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L’absentéisme des profs sur la sellette...


Zarko

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Les Actualités de l'éducation
8 Octobre 2014 à 11h00
Education : L’absentéisme des profs sur la sellette
Exaspération des parents, désorganisation des écoles, l’absentéisme des enseignants du primaire a mauvaise presse. Et ce n’est pas un document dit « Confidentiel » de la Direction générale de l’enseignement scolaire, publié par le Parisien, qui changera la donne : plus de 650 000 journées d'absence non remplacées en primaire ont été enregistrées en 2012-2013. De quoi faire grincer quelques dents déjà fortement aiguisées…
Ce que les médias présentent déjà comme les « vrais » chiffres de l’absentéisme des professeurs des écoles provoque la stupéfaction de l’opinion publique depuis quelques jours déjà. La Corse, la première, remporte la palme d’or de ce curieux festival avec 20,5 jours d’absence par professeur, soit 29 417 journées en 2012-2013 pour cette seule académie. S'ensuivent Aix-Marseille (21,4 %) et Lille (19,7 %) qualifiées, elles aussi, de mauvais élèves. Mais qu’arrive-t-il donc aux instits ? Appartiennent-ils vraiment à une catégorie professionnelle plus encline à la maladie ou bien seraient-ils, comme certains le sous-entendent, devenus des pros de l’arrêt de travail facile ?
Des chiffres à relativiser
La course au « buz » conduit souvent les médias à divulguer des chiffres à brûle-pourpoint sans avancer la moindre explication. Tirez sur les ambulances ne sert à rien sinon à exaspérer des parents d’élèves déjà bien échaudés par la réforme des rythmes scolaires, la violence à l’école et aujourd’hui la crainte d’Ebola dans les établissements scolaires.
Que faut-il réellement déduire de ce document ? Que les professeurs des écoles affichent, certes, un taux d’absentéisme important comparé à celui relevé dans le secteur privé (presque moitié moins) mais qu'ils ne supplantent pas pour autant leurs homologues appartenant à d’autres catégories de fonctionnaires.
Pourquoi un tel absentéisme ? D’abord parce que la profession est hautement féminisée. D’où des arrêts maternité plus nombreux que dans d’autres corps de métiers. Autre raison invoquée ? La fatigue psychologique. Les professeurs des écoles sont aujourd’hui particulièrement exposés aux maladies nerveuses, au Burn out voire au suicide (le risque est 2,4 fois plus élevé que pour la moyenne des autres salariés), particulièrement dans des départements dits « sous tension ».
Enfin, le manque de contractuels n’aide pas à améliorer la situation. Les remplacements ne sont pas automatiques en cas d’arrêt de travail et d’importantes inégalités perdurent en la matière entre académies. Le ministère de l’Education nationale doit faire preuve de courage pour lutter contre les conséquences de l’absentéisme des professeurs des écoles en proposant des contrats décents aux enseignants contractuels qui, rappelons-le, exercent les même fonctions auprès des enfants que les professionnels qu’ils remplacent.
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C'est peut-être pour anticiper et résoudre le problème à venir de manière pernicieuse. Je ne compte pas plus de 10 jours de congé dans ma carrière (en dehors des congés de maternité qui ne sont pas pour moi des congés de maladie ) mais aujourd'hui je n'en peux plus. J'ai l'impression d'être fin juin ... A l'école, grande tension pour tout le monde: enfants, parents, personnel de cantine... tension juste insupportable.

Est-ce de la mauvaise foi ou les rythmes sont épuisants ? En attendant, je crois que je ne vais pas tenir le coup à ce rythme-là ...

C'est logique donc de commencer par un bourrage de crâne sur un prétendu absentéisme des enseignants auprès des Français. Merci une fois encore les médias.

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Des chiffres en veux tu en voil !!! 660 000 sur 800 000 professeurs.... ça fait moins d'une journée d'absence par professeur si on raisonne comme nos journalistes sensations ... Il faut que nos journalistes apprennent compter et mettre en avant les bonnes informations !

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660 000 journées non remplacées.

Ce qui e s t différent de la durée totale des arrêts.

Bref l'article compare choux et carottes, ajoutant même des pourcentages d'on ne sait quoi.

Un élevé me livre un texte aussi incohérent, il se fait ramasser.

Je suis d'accord: on nous prépare de belles savonettes avec ce genre de pseudo infos.

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Pneumopathie, laryngites, pharyngites, rhinos et cie...

Je les attrape où, à votre avis? Quand je vais au supermarché?

Sans parler de la fatigue Or non, si on n'est pas au top de ses capacités, pas moyen de faire classe.

L'an dernier j'ai dit à mon médecin que je n'étais pas encore en burn out mais que si elle me laissait dans la classe, j'allais en gifler un. Quand je suis à la moitié de mes capacités, ça ne va plus, je ne gère plus la classe et je ne supporte plus mes élèves. Comme je n'abuse pas des arrêts et/ou comme elle connait la difficulté de notre métier, elle m'a arrêté deux-trois jours sans discuter. Et ça vaut mieux pour tout le monde.

Je dois déjà culpabiliser que mon salaire creuse le déficit de la France.

Maintenant il va me falloir culpabiliser de mes arrêts alors que je ne suis même pas rempalcée? Ah bon, j'y suis pour quelque chose si le manque de remplaçants est criant?

M....

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Moi au delà de 38 je m'arrête. Je ne tiens plus debout et en plus, pour avoir déjà bossé avec de la fièvre, je sais que je ne peux rien faire. Mes élèves jouent et moi je meurs assise sur un chaise complètement inapte à toute intervention. C'est limite dangereux.

Et c'est tellement rare (on a une super résistance aux maladies je trouve) que je ne culpabilise pas une seconde.

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(on a une super résistance aux maladies je trouve) que je ne culpabilise pas une seconde.

Pas moi. Une vraie propension à choper facilement les problèmes ORL.

Mais je ne culpabilise pas non plus ;)

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Je culpabilise moins (mais encore beaucoup...) quand mes enfants sont malades ou quand je le suis (pas souvent...presque "hélas") depuis l'année dernière...

Parfois, je laissais un peu traîner les maladies de mes enfants en me disant qu'ils avaient le mercredi pour se retaper...Ben, là, y en n'a plus...

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J'ai hate de voir et d'entendre le traitement médiatique de ces chiffres... je n'ai encore aucun arrêt en 2 ans d'enseignement...alors qu'on ne vienne pas me titiller sur ce sujet.

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