jeanounette Posté(e) 11 février 2016 Posté(e) 11 février 2016 Nous irons vers une libéralisation totale où chacun fera ce qu'il voudra dans sa commune: 4,5 jours, 4 jours... 36, 37, 38....semaines de cours dans l'année...Et notre statut finira d'exploser avec la mise en oeuvre du Décret sur la modification de nos ORS! C'était déjà comme ça avant 2008! On avait fait la demande à 4j en 2005 et acceptée sans pb avec récupération sur les petites vacances en août et en juillet Je sens qu'on va repartir sur la même chose là, qui que ça soit, car la droite (qui avait le même projet pendant les élections, ils oublient vite d ele dire) ne reviendra pas sur les décrets, mais assouplira encore pour se faire bien voir (et nous enfoncer sur d'autres choses par derrière!) La gauche idem, de toute façon eux ils se sont coulés tout seuls! Le FN.... Je préfère pas imaginer!!!! Pas vraiment, en fait. Le gros changement apporté par cette réforme et son vrai but, c'est la mise en œuvre du PEDT et la fameuse "meilleure articulation des temps scolaires et péri scolaires" réclamée à corps et à cris par certains de nos syndicats. Toute l'organisation de notre travail sera laissée aux autorités locales. Jusqu'au moment où, fort logiquement face à la multiplicité et à la diversité des demandes, il faudra nous sortir de la fonction publique d'état, faute de pouvoir définir des ORS nationales. Là réside le vrai danger. Accessoirement (pour nous mais pas pour tout le monde), imaginez un peu l'impact positif qu'une sortie, même progressive (nouveaux recrutés dans un premier temps), des personnels enseignants des écoles primaires et collèges (le cycle CM2-6ème) aurait sur le budget de l'état. Souvenez-vous des personnels ATOSS. C'est ça , hélas . Le mercredi n'a été que le chiffon agité . On l'a perdu à jamais mais on va perdre bien plus encore !
lamed Posté(e) 11 février 2016 Posté(e) 11 février 2016 Nous irons vers une libéralisation totale où chacun fera ce qu'il voudra dans sa commune: 4,5 jours, 4 jours... 36, 37, 38....semaines de cours dans l'année...Et notre statut finira d'exploser avec la mise en oeuvre du Décret sur la modification de nos ORS! C'était déjà comme ça avant 2008! On avait fait la demande à 4j en 2005 et acceptée sans pb avec récupération sur les petites vacances en août et en juillet Je sens qu'on va repartir sur la même chose là, qui que ça soit, car la droite (qui avait le même projet pendant les élections, ils oublient vite d ele dire) ne reviendra pas sur les décrets, mais assouplira encore pour se faire bien voir (et nous enfoncer sur d'autres choses par derrière!) La gauche idem, de toute façon eux ils se sont coulés tout seuls! Le FN.... Je préfère pas imaginer!!!! Pas vraiment, en fait. Le gros changement apporté par cette réforme et son vrai but, c'est la mise en œuvre du PEDT et la fameuse "meilleure articulation des temps scolaires et péri scolaires" réclamée à corps et à cris par certains de nos syndicats. Toute l'organisation de notre travail sera laissée aux autorités locales. Jusqu'au moment où, fort logiquement face à la multiplicité et à la diversité des demandes, il faudra nous sortir de la fonction publique d'état, faute de pouvoir définir des ORS nationales. Là réside le vrai danger. Accessoirement (pour nous mais pas pour tout le monde), imaginez un peu l'impact positif qu'une sortie, même progressive (nouveaux recrutés dans un premier temps), des personnels enseignants des écoles primaires et collèges (le cycle CM2-6ème) aurait sur le budget de l'état. Souvenez-vous des personnels ATOSS. et des personnels de l'Equipement (DDE) .....
thalie83 Posté(e) 11 février 2016 Posté(e) 11 février 2016 Mais tout à fait j'en suis bien consciente. Mais c'était juste pour dire qu'au niveau du choix horaire c'était déjà un peu chacun sa pomme avant. Mais là ça sera bien pire bien sur c'est comme la réforme de l'orthographe, un os à ronger et on parle pas du reste. On nous enfume ni vu ni connu!
poujohel Posté(e) 12 février 2016 Posté(e) 12 février 2016 Mais tout à fait j'en suis bien consciente. Mais c'était juste pour dire qu'au niveau du choix horaire c'était déjà un peu chacun sa pomme avant. Mais là ça sera bien pire bien sur c'est comme la réforme de l'orthographe, un os à ronger et on parle pas du reste. On nous enfume ni vu ni connu! Ce n'était pas le cas partout. Ici c'était semaine de 4,5 jours pour tous avec samedi matin (et qu'est-ce que je regrette ce temps-là même si je sais que la profession (et la société), en grande majorité, ne veut plus de ca). L'IA fixait ce cadre et pas de dérogation possible ni de semaine de 4 jours avec rattrapage sur les vacances...La seule possibilité était de basculer le samedi matin sur le mercredi matin mais fallait avoir de "bonnes raisons" (le plus souvent contraintes de transport avec le collège) et c'était vraiment à la marge 3 ou 4 écoles dans le département.
jeanounette Posté(e) 12 février 2016 Posté(e) 12 février 2016 En voilà qui sont déterminés ! http://m.leparisien.fr/val-de-marne-94/94-s-ils-ne-cedent-pas-nous-preparerons-la-greve-dans-toutes-nos-ecoles-11-02-2016-5536175.php
nola Posté(e) 12 février 2016 Posté(e) 12 février 2016 En voilà qui sont déterminés ! http://m.leparisien.fr/val-de-marne-94/94-s-ils-ne-cedent-pas-nous-preparerons-la-greve-dans-toutes-nos-ecoles-11-02-2016-5536175.php « Ils doivent céder ! S’ils ne cèdent pas, alors, nous préparerons la grève dans toutes nos écoles ». Un comité de délégués de préparation à la grève s’est constitué avec les syndicats. « Nous demandons aux collègues de toutes les écoles du département de désigner leurs délégués et que chaque circonscription rédige son cahier de doléances ». Pas mal, effectivement. Un bémol, cependant: on entre dans des luttes locales, sans aucun relai national. Très exactement ce que voulait le gouvernement: nous diviser encore plus.
leene Posté(e) 12 février 2016 Posté(e) 12 février 2016 pour info des tracts Concernant l'AG et la mobilisation dans le Val de Marne https://drive.google.com/file/d/0B1ugqH4EgNj9a2pWMC1nOG8tdXJLNF82N2d0R1NpekpBUjN3/view?usp=sharing ça suit aussi à Toulouse en gros l'historique : 2 collègues non remplacés dans une école, les ZIL + (c'était en REP +) étaient présents, ont refusés de prendre les élèves car 8 en plus par classe. L'IEN s'est déplacé , les ZIL + ont décidé de se mettre en grève Ras le bol général du non remplacement, les collègues ont suivis et 8 écoles de la REP + fermées L'AG du matin à réunie 60 Pe en grève, puis 120 entre midi et 2 (avec des non grévistes donc).Ag motivée qui a décidé d'appeler de nouveau à la grève ce mardi 16 !Nous savons déjà que 12 écoles seront fermées et autant fortement mobilisées. LE collectif éducation prioritaire a décidé d'appeler les collègues du secondaire à se mettre en grève aussi ce mardi les tracts https://drive.google.com/file/d/0B1ugqH4EgNj9NWI4U0JLanJMOFlzZ2dMT0FuOVh2bDQ1b1hF/view?usp=sharing https://drive.google.com/file/d/0B1ugqH4EgNj9OEI1eTl3YU9GLWdRb3dYSGRsWUVzYkNCd1g0/view?usp=sharing faudrait que ça prenne un peu partout mais pas de bol c'est les vacances ....et en décalées
nonau Posté(e) 13 février 2016 Posté(e) 13 février 2016 En voilà qui sont déterminés ! http://m.leparisien.fr/val-de-marne-94/94-s-ils-ne-cedent-pas-nous-preparerons-la-greve-dans-toutes-nos-ecoles-11-02-2016-5536175.php « Ils doivent céder ! S’ils ne cèdent pas, alors, nous préparerons la grève dans toutes nos écoles ». Un comité de délégués de préparation à la grève s’est constitué avec les syndicats. « Nous demandons aux collègues de toutes les écoles du département de désigner leurs délégués et que chaque circonscription rédige son cahier de doléances ». Pas mal, effectivement. Un bémol, cependant: on entre dans des luttes locales, sans aucun relai national. Très exactement ce que voulait le gouvernement: nous diviser encore plus. On appelle ça l'Ecole des territoires... Ces rythmes ont été mis en place pour ça et pour casser notre statut de fonctionnaire d'Etat appartenant à un corps particulier...
bab33 Posté(e) 13 février 2016 Posté(e) 13 février 2016 Mais si on n'a plus la flamme le système va totalement péricliter
nola Posté(e) 13 février 2016 Posté(e) 13 février 2016 Mais si on n'a plus la flamme le système va totalement péricliter Le privé (association, entreprises) prendra le relai. L'outil existe déjà: le contrat d'association avec l'état. Il suffira d'assouplir les règles. Macron y a sans doute déjà réfléchi. L'école publique délivrera un enseignement minimal pour ceux qui n'auront pas les moyens de se payer autre chose.
prof désécol Posté(e) 13 février 2016 Posté(e) 13 février 2016 L’Académie française n’est pas à l’origine et n’a pas validé la réforme de l’orthographe... http://www.la-croix.com/France/Politique/Helene-Carrere-d-Encausse-denonce-l-effondrement-l-education-nationale-2016-02-13-1200739786 Hélène Carrère d’Encausse dénonce « l’effondrement » de l’éducation nationale Bernard Gorce, le 13/02/2016 à 13h05 Selon son secrétaire perpétuel, l’Académie Française n’a pas validé la réforme de l’orthographe que le ministère de l’éducation voulait appliquer à la rentrée L’Académie française n’est pas à l’origine et n’a pas validé la réforme de l’orthographe qui doit être prochainement généralisée à l’école. La prestigieuse institution aura pris son temps mais la mise au point est claire. Dans un entretien au Figaro du samedi 13 février, Hélène Carrère d’Encausse, entend mettre un terme à la polémique qui a éclaté il y a dix jours avec les révélations dans la presse des projets du ministère de l’éducation pour la prochaine rentrée scolaire. « Je n’ai pas compris les raisons qui expliquent l’exhumation d’une réforme de l’orthographe élaborée il y a un quart de siècle et où l’Académie française n’a eu aucune part, à l’inverse de ce que l’on a voulu faire croire », indique Hélène Carrère d’Encausse Le ministère de l’éducation national s’est appuyé sur une réforme du « conseil supérieur de la langue française » adoptée en 1990 pour inciter les éditeurs scolaires et les enseignants à adopter de nouvelles simplifications orthographiques. Un oignon qui perd son « i » Il s’agit notamment d’alléger l'usage des traits d'union et des accents circonflexes ou de réécrire certains mots comme nénuphar qui devient nénufar et oignon qui devient ognon. La généralisation prochaine de cette réforme a suscité une vive polémique, notamment dans les médias et les réseaux sociaux. Pour se défendre, le ministère a depuis rappelé qu’un bulletin officiel de 2008, donc publié sous la droite, indique clairement que « pour l’enseignement de la langue française, le professeur tient compte des rectifications de l’orthographe proposées par le rapport du Conseil supérieur de la langue française approuvées par l’Académie française. » Une explication qui ne satisfait pas Hélène Carrère d’Encausse. L’historienne précise qu'en ce qui concerne la réforme de 1990, l'Académie, consultée, s'était prononcée sur des « principes généraux - un nombre limité de rectifications d'incohérences ou d'anomalies graphiques - mais non sur le projet lui-même dont le texte était en cours d'élaboration ». Ce n’est qu’ensuite, lorsque le rapport du Conseil supérieur a été publié au journal officiel, que les académiciens ont pu en prendre connaissance et en débattre. « Et le débat fut d’une grande vivacité. L’Académie dans son ensemble a marqué son désaccord avec ce texte » assure l’académicienne. Le système éducatif s’est « écroulé » « La position de l'Académie n'a jamais varié sur ce point : une opposition à toute réforme de l'orthographe mais un accord conditionnel sur un nombre réduit de simplifications qui ne soient pas imposées par voie autoritaire et qui soient soumises à l'épreuve du temps », souligne Mme Carrère d'Encausse. Elle remarque sur ce point que la réforme est tombée en désuétude. Les Français dans leur pratique ne l’ont pas cautionnée. « Il est donc absurde de ressortir aujourd’hui cette réforme » conclut-elle. Mais le diagnostic porté par l’académicienne sur le système éducatif risque de relancer le débat. Depuis 1990, le contexte a totalement changé rappelle-t-elle. « En 2016, nous sommes devant une situation radicalement différente » avec un système éducatif qui « s'est écroulé » au point « qu'un élève sur cinq quitte l'école sans savoir lire » commente-t-elle. « Le problème n'est donc plus d'offrir des facilités aux élèves, de conserver ou non l'accent circonflexe, mais de revoir totalement notre système éducatif ». Hélène Carrère d’Encausse enfonce le clou. « Je dirais que la tragédie française est une inégalité croissante, née de l’effondrement de notre système éducatif ». Ce dernier « doit être reconstruit en fonction de cet impératif d’égalité ». «des simplifications qui ne soient pas imposées par voie autoritaire et qui soient soumises à l'épreuve du temps » sur ce point que la réforme est tombée en désuétude. Les Français dans leur pratique ne l’ont pas cautionnée. « Il est donc absurde de ressortir aujourd’hui cette réforme» La voie autoritaire, on l'aura remarqué, commence à devenir la marque de fabrique de ce gouvernement...
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