Grand. J’ai déjà supprimé une heure de cours. Les parents retirent les enfants car ils estiment d’abord qu’ils vont être fatigués et qu’ils n’ont plus assez de temps pour faire leurs devoirs, puisque désormais, le lendemain des entraînements, il y a école (NDLR : une partie des entraînements des enfants ont lieu le mardi soir). Ensuite, que les initiations scolaires suffisent et que cela permet de ne pas payer une adhésion. » Autre problème, le travail des associations ne se limite pas à délivrer une activité sportive ou culturelle sur une tranche horaire donnée. Elles opèrent une véritable transmission de valeurs citoyennes autour de chartes bien souvent bâties en coopération avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et divers instances. « Au judo, nous avons une série de principes abordant la politesse, le respect ou bien même l’hygiène que nous abordons avec les plus jeunes. La Fédération le dit d’ailleurs très bien : « Bien dans son corps, bien dans sa tête. » »

http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/66091/rythmes-scolaires-tissu-associatif-va-t-il-disparaitre/

:bye2::bye2::devil::devil:

Posté(e)

Petit hors sujet et compréhension de fonctionnement du forum.

Ce sujet compte plus de 250 messages et c'est la partie n°3 de la revue de presse puisque les 1 et 2 dépassaient le nombre de messages maximum.

250 messages, c'est juste illisible.

Mais si quelqu'un ouvre un sujet particulier contenant un élément de revue de presse, le sujet est fermé.

Pourtant c'est une lecture particulière qui demande un traitement particulier et pas simplement un élément de revue de presse.

Si Florent qui est très présent actuellement peut m'expliquer les raisons de ce choix, ce serait appréciable.

Posté(e)

Mais si Zarko ouvre nouveau sujet sur les rythmes, le sujet est fermé.

FYP comme on dit.

Il y a, à la louche, 9 sujets sur les rythmes qui sont en première page dans la partie "Débats sur l'école".

7 ont été ouverts par Zarko.

J'espère avoir répondu à ton interrogation sur certaines fermetures.

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