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Départ en retraite de Philippe Meirieu


prof désécol

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Les écrits de Meirieu m'ont bien souvent donné à réfléchir ; ils m'ont entr'ouvert la boîte noire de ce qu'est apprendre ; ils m'ont fourni des outils lorsque je cherchais des solutions ; ils m'ont aidée à être ambitieuse pour mes élèves plutôt qu'à baisser les bras.

Il aurait repris des travaux existants ? Peut-être - je ne maîtrise pas assez l'ensemble de la littérature pédagogique pour mettre en doute cette assertion. Mais, reprises ou pas, pour moi il l'a fait en passeur, en présentant de manière claire et vivante les concepts les plus complexes (si-si : je sais qu'il est de bon ton de fustiger son vocabulaire, et qu'il est facile de le faire à partir d'extraits, mais pour moi il a toujours été un très efficace vulgarisateur).

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Les écrits de Meirieu m'ont bien souvent donné à réfléchir ; ils m'ont entr'ouvert la boîte noire de ce qu'est apprendre ; ils m'ont fourni des outils lorsque je cherchais des solutions ; ils m'ont aidée à être ambitieuse pour mes élèves plutôt qu'à baisser les bras.

Il aurait repris des travaux existants ? Peut-être - je ne maîtrise pas assez l'ensemble de la littérature pédagogique pour mettre en doute cette assertion. Mais, reprises ou pas, pour moi il l'a fait en passeur, en présentant de manière claire et vivante les concepts les plus complexes (si-si : je sais qu'il est de bon ton de fustiger son vocabulaire, et qu'il est facile de le faire à partir d'extraits, mais pour moi il a toujours été un très efficace vulgarisateur).

Pas pour moi ! Meirieu s'est autoproclamé grand pédagogue en usant de ses copinages socio-politiques (année 90, Jospin...)...A l'IUFM, on ne citait que lui, remarquez, il en est le fondateur !! Rien sur Alain et ses propos sur l'éducation par exemple ou d'autres bien plus intéressants que ce pseudo-intellectuel ...Du pur enfumage et du verbiage "sciencéduk" ! :getlost:

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Les écrits de Meirieu m'ont bien souvent donné à réfléchir ; ils m'ont entr'ouvert la boîte noire de ce qu'est apprendre ; ils m'ont fourni des outils lorsque je cherchais des solutions ; ils m'ont aidée à être ambitieuse pour mes élèves plutôt qu'à baisser les bras.

Il aurait repris des travaux existants ? Peut-être - je ne maîtrise pas assez l'ensemble de la littérature pédagogique pour mettre en doute cette assertion. Mais, reprises ou pas, pour moi il l'a fait en passeur, en présentant de manière claire et vivante les concepts les plus complexes (si-si : je sais qu'il est de bon ton de fustiger son vocabulaire, et qu'il est facile de le faire à partir d'extraits, mais pour moi il a toujours été un très efficace vulgarisateur).

Pas pour moi ! Meirieu s'est autoproclamé grand pédagogue en usant de ses copinages socio-politiques (année 90, Jospin...)...A l'IUFM, on ne citait que lui, remarquez, il en est le fondateur !! Rien sur Alain et ses propos sur l'éducation par exemple ou d'autres bien plus intéressants que ce pseudo-intellectuel ...Du pur enfumage et du verbiage "sciencéduk" ! :getlost:

Assez d'accord.

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Les écrits de Meirieu m'ont bien souvent donné à réfléchir ; ils m'ont entr'ouvert la boîte noire de ce qu'est apprendre ; ils m'ont fourni des outils lorsque je cherchais des solutions ; ils m'ont aidée à être ambitieuse pour mes élèves plutôt qu'à baisser les bras.

Il aurait repris des travaux existants ? Peut-être - je ne maîtrise pas assez l'ensemble de la littérature pédagogique pour mettre en doute cette assertion. Mais, reprises ou pas, pour moi il l'a fait en passeur, en présentant de manière claire et vivante les concepts les plus complexes (si-si : je sais qu'il est de bon ton de fustiger son vocabulaire, et qu'il est facile de le faire à partir d'extraits, mais pour moi il a toujours été un très efficace vulgarisateur).

Pas pour moi ! Meirieu s'est autoproclamé grand pédagogue en usant de ses copinages socio-politiques (année 90, Jospin...)...A l'IUFM, on ne citait que lui, remarquez, il en est le fondateur !! Rien sur Alain et ses propos sur l'éducation par exemple ou d'autres bien plus intéressants que ce pseudo-intellectuel ...Du pur enfumage et du verbiage "sciencéduk" ! :getlost:

Assez d'accord.

Oui !!!!!! Bien d'accord.

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Les écrits de Meirieu m'ont bien souvent donné à réfléchir ; ils m'ont entr'ouvert la boîte noire de ce qu'est apprendre ; ils m'ont fourni des outils lorsque je cherchais des solutions ; ils m'ont aidée à être ambitieuse pour mes élèves plutôt qu'à baisser les bras.

Il aurait repris des travaux existants ? Peut-être - je ne maîtrise pas assez l'ensemble de la littérature pédagogique pour mettre en doute cette assertion. Mais, reprises ou pas, pour moi il l'a fait en passeur, en présentant de manière claire et vivante les concepts les plus complexes (si-si : je sais qu'il est de bon ton de fustiger son vocabulaire, et qu'il est facile de le faire à partir d'extraits, mais pour moi il a toujours été un très efficace vulgarisateur).

Pas pour moi ! Meirieu s'est autoproclamé grand pédagogue en usant de ses copinages socio-politiques (année 90, Jospin...)...A l'IUFM, on ne citait que lui, remarquez, il en est le fondateur !! Rien sur Alain et ses propos sur l'éducation par exemple ou d'autres bien plus intéressants que ce pseudo-intellectuel ...Du pur enfumage et du verbiage "sciencéduk" ! :getlost:

Assez d'accord.

Oui !!!!!! Bien d'accord.

Et pourtant... et pourtant je maintiens que Meirieu m'a apporté tout ce que j'ai énuméré plus haut...

Serais-je maso ? mytho ?

Ou alors, pourriez-vous envisager qu'il s'agit simplement d'un auteur qui ne vous parle pas, sans pour autant jeter le discrédit (et de quelle manière ! et avec quelle certitude ! et avec quel mépris) sur tout ce qu'il a pu dire/écrire ?

Enfin bon, peut-être qu'il n'a écrit que pour moi, le pauvre homme... mais pour moi, ça me va, hein !

Ah, et au fait : Alain je l'ai découvert à l'IUFM. Et c'est marrant que tu parles de lui parce ce que j'ai apprécié chez lui, ce respect de l'élève et de son travail, cette valorisation, quasi une sacralisation, de l'enseignement et de la transmission, je les ai trouvés aussi dans les écrits de Meirieu (bon, Alain a une bien plus belle plume, je te l'accorde).

Mais bon, puisqu'il n'y a que moi qui y ai vu tout ça...

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Enseignant : « le plus noble des affreux métiers » ?

16 DÉCEMBRE 2014 | PAR ROBERT CHAUDENSON

Calmez-vous, chers collègues ! Je blague ! Cette définition de Figaro s’applique à l’état militaire et non aux enseignants !

A l’heure où toute l’éducation nationale, de la maternelle à l’université, se dresse contre les suppressions de postes, de classes et de moyens, comment ne pas s’interroger sur « le plus noble des affreux métiers » où l’on peine désormais à recruter ?

J’ai sous les yeux un article paru il y a quelques années (avant la fin des IUFM et la « mastérisation ») dans un magazine professionnel, sans doute à l’usage exclusif des pédagos ; il a pour titre « Formation des enseignants : mise au point » ; il est illustré d’une photo. On y voit douze personnages vociférant devant une pancarte émanant d’un ou plusieurs IUFM (Institut de formation des maîtres pour les oublieux) ; cet acronyme encadre le slogan suivant, en capitales pour la première ligne, « ENSEIGNER, UN METIER QUI S’APPREND » et, pour la seconde, en écriture anglaise malhabile « Pour un service public de la formation ». Je ne sais pas trop si l’on a voulu par là reproduire la graphie maladroite d’un élève de CM1 ou s’il s’agit de l’écriture normale des étudiants de Master 2 privés de leur clavier,

Premier constat, et non le moindre, sur les douze personnages de la photo, les deux tiers (8 car, à la différence de l’un de nos ministres de l’éducation nationale, que je ne nommerai pas car tout le monde se souvient que c’était Monsieur Darcos, je sais encore faire une règle de trois) sont des filles, ce qui est un indicateur fort sur l’évolution de la profession, surtout dans le primaire et le secondaire, la vague de féminisation atteignant désormais l’université.

Seconde remarque. Les IUFM ont été des innovations récentes (1990) que fugaces. Ces temples de la pédagogie n’ont duré en effet qu’une vingtaine d’années ; c’est fort peu pour une réforme présentée comme si importante et même comme révolutionnaire puisqu’elle concernait à la fois le primaire et le secondaire. Auparavant, la formation des instituteurs se faisait dans les écoles normales alors que les professeurs du secondaire, certifiés ou agrégés, n’avaient aucune formation réelle, les « Centres Pédagogiques Régionaux » (CPR) n’étant qu’une vaste farce sur laquelle je vais revenir.

Cette création des IUFM s’est inscrite, en fait, dans l’apparition progressive dans notre pays des « sciences de l’éducation » qui nous sont venues d’Amérique du Nord. On a d’ailleurs finalement retenu, pour leur sanction académique, la dénomination de « licence de sciences de l’éducation », dénomination québécoise, jugée sans doute plus noble dans sa pluralité, que « licence de pédagogie » qui avait pourtant alors les faveurs du ministère. Cette nouvelle filière universitaire un fois instituée, il a bien fallu ouvrir des activités et des emplois pour ces licenciés (et bientôt docteurs) en sciences de l’éducation.

L’exemple, funestement prototypique, de cette évolution, est Monsieur Philippe Meirieu. Ancien instituteur, il a, non sans adresse, surfé durant toute sa carrière, sur cette vague politico-pédagogique. En 1983, il soutient, de justesse car ce titre disparaît l’année suivante, un doctorat d’Etat avec le sujet suivant « Apprendre à apprendre » ; il est toutefois inexplicablement discret sur ce travail, peut-être parce qu’il en déclinera inlassablement, dans la suite, le titre : « Apprendre à apprendre à apprendre», « Apprendre à apprendre à …etc. ». L’un des artisans majeurs de la loi d’orientation de L. Jospin qui, en 1989, crée les IUFM, il est, une dizaine d’années durant, le gourou de la rue de Grenelle. Il a fini sa carrière comme directeur de l’IUFM de Lyon, avant de se replier sur l’université de Lyon 2 pour jeter enfin le masque de la pédagogie afin d’entrer ouvertement en politique sous l’étiquette de l’écologie en 2009.

Dans ce contexte, à la fin des années 80, la « pédagogie », même si on lui a préféré « sciences de l’éducation », devient le maître-mot des filières universitaires ainsi dénommées comme des IUFM eux-mêmes qui en sont la résultante avant qu’on passe aux « mastaires ». On avait là enfin l’application ouverte du vieux principe de base « Ce qu’on sait faire on le fait, ce qu’on ne sait pas faire, on l’enseigne ! ».

Pour éclairer ce point, sans raconter ma vie (vous m’accorderez que je donne rarement dans ce travers), je voudrais illustrer cette question de la fameuse formation des maîtres par mon cas personnel. À la différence du gourou actuel de notre école, Monsieur Alain Bentolila, j’ai autrefois passé successivement les deux concours de recrutement d’enseignants ouverts dans mon domaine (« les lettres classiques »), le CAPES d’abord, l’agrégation ensuite.

Le CAPES comportait alors une épreuve dite « théorique » (après la licence donc à bac + 3 mais en fait à bac + 4, car il fallait ensuite une année pour préparer ce concours). Si l’on y était admis, ce CAPES théorique faisait de vous un « professeur stagiaire » rémunéré et affecté, à ce titre, à un Centre Pédagogique Régional, un CPR, institution parfaitement utopique (au sens propre car, par exemple à Lyon où j’étais, ce CPR n’avait ni siège ni local) et mythique comme on va le voir.

La « formation » ne comportait, en effet, aucun véritable enseignement et consistait exclusivement en six heures de stage. Il s’agissait d’assister, chaque semaine, à quelques heures d’enseignement d’un « maître de stage », qui se bornait à faire, devant deux ou trois stagiaires planqués au fond de sa classe, son cours normal. Le drôle de la chose, dans mon cas, est que le premier semestre de mon stage s’est déroulé au Lycée Ampère qui était, par hasard, celui-là même où j’avais fait mes études ; j’y avais donc déjà fait, comme élève, sept années de stage à temps plein et je n’avais donc plus grand chose à apprendre de mes anciens maîtres ! En fin d’année de CPR, on faisait une heure de classe devant un inspecteur général, la chose étant censée être l’épreuve « pratique » du CAPES. Une fois définitivement reçu (je n’ai jamais vu quiconque échouer à cette épreuve pratique), on était nommé dans un établissement et, pour quarante ans, vogue la galère pédagogique !

Les choses étaient encore pires, si l’on peut dire pour l’agrégation, où elles prenaient vraiment l’allure d’une farce. En d’autres termes, à cette époque, pour le secondaire, s’il y avait, pour les deux concours de recrutement, des épreuves théoriques difficiles (par exemple pour l’agrégation, moins de 10% des candidats étaient reçus pour un concours à bac + 5 au moins : licence en trois ans + Diplôme d’études supérieures (DES qui deviendra ensuite la maîtrise) sanctionné par des épreuves orales et la soutenance d’un mémoire) ; s’y ajoutaient une voire deux années de préparation spécifique fort sérieuse du concours lui-même, avec des « cours d’agreg. » spéciaux, car le programme du concours était très lourd et changeait chaque année. En revanche, la formation professionnelle, une fois les concours passés, était rigoureusement NULLE et se ramenait à une quinzaine de jours de stage dont on dispensait même ceux qui, comme moi, avaient déjà le CAPES

Pour en finir avec mon cas qui n’est, en rien particulier, je ne veux en retenir que trois conclusions.

1. Pour ce qui me concerne du moins, les heures de stage ne m’ont rigoureusement rien appris. Cette année de stage fut pour moi une année de vacances payées qui m’ont permis de préparer le DES que je n’avais pas encore et qu’il me le fallait absolument pour pouvoir me présenter à l’agrégation. Mes « maîtres de stage », charmants et excellents enseignants eux-mêmes, ne m’ont en rien conseillé, puisque ces stages consistaient pour eux à faire devant nous leurs cours habituels et qu’ils ne nous ont vu enseigner, au mieux, qu’une heure ou deux.

2. Ma seule formation pédagogique est celle que j’ai reçue (et qu’ils ne cherchaient nullement à me donner) de deux de mes excellents maîtres et modèles, Pierre Savinel et Jean Pouilloux, dont je garde toujours le souvenir, aussi vivace et présent, le premier, professeur de lettres classiques en première au lycée, le second, professeur de grec à l’université.

3. À mes yeux, l’enseignement, comme la médecine, est d’abord un art, mais, dans les deux cas, il est prioritaire et indispensable, pour les exercer, de maîtriser, aussi complètement et efficacement que possible, les savoirs qu’implique et met en œuvre l’exercice de ces arts.

Les professeurs de l’époque, « non formés », étaient-ils moins bons que ceux des vingt dernières années (1990-2010) qui ont tâté des fameux IUFM et de la « pédagogie/sciences de l’éducation » et furent « mastérisés »? Je n’en suis pas certain (litote pour dire que je suis à peu près sûr du contraire !).

http://blogs.mediapart.fr/blog/robert-chaudenson/161214/enseignant-le-plus-noble-des-affreux-metiers

:)

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20 juillet 2011

Denis Kambouchner, Une école contre l'autre : Analyse de la pensée éducative de Philippe Meirieu
Avec une patience admirable, Denis Kambouchner a lu et décortiqué la pensée de Meirieu. Il en a démonté pièce par pièce tous les faux raisonnements en rétablissant ce que dicte le bon sens le plus élémentaire. Chaque argument de Meirieu, destiné normalement à être définitif, est retourné comme une peau de lapin et, très souvent, l’accent est mis sur la sottise, la méconnaissance profonde du métier ou tout simplement la mauvaise foi qui l’a inspiré.
Denis Kambouchner fait par ailleurs preuve d’une connaissance intime du métier d’enseignant, même au niveau du Primaire, ce qui n’est pas courant chez les professeurs du Secondaire et a fortiori du Supérieur. Devant tant de calme autorité - le livre est le contraire d’un pamphlet -, même les soutiens habituels de la pensée pédagogiste (les rédacteurs du Monde de l’Éducation, par exemple) ont dû reconnaître la valeur imparable de l’argumentation.
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Si vous voulez vous exercer à parler comme M. Philippe Meirieu, je vous conseille d'utiliser la pédagogie informatico-ludique.
Voici la présentation du jeu de « production écrite » se trouvant sur sauv.net (Sauver les Lettres) :
Trois heures du matin et plus que quatre heures pour terminer ce rapport pour avant-hier dernier délai, et accessoirement accéder à la hors-classe. Heureusement, le projet est bien avancé et il ne reste pratiquement plus que l'introduction et la conclusion à parachever, seules parties de l'ouvrage sûres d'être lues.
Mais voilà, l'inspiration a disparu avec les derniers rayons du soleil...

Heureusement, nous avons le remède : le Meirieutron. Son fonctionnement est simple : soit on sélectionne manuellement des bouts de phrase, soit on laisse le Meirieutron agir et on est bon pour l’IUFM.

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Plus sérieusement, je crois qu'il y a un ouvrage qui s'occupe spécifiquement de la philosophie de Philippe Meirieu (voir son site web et son forum), c'est Une école contre l'autre de Denis Kambouchner.
Commentaire client : Les vrais raisons du malaise de l'école
VEZON Franck Ce livre est une analyse brillante et objective, des véritables raisons qui nourrissent le malaise scolaire tant au niveau des élèves que des enseignants. Son auteur a le courage d'affronter l'idéologie pédagogiste dominante aujourd'hui et dont l'épisode allègre n'était que la partie émergée. Une lecture enrichissante donc pour ne pas se laisser pièger par les discours démagogiques de ceux qui veulent faire "grandir" nos enfants sans mettre le savoir à sa vraie place, c'est-à-dire, au centre...
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Sur le site Formapex, une excellente présentation claire et concise :
Denis KAMBOUCHNER : né en 1953, il est professeur d'histoire de la philosophie moderne à l'Université Paris-I. Spécialiste de Descartes, à qui il a consacré L'homme des passions (2 vol., Albin Michel, 1995), il a dirigé l'ouvrage : Notions de philosophie (3 vol., Folio-Essais, 1995).
Résumé :

La crise de l'école qui perdure en France n'est pas simplement de structures, de moyens ou de société : c'est aussi une crise de doctrine. Comme la persistance du conflit entre “pédagogues” et “républicains”, la faillite des réformes successives est liée à cette crise intellectuelle, dont il est urgent de chercher à sortir.

Que veut donc dire aujourd'hui “enseigner” ? Que faut-il attendre des élèves ? Quelle culture doit-on leur offrir ? Ces questions appellent une reprise philosophique en vue de laquelle il sera utile de discuter les ouvrages du principal représentant français de la réforme pédagogique, Philippe Meirieu. Menée avec rigueur, cette discussion devrait dégager les principes d'une rénovation enfin réfléchie.
Commentaire :

À la lecture de ce livre, je me suis rendu compte à quel point les idées de Philippe Meirieu avaient connu leur heure de gloire. Sans avoir jamais rien lu de lui, son point de vue m’était étonnamment familier tant il avait été relayé, suggéré, monté en épingle, imposé, médiatisé, expliqué, reproduit, vulgarisé et arrivé jusqu’à l’instituteur de base que je suis.

Pourtant, j’étais toujours resté rétif et méfiant face à ces innovations qui devaient “révolutionner” l’enseignement. Outre que ces pratiques pédagogiques étaient des balivernes qui tournaient le dos à la recherche de l’efficacité, je sentais que, sous une apparence de logique et de bons sentiments, il y avait quelque chose de véritablement pervers derrière tout cela. Au lieu d’être un art au service d’un enseignement véritablement et authentiquement laïque, la pédagogie à la Meirieu devenait l’esclave de l’idéologie.
Or, pour peu que les présupposés idéologiques sur lesquels Meirieu s’appuyait ne soient plus dans l’air du temps (les années 80 et 90 sont bien révolues aujourd’hui), tout l’édifice pédagogique “révolutionnaire” se lézarde et tombe en ruine. Et cela n’a pas manqué…
Mais encore fallait-il le démontrer. C’est ce que Denis Kambouchner a fait dans son livre.
Avec une patience admirable, il a lu et décortiqué la pensée de Meirieu. Il en a démonté pièce par pièce tous les faux raisonnements en rétablissant ce que dicte le bon sens le plus élémentaire. Chaque argument de Meirieu, destiné normalement à être définitif, est retourné comme une peau de lapin et, très souvent, l’accent est mis sur la sottise, la méconnaissance profonde du métier ou tout simplement la mauvaise foi qui l’a inspiré.
Denis Kambouchner fait par ailleurs preuve d’une connaissance intime du métier d’enseignant, même au niveau du Primaire, ce qui n’est pas courant chez les professeurs du Secondaire et a fortiori du Supérieur. Devant tant de calme autorité - le livre est le contraire d’un pamphlet -, même les soutiens habituels de la pensée pédagogiste (les rédacteurs du Monde de l’Éducation, par exemple) ont dû reconnaître la valeur imparable de l’argumentation.
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Les écrits de Meirieu m'ont bien souvent donné à réfléchir ; ils m'ont entr'ouvert la boîte noire de ce qu'est apprendre ; ils m'ont fourni des outils lorsque je cherchais des solutions ; ils m'ont aidée à être ambitieuse pour mes élèves plutôt qu'à baisser les bras.

Il aurait repris des travaux existants ? Peut-être - je ne maîtrise pas assez l'ensemble de la littérature pédagogique pour mettre en doute cette assertion. Mais, reprises ou pas, pour moi il l'a fait en passeur, en présentant de manière claire et vivante les concepts les plus complexes (si-si : je sais qu'il est de bon ton de fustiger son vocabulaire, et qu'il est facile de le faire à partir d'extraits, mais pour moi il a toujours été un très efficace vulgarisateur).

Pas pour moi ! Meirieu s'est autoproclamé grand pédagogue en usant de ses copinages socio-politiques (année 90, Jospin...)...A l'IUFM, on ne citait que lui, remarquez, il en est le fondateur !! Rien sur Alain et ses propos sur l'éducation par exemple ou d'autres bien plus intéressants que ce pseudo-intellectuel ...Du pur enfumage et du verbiage "sciencéduk" ! :getlost:

Assez d'accord.

Oui !!!!!! Bien d'accord.

Et pourtant... et pourtant je maintiens que Meirieu m'a apporté tout ce que j'ai énuméré plus haut...

Serais-je maso ? mytho ?

Ou alors, pourriez-vous envisager qu'il s'agit simplement d'un auteur qui ne vous parle pas, sans pour autant jeter le discrédit (et de quelle manière ! et avec quelle certitude ! et avec quel mépris) sur tout ce qu'il a pu dire/écrire ?

Enfin bon, peut-être qu'il n'a écrit que pour moi, le pauvre homme... mais pour moi, ça me va, hein !

Ah, et au fait : Alain je l'ai découvert à l'IUFM. Et c'est marrant que tu parles de lui parce ce que j'ai apprécié chez lui, ce respect de l'élève et de son travail, cette valorisation, quasi une sacralisation, de l'enseignement et de la transmission, je les ai trouvés aussi dans les écrits de Meirieu (bon, Alain a une bien plus belle plume, je te l'accorde).

Mais bon, puisqu'il n'y a que moi qui y ai vu tout ça...

Hé hé ! Mais c'est ton droit de le trouver bien, il a des adeptes. (euh, au moins une , toi) :)

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Il aurait repris des travaux existants ? Peut-être - je ne maîtrise pas assez l'ensemble de la littérature pédagogique pour mettre en doute cette assertion. Mais, reprises ou pas, pour moi il l'a fait en passeur, en présentant de manière claire et vivante les concepts les plus complexes (si-si : je sais qu'il est de bon ton de fustiger son vocabulaire, et qu'il est facile de le faire à partir d'extraits, mais pour moi il a toujours été un très efficace vulgarisateur).

Pas pour moi ! Meirieu s'est autoproclamé grand pédagogue en usant de ses copinages socio-politiques (année 90, Jospin...)...A l'IUFM, on ne citait que lui, remarquez, il en est le fondateur !! Rien sur Alain et ses propos sur l'éducation par exemple ou d'autres bien plus intéressants que ce pseudo-intellectuel ...Du pur enfumage et du verbiage "sciencéduk" ! :getlost:

Assez d'accord.

Oui !!!!!! Bien d'accord.

Et pourtant... et pourtant je maintiens que Meirieu m'a apporté tout ce que j'ai énuméré plus haut...

Serais-je maso ? mytho ?

Ou alors, pourriez-vous envisager qu'il s'agit simplement d'un auteur qui ne vous parle pas, sans pour autant jeter le discrédit (et de quelle manière ! et avec quelle certitude ! et avec quel mépris) sur tout ce qu'il a pu dire/écrire ?

Enfin bon, peut-être qu'il n'a écrit que pour moi, le pauvre homme... mais pour moi, ça me va, hein !

Ah, et au fait : Alain je l'ai découvert à l'IUFM. Et c'est marrant que tu parles de lui parce ce que j'ai apprécié chez lui, ce respect de l'élève et de son travail, cette valorisation, quasi une sacralisation, de l'enseignement et de la transmission, je les ai trouvés aussi dans les écrits de Meirieu (bon, Alain a une bien plus belle plume, je te l'accorde).

Mais bon, puisqu'il n'y a que moi qui y ai vu tout ça...

Hé hé ! Mais c'est ton droit de le trouver bien, il a des adeptes. (euh, au moins une , toi) :)

Au moins deux car Meirieu a été le premier à me faire interroger sur le bien-être de l'enfant et la prise en compte de sa globalité.

C'est sûr qu'il dérange l'archaïsme et le confort du conformisme d'autres avec une école républicaine imaginaire qui n'existe que dans leurs fantasmes et plus dans la réalité !

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La bataille ne l'effraie pas dès lors qu'elle est loyale, au contraire de ce qu'elle fut lorsqu'il pilotait à la fin des années 1990 une consultation nationale sur les lycées à la demande du ministre de l'époque, Claude Allègre : « Ma fille, qui était en terminale à l'époque, m'avait raconté que son professeur de philosophie posait à tous les cours une bouteille de champagne sur son bureau en disant : "Le jour où Allègre et ton père tombent, on débouche la bouteille". »

:):):bleh:

http://www.la-croix.com/Actualite/France/Philippe-Meirieu-l-ecole-a-son-maitre-_NG_-2010-09-03-604303

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Vous êtes assez critique dans votre ouvrage sur la « tyrannie des référentiels de compétences ». Quel regard jetez vous sur la façon dont se met en place le socle et le livret des compétences ? Et assumez-vous vraiment les attaques que vous avez portées dans Le Monde daté du samedi 3 septembre (http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/02/contre-l-ideologie-de-la-competence-l-education-doit-apprendre-a-penser_1566841_3232.html ) qui ont surpris certains de vos amis pédagogues, étonnés de positions qu’ils jugent réactionnaires, vous accusant d’avoir « tourné votre veste » ?

:sort:

Je suis frappé, en effet, par la manière dont notre société devient un jeu d’orgues, avec des tuyaux juxtaposés dans lesquels on entre pour y rester « entre soi », sans entrer en contact avec ceux et celles qui sont dans les tuyaux d’à-côté… Tout cela ressemble au « monde d’avant le monde » que décrivaient les épicuriens de l’Antiquité : une pluie d’atomes qui tombent verticalement sans que nulle « déviance » ne permette de stabiliser quoi que ce soit, sans la moindre rencontre possible. Il a fallu le clinamen – qu’un atome quitte sa trajectoire et en rencontre un autre – pour que s’engrène un processus de création et que, petit à petit, la richesse et la diversité émerge de l’uniformité. Nous manquons de clinamens dans tous les domaines : entre les générations, entre les parcours sociaux et scolaires, entre les spécialistes de toutes sortes. Peut-être est-ce d’ailleurs ma seule ambition personnelle aujourd’hui – modeste et fantastique à la fois : être, à la croisée des chemins, un « faiseur de clinamens ».total-lol.gif

Philippe Meirieu

:cry::D

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/09/05Meirieu.aspx

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