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Les problèmes des nouveaux rythmes


Florent

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Cette discussion est intéressante, mais pour ce qui me concerne, toutes les dernières fois où j'ai fait remonter des infos ou que j'ai alerté les syndicats, petits et grands, quand je me rendais compte d'un truc étrange, soit je sentais que ça ne les intéressait pas ou que ça les gênait, soit ils devaient me rappeler pour se renseigner mais ne me rappelaient jamais, soit je n'ai carrément eu aucune réponse. Ca n'encourage pas. Pourtant même des petites causes, même des injustices qui ne concernent qu'une partie des collègues méritent qu'on s'en occupe.

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On est bien d'accord que les syndicats ne sont pas parfaits, que l'on peut toujours faire mieux et que les syndicats peuvent se tromper. Je le redis, il y a aussi des choses pour lesquelles les syndicats ne peuvent rien, et nous manquons de militants bénévoles. Encore une fois, le syndicat n'est pas une société de service comme une assurance. Plus on a de militants, plus on peut faire de choses, aider, conseiller et nous former nous mêmes. Plus la base militante se rétrécit, moins on peut aider. Ensuite, c'est aussi une question de personnes. Dans tous les syndicats il y a des collègues très bien, et dans tous les syndicats il y a des abrutis, comme dans tout groupe humain. Il est possible d'avoir le malheur de tomber sur une ou deux personnes médiocres de suite. On ne peut l'exclure. Il y a parfois des sections locales qui périclitent à cause d'un S2 merdique, comme partout. Raison de plus pour venir aider et renforcer les équipes. Plus la profession se mobilisera, plus on aura de chances de faire quelque chose, même si l'on ne gagne pas toujours. Si on attend que le voisin bouge pour soi...

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On est petit mais on l'ouvre beaucoup et on remue pas mal de choses... Certains (autres syndicats majo, administration) sont étonnés de voir qu'on a un directeur qui va au groupe de travail direction, un de rased quand c'est le sujet, etc (alors que pour certains syndicats c'est toujours la m ème personne)  et qu'on a plein d'infos et qu'on dit les choses qui dérangent... Résultat on oublie de nous inviter à certains GT ou on nous fait des sales coups... La on bosse sur la carte scolaire et on nous a reproche de nous opposer à des ouvertures sauf que dans les écoles citées y a plus de place, plus de salle... On était les seuls personne n'a suivi... Alors faire liste commune ensuite c'est raide... Bref je suis d'accord sur l'idée mais sur le terrain c'est pas si simple ! 

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C'est bien, car c'est vrai que lorsqu'on tourne et qu'on connaît les écoles, on est souvent surpris de celles où on ferme alors qu'elles sont plus pleines que d'autres où on ouvre et où il n'y a parfois même pas de salle de classe ... Parfois dans la même commune. Ca change souvent la quotité de décharge du directeur en plus.

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Il y a 13 heures, ronin a dit :

On est bien d'accord que les syndicats ne sont pas parfaits, que l'on peut toujours faire mieux et que les syndicats peuvent se tromper. Je le redis, il y a aussi des choses pour lesquelles les syndicats ne peuvent rien, et nous manquons de militants bénévoles. Encore une fois, le syndicat n'est pas une société de service comme une assurance. Plus on a de militants, plus on peut faire de choses, aider, conseiller et nous former nous mêmes. Plus la base militante se rétrécit, moins on peut aider. Ensuite, c'est aussi une question de personnes. Dans tous les syndicats il y a des collègues très bien, et dans tous les syndicats il y a des abrutis, comme dans tout groupe humain. Il est possible d'avoir le malheur de tomber sur une ou deux personnes médiocres de suite. On ne peut l'exclure. Il y a parfois des sections locales qui périclitent à cause d'un S2 merdique, comme partout. Raison de plus pour venir aider et renforcer les équipes. Plus la profession se mobilisera, plus on aura de chances de faire quelque chose, même si l'on ne gagne pas toujours. Si on attend que le voisin bouge pour soi...

Je ne leur reproche pas de se tromper, mais plutôt de dire "on va se renseigner et te rappeler" alors qu'on ne le fait pas, ou carrément de ne pas répondre, sans parler de la réplique blessante comme quoi on n'est pas une catégorie assez intéressante en mettant en doute la comparabilité du travail avec une autre. Je pense aux TR en éducation prioritaire, par exemple, pour lesquels on m'a répondu que leur travail n'y est pas l'équivalent de celui des adjoints et mêmes de celui des enseignants qui n'ont pas de classe.

Tu soumets une absurdité dans une mesure, un texte, tu apportes des éléments le démontrant, on ne te répond pas ou on te fait attendre et, au pied du mur, on te laisse tomber et tu dois te débrouiller seul (enfin, chaque collègue concerné dans son coin, car ce n'était pas des problèmes personnels). Ca m'est arrivé. J'ai contacté TOUS les syndicats et AUCUN n'a jugé que cela valait la peine de se battre, l'un me répondant même, en prime, que par contre, ils ne doutaient pas que j'allais les aider en me battant pour les problèmes des autres. Bah non.

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Je ne sais que te répondre. Quand on me fait passer des remarques, je regarde si je n'ai pas raté un truc et effectivement, parfois je suis passé à côté de quelque chose et donc ça m'est utile. Et dès fois j'avais déjà vu le problème ou je ne peux rien faire. Dans tous les cas, faire une remarque ou une observation par mail ça ne peut pas faire de mal.

 

Je le redis, ce n'est pas moi qui vais prétendre que les syndicats sont parfaits ou ne se trompent pas. Encore uen fois, sans excuser les conneries que l'on peut faire, nous sommes peu nombreux pour traiter énormément de choses selon un calendrier que nous ne maîtrisons pas. Cette année, au niveau national c'est du jamais vu de mémoire de grand ancien chez moi. On a jamais eu autant de réunions, de groupes de travail au ministère, avec des dates qui changent trois à quatre fois et des textes qui nous sont soumis, au mieux, 48 heures avant, la veille, voire trois heures avant la réunion...

 

Du coup, on bosse à flux tendus et il est évident que l'on ne voit pas tout...quand ce n'est pas clairement une volonté du ministère. Et puis il y a des dispositions que toutes les OS refusent ( j'ai bien dit TOUTES ) et que le ministère impose quand même. On ne peut pas ( même les plus actifs ) appeler à la grève un jour sur deux...on essaye de limiter la casse, d'obtenir des modifications jusqu'à la dernière minute mais soyez rassurés ( ou pas ) on est souvent bien dégoutés et en colère nous-mêmes !

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Il y a 5 heures, ronin a dit :

Je le redis, ce n'est pas moi qui vais prétendre que les syndicats sont parfaits ou ne se trompent pas. Encore uen fois, sans excuser les conneries que l'on peut faire, nous sommes peu nombreux pour traiter énormément de choses selon un calendrier que nous ne maîtrisons pas. Cette année, au niveau national c'est du jamais vu de mémoire de grand ancien chez moi. On a jamais eu autant de réunions, de groupes de travail au ministère, avec des dates qui changent trois à quatre fois et des textes qui nous sont soumis, au mieux, 48 heures avant, la veille, voire trois heures avant la réunion...

C'est inadmissible ça !

Ça me met en rage cette suractivité ministérielle à trois mois des élections présidentielles !

Qu'ils nous fichent la paix !

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Ben le but était sans doute de tout boucler pour janvier-février. Après, il n'y a plus personne. Le dircab s'est barré en novembre, la principale conseillère la semaine dernière, la ministre est plus préoccupée par sa place de député à Villeurbanne, à partir de mars ça va tourner lentement...

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Je croyais qu'elle voulait rester ministre à tout prix ?

Ils ne vont pas se sentir utilisés pour lui fournir un "pis-aller", les électeurs de Villeurbanne !

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C'est de la communication. Il est plus que probable que le PS perde. On lui a donc réservé une circo a priori ultra-facile. Pareil pour son mari qui récupère la circo d'Emmanuelli.

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