Aller au contenu

L' EPS dans le périscolaire ?


Zarko

Messages recommandés

N'étant ni spécialiste des maths.

Ni pointue en histoire, en géographie ou en sciences.

Ne connaissant finalement qu'une très infime partie du répertoire en littérature jeunesse, écrivant sans aucun talent moi même, dois-je me rallier à cette idée qu'il faut que je délègue ces disciplines à des spécialistes plus compétents que moi ?

Je ne pense pas, car nous ne sommes pas au collège, ni encore moins au lycée.

Nous sommes tous et toutes capables de mener tous ces apprentissages quel que soit le cycle dans lequel nous exerçons.

Je n'ai surtout pas envie de donner, non plus, de l'eau au moulin aux détracteurs de l'école.

Abandonner ces disciplines au profit d'animateurs ou d'intervenants c'est aller dans le sens du café du commerce qui nous juge "bons à rien".

C'est sûr qu'une formation m@gistère ne pourra permettre de placer la voix, n'aidera pas non plus à mener des ateliers plastiques, à parler anglais...

Je ne polémique pas, je défends un métier qui me plait car pluriel et ouvert sur le monde.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je vais sans doute faire bondir, mais la pluridisciplinarité est-elle toujours d'actualité ?

Quel est le mal à employer des spécialistes pour des matières demandant des qualifications particulières ?

Est-ce vraiment un mal pour les élèves ?

Partout où j'ai eu la chance d'avoir un prof d'EPS ou un intervenant en arts plastiques, en sciences, en techno, ...., mes élèves ont pu pratiquer ou apprendre des choses que je n'aurais jamais pu leur apporter.

J'ai discuté avec des personnes de 60-80 ans ayant effectué leur scolarité à Paris. Quand ils étaient jeunes, à l'école primaire, c'était un prof de sport qui faisait le sport, un prof de dessin qui enseignait le dessin, un prof de sciences qui les éveillait dans cette matière.

Donc ça existait déjà autrefois.

Qu'on lutte pour garder l'école dans le giron de l'Etat, qu'on se batte pour que ce ne soit pas des dames de cantine qui enseignent l'athlétisme si elles n'en ont pas les compétences, je suis complètement d'accord, mais qu'on se prive d'améliorer l'enseignement donné aux élèves et nos conditions de travail (ça fait quand même des séquences à préparer en moins), j'ai du mal à comprendre.

Mais peut-être me manque-t-il des éléments pour pouvoir tout appréhender.

Mais le débat est ouvert ! Et il faudra bien que le MEN y réponde. Et il faudra alors se demander si les CPC EPS ont encore leur place au sein de l'EN...

pourquoi? ce sont des PE. Et puis ils ne font pas que de l'EPS

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

pourquoi? ce sont des PE. Et puis ils ne font pas que de l'EPS

Alors ne les appelons plus CPC EPS... :)

oui c'est sûr, c'est ça le fond du problème :huh:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

pourquoi? ce sont des PE. Et puis ils ne font pas que de l'EPS

Alors ne les appelons plus CPC EPS... :)

Ou renvoyons-les en classe... avec des vrais élèves... dans la vraie vie... Bossons utile!!!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

pourquoi? ce sont des PE. Et puis ils ne font pas que de l'EPS

Alors ne les appelons plus CPC EPS... :)

Ou renvoyons-les en classe... avec des vrais élèves... dans la vraie vie... Bossons utile!!!!

Bonne idée. Laissons les mairies organiser les planning pour les écoles , les PES se débrouiller, la formation à Magistere, c'est ça la solution! et puis tiens, les rencontres sportives aux clubs de sports, ça leur permettra de recruter!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonne idée. Laissons les mairies organiser les planning pour les écoles , les PES se débrouiller, la formation à Magistere, c'est ça la solution! et puis tiens, les rencontres sportives aux clubs de sports, ça leur permettra de recruter!

Dans la vraie vie, ce sont les mairies qui imposent les planings, les IEN sont toujours d'accord avec les maires même lorsqu'ils reviennent à 2 ou 3 journées de 6 heures par semaine alors que quelques semaines avant ils hurlaient qu'il falait en finir avec ça. Comment expliquer qu'ils acceptent qu'un élève de maternelle ne finisse jamais sa journée scolaire à la même heure, qu'il soit réveillé en pleine sieste car sa journée scolaire est terminée et qu'il doit "changer de service"? L'intérêt des enfants, n'est-ce-pas???? Tout ceci est GROTESQUE.

Les PES se débrouillent seuls depuis bien longtemps. Une enquête anonyme et objective sur le ressenti des jeunes par rapport à leur formation serait édifiante. Il suffit de les écouter...

La formation Magistère ne sera jamais pire que la sacro-sainte formation bidon proposée par 95 % des enseignants : présentation générale, travail de groupe, pause café, travail de groupe, restitution du "travail".

Les rencontres sportives : beaucoup de mousse et de plus en plus souvent gérées par les municipalités et les intervenants sports de celle-ci. Les communes sans intervenants ne participent quasiment plus à ce type de manifestations.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans ma campagne, en RPI, nos écoles se rencontrent pour des manifestations sportives que nous organisons nous-mêmes.

Les mairies n'ont pas les moyens de payer des intervenants.

Bien trop couteux !

Nous organisons un cross, un tournoi base ball, un tournoi de foot (voire rugby selon les années), une journée course d'orientation, nous finissons toujours l'année sur une rencontre athlétisme.

L'affiliation USEP est tellement onéreuse, que nous nous débrouillons seules.

Chacune des écoles, à son tour, organise la journée rencontre.

Sur l'année, cela ne nous fait qu'une journée à préparer.

On ne demande rien à personne.

Les parents ne filent pas de coup de main.

Pas grave, c'est bien rôdé, ça ne prend pas beaucoup de temps à mettre sur pied, et tout le monde est heureux.

Enfin ! les enfants sont super contents !

Nous ne sommes pas entraineurs sportifs, mais les séquences d'apprentissages sont correctement ficelées.

On se débrouille seules pour le défi lecture. on attend rien de l'inspection, ni de la BCD qui ne veut pas passer chez nous.

Pas grave !

On se débrouille avec notre fond de livres. on renouvèle quand sur un thème on est un peu justes.

Les enfants lisent des vieux bouquins ? Ils ne s'en plaignent pas ... Ils marchent à fond.

Les rencontres se font dans les salles des fêtes, on change les lieux, on tourne sur les villages.

Les plus grands marchent à pied. Les petits accueillent... Pas de transport, trop cher...

L'objectif de lecture reste le principal motif de cette rencontre.

On fête la musique, on ne fait plus de chant'école (ça n'existe plus chez nous) mais on l'a réinventé à notre sauce.

C'est bien ! Les élèves chantent et dansent avec plaisir ... On est toujours fières du résultat. Eux aussi !

Les parents ne sont pas là pour les voir car nous faisons nos rencontres sur le temps scolaire.

C'est du travail. On bosse l'écoute. on apprécie le boulot des copains.

On fait cela sans sono, sans spots, sans grosse machinerie...

mais avec astuces....

On est bien rôdées maintenant et avec peu (voire rien) on fait des trucs très forts ! On garde en tête que nous ne sommes ni directeurs artistiques ni chorégraphes de formation. mais les objectifs du vivre ensemble, du bouger en rythme, du placement de la voix...

Les objectifs sont atteints pour presque tous.

Pour les arts visuels, on se sert du jardin pour exposer le boulot...

Les parents passent (ou pas) pour admirer...

Sans intervenants on peut s'éclater dans nos classes. Dans toutes les matières....

Ce post est tellement triste et flippant, que j'avais envie de témoigner pour une école un peu dynamique , moins sinistrosée, moins déprimante et agonisante que celle qui est racontée dans ces échanges.

Ce sont pour ces raisons que je veux garder TOUTES ces disciplines au sein de l'école et ne RIEN déléguer au périscolaire....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans ma campagne, en RPI, nos écoles se rencontrent pour des manifestations sportives que nous organisons nous-mêmes.

Les mairies n'ont pas les moyens de payer des intervenants.

Bien trop couteux !

Nous organisons un cross, un tournoi base ball, un tournoi de foot (voire rugby selon les années), une journée course d'orientation, nous finissons toujours l'année sur une rencontre athlétisme.

L'affiliation USEP est tellement onéreuse, que nous nous débrouillons seules.

Chacune des écoles, à son tour, organise la journée rencontre.

Sur l'année, cela ne nous fait qu'une journée à préparer.

On ne demande rien à personne.

Les parents ne filent pas de coup de main.

Pas grave, c'est bien rôdé, ça ne prend pas beaucoup de temps à mettre sur pied, et tout le monde est heureux.

Enfin ! les enfants sont super contents !

Nous ne sommes pas entraineurs sportifs, mais les séquences d'apprentissages sont correctement ficelées.

On se débrouille seules pour le défi lecture. on attend rien de l'inspection, ni de la BCD qui ne veut pas passer chez nous.

Pas grave !

On se débrouille avec notre fond de livres. on renouvèle quand sur un thème on est un peu justes.

Les enfants lisent des vieux bouquins ? Ils ne s'en plaignent pas ... Ils marchent à fond.

Les rencontres se font dans les salles des fêtes, on change les lieux, on tourne sur les villages.

Les plus grands marchent à pied. Les petits accueillent... Pas de transport, trop cher...

L'objectif de lecture reste le principal motif de cette rencontre.

On fête la musique, on ne fait plus de chant'école (ça n'existe plus chez nous) mais on l'a réinventé à notre sauce.

C'est bien ! Les élèves chantent et dansent avec plaisir ... On est toujours fières du résultat. Eux aussi !

Les parents ne sont pas là pour les voir car nous faisons nos rencontres sur le temps scolaire.

C'est du travail. On bosse l'écoute. on apprécie le boulot des copains.

On fait cela sans sono, sans spots, sans grosse machinerie...

mais avec astuces....

On est bien rôdées maintenant et avec peu (voire rien) on fait des trucs très forts ! On garde en tête que nous ne sommes ni directeurs artistiques ni chorégraphes de formation. mais les objectifs du vivre ensemble, du bouger en rythme, du placement de la voix...

Les objectifs sont atteints pour presque tous.

Pour les arts visuels, on se sert du jardin pour exposer le boulot...

Les parents passent (ou pas) pour admirer...

Sans intervenants on peut s'éclater dans nos classes. Dans toutes les matières....

Ce post est tellement triste et flippant, que j'avais envie de témoigner pour une école un peu dynamique , moins sinistrosée, moins déprimante et agonisante que celle qui est racontée dans ces échanges.

Ce sont pour ces raisons que je veux garder TOUTES ces disciplines au sein de l'école et ne RIEN déléguer au périscolaire....

Tu dis bien que tu te débrouilles seule avec tes collègues. Tu ne fais donc pas appel aux "experts de ta circo", cela confirme bien que l'utilité du travail de ces gens est très relative. Voilà pourquoi je suis convaincu qu'ils seraient plus utiles et plus "rentables" devant une classe... C'est juste un problème de gestion des ressources humaines.

Bossons utile!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Enfin, parmi les nombreux points noirs qui subsistent dans la perspective de la rentrée 2014, la FSU tient à attirer particulièrement l’attention sur l’impact extrêmement problématique des nouveaux rythmes scolaires et des Nouvelles Activités Périscolaires sur la situation de rentrée en Education Physique et Sportive dans les établissements du second degré de Charleville-Mézières.

Malgré un courrier adressé à la municipalité de Charleville ainsi qu’à Monsieur le Directeur Académique, demandant l’organisation d’une concertation réunissant les différents utilisateurs des installations sportives de la ville - resté sans réponse à ce jour -, aucune information n’a été communiquée aux établissements, sinon celle annonçant au dernier moment l’annulation de la réunion de répartition des créneaux piscine... Outre cette absence de communication synonyme de dédain pour l’enseignement de l’EPS dans le second degré, nous nous trouvons de ce fait aujourd’hui dans une situation plus que délicate.

En effet, la réquisition des gymnases pour l’organisation de NAP de type sportives ainsi que l’imposition d’une nouvelle répartition 1er degré/2nd degré des créneaux piscine conduisent à l’impossibilité de préparer la rentrée 2014 en EPS, de construire les emplois du temps et impacte l’ensemble de la préparation de rentrée pour toutes les matières au sein des établissements. Quelle organisation adopter lorsque les collèges et lycées se voient privés de créneaux de piscine en matinée, contraints de condenser les emplois du temps l’après-midi, quand dans un même temps il sera impossible pour nombre d’entre eux d’utiliser des gymnases deux fois par semaine de 15h45 à 17h15 ?

Les établissements les plus touchés seront ceux ne disposant pas d’installation sportive intra-muros : les collèges Léo Lagrange, Salengro, Rouget de l’Isle, Scamaroni, tous étiquetés Education Prioritaire, qui n’a décidément plus grand chose de prioritaire ! La priorité donnée aux activités péri-éducatives en réservant une grande part des créneaux disponibles et celle donnée au primaire sur les créneaux piscines vont provoquer l’impossibilité pour de nombreux établissements de Charleville de répondre aux textes officiels en EPS, aux programmes, mais aussi aux exigences du « savoir nager » et aux certifications aux différents examens, Diplôme National du Brevet et Baccalauréat. Cette situation est incompréhensible voire inadmissible ; les services de l’Education Nationale doivent d’urgence revoir cette situation dans le respect du service public d’éducation et des textes qui l’organise. La FSU dénoncera toute les dégradations et organisera la mobilisation pour le droit pour tous les élèves à une éducation physique et sportive de qualité.

http://08.snuipp.fr/spip.php?article1537

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans ma campagne, en RPI, nos écoles se rencontrent pour des manifestations sportives que nous organisons nous-mêmes.

Les mairies n'ont pas les moyens de payer des intervenants.

Bien trop couteux !

Nous organisons un cross, un tournoi base ball, un tournoi de foot (voire rugby selon les années), une journée course d'orientation, nous finissons toujours l'année sur une rencontre athlétisme.

L'affiliation USEP est tellement onéreuse, que nous nous débrouillons seules.

Chacune des écoles, à son tour, organise la journée rencontre.

Sur l'année, cela ne nous fait qu'une journée à préparer.

On ne demande rien à personne.

Les parents ne filent pas de coup de main.

Pas grave, c'est bien rôdé, ça ne prend pas beaucoup de temps à mettre sur pied, et tout le monde est heureux.

Enfin ! les enfants sont super contents !

Nous ne sommes pas entraineurs sportifs, mais les séquences d'apprentissages sont correctement ficelées.

On se débrouille seules pour le défi lecture. on attend rien de l'inspection, ni de la BCD qui ne veut pas passer chez nous.

Pas grave !

On se débrouille avec notre fond de livres. on renouvèle quand sur un thème on est un peu justes.

Les enfants lisent des vieux bouquins ? Ils ne s'en plaignent pas ... Ils marchent à fond.

Les rencontres se font dans les salles des fêtes, on change les lieux, on tourne sur les villages.

Les plus grands marchent à pied. Les petits accueillent... Pas de transport, trop cher...

L'objectif de lecture reste le principal motif de cette rencontre.

On fête la musique, on ne fait plus de chant'école (ça n'existe plus chez nous) mais on l'a réinventé à notre sauce.

C'est bien ! Les élèves chantent et dansent avec plaisir ... On est toujours fières du résultat. Eux aussi !

Les parents ne sont pas là pour les voir car nous faisons nos rencontres sur le temps scolaire.

C'est du travail. On bosse l'écoute. on apprécie le boulot des copains.

On fait cela sans sono, sans spots, sans grosse machinerie...

mais avec astuces....

On est bien rôdées maintenant et avec peu (voire rien) on fait des trucs très forts ! On garde en tête que nous ne sommes ni directeurs artistiques ni chorégraphes de formation. mais les objectifs du vivre ensemble, du bouger en rythme, du placement de la voix...

Les objectifs sont atteints pour presque tous.

Pour les arts visuels, on se sert du jardin pour exposer le boulot...

Les parents passent (ou pas) pour admirer...

Sans intervenants on peut s'éclater dans nos classes. Dans toutes les matières....

Ce post est tellement triste et flippant, que j'avais envie de témoigner pour une école un peu dynamique , moins sinistrosée, moins déprimante et agonisante que celle qui est racontée dans ces échanges.

Ce sont pour ces raisons que je veux garder TOUTES ces disciplines au sein de l'école et ne RIEN déléguer au périscolaire....

Tu dis bien que tu te débrouilles seule avec tes collègues. Tu ne fais donc pas appel aux "experts de ta circo", cela confirme bien que l'utilité du travail de ces gens est très relative. Voilà pourquoi je suis convaincu qu'ils seraient plus utiles et plus "rentables" devant une classe... C'est juste un problème de gestion des ressources humaines.

Bossons utile!

Cela étant, Sarri, c'est tout de même grâce à eux, que nous bossons ainsi dans notre petite école.

Si nos CPC EPS n'avaient pas été présents en début de carrière, je me demande encore comment j'aurai fait.

Je les remercierai toujours de leurs précieux conseils et de leur aide efficace dans la mise en place de mes projets de débutantes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans ma campagne, en RPI, nos écoles se rencontrent pour des manifestations sportives que nous organisons nous-mêmes.

Les mairies n'ont pas les moyens de payer des intervenants.

Bien trop couteux !

Nous organisons un cross, un tournoi base ball, un tournoi de foot (voire rugby selon les années), une journée course d'orientation, nous finissons toujours l'année sur une rencontre athlétisme.

L'affiliation USEP est tellement onéreuse, que nous nous débrouillons seules.

Chacune des écoles, à son tour, organise la journée rencontre.

Sur l'année, cela ne nous fait qu'une journée à préparer.

On ne demande rien à personne.

Les parents ne filent pas de coup de main.

Pas grave, c'est bien rôdé, ça ne prend pas beaucoup de temps à mettre sur pied, et tout le monde est heureux.

Enfin ! les enfants sont super contents !

Nous ne sommes pas entraineurs sportifs, mais les séquences d'apprentissages sont correctement ficelées.

On se débrouille seules pour le défi lecture. on attend rien de l'inspection, ni de la BCD qui ne veut pas passer chez nous.

Pas grave !

On se débrouille avec notre fond de livres. on renouvèle quand sur un thème on est un peu justes.

Les enfants lisent des vieux bouquins ? Ils ne s'en plaignent pas ... Ils marchent à fond.

Les rencontres se font dans les salles des fêtes, on change les lieux, on tourne sur les villages.

Les plus grands marchent à pied. Les petits accueillent... Pas de transport, trop cher...

L'objectif de lecture reste le principal motif de cette rencontre.

On fête la musique, on ne fait plus de chant'école (ça n'existe plus chez nous) mais on l'a réinventé à notre sauce.

C'est bien ! Les élèves chantent et dansent avec plaisir ... On est toujours fières du résultat. Eux aussi !

Les parents ne sont pas là pour les voir car nous faisons nos rencontres sur le temps scolaire.

C'est du travail. On bosse l'écoute. on apprécie le boulot des copains.

On fait cela sans sono, sans spots, sans grosse machinerie...

mais avec astuces....

On est bien rôdées maintenant et avec peu (voire rien) on fait des trucs très forts ! On garde en tête que nous ne sommes ni directeurs artistiques ni chorégraphes de formation. mais les objectifs du vivre ensemble, du bouger en rythme, du placement de la voix...

Les objectifs sont atteints pour presque tous.

Pour les arts visuels, on se sert du jardin pour exposer le boulot...

Les parents passent (ou pas) pour admirer...

Sans intervenants on peut s'éclater dans nos classes. Dans toutes les matières....

Ce post est tellement triste et flippant, que j'avais envie de témoigner pour une école un peu dynamique , moins sinistrosée, moins déprimante et agonisante que celle qui est racontée dans ces échanges.

Ce sont pour ces raisons que je veux garder TOUTES ces disciplines au sein de l'école et ne RIEN déléguer au périscolaire....

Tu dis bien que tu te débrouilles seule avec tes collègues. Tu ne fais donc pas appel aux "experts de ta circo", cela confirme bien que l'utilité du travail de ces gens est très relative. Voilà pourquoi je suis convaincu qu'ils seraient plus utiles et plus "rentables" devant une classe... C'est juste un problème de gestion des ressources humaines.

Bossons utile!

Cela étant, Sarri, c'est tout de même grâce à eux, que nous bossons ainsi dans notre petite école.

Si nos CPC EPS n'avaient pas été présents en début de carrière, je me demande encore comment j'aurai fait.

Je les remercierai toujours de leurs précieux conseils et de leur aide efficace dans la mise en place de mes projets de débutantes.

:)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...