abcdefghij Posté(e) 19 octobre 2014 Posté(e) 19 octobre 2014 Encore des parents qui ne savent que faire pour l'école... Envois de mails à l'Inspecteur, retrait de leurs enfants le mercredi... Wow ! Merci à eux ! Doivent pas bosser des masses. Tu leur dis qu'il y a pleiiiin de places au concours et pleiiiin de postes en RP ?
Zarko Posté(e) 19 octobre 2014 Posté(e) 19 octobre 2014 Dis-donc, quel mépris pour les instit' dans les commentaires ! (de la part de gens qui ne savent même pas écrire correctement, soit dit en passant...) Il est très bien ce mot, pourtant. Oups, c'est vrai, j'avais pas lu les commentaires...Bon, en même temps, c'est vrai que les gens peuvent se poser des questions...On leur répète que cette réforme est dans l'intérêt de leurs enfants et ils reçoivent un mot comme quoi ils sont trop fatigués cette année pour passer les évaluations...je trouve ça un peu maladroit, non ?
abel27 Posté(e) 19 octobre 2014 Posté(e) 19 octobre 2014 Dis-donc, quel mépris pour les instit' dans les commentaires ! (de la part de gens qui ne savent même pas écrire correctement, soit dit en passant...) Il est très bien ce mot, pourtant. C'est ce que je me suis dit aussi. A partir d'un mot, les gens se permettent beaucoup de choses.
Zarko Posté(e) 19 octobre 2014 Posté(e) 19 octobre 2014 Au départ, ce n'est pas une association contre les enseignants mais contre la réforme... et malheureusement, ce qui était une démarche compréhensible se retourne contre nous...voilà un des exemples de dégâts collatéraux produits par cette réforme... après je ne sais pas exactement quel message ont voulu faire passer les collègues... qu'ils soient pour ou contre la réforme, c'est quand même maladroit...Les parents vont se dire que ce sera la même chose à chaque période...
Mirobolande Posté(e) 19 octobre 2014 Posté(e) 19 octobre 2014 Si on vire les PE, on les remplace par des vacataires et cie. Il paraît qu'il n'y a jamais eu autant de démissions de stagiaires. Ceux en place sont découragés, démotivés. Mais "tout va très bien, madame la marquise", le bien-être des enfants reste dans la ligne de mire du ministère. En attendant le prochain gouvernement et la disparition des fonctionnaires...
Zarko Posté(e) 19 octobre 2014 Posté(e) 19 octobre 2014 Si on vire les PE, on les remplace par des vacataires et cie. Il paraît qu'il n'y a jamais eu autant de démissions de stagiaires. Ceux en place sont découragés, démotivés. Mais "tout va très bien, madame la marquise", le bien-être des enfants reste dans la ligne de mire du ministère. En attendant le prochain gouvernement et la disparition des fonctionnaires... Oui, malheureusement, vu que le PS fait déjà une politique de droite, on va encore déguster avec le suivant...et ils ne reviendront pas sur la réforme des rythmes ou laisseront plus de marge aux communes...
ablette Posté(e) 20 octobre 2014 Posté(e) 20 octobre 2014 Prochaine étape 2 semaines en mois l'été ... Si ma mémoire est exacte un Français sur deux rêvait que ses enfants soient fonctionnaires.
Zarko Posté(e) 20 octobre 2014 Posté(e) 20 octobre 2014 https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1520262468230792&set=a.1380427712214269.1073741827.100007411594732&type=1&theater
Zarko Posté(e) 20 octobre 2014 Posté(e) 20 octobre 2014 Publié le14/10/2014 Nœux-les-Mines : elles ont enfilé des «gilets jaunes», deux mamans virées de la FCPEPartagez sur : On leur reproche d’appartenir à un mouvement d’extrémistes religieux ? Pour dénoncer le ridicule de la situation, Aurore et Sandrine ont créé les gilets roses !Opposées aux «rythmes scolaires», elles ont participé à la journée des gilets jaunes, le 1er octobre. Résultat? Virées de la FCPE. Parce qu’elles ont décidé qu’il vaut mieux en rire, Aurore et Sandrine lancent les gilets roses. C’était le mercredi 1er octobre. La journée des gilets jaunes. Un mouvement national, initié par des parents d’élèves, visant à protester contre la réforme des rythmes scolaires. Aurore Bentivegna et Sandrine Briffaut y sont allées sans arrière-pensée. Tractage, articles dans la presse locale. Elles ont très clairement pris position contre cette réforme qu’elles désapprouvent. Chacun fait ce qui lui plaît, dit la chanson. Sauf qu’Aurore et Sandrine sont membres de l’association des parents d’élèves (APE ; sans étiquette) de la maternelle Daudet. Et étaient aussi, depuis le début d’année, membres de l’APE de la primaire Curie, étiquetée FCPE. Or, la FCPE est favorable à la réforme. « En fait, on n’est pas proche de la FCPE mais on a fait l’effort de s’inscrire parce qu’il fallait pour faire partie de l’APE Curie. Et quand on s’est mises à parler de la journée des gilets jaunes, ils nous ont fait comprendre qu’il ne fallait pas qu’on s’affiche, parce que la FCPE n’aimait pas trop cette opposition… » Du coup, Aurore et Sandrine se sont contentées de distribuer des tracts devant l’école Daudet, mais pas à Curie, histoire de ne pas s’exhiber en gilets fluos. Précaution inutile puisqu’en fin de journée, des articles étant parus dans lesquels elles s’exprimaient, « j’ai reçu un coup de téléphone, raconte Sandrine, vers 19 h. Pour me dire que le président de la FCPE de Nœux avait retiré mon nom de la liste… » Puis c’est au tour d’Aurore d’apprendre qu’elle est « virée de la FCPE ! Non mais je rêve ! J’étais vexée ! Je suis allée voir le président pour savoir pourquoi… » Là, les deux mamans disent tomber des nues. « Il a dit que les gilets jaunes étaient un mouvement d’extrémistes religieux, qu’on avait été prévenues…» Grande gueule, Aurore s’emporte « En fait, pour faire partie de la FCPE, faut juste la fermer ? Merci ! Moi, je veux récupérer mon chèque d’adhésion et c’est tout ! Mais faut pas qu’ils viennent chouiner parce qu’ils ont pas assez de parents qui s’investissent. » Ce qu’on leur reproche sur le fond ? Avoir pris position ouvertement contre un changement soutenu par la FCPE ; question de cohérence (ci-dessous). Et sur la forme ? Avoir endossé des gilets jaunes, « Il a dit que si on avait mis des gilets orange, il ne nous aurait pas virées. » Du coup, les deux mamans ont décidé de lancer, pour rire, le mouvement des gilets roses. Un peu de couture, quelques photocopies… elles sont prêtes pour la manifestation nationale du 5 novembre. « Des positions incompatibles » Hervé Mayolle est secrétaire de la section nœuxoise de la FCPE, il est également secrétaire départemental. Il assume parfaitement sa décision : « Nous avons été alertés par des parents d’élèves de l’école Curie, parce que Mesdames Bentivegna et Briffaut avaient ostensiblement affiché leur soutien aux gilets jaunes. Ces parents ne comprenaient pas qu’elles puissent soutenir un mouvement totalement opposé aux valeurs défendues par la FCPE. D’autant que les gilets jaunes sont très critiques envers la FCPE. J’ai fait un mail à la présidente départementale, Mme Dupuis, qui m’a répondu qu’on ne pouvait être adhérent FCPE et en même temps gilet jaune, et que si nécessaire, le ménage devait être fait. » Et c’est ainsi qu’Aurore Bentivegna et Sandrine Briffaut ont vu leurs noms disparaitre des listes. « Je pense très sincèrement qu’on ne peut pas se positionner sur un mouvement comme celui-là et en même temps être membre d’une association comme la nôtre, ça n’est pas tenable ! Dans une fédération, il faut un peu de cohérence... » Extrémistes et raccourcis Derrière tout ça, il y a aussi une histoire d’amalgame. Car Hervé Mayolle assimile les gilets jaunes à des extrémistes catholiques. « Ces gens sont opposés à l’école publique ! Ce sont des extrémistes religieux ! » Un brin exagéré non ? D’autant que les gilets jaunes protestent contre une réforme qui ne s’applique que dans le public : on peut imaginer que s’ils étaient opposés à l’école publique, ils mettraient leurs enfants dans le privé et ne seraient plus assujettis à la réforme. Mais les raccourcis sont vite faits et permettent de faire taire quiconque oserait aller contre la parole de la fédération. Ainsi, hier, durant notre entretien, Hervé Mayolle affirmait que les Gilets jaunes étaient menés par Farida Belghoul. Il confond avec le mouvement Jour de colère, qui lui est en effet extrémiste. Les Gilets jaunes ont été approchés par des partis politiques, par des mouvements extrémistes comme celui de Farida Belghoul mais restent, jusqu’à présents, menés par des parents ordinaires. Sans aucune étiquette politique. http://m.lavoixdunord.fr/region/noeux-les-mines-elles-ont-enfile-des-gilets-jaunes-ia30b53960n2436177
haribo Posté(e) 20 octobre 2014 Posté(e) 20 octobre 2014 Navrant ....Dans ma commune , l' intervenante en musique n'intervient plus en petite section car elle fait des heures pour le périscolaire .... ( en plus , il n'y a aucun PS au périscolaire .... ) Pas du tout lésés les petits sur ce coup là .... Mais bon c'est dans leur in térêt , j'oubliais ....
Zarko Posté(e) 22 octobre 2014 Posté(e) 22 octobre 2014 Rythmes scolaires : j'ai animé des ateliers. Pas facile avec 18 enfants dans 15m2 Publié le 22-10-2014 à 13h07 - Modifié à 13h44 Je réagis | 338 lu Temps de lecture : 3 minutes Par Sacha DucheshireAnimateur culturel LE PLUS. Comment se déroulent les ateliers périscolaires, prévus dans le cadre de la réforme des rythmes éducatifs ? Après une vague d'espérance, la réalité s'avère moins rose, regrette notre contributeur, animateur. Travail sous-payé, locaux inadaptés avec un trop grand nombre d’élèves ayant de différences de niveau (du CP au CM2)... Il a souhaité adresser une lettre aux enfants de son atelier.Édité par Rozenn Le Carboulec Auteur parrainé par Michel Briat Un cours de chant dans une école en ZEP à Bondy (P. KOVARICK/AFP) Chers enfants, J’ai cru sincèrement que nous allions faire de grandes choses ensemble. Avec cette énergie débordante qui est la vôtre, nous n’aurions pas besoin du trimestre complet pour monter notre version scénique des "Aventures d’Alice au pays des merveilles". Il faut bien se rendre à l’évidence : après 17 séances, nous en étions encore à descendre le terrier du lapin, au chapitre premier, avec son puits sans fond. "Cette chute ne prendrait-elle donc jamais fin ?" Nous ne cessions de tomber Je passe sur les premières séances où vous n’étiez pas fixés sur le choix de l’atelier destiné à meubler vos longs après-midis du mardi et du vendredi, et où il fallait vous résoudre à essayer le théâtre en attendant que hip-hop, multi-sports ou échecs se libèrent. Avec une distribution si volatile, impossible de sortir du terrier. Piétinant en chutant, de séance en séance, nous ne cessions de tomber, tomber, tomber sans jamais toucher sol. "Je me demande, reprit bientôt Alice, si je vais traverser la terre de part en part ! Comme ce serait drôle de ressortir parmi ces gens qui marchent la tête en bas !" 18 enfants, tous les niveaux, dans 15 m² J’ai commencé à reprendre espoir quand il fut établi que nous resterions ensemble jusqu’à Noël, je tenais ma distribution ! Même si certains m’avouaient avec franchise leurs préférences véritables (pour les échecs ou la science rigolote) et affichaient sans détour un air résigné, je vous trouvais dans l’ensemble toujours partants pour participer – et même tout de suite, tous ensemble ! Mais, avec 18 enfants parmi les tables et les chaises d’un réduit de 15 m², en jonglant avec tous les niveaux du primaire, je l’avoue, je peinais à prolonger le rêve d’Alice au-delà du terrier. "Vous voulez bien, ma petite Chaïma, aller à la loge me chercher la clé de cette satanée demi-salle de réunion toujours fermée, comme par un fait exprès, quand on arrive pour l’atelier ?" Une heure bien grignotée par les cris et la récré Après votre sacro-sainte récréation d’une demi-heure, et une fois que la porte fut ouverte, on ne comptait plus qu’une petite heure (et encore était-elle bien grignotée par les nombreuses minutes passées à vous assagir, petits agités, qui n’avaient pas fui sans raison l’atelier "relaxation"). Si je vous lançais dans des exercices d’échauffement, la séance entière y passait… Allons vite au travail exigeant du plateau. Un "travail" ! rassurez-vous, plein de fantaisie. Je sais bien qu’on ne doit pas utiliser ce gros mot (qui vient d’un instrument de torture), surtout pour parler d’apprentissage artistique, sans y mettre une pointe de "ludique". L’école – "Camille, vous voulez bien ne pas vous rouler sur le sol !" – est une fête permanente où l’on masque l’ennui de la garderie sous les lampions. Et le jeu, une affaire trop sérieuse pour la laisser à des adultes vociférant, car j’ai bien vu que vous n’obéissiez vraiment que si on vous criait dessus. Des cris qui me replongeaient 6.000 kilomètres sous terre. "Quelle drôle de sensation, fit Alice. On dirait que je rentre en moi-même comme un télescope." Allez savoir ce qui s’est passé dans le tréfonds pour que nous tombions si bas sans jamais arriver nulle part ? À vous au moins, je dois un peu de vérité : j’étais trop mal payé, à 23 euros la demi-journée*, on a bien le droit de perdre patience, n’est-ce pas ? *Sentiment de l'auteur, payé en réalité 15 euros net de l'heure, sachant que chaque atelier est censé durer 1h30, mais il prend ici en compte la préparation et les déplacements. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1252435-rythmes-scolaires-j-ai-anime-des-ateliers-pas-facile-avec-18-enfants-dans-15m2.html
Zarko Posté(e) 25 octobre 2014 Posté(e) 25 octobre 2014 Jean-Yves Dusserre a par ailleurs évoqué le chapitre des transports. « Nous savons d’ores et déjà que ça nous coûtera 1,1 M€ de plus en 2015 : 600.000€ pour les transports scolaires du mercredi matin, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, et 500.000€ de TVA qu’on ne peut plus récupérer parce que les transports scolaires sont gratuits. » Le président du Conseil général a révélé qu’un bras de fer s’était engagé avec l’administration fiscale, qui souhaitait nous faire payer 1,1 M€ d’arriérés. On s’est battu au tribunal pour obtenir gain de cause. C’est quand même extraordinaire que, par ce système, Bercy nous incite à faire payer aux parents les transports scolaires ! » http://www.lemedia05.com/2014/14212/le-conseil-general-devrait-perdre-48-millions-deuros-de-recettes-en-2015-video/
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