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Les problèmes des nouveaux rythmes


Florent

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Bien sûr que non, c'est le principe du parachutage. NVB a commencé sa carrière avec Collomb à Lyon mais elle vient de Picardie, a fait ses études à Paris, elle est à Paris depuis au moins cinq ans. Pareil pour son mari pour qui on évoque des origines landaises. Je te rassure, il n'y a pas si longtemps Royal était député des Deux-Sèvres et Hollande à Tulle alors qu'ils vivaient en région parisienne. Ils louent un petit studio dans la circo et font des allers-retours. Beaucoup de politiques font ça. Regarde la bio de Hamon, il a fait les 4 coins de la France. Chirac et la Corrèze c'était pareil.

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On en revient au même : C'est comme pour les délégués syndicaux, c'est difficile de représenter efficacement des gens dont on ne partage pas ou on n'a pas partagé le quotidien. Ceux qui sont sur le terrain sont plus loyaux et efficaces que ceux qui n'ont pas vu un élève voire une école depuis des années.

 

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Oui, je suis plus réservé maintenant. Parce qu'en même temps, on fait comment si on ne peut pas aller aux réunions, rencontrer des élus pour essayer de défendre nos idées, etc ? On est bien obligés d'avoir des gens au moins partiellement déchargé, sinon on ne fait rien. Il faut aussi le temps de rédiger les compte-rendus, d'écrire les articles. Et sur quel temps on prépare justement la défense des collègues, ce qui peut aller jusqu'au tribunal ? moi je n'ai pas envie de quitter mon poste et la classe, et en même temps, du coup, je ne peux pas faire tout ce que je veux pour bien bosser mes dossiers, c'est assez frustrant. Par ailleurs, il faut du temps pour se former au droit, ça ne s'improvise pas, rédiger des amendements, faire des recours, etc.

Trouver le bon équilibre n'est pas si facile.

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Même localement on est à flux tendu... La je vois depuis la rentrée on a pu faire 2 réunions de bureau complet ( on est 6) car y a toujours un tas de trucs qui s'intercalent : un groupe de travail, un repli de ctsd, de CDEN, un collègue à accompagner, une audience... Bref on prévoit un calendrier, des le lendemain faut modifier.... On prépare un journal, le temps de faire 4 articles, la mise en page, la ministre nous pond un truc il est caduque... C'est épuisant et comme on n'est pas nombreux on est obligé de faire des choix dans les sujets qu'on traite et qu'on défend

la je suis en arrêt pour pas mal de temps (fracture du pied) et bien je suis contente de pouvoir enfin me lancer dans des trucs qui attendent depuis 2 ans ( faire des maquettes pour nos journaux, pour les mails... Faire des trucs sur le site) et j'ai pu éplucher à fond les docs pour la carte scolaire et préparer à fond pour mon collègue, d'habitude je fais ça le midi, le soir, le week end...

Bref le ministère nous épuise volontairement avec ce rythme de fou et on se perd dans cette course à la réforme ! Je n'ose imaginer ce que vivent mes représentants nationaux... Quand je vois les CR qui tombent, les articles.... 

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Il y a 6 heures, leene a dit :

Même localement on est à flux tendu... La je vois depuis la rentrée on a pu faire 2 réunions de bureau complet ( on est 6) car y a toujours un tas de trucs qui s'intercalent : un groupe de travail, un repli de ctsd, de CDEN, un collègue à accompagner, une audience... Bref on prévoit un calendrier, des le lendemain faut modifier.... On prépare un journal, le temps de faire 4 articles, la mise en page, la ministre nous pond un truc il est caduque... C'est épuisant et comme on n'est pas nombreux on est obligé de faire des choix dans les sujets qu'on traite et qu'on défend

la je suis en arrêt pour pas mal de temps (fracture du pied) et bien je suis contente de pouvoir enfin me lancer dans des trucs qui attendent depuis 2 ans ( faire des maquettes pour nos journaux, pour les mails... Faire des trucs sur le site) et j'ai pu éplucher à fond les docs pour la carte scolaire et préparer à fond pour mon collègue, d'habitude je fais ça le midi, le soir, le week end...

Bref le ministère nous épuise volontairement avec ce rythme de fou et on se perd dans cette course à la réforme ! Je n'ose imaginer ce que vivent mes représentants nationaux... Quand je vois les CR qui tombent, les articles.... 

A travers ce que tu écris depuis un bon moment, c'est effectivement l'impression que j'en ai. C'est peut être même le but de l'institution : noyer les revendication sous un flot de nouveautés, jouer contre la montre....

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Bine sûr que c'est le but. La Dgesco c'est 342 personnes à temps plein. On rajoute le cabinet et ses conseillers, la DRH, la direction juridique, ça en fait du monde à temps plein pour écrire les textes, nous, on est une poignée à temps partiel voire pas déchargés, donc on fait ce que l'on peut.

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il y a 5 minutes, ronin a dit :

Bine sûr que c'est le but. La Dgesco c'est 342 personnes à temps plein. On rajoute le cabinet et ses conseillers, la DRH, la direction juridique, ça en fait du monde à temps plein pour écrire les textes, nous, on est une poignée à temps partiel voire pas déchargés, donc on fait ce que l'on peut.

Tu peux rajouter, les collègues de l'Unsa ou du Snuipp déchargés à 100% qui font aussi les VRP. Au début du quinquennat c'était pour les rythmes avec le résultat que l'on connait, l'an dernier c'était pour le PPCR, la modification de nos ORS et l'évaluation, aujourd'hui c'est pour l'autonomie et le changement de statut ds directeurs...Effectivement ça fait du monde qui travaille main dans la main dans processus commun...

 

 

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On en revient au même point, depuis toujours les collègues les placent en tête aux élections pro. Si aux prochaines élections c'est toujours le même tiercé, ça veut dire que la profession est satisfaite et veut poursuivre dans cette direction.

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Il y a 18 heures, ronin a dit :

Oui, je suis plus réservé maintenant. Parce qu'en même temps, on fait comment si on ne peut pas aller aux réunions, rencontrer des élus pour essayer de défendre nos idées, etc ? On est bien obligés d'avoir des gens au moins partiellement déchargé, sinon on ne fait rien. Il faut aussi le temps de rédiger les compte-rendus, d'écrire les articles. Et sur quel temps on prépare justement la défense des collègues, ce qui peut aller jusqu'au tribunal ? moi je n'ai pas envie de quitter mon poste et la classe, et en même temps, du coup, je ne peux pas faire tout ce que je veux pour bien bosser mes dossiers, c'est assez frustrant. Par ailleurs, il faut du temps pour se former au droit, ça ne s'improvise pas, rédiger des amendements, faire des recours, etc.

Trouver le bon équilibre n'est pas si facile.

Oui, mais ces personnes peuvent ne pas être les mêmes chaque année, comme ça se fait chez Sud, il me semble (ou ça se faisait), afin qu'il y ait plus de proximité avec la réalité du terrain.

Ou alors, que personne ne soit déchargé à 100% mais qu'il y en ait le double à 50%.

Et puis si les collègues pouvaient être accompagnés ou représentés devant la hiérarchie par des professionnels du droit, comme c'est le cas dans le Privé (parrainés par un syndicat, pourquoi pas, pour ne pas lui faire perdre son influence, car je sens bien qu'il y a beaucoup de ça) ça permettrait aux délégués d'avoir plus de temps pour leurs réunions avec l'administration et aux enseignants d'être mieux défendus, car même avec beaucoup de bonne volonté, un syndicaliste ne peut pas remplacer un avocat.

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Chez moi il n'y a pas de déchargés complet, même au national. Mais le rythme imposé par le ministère et la cohérence du boulot font que des dossiers qui s'étalent parfois sur le temps long doivent être suivis par la même personne, sinon on perd un temps fou, on repart au départ à chaque fois. Et apprendre comment ça fonctionne et comment être un minimum efficace ça ne se fait pas si vite. J'ai encore des millions de choses à apprendre alors que je ne m'occupe que d'un seul domaine. Beaucoup de réformes, par exemple celle des rythmes, s'étalent sur deux, trois ans. Si on veut être cohérent il faut bien suivre les dossiers.

 

Parce que d'un côté on nous reproche d'être coupés du terrain, de l'autre de commettre des erreurs et de ne pas tout voir ou tout anticiper. C'est un peu la quadrature du cercle. Surtout quand à la Dgesco on a affaire à des gens qui sont là depuis dix ans, qui grimpent les échelons au fur et à mesure et qui du coup sont bien mieux informés et préparés. Parce qu'il ne faut pas croire que le MEN joue la transparence, il faut un peu d'expérience pour repérer les coups tordus cachés dans la rédaction des textes.

 

Enfin, aussi étonnant que cela puisse paraître, au niveau national il y a énormément de boulot et tout le monde ne se bat pas au portillon pour venir enchaîner les réunions, négociations. Encore une fois, toutes les bonnes volontés sont bienvenues...

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Ça n'est pas le cas partout et ça n'a pas toujours été le cas et il est possible que ça ait participé au fait que les collègues se détournent des syndicats. 

il y a une heure, ronin a dit :

Chez moi il n'y a pas de déchargés complet, même au national. Mais le rythme imposé par le ministère et la cohérence du boulot font que des dossiers qui s'étalent parfois sur le temps long doivent être suivis par la même personne, sinon on perd un temps fou, on repart au départ à chaque fois. Et apprendre comment ça fonctionne et comment être un minimum efficace ça ne se fait pas si vite. J'ai encore des millions de choses à apprendre alors que je ne m'occupe que d'un seul domaine. Beaucoup de réformes, par exemple celle des rythmes, s'étalent sur deux, trois ans. Si on veut être cohérent il faut bien suivre les dossiers.

Mais quand on n'est pas déchargé à 100%, on est e phase avec le terrain, donc on peut le rester plusieurs années de suite.

J'évoquais plutôt le cas de collègues qui n'ont plus vu une classe depuis des années et n'ont plus envie d'y retourner, donc leurs prises de position (dans leur syndicat et à l'extérieur) se font aussi dans le but de ne pas perdre cette décharge.

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