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Les actions contre la réforme des rythmes à la rentrée 2014


Zarko

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Mais non, le SNUipp est clairement favorable aux 4 jours et demi mais opposé à la réforme.

Ah bon?

CTM du 20 décembre 2012

Projet de loi Peillon.

Pour : UNSA, CFDT; Contre : FNECFP FO, CGT, SUD; Abstention : FSU

Ah, ben, non! Sinon, la FSU aurait voté contre, non?

Contre certains points de la réforme, certes.

Mais la position actuelle du Snuipp sur la réforme, c'est:

- Pour la réécriture du décret sur les 4 jours et demi en donnant encore plus de souplesse au local.

- Pour un cadre national (mais lequel?)

- Pour plus d'heures de réunion.

- Pour la fin du socle et de la formation dépendant de la loi LRU.

Pour te répondre, dans ma section FO, on est:

- Pour l'abrogation des décrets Darcos, Peillon et Hamon, pour revenir à des ORS définies devant élèves, avec la possibilité de faire des CM, RIS, formations... déductibles du temps devant élèves.

- Pour un cadre national dans lequel chaque école a la même amplitude journalière pour faciliter le droit au temps partiel.

- Pour la fin du socle

- Pour revoir la formation (la sortir de la LRU, fin de la mastérisation, avec formation payée et respectant les ORS des PE)

- Pour que les 26 000 enseignants prévus par la refondation sur 5 ans servent prioritairement à faire baisser la moyenne par classe, et restaurent les RASED.

Et d'autres choses dont la réforme ne parle pas.

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On ne peut pas revenir sur la mesterisation car c'est une conséquence d'une demande de l'Europe qui va devenir ou qui est (?) obligatoire. Donc on peut revoir le master mais pas y mettre fin.

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On ne peut pas revenir sur la mesterisation car c'est une conséquence d'une demande de l'Europe qui va devenir ou qui est (?) obligatoire. Donc on peut revoir le master mais pas y mettre fin.

La "mesterisation" (c'est masterisation :) ), on peut y revenir quand on est un peuple souverain. Je crois d'ailleurs que l'Europe (qu'est-elle en fait?) va le comprendre dans les années à venir...Les nations reprendront le pouvoir, même au prix d'un nationalisme exacerbé... :unsure:

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On ne peut pas revenir sur la mesterisation car c'est une conséquence d'une demande de l'Europe qui va devenir ou qui est (?) obligatoire. Donc on peut revoir le master mais pas y mettre fin.

On est sauvés alors si c'est une demande de l'Europe! Je dirai plutôt des lobbys qui dirigent l'Europe ...

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Ce n'est pas tellement le master qui est un problème. Dans les pays un peu sérieux, à l'entrée de l'université, les étudiants choisissent à un moment donné s'ils veulent étudier une matière pure ou bien une (ou plusieurs) matière(s) en vue de l'enseigner. Arrivés au master avec choix enseignement, les étudiants ont déjà travaillé la pédagogie, la didactique, ils ont fait des stages dans des écoles.

Tout ça, ça n'existe pas en France, parce que nous sommes dans une logique de concours qui ne prépare par à un métier, mais à un .... concours....

Putôt, ça n'existe plus. Il y a 25 ans disparaissaient les écoles normales.

Les seuls qui aient encore un semblant de formation professionnelle sont les étudiants en STAPS.

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Ce n'est pas tellement le master qui est un problème. Dans les pays un peu sérieux, à l'entrée de l'université, les étudiants choisissent à un moment donné s'ils veulent étudier une matière pure ou bien une (ou plusieurs) matière(s) en vue de l'enseigner. Arrivés au master avec choix enseignement, les étudiants ont déjà travaillé la pédagogie, la didactique, ils ont fait des stages dans des écoles.

Tout ça, ça n'existe pas en France, parce que nous sommes dans une logique de concours qui ne prépare par à un métier, mais à un .... concours....

Putôt, ça n'existe plus. Il y a 25 ans disparaissaient les écoles normales.

Les seuls qui aient encore un semblant de formation professionnelle sont les étudiants en STAPS.

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Ce n'est pas tellement le master qui est un problème. Dans les pays un peu sérieux, à l'entrée de l'université, les étudiants choisissent à un moment donné s'ils veulent étudier une matière pure ou bien une (ou plusieurs) matière(s) en vue de l'enseigner. Arrivés au master avec choix enseignement, les étudiants ont déjà travaillé la pédagogie, la didactique, ils ont fait des stages dans des écoles.

Tout ça, ça n'existe pas en France, parce que nous sommes dans une logique de concours qui ne prépare par à un métier, mais à un .... concours....

Putôt, ça n'existe plus. Il y a 25 ans disparaissaient les écoles normales.

Les seuls qui aient encore un semblant de formation professionnelle sont les étudiants en STAPS.

Et puis, dans certaines académies, l'exigence du master est toute théorique.

On peut ainsi se retrouver, en Seine-Saint-Denis, en étant titulaire d'un seul BTS commerce et se destinant à l'emploi de chef de rayon, sans aucune formation, devant élèves...

à (ré)écouter : http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-interview-verite-thomas-sotto/videos/recrutement-a-l-education-nationale-le-grand-n-importe-quoi-2273737

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Déjà, il faut être inconscient de nos jours pour faire ce métier, mais quand on voit le parcours du combattant pour y arriver, est-ce que ça en vaut la peine ???? 5 ans d'études pour 1400 euros par mois, quelle idée !!!!

Surtout, effectivement, si on recrute aujourd'hui des bac+1 pour remplacer des collègues en congé, ou occuper des postes non-pourvus.....

C'est une véritable honte.

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Ce n'est pas tellement le master qui est un problème. Dans les pays un peu sérieux, à l'entrée de l'université, les étudiants choisissent à un moment donné s'ils veulent étudier une matière pure ou bien une (ou plusieurs) matière(s) en vue de l'enseigner. Arrivés au master avec choix enseignement, les étudiants ont déjà travaillé la pédagogie, la didactique, ils ont fait des stages dans des écoles.

Tout ça, ça n'existe pas en France, parce que nous sommes dans une logique de concours qui ne prépare par à un métier, mais à un .... concours....

Putôt, ça n'existe plus. Il y a 25 ans disparaissaient les écoles normales.

Les seuls qui aient encore un semblant de formation professionnelle sont les étudiants en STAPS.

Sans remonter si loin, j'ai fait une licence pluridisciplinaire scientifique (la deuxième promo, je sais qu'elle a subsisté jusqu'en 2008), où nous avions des cours poussés en matières scientifiques (Maths, Physique, chimie, Bio, Géologie), mais parallèlement, Histoire, Psycho de l'enfant, Français, Anglais, avec une partie didactique. Ainsi qu'un module stage en école. Nous avons tous eu notre concours, et franchement, c'était très bien. Cette licence donnait l'équivalence Deug en maths, Physique, Chimie et Bio et nous avions des réorientations avec nous. Elle était très chargée (33 h de cours), mais j'avais aimé le principe: disciplinaire, mais ouverte sur autre chose, utile à une réactivation nécessaire quand on a commencé à se spécialiser.

Toutefois, je ne dirais pas non plus que c'était la panacée... Quand je compare ma formation et celle de ma mère, recrutée à DEUG 2 + Ecole Normale, il n'y a pas photo.

Que ce soit une préconisation européenne, j'ai envie de dire que peut me chaut, surtout si on considère, par exemple, que rien n'empêcherait d'envisager un concours en Licence et deux années de formation avec du terrain payées et donnant le Master à leur issue, au moment de la titularisation.

De plus, quand on voit que l'OCDE écrit "Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population. ", franchement, cela n'invite pas à suivre ses recommandations.

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Et plus on baissera le niveau général et plus il faudra d'années d'études post bac pour passer le concours.

Une solide formation en Français-Maths-Culture générale devrait être indispensable pour enseigner en primaire.

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Le Snudi-FO combat la réforme des rythmes scolaires
  • Clicanoo.re
  • publié le 11 novembre 2014
  • 05h52
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Le secrétaire national du Snudi-Fo entouré hier de ses délégués départementaux.

ÉDUCATION

Le Snudi-FO*, troisième syndicat national dans l’enseignement, poursuit son combat engagé il y a deux ans contre la réforme des rythmes scolaires. À la veille de deux échéances syndicales importantes, le sujet monopolise les débats. Hier à Saint-Paul, la section départementale tenait ainsi une assemblée générale extraordinaire presque entièrement dédiée à cette problématique. En présence du secrétaire général national, Norbert Trichard, les représentants syndicaux ont fait le point presque trois mois après la rentrée. "Ça se passe très mal", synthétise le secrétaire national. Près de 40 adhérents ont pris la parole en ce sens hier matin.

Les récriminations sont au nombre de quatre. D’abord, la réforme est accusée d’ajouter de la fatigue chez les élèves comme chez les enseignants en supprimant "la coupure du mercredi". Elle génère aussi selon le syndicat des frais de transport et de garde.

Enfin et surtout, sa mise en place provoque désorganisation et inégalités entre les communes. "Nous avons recensé 35 organisations différentes à la Réunion, note Katell Louarn, secrétaire départementale. Des structures qui fonctionnaient bien avant fonctionnent mal maintenant, y compris dans les communes qui ont annoncé de gros moyens, comme à Saint-Denis". Le secrétaire national estime avoir vu juste dès le départ. "Ce que nous dénonçons depuis le début, c’est une territorialisation de l’école", résume-t-il. Pour Norbert Trichard, les familles subissent les choix des élus (NDLR : des élus qu’elles ont choisis tout de même) et leurs enfants n’ont pas accès à la même qualité d’activités périscolaires. "Ce n’est plus du tout l’égalité au sein de l’école de la République".

C’est donc ce message que le Snudi-FO portera le 19 novembre lors de la conférence nationale qui sera suivie d’un entretien au ministère. C’est également ce thème fort que le syndicat va mettre en avant dans la campagne des élections professionnelles dont le vote dans l’enseignement démarre le 27 novembre. "On ne change pas de discours qu’on soit en campagne ou non, assurent les délégués. De toute façon, dans la plupart des dossiers qu’on défend, il y a un lien avec la réforme". Le Snudi-FO était en arrivé en cinquième position lors des élections locales de 2011. Il vise désormais la 3e place. "Nous sommes en très forte progression depuis des années et en particulier depuis la rentrée". La réforme profite au moins au syndicalisme.

* Syndicat national unifié des directeurs, instituteurs et des professeurs d’écoles - Force ouvrière.

R. Lt.

http://www.clicanoo.re/448109-le-snudi-fo-combat-la-reforme-des-rythmes-scolaires.html

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En effet, ce n'est pas la masterisation le problème. Nous faisions avant la masterisation déjà 5 années après le bac. Le problème, et c'est souvent le même, ce sont les moyens. Pourquoi place-t-on les stagiaires à mi-temps sur le terrain ?

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