Zarko Posté(e) 28 septembre 2014 Auteur Posté(e) 28 septembre 2014 Hé hé , ils arrivent à 50 000...une signature toutes les 5 secondes...! https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ministere_de_lEducation_Oui_a_la_semaine_scolaire_des_4_jours_abandon_des_45/?copy
Zarko Posté(e) 29 septembre 2014 Auteur Posté(e) 29 septembre 2014 Région > Villeneuve d'Ascq et ses environs > Sainghin-en-Mélantois Sainghin-en-Mélantois: les rythmes scolaires sont, pour le maire, «un déni de la République» PUBLIÉ LE 29/09/2014 Lors du dernier conseil municipal, le maire, Jacques Ducrocq, a rappelé son opposition de principe à la réforme des rythmes scolaires. Dans les faits, sa commune fait le nécessaire pour les mettre en œuvre le mieux possible. La quasi totalité des enfants scolarsisés dans la commune fréquentent les nouvelles activités périscolaires mises en place depuis la rentrée. Imprimer- A + Depuis la rentrée, la commune a mis en place les NAP (nouvelles activités périscolaires) dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires. Bien que ce démarrage soit jugé satisfaisant par les parents d’élèves, le maire, Jacques Ducrocq, continue d’affirmer sa totale désapprobation à l’égard de cette mesure. « C’est une loi scandaleuse, un déni de la République et de l’école publique laïque, obligatoire et gratuite, fustige l’élu. L’école privée n’est pas tenue d’appliquer cette loi, la charge financière incombe aux communes, une participation peut être demandée aux parents et la fréquentation de ces activités est facultative. Cela dit, il faut appliquer la loi. Autant le faire de la meilleure manière possible. » Les NAP, regroupées sur deux fois une heure et demie, sont encadrées, pour la majeure partie, par les associations sainghinoises. Elles sont gratuites (conte, environnement, anglais, musique, danse, sports, cuisine). Presque 100 % des élèves les fréquentent. Le coût de ce dispositif s’élève à 39 000 € par an pour la commune. L. V. (CLP) http://www.lavoixdunord.fr/region/sainghin-en-melantois-les-rythmes-scolaires-sont-pour-le-ia28b50439n2406965
Zarko Posté(e) 29 septembre 2014 Auteur Posté(e) 29 septembre 2014 Région > Lomme, Loos et les Weppes > Loos Loos et Haubourdin: les nouveaux rythmes scolaires fatiguent-ils nos enfants? PUBLIÉ LE 29/09/2014 PAR AGATHE VILLEMAGNE Cette année à Loos et Haubourdin comme toutes les communes, le réveil sonne une fois de plus pour les enfants inscrits en école primaire et maternelle publiques. Le mercredi matin supplémentaire est resté en travers de la gorge de nombreux parents. Derrière l’apparente insatisfaction des parents, l’école dresse son premier bilan. La réforme des rythmes scolaires impose désormais une matinée supplémentaire aux élèves de primaire et maternelle. Imprimer- A + « Maël est mal luné depuis la rentrée, lâche François son papa devant les grilles de l’école Alice Sorlin, on l’a senti fatigué dès la première semaine. » Pas de doute, la matinée du mercredi à l’école, l’une des grandes nouveautés de cette rentrée scolaire fait jaser. « Les miens commencent à montrer leurs premiers signes de fatigue, on a dû s’adapter », confie Rachel. Si le rythme de l’école a changé, tous les parents le confirment, par la force des choses celui de la maison avec. Il a donc fallu réadapter l’heure du coucher pour éviter les pannes de réveil du matin. Angélique s’étonne pour la première fois de ne plus avoir à luter pour mettre ses deux enfants au lit : « Ils sont usés, et vont se coucher tout seul maintenant ! ». Fatigue générale chez les enfants ? Pas si sûr rassure Patrick Vandressche, directeur de l’école Curie Michelet de Loos. « Tout changement d’habitude entraîne de la fatigue, un mois après la rentrée il n’est pas encore possible de dire si ce nouveau rythme fatigue vraiment les enfants. En tous cas une chose est sûre, la régularité est une chose très importante pour les petits. » Éviter la rupture du milieu de semaine est fondamental, c’est aussi ce que souligne Julie Houziaux directrice du service jeunesse à Haubourdin : « Les premiers retours nous confirment tout de même que les enfants se lèvent plus facilement le matin, par habitude ». Quant à la fatigue... prudence : « À chaque rentrée scolaire, la reprise est difficile et on constate une fatigue générale. » Trop tôt donc pour en tirer des conclusions. Le comité technique devrait établir dans les mois à venir des indicateurs objectifs pour permettre au personnel scolaire d’établir un bilan. L’inquiétude sur la fatigue des enfants apparaît prématurée pour le personnel encadrant, d’autant plus que du côté des enseignants les choses semblent relativement bien se passer. « Nous sommes globalement satisfaits de la matinée supplémentaire à l’école, le matin les enfants sont plus disponibles, on le sent, vraiment. Nous serons plus efficaces avec ces cinq matinées » témoigne Patrick Vandressche. Des signaux encourageants, d’autant plus qu’aucun absentéisme n’a été relevé le mercredi matin dans les deux villes. Les NAP, autres nouveautés de la rentrée Dans la cour de l’école Curie-Michelet, de Loos, vendredi après-midi, les enfants jouent au ballon, au béret plus précisément. La SONNERIE du week-end a sonné pour certains, pour d’autres en revanche, c’est le temps des nouvelles activités périscolaires. Seuls les enfants inscrits peuvent participer aux activités (mardi et vendredi de 15 h à 16 h 30). Ce jour là, jeux de ballons et bracelets brésiliens sont au programme. « Nous avons des thèmes à respecter, activités sportives ou manuelles », précise une animatrice, en charge des CE1, CE2. Ces activités sont vouées à évoluer. « Les animateurs se mettent en route, on va monter en puissance », renseigne le directeur de l’école. Du côté d’Haubourdin, on a préféré laisser passer la rentrée. « Nous souhaitons éviter la surconsommation d’activités. Pour permettre un juste dosage nous avons laissé le temps aux familles de s’inscrire et de choisir les activités qui graviteront autour de quatre thèmes : l’éveil corporel, culturel, l’accompagnement à la vie scolaire et la citoyenneté » précise Julie Houziaux. Début des NAP le 3 novembre. Les NAP, autres nouveautés de la rentrée Dans la cour de l’école Curie-Michelet, de Loos, vendredi après-midi, les enfants jouent au ballon, au béret plus précisément. La SONNERIE du week-end a sonné pour certains, pour d’autres en revanche, c’est le temps des nouvelles activités périscolaires. Seuls les enfants inscrits peuvent participer aux activités (mardi et vendredi de 15 h à 16 h 30). Ce jour là, jeux de ballons et bracelets brésiliens sont au programme. « Nous avons des thèmes à respecter, activités sportives ou manuelles », précise une animatrice, en charge des CE1, CE2. Ces activités sont vouées à évoluer. « Les animateurs se mettent en route, on va monter en puissance », renseigne le directeur de l’école. Du côté d’Haubourdin, on a préféré laisser passer la rentrée. « Nous souhaitons éviter la surconsommation d’activités. Pour permettre un juste dosage nous avons laissé le temps aux familles de s’inscrire et de choisir les activités qui graviteront autour de quatre thèmes : l’éveil corporel, culturel, l’accompagnement à la vie scolaire et la citoyenneté » précise Julie Houziaux. Début des NAP le 3 novembre. Un mercredi de répit Depuis la rentrée, les enfants sont à l’école cinq jours sur sept. Le mercredi 8 octobre, ils pourront goûter à nouveau aux plaisirs d’une douce matinée à la maison. Un mercredi matin en souvenir du bon vieux temps ? Pas vraiment, une réunion de consultation à l’Académie de Lille mobilisera en fait les équipes pédagogiques et éducatives ce jour-là. Il n’y aura donc pas école, une situation que les mairies et les parents devront par conséquent gérer par eux-mêmes. http://www.lavoixdunord.fr/region/loos-et-haubourdin-les-nouveaux-rythmes-scolaires-ia21b49767n2407247
Zarko Posté(e) 29 septembre 2014 Auteur Posté(e) 29 septembre 2014 CÔTE-D’OR : Rythmes scolaires, c’est toujours «non» pour la CGT Rythmes scolaires , pour la CGT, c’est toujours NON! Dès la rentrée 2013, la CGT dressait un constat négatif des premières applications de la réforme des rythmes scolaires pour les 23 % de communes l’ayant appliquée. Nombreux, parmi les défenseurs de cette réforme (ministres, député-e-s, certains syndicats…), nous opposaient la nécessité d’analyser les effets de la mise en place sur un temps plus long. Depuis, nous attendons toujours qu’un bilan ministériel soit effectué, en vain. Malgré les mobilisations ayant rassemblé enseignants, personnels des collectivités, salariés du secteur associatif et parents d’élèves, les gouvernements successifs se sont entêtés à poursuivre une réforme emblématique d’une politique d’austérité prônée par la commission européenne exigeant la destruction des services publics au nom de la réduction des déficits publics. Les modifications du décret Hamon n’améliorent en rien les conditions d’apprentissage des élèves et compliquent davantage les conditions de travail de l’ensemble des personnels. Le nouveau transfert de compétences de l’État vers les collectivités (alors que le budget de ces dernières est amputé de 11 milliards d’euros), confirme nos craintes, notamment sur : le manque de clarté des missions de chacun et la problématique de l’utilisation des locaux faute de moyens et d’espaces supplémentaires nécessaires, l’instauration de tâches supplémentaires pour les personnels enseignants et territoriaux, l’allongement des temps de travail engendrant de la fatigue pour les enfants ainsi que pour les personnels concernés, le manque de lisibilité, pour les enfants et les parents, du temps contraint et du périscolaire, l’insécurité des conditions d’accueil des enfants considérées comme des garderies, la captation de compétences éducatives relevant de l’Ecole par les collectivités. Si la CGT Éduc’action et la Fédération CGT des Services publics s’opposent à la réforme actuelle des rythmes scolaires, elles ne sont pas pour autant hostiles à ce que s’engage une véritable transformation démocratique de l’École mettant l’enfant au cœur des réflexions dans une approche pluridisciplinaire et complémentaire entre Éducation nationale et collectivités territoriales. Cet objectif est indissociable d’une démarche en faveur d’un développement humain durable, soucieux de l’environnement scolaire tout comme des conditions de travail et du droit d’inter- vention de l’ensemble des personnels scolaires et périscolaires. L’École émancipatrice que nous voulons construire exige l’affirmation d’un cadre national (seul garant de l’égalité d’accès et de la gratuité), avec l’assurance de budgets ambitieux, de moyens matériels et de locaux, ainsi que de moyens humains (personnels qualifiés, formés, et bien rémunérés). La CGT entend bien poursuivre la lutte contre les nouveaux rythmes scolaires et, dès à présent, appelle tous les personnels à se mobiliser pour construire, du local au national, la mobilisation qui s’impose ! Lundi 29 septembre 2014 à 14:34:49 , http://infos-dijon.com/?p=372890
ColdTurkey Posté(e) 30 septembre 2014 Posté(e) 30 septembre 2014 Vu sur 20 minutes.fr : Donc il reste de l'argent pour faire de la pub!
Zarko Posté(e) 1 octobre 2014 Auteur Posté(e) 1 octobre 2014 Noyon : le mouvement des parents d’élèves contre les rythmes scolaires suivi à 70 % Régis Lefèvre | Publié le 01.10.2014, 11h14 Noyon, ce matin, 8 h 30. (LP/R.L.) | Le Parisien Réagir « Nous ne sommes pas très nombreux, mais le mouvement est quand même très suivi. Près de 70 % d’absentéisme ont été comptabilisés dans les écoles de la région, et c’est un beau succès pour nous ». Caroline Chérifi, porte-parole des parents d’élèves de Noyon (Oise), a commenté ainsi, ce matin, le rassemblement organisé devant l’école Charles-Perrault, afin de montrer leur mécontentement face à la mise en place de la réforme sur les rythmes scolaires. Outre ceux qui se sont contentés de ne pas mettre leurs enfants à l’école, ils étaient une vingtaine à s’être réunis devant l’établissement, avant de se rendre à l’inspection de l’Education nationale, située quelques mètres plus loin. « Les temps d’activités périscolaires organisés dans le cadre de cette réforme ? C’est du bidon ! Les enfants passent trois heures en récréation », souligne une mère d’élève, Peggy Barbier. En fin de matinée, l’inspecteur a promis aux parents d’élèves que « du matériel serait livré à la mi-décembre, dans le cadre de ces temps d’activités ». Mais, selon Caroline Cherifi, « on ne sait pas de quoi il s’agit, et ce qu’ils vont faire faire à nos enfants ». LeParisien.fr http://www.leparisien.fr/oise-60/noyon-le-mouvement-des-parents-d-eleves-contre-les-rythmes-scolaires-suivi-a-70-01-10-2014-4179131.php En fin de matinée, l’inspecteur a promis aux parents d’élèves que « du matériel serait livré à la mi-décembre, dans le cadre de ces temps d’activités ». Mais, selon Caroline Cherifi, « on ne sait pas de quoi il s’agit, et ce qu’ils vont faire faire à nos enfants ». Effectivement, c'est très curieux ce discours de la part d'un inspecteur qui n'a pas en charge le budget des écoles et encore moins celui du périscolaire...
Zarko Posté(e) 1 octobre 2014 Auteur Posté(e) 1 octobre 2014 Nouveaux rythmes scolaires : fin de la récréationLINFO.RE – créé le 1er.10.2014 à 08h58 – mis à jour le 1er.10.2014 à 08h58 Linfo.re Tweet Le Rectorat a tout récemment envoyé un courrier aux enseignants des écoles maternelles et élémentaires ayant pour objet la “place de la récréation dans les apprentissages scolaires". Ce courrier fait suite à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires et l’allègement du temps de classe l’après-midi. Pour le Rectorat, la récréation ne paraît pas si nécessaire l’après-midi et propose simplement de la supprimer ou de faire un temps de récréation... en classe ?! Si la réforme des rythmes scolaires prévoit une diminution du volume horaire quotidien jugé trop lourd pour les élèves, ce n’est pas maintenant pour récupérer 15 minutes chaque jour sur le temps de récréation enlevé aux élèves. La réfomre n’aurait plus aucun sens. Le SGEN CFDT insiste sur la nécessité d’une récréation matin et après-midi pour les élèves du premier degré pour leur permettre de se rafraîchir, d’aller aux toilettes et ce d’autant plus que les conditions climatiques et l’état du bâti scolaire font de cette pause une exigence à l’extérieur de la classe. Rappelons à Monsieur l’Inspecteur d’académie que le thermomètre monte au-delà de 40 degrés dans certaines classes en été. http://www.linfo.re/la-reunion/carte-blanche/652704-nouveaux-rythmes-scolaires-fin-de-la-recreation Ils sont marrants au SGEN, ils ont soutenu cette réforme et maintenant ils râlent de ses conséquences néfastes mais prévisibles ! Et je me demande si le rectorat respecte les textes toujours en vigueur concernant les récréations...une procédure devant le TA serait bienvenue !
Mirobolande Posté(e) 5 octobre 2014 Posté(e) 5 octobre 2014 Dans mon école, les activités ont lieu entre 13h30 et 14h30. A 14h30 on commence par une récré parce que les gamins sont justes incapables de se remettre au boulot. Les maîtresses qui ont subi le bruit (pas de salle des profs...) non plus, d'ailleurs. J'arrive à les faire bosser une heure l'après-midi, merci la réforme. http://www.lyonmag.com/article/67465/rythmes-scolaires-a-lyon-collomb-devait-il-scolariser-ses-filles-dans-le-public Soutenez ce que je dis, mais moi je mets les miens à l'abri. Les PE sur le front, comme en 14.
Colibri29 Posté(e) 5 octobre 2014 Posté(e) 5 octobre 2014 Oui mais toi aussi quelle idée de vouloir les faire bosser on te demande juste de les garder .
Mirobolande Posté(e) 5 octobre 2014 Posté(e) 5 octobre 2014 Voilà. C'est ça. En fait je suis animatrice et je ne le savais pas encore.
Zarko Posté(e) 5 octobre 2014 Auteur Posté(e) 5 octobre 2014 Rythmes scolaires en Béarn : le bilan après un mois d'école 22 Par G.C Publié le 04/10/2014 à 06h00 Mise à jour : 04/10/2014 à 12h48 À Billère, la zumba fait partie des activités proposées aux enfants. Toutes sont gratuites, mais l'addition monte à 161 euros par an et par enfant. À Billère, la zumba fait partie des activités proposées aux enfants. Toutes sont gratuites, mais l'addition monte à 161 euros par an et par enfant. (Ascencion Torrent) Apprentissage du jonglage aux Marnières à Billère. Apprentissage du jonglage aux Marnières à Billère. (A. Torrent) À Billère, la zumba fait partie des activités proposées aux enfants. Toutes sont gratuites, mais l'addition monte à 161 euros par an et par enfant. 2 / 2 Nos enfants ont repris, il y a un mois, le chemin de l'école pour une rentrée à nulle autre pareille. La loi sur la réforme des rythmes scolaires est désormais appliquée par toutes les communes concernées en Béarn. Où en est-on aujourd'hui ? Quelles sont les difficultés RENCONTRÉES, sur le terrain par les acteurs d'un dossier qui a fait couler beaucoup d'encre ? Quel est le coût de ce vaste chantier supporté par les collectivités ? Billère : ça marche À Billère, par exemple, "on y a mis les moyens" : c'est-à-dire 229 000 €, dont 142 000 apportés par la commune, l'État et la CAF faisant le complément. Soit, en moyenne, pas moins de 161 €/enfant et par an. "C'est le prix de la qualité", soutient Thomas Chavigné, l'adjoint en charge des affaires scolaires. Les parents des 879 petits Billérois, répartis dans neuf écoles et concernés par ce changement, n'ont "pas fait connaître à ce jour de mécontentements", poursuit l'élu qui a vu, dans cette réforme, "une opportunité à saisir pour améliorer le quotidien des enfants". Ce gain peut se traduire en chiffre. "85 % de nos élèves ont désormais accès à une activité extrascolaire". Selon une statistique nationale, ils n'étaient que… 20 % auparavant ! Concrètement et après un long temps de préparation - "une quinzaine de réunions" - l'option retenue s'est appuyée sur trois grands principes. "La gratuité pour tous et un encadrement au quotidien. Mais également la construction de deux cantines afin que tous les établissements en soient équipés pour limiter les déplacements pendant la pause méridienne", énumère l'adjoint de Jean-Yves Lalanne. Montaner : ça coince À l'autre bout de l'échelle, au plan démographique, Montaner (470 habitants), qui fonctionne en RPI avec Ponsons-Dessus et Debat, tente de jongler avec des bouts de ficelle. "Nous sommes orphelins de moyens, tant au niveau financier qu'humain. On ne peut pas être au niveau des ambitions de cette réforme", résume le maire Dominique Lagahe. Avec une conseillère, Renée Menet, agricultrice comme lui, il a même été obligé de donner, "ponctuellement", un coup de main. "C'était au pied levé, faute d'encadrement suffisant", sourit l'intéressé. Pour une cinquantaine d'élèves, répartis sur trois sites, Montaner devra consentir à dépenser au bas mot 13 000 € afin de s'ajuster au nouveau cadre légal. Pour récupérer des aides de la CAF, la commune "s'évertue aussi à essayer d'ouvrir un centre de loisirs", ajoute l'élu qui, dans un long soupir, avoue sans honte : "Franchement, on était plus tranquilles sans cette réforme". Pau : ça grogne Maïthé, employée pour une collectivité de taille moyenne, a elle aussi une vision très abrupte de la réalité du terrain. "En résumé, c'est parfois le b… !", témoigne cet agent administratif. Son plus grand regret tient au fait que, en bout de ligne, "les enfants, pour lesquels on a fait la réforme ressortent plus fatigués en fin de semaine". "Ils ont moins de libertés et se voient imposer tout le temps un rythme qui n'est pas le leur, activité après activité. Tout cela méritera d'être réajusté", espère-t-elle. Si elle n'est pas entendue, Maïthé rejoindra les rangs des déçus de la réforme comme à Pau où un collectif de familles (représentant quatre écoles) a fait circuler une pétition. Elle dénonçait les horaires imposés par les nouvelles activités extrascolaires, et qui ne permettait pas de récupérer leur progéniture dès la sortie du travail. http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2014/10/04/rythmes-scolaires-les-premieres-notes,1213706.php
Zarko Posté(e) 5 octobre 2014 Auteur Posté(e) 5 octobre 2014 Eure : les enseignants Force Ouvrière dénoncent les rythmes scolaires Publié le Il y a 6 Heures Partager Réagir Share on facebookShare on twitterShare on google_plusone_share Dans l’Eure, les enseignants syndiqués à Force ouvrière tirent à boulets rouges sur la réforme des rythmes scolaires. Ces militants constatent que dans certaines écoles la récréation de l’après-midi est purement supprimée pour les élèves. Après un mois de rentrée, « les élèves sont fatigués, énervés et les parents n’arrivent pas à les faire travailler le soir ». Face à la multiplicité des intervenants, les enfants seraient perdus : « ils ne savent plus qui est qui, instituteur ou animateur, et la classe n’est plus identifiée comme telle », assurent-ils. Retrouvez le coup de colère des enseignants FO de l’Eure dans nos éditions euroises de lundi 6 octobre. http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/1586680/eure--les-enseignants-force-ouvriere-denoncent-les-rythmes-scolaires#.VDGzL2d_sgo
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