Les problèmes des nouveaux rythmes

[Goëllette]

il y a 16 minutes, jeanounette a dit :

Merci ! C'est quand même incroyable de donner des conseils aux syndicats sur la façon de faire quand on n'est pas syndiqué !

Quant au collègue lamba qui ignore l'existence d'une réunion , excuse moi Goelette mais si ce collègue attend tranquille qu'on lui apporte personnellement toutes les infos sans lire la presse syndicale où ce genre d'info est largement diffusé , c'est sûr qu'il peut toujours attendre !

Ce que je trouve incroyable, personnellement,  c'est ta réponse ! Limite méprisante d'ailleurs.

Continue comme ça, sois satisfaite et méprise les collègues de la sorte, mais ne te plains pas qu'ils ne se syndiquent pas, s'ils ne se sentent pas écoutés.

 

[jeanounette]

il y a 7 minutes, Goëllette a dit :

Ce que je trouve incroyable, personnellement,  c'est ta réponse ! Limite méprisante d'ailleurs.

Continuez comme ça, soyez satisfaits et méprisez les collègues de la sorte, mais ne vous plaignez pas qu'ils ne se syndiquent pas, s'ils ne se sentent pas écoutés.

 

C'est toi qui méprises les syndicats et qui voudrais bien qu'ils améliorent ton sort sans que toi tu lèves le petit doigt ou que tu cotises .

Je réponds à toutes les questions des collègues syndiqués ou non et j'aide quand c'est possible tous ceux qui le demandent . Je ne leur sdemande jamais de payer une cotisation , j'estime que si ils veulent le faire ils sont assez grands pour deviner l'importance que cela a pour l'avenir de notre profession .

Tu penses nous punir en refusant de te syndiquer or , c'est toi que tu punis avant tout car des syndicats faibles n'ont jamais été une force pour négocier quoi que ce soit .

Fin de la discussion pour ma part .

 

 

[ronin]

Mais la seule façon pour que ça se passe comme tu le dis c'est de militer dans le syndicat ! ou alors tu créés ton propre syndicat. Franchement je ne vois pas de solution à ce que tu décris. Nous on a déjà fait des sondages en internet pour savoir ce que les collègues veulent le plus. Pour ce qui est des infos par contre je suis tout à fait sûr de moi. On diffuse sur internet, sur FB, sur twitter, on publie une revue, il existe aussi des forums comme celui-ci ou des blogs, si des enseignants n'arrivent pas à trouver au moins un début d'information c'est à désespérer !

 

Moi, pour la petite histoire, je râlais pas mal sur le fonctionnement du ministère, les IUFM, les inspections, etc, comme beaucoup d'enseignants. Mais comme beaucoup je n'agissais pas. Ce sont des copains, pas enseignants qui m'ont mis devant mes contradictions. "C'est bien beau de râler, de critiquer les autres, mais si tu n'agis pas, tu ne sers à rien, tu nous fatigues et tu ne fais pas avancer les choses, sois tu fais qqch, sois tu te tais" et bien ils avaient raison. J'ai mis plus d'un a nà farfouiller sur internet pour comprendre un peu mieux les rapports de force, le fonctionnement de l'institution, etc, jusqu'à trouver chaussure à mon pied.

 

Et comme j'ouvrais pas mal ma gueule, on m'a proposé de militer et d'agir concrètement. Et c'est plus difficile et complexe que ça en a l'air. Encore une fois, toutes les bonnes volontés sont accueillies...

[prof désécol]

il y a 45 minutes, ronin a dit :

Tiens, j'ai écrit sur le forum n-e-o-p-r-o-f-s. org et ça a automatiquement corrigé en forum-enseignant-du-primaire...

enseignants-du-primaire.info.org

 

 

Pas pu m'en empêcher...

 

 

Modifié 8 février 2017 par prof désécol

[Goëllette]

il y a 25 minutes, ronin a dit :

Mais la seule façon pour que ça se passe comme tu le dis c'est de militer dans le syndicat ! ou alors tu créés ton propre syndicat. Franchement je ne vois pas de solution à ce que tu décris. Nous on a déjà fait des sondages en internet pour savoir ce que les collègues veulent le plus. Pour ce qui est des infos par contre je suis tout à fait sûr de moi. On diffuse sur internet, sur FB, sur twitter, on publie une revue, il existe aussi des forums comme celui-ci ou des blogs, si des enseignants n'arrivent pas à trouver au moins un début d'information c'est à désespérer !

Encore une fois, tu n'évoques que la voie descendante. 

[ronin]

Encore une fois on tient compte de ce que l'on nous dis. Mais si personne ne réagis...

[Goëllette]

A priori, il y a quand même des "causes" de collègues qui ne sont pas reprises. Donc pour celles-ci, la base ne peut pas réagir puisque rien n'est lancé.

 

[ronin]

Genre ? parce qu'il y a des revendications qui font consensus au sein des syndicats, qui sont relayées depuis des années mais c'est le ministère qui fixe le calendrier, qui décide ou non d'ouvrir un groupe de travail. C'est pour ça que l'on parle d'être plus nombreux, de peser, etc. Par exemple, un sujet que je connais un peu, les dangers de l'inclusion. Nous ne sommes que deux syndicats, minoritaires, à avoir pris partie sur le sujet en GT Cappei. Donc le ministère nous envoie paître d'autant que deux autres syndicats sont à fond pour. Comment faire pour peser dans le débat et défendre notre point de vue si nous n'avons pas plus de collègues derrière nous ? on casse le ministère ? on part en claquant la porte ? l'intérêt de militer c'est aussi de comprendre comment ça fonctionne de l'intérieur et de mesurer que c'est pas aussi simple que de simplement demander. Tu crois quoi sur la réforme des rythmes ? on est contre on le dit, redit, écrit, on l'a encore redit au Sénat.

 

Mais la profession a placé en tête aux élections pros les syndicats qui y sont favorables. Je fais quoi moi derrière ? et tu veux d'autres exemples ? la réforme du collège. Mon syndicat est résolument contre, en plein accord avec la base. On fait une manif à Paris en octobre 2015, un samedi pour pouvoir rassembler le plus de collègues, pour mobiliser les parents. Résultat, déjà on est pas si nombreux ( et après des collègues se réveillent et se plaignent de la réforme ...), le lendemain matin, Valls fait passer le décret à 7 heures du matin pour assoir son autorité. On fait quoi ? on attaque Matignon à la mitrailleuse ? et pourquoi il fait ça tranquillement, justement parce que nous ne sommes pas assez nombreux à nous battre, à être dans la rue.

 

Maintenant, je le redis, si tu as de meilleures idées, des solutions qui marchent. Je prends. En MP si tu veux. Promis je fais passer à la direction dans la foulée.

[Goëllette]

C'est d'accord ! Mais j'ai déjà donné des pistes et il y a sur ces forums des exemples de situations non prises en compte, et qui ne me viennent pas à l'idée sur le moment, mais qui se retrouvent en fouillant un peu.

[ronin]

Encore une fois, nous défendons systématiquement certaines choses, parfois depuis des années, ça ne veut pas dire que nous obtenons gain de cause. J'ai des tas d'exemple de choses retoquées en trois secondes par Noblecourt, Cagé ou Delestre. C'était la même chose sous la droite.

 

Il faut bien comprendre qu'en face nous n'avons pas de gentils GO mais des gens qui défendent leur propre plan de carrière, avec un pression forte de Bercy et qui ne font pas de cadeaux. Par ailleurs ils connaissent très bien les rapports de force puisque ce sont eux qui organisent les élections. Disons le franchement, 85 % de la technostructure vote pour le syndicat maison, qui vote tous les textes, déjà, ça n'aide pas.

 

Ensuite, pour revenir à la réforme des rythmes. Je le redis, l'Unsa et le Sgen ont voté pour. Le Snuipp s'est abstenu en échange du dispositif plus de maîtres que de classes. Les minoritaires ont voté contre. Sachant que UNSA+SGEN font plus que FO+CGT ( à l'époque le SNE/SNALC n'avait plus de siège au CTM ), si le Snuipp s'abstient, les textes passent. Fermez le ban.

 

Le jour ou tout le monde aura compris ça on pourra commencer à exister. Tout ce que je dis se trouve dans les archives du net et du ministère, dans les PV du CTM sur le site du ministère. Mais quand on explique ça, même preuves à l'appui, une bonne partie des collègues ne nous croient pas ou ne comprennent pas, alors défendre un autre son de cloche, on est pas rendus...

[Goëllette]

il y a 35 minutes, ronin a dit :

Par exemple, un sujet que je connais un peu, les dangers de l'inclusion. Nous ne sommes que deux syndicats, minoritaires, à avoir pris partie sur le sujet en GT Cappei. Donc le ministère nous envoie paître d'autant que deux autres syndicats sont à fond pour. Comment faire pour peser dans le débat et défendre notre point de vue si nous n'avons pas plus de collègues derrière nous ? on casse le ministère ? on part en claquant la porte ? l'intérêt de militer c'est aussi de comprendre comment ça fonctionne de l'intérieur et de mesurer que c'est pas aussi simple que de simplement demander. Tu crois quoi sur la réforme des rythmes ? on est contre on le dit, redit, écrit, on l'a encore redit au Sénat.

Ça, par exemple, c'est la première fois que je le lis, et en effet, c'est tellement tabou voire honteux de critiquer l'inclusion, qu'il n'y a que sur ces forums que j'ai pu lire ce que les collègues osent à peine exprimer en off dans les salles des maîtres.

Les collègues syndiqués que je connais, hormis les cadres déchargés, n'ont généralement pas de réunion donc aucune occasion de voir le fonctionnement interne ni de faire remonter leur vue de la profession. C'est bien là où le bât blesse. C'est comme s'ils prenaient une assurance.

 

[Goëllette]

il y a 10 minutes, ronin a dit :

a et le Sgen ont voté pour. Le Snuipp s'est abstenu en échange du dispositif plus de maîtres que de classes. Les minoritaires ont voté contre. Sachant que UNSA+SGEN font plus que FO+CGT ( à l'époque le SNE/SNALC n'avait plus de siège au CTM ), si le Snuipp s'abstient, les textes passent. Fermez le ban.

 

Le jour ou tout le monde aura compris ça on pourra commencer à exister. Tout ce que je dis se trouve dans les archives du net et du ministère, dans les PV du CTM sur le site du ministère. Mais quand on explique ça, même preuves à l'appui, une bonne partie des collègues ne nous croient pas ou ne comprennent pas, alors défendre un autre son de cloche, on est pas rendus...

C'est intéressant et ça vaudrait le coup de centraliser tous ces PV car il n'y a rien de mieux que les textes et pv officiels pour convaincre :

- Telle problématique : ils disent ça, pourtant ils ont voté le contraire, et en voilà la preuve. Nous, on s'est opposé.

- Telle demande au bénéfice des collègues : on a fait une proposition, elle a été mise au vote, mais comme untel et untel se sont abstenus ou ont voté contre, ça n'est pas passé.

C'est clair et imparable. Par contre, tous les collègues n'iront pas rechercher sur les sites officiels et souvent, ils ne sont même pas au courant de ce qui a été voté.