Zarko Posté(e) 9 janvier 2015 Posté(e) 9 janvier 2015 Ph.M. : Pour que le débat ait lieu, il faudra aussi que les questions axiologiques soient posées clairement. Il appartient aux experts d’éclairer les choix dans ce domaine et non de se substituer aux citoyens. À cet égard, le vrai débat sur l’école n’a probablement pas encore eu lieu. http://ife.ens-lyon.fr/publications/edition-electronique/revue-francaise-de-pedagogie/INRP_RF137_1.pdf
prof désécol Posté(e) 10 janvier 2015 Auteur Posté(e) 10 janvier 2015 (modifié) J'ai hésité à poster le lien suivant car il concerne la douloureuse actualité et il pourrait aussi avoir sa place dans les questions d'actualité. Et puis non, il me semble que l'interview suivante a sa place ici car elle illustre la profondeur -ou la vacuité ?- de la pensée du pédagogue néo-retraité. À écouter ici : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/L-autre-direct/Charlie-la-derision-oxygene-de-la-democratie-Meirieu - "Proposer aux jeunes des causes nobles, généreuses"... leur enseigner "la différence entre l'ironie méchante et la dérision"... Quel dommage qu'il parte en retraite, il aurait sûrement expliqué comment. - La minute de silence ? "Oui, il fallait la faire partout, même chez les tout petits enfants", qui doivent savoir "qu'on les appelle à la vigilance" (à quoi ? Ils ne le sauront pas, on ne peut pas tout leur expliquer). Et bien entendu, rien sur les difficultés concrètes des enseignants face aux gamins plus âgés et leur éventuelle hostilité (l'a-t-il seulement envisagée ?). - Le gros problème, pour Meirieu, c'est... la "virtualisation du réel", "les jeux vidéos, les blockbusters" (!) qui font que "les jeunes ont l'impression qu'on est dans un film, et que personne n'est jamais tué, puisque les personnages peuvent en permanence renaître "(sic). Affligeant. Modifié 10 janvier 2015 par prof désécol
montagny Posté(e) 11 janvier 2015 Posté(e) 11 janvier 2015 J'ai hésité à poster le lien suivant car il concerne la douloureuse actualité et il pourrait aussi avoir sa place dans les questions d'actualité. Et puis non, il me semble que l'interview suivante a sa place ici car elle illustre la profondeur -ou la vacuité ?- de la pensée du pédagogue néo-retraité. À écouter ici : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/L-autre-direct/Charlie-la-derision-oxygene-de-la-democratie-Meirieu - "Proposer aux jeunes des causes nobles, généreuses"... leur enseigner "la différence entre l'ironie méchante et la dérision"... Quel dommage qu'il parte en retraite, il aurait sûrement expliqué comment. - La minute de silence ? "Oui, il fallait la faire partout, même chez les tout petits enfants", qui doivent savoir "qu'on les appelle à la vigilance" (à quoi ? Ils ne le sauront pas, on ne peut pas tout leur expliquer). Et bien entendu, rien sur les difficultés concrètes des enseignants face aux gamins plus âgés et leur éventuelle hostilité (l'a-t-il seulement envisagée ?). - Le gros problème, pour Meirieu, c'est... la "virtualisation du réel", "les jeux vidéos, les blockbusters" (!) qui font que "les jeunes ont l'impression qu'on est dans un film, et que personne n'est jamais tué, puisque les personnages peuvent en permanence renaître "(sic). Affligeant. Je ne vois pas ce qu'il y a d'affligeant dans ses propos. Sans donner des innovations, il donne des pistes de réflexions et d'actions. S'il avait donné des exemples, tu lui aurais sûrement reproché d'ignorer d'autres paramètres... Tu fais allusion à une "hostilité" ; peut-être en as-tu envers lui et tu ne parviens pas à faire la différence entre "ironie méchante et dérision".
Goëllette Posté(e) 11 janvier 2015 Posté(e) 11 janvier 2015 Ha ha ha ! Enfin, il part. (ses écrits restent) Malheureusement ! Mais bon, je suis pour la liberté de penser. Quand est-ce qu'il ne sévira plus, que j'ouvre une bouteille de champ ? C'est déjà le cas ? Je peux aller déboucher ... ?
Zarko Posté(e) 11 janvier 2015 Posté(e) 11 janvier 2015 Ha ha ha ! Enfin, il part. (ses écrits restent) Malheureusement ! Mais bon, je suis pour la liberté de penser. Quand est-ce qu'il ne sévira plus, que j'ouvre une bouteille de champ ? C'est déjà le cas ? Je peux aller déboucher ... ? Il a malheureusement fait des disciples ! C'est souvent pire !
katarinabellachichi Posté(e) 11 janvier 2015 Posté(e) 11 janvier 2015 Ha ha ha ! Enfin, il part. (ses écrits restent) Malheureusement ! Mais bon, je suis pour la liberté de penser. Quand est-ce qu'il ne sévira plus, que j'ouvre une bouteille de champ ? C'est déjà le cas ? Je peux aller déboucher ... ? On trinque ?
laurence93 Posté(e) 11 janvier 2015 Posté(e) 11 janvier 2015 J'ai hésité à poster le lien suivant car il concerne la douloureuse actualité et il pourrait aussi avoir sa place dans les questions d'actualité. Et puis non, il me semble que l'interview suivante a sa place ici car elle illustre la profondeur -ou la vacuité ?- de la pensée du pédagogue néo-retraité. À écouter ici : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/L-autre-direct/Charlie-la-derision-oxygene-de-la-democratie-Meirieu - "Proposer aux jeunes des causes nobles, généreuses"... leur enseigner "la différence entre l'ironie méchante et la dérision"... Quel dommage qu'il parte en retraite, il aurait sûrement expliqué comment. Curieux comme finalement on y trouve (ou pas) ce qu'on veut, chez Merieu. Je suis allée écouter cette interview et j'y ai trouvé quelque chose de très précieux, pour moi et pour les collègues de mon école. Je raconte : Dans mon école, nous sommes réunis vendredi midi pour tenter d' élaborer un discours commun à destination des enfants. On le voulait clair, didactique et rassurant, mais on a achoppé sur la question du sens de la caricature. On a d'abord voulu définir les caricaturistes comme des personnes qui expliquent des choses en se moquant. Et puis on s'est trouvés embêtés puisqu'on passe notre temps à dire aux élèves que se moquer c'est méchant. Méchants, alors, les caricaturistes ? Non, bien sûr, mais pas gentils non plus (ou alors on n'a rien compris à Charlie Hebdo...). Bref, on a noyé le poisson (notre temps était limité, aussi !) en ne tranchant pas la question : on s'est contentés de dire aux élèves que, en France, on est libre de dire ce qu'on veut, même si ça doit choquer des gens. C'est à dire qu'on n'a pas trouvé comment présenter la caricature comme une valeur positive (à part par défaut, en disant que si on interdit aux journalistes de s'exprimer, les gens ne pourront pas être bien informés). Eh bien j'ai écouté l'interview de Meirieu, et j'y ai trouvé les mots qui nous avaient manqués : Meirieu ne se contente pas de dire qu'il faut enseigner la différence entre l'ironie et la dérision ; il parle aussi de Charb (Charb collaborait très régulièrement aux Cahiers Pédagogiques, dont Meirieu était le rédac'chef), Charb qui allait dans les collèges pour expliquer la liberté d'expression et le sens des caricatures. J'ai écouté l'extrait il y a quelques heures déjà donc je ne vais pas rendre exactement ce que j'ai entendu, mais en gros voilà ce que Charb allait transmettre aux jeunes : il est important de pouvoir se moquer de tout, parce que s'il y a des sujets tabous, alors ce sont des sujets sur lesquels on va s'interdire de se questionner et qu'on s'interdira de remettre en cause ; ce qui peut être fatal à une démocratie. Voilà. Alors je suis peut-être lente à la détente, et mes collègues aussi, parce que à une dizaine d'adultes dans la salle des maîtres on n'avait pas réussi à exprimer cette simple explication de ce que la caricature et les caricaturistes apportent d'essentiel à la société. Pour le coup, encore une fois, je suis bien contente que Meirieu se soit exprimé.
Goëllette Posté(e) 11 janvier 2015 Posté(e) 11 janvier 2015 Ha ha ha ! Enfin, il part. (ses écrits restent) Malheureusement ! Mais bon, je suis pour la liberté de penser. Quand est-ce qu'il ne sévira plus, que j'ouvre une bouteille de champ ? C'est déjà le cas ? Je peux aller déboucher ... ? On trinque ? Tchin !
prof désécol Posté(e) 11 janvier 2015 Auteur Posté(e) 11 janvier 2015 Tu fais allusion à une "hostilité" ; peut-être en as-tu envers lui et tu ne parviens pas à faire la différence entre "ironie méchante et dérision". Probablement. D'ailleurs, sans le smiley, je n'aurai probablement pas perçu la pointe d'humour chaleureuse de ton message.
prof désécol Posté(e) 11 janvier 2015 Auteur Posté(e) 11 janvier 2015 J'ai hésité à poster le lien suivant car il concerne la douloureuse actualité et il pourrait aussi avoir sa place dans les questions d'actualité. Et puis non, il me semble que l'interview suivante a sa place ici car elle illustre la profondeur -ou la vacuité ?- de la pensée du pédagogue néo-retraité. À écouter ici : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/L-autre-direct/Charlie-la-derision-oxygene-de-la-democratie-Meirieu - "Proposer aux jeunes des causes nobles, généreuses"... leur enseigner "la différence entre l'ironie méchante et la dérision"... Quel dommage qu'il parte en retraite, il aurait sûrement expliqué comment. - La minute de silence ? "Oui, il fallait la faire partout, même chez les tout petits enfants", qui doivent savoir "qu'on les appelle à la vigilance" (à quoi ? Ils ne le sauront pas, on ne peut pas tout leur expliquer). Et bien entendu, rien sur les difficultés concrètes des enseignants face aux gamins plus âgés et leur éventuelle hostilité (l'a-t-il seulement envisagée ?). - Le gros problème, pour Meirieu, c'est... la "virtualisation du réel", "les jeux vidéos, les blockbusters" (!) qui font que "les jeunes ont l'impression qu'on est dans un film, et que personne n'est jamais tué, puisque les personnages peuvent en permanence renaître "(sic). Affligeant. Je ne vois pas ce qu'il y a d'affligeant dans ses propos. Expliquer le terrorisme par les jeux vidéo est d'une incroyable légèreté de la part d'un chercheur en sciences humaines. Dans l'interview, Meirieu justifie sa dénonciation de la "virtualisation du réel" comme explication partielle du terrorisme en évoquant ses propres travaux concernant... le harcèlement sur internet chez les adolescents.
montagny Posté(e) 11 janvier 2015 Posté(e) 11 janvier 2015 J'ai hésité à poster le lien suivant car il concerne la douloureuse actualité et il pourrait aussi avoir sa place dans les questions d'actualité. Et puis non, il me semble que l'interview suivante a sa place ici car elle illustre la profondeur -ou la vacuité ?- de la pensée du pédagogue néo-retraité. À écouter ici : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/L-autre-direct/Charlie-la-derision-oxygene-de-la-democratie-Meirieu - "Proposer aux jeunes des causes nobles, généreuses"... leur enseigner "la différence entre l'ironie méchante et la dérision"... Quel dommage qu'il parte en retraite, il aurait sûrement expliqué comment. - La minute de silence ? "Oui, il fallait la faire partout, même chez les tout petits enfants", qui doivent savoir "qu'on les appelle à la vigilance" (à quoi ? Ils ne le sauront pas, on ne peut pas tout leur expliquer). Et bien entendu, rien sur les difficultés concrètes des enseignants face aux gamins plus âgés et leur éventuelle hostilité (l'a-t-il seulement envisagée ?). - Le gros problème, pour Meirieu, c'est... la "virtualisation du réel", "les jeux vidéos, les blockbusters" (!) qui font que "les jeunes ont l'impression qu'on est dans un film, et que personne n'est jamais tué, puisque les personnages peuvent en permanence renaître "(sic). Affligeant. Je ne vois pas ce qu'il y a d'affligeant dans ses propos. Expliquer le terrorisme par les jeux vidéo est d'une incroyable légèreté de la part d'un chercheur en sciences humaines. Dans l'interview, Meirieu justifie sa dénonciation de la "virtualisation du réel" comme explication partielle du terrorisme en évoquant ses propres travaux concernant... le harcèlement sur internet chez les adolescents. Peut-on lui reprocher de parler de ce dont il connaît? Précédemment on lui reprochait de ne pas parler de certaines réalités... Donc s'il parle de ce qu'il connaît et publie alors il fait sa pub et s'il parle de ce qu'il, soit disant, ne connaît pas, c'est un charlatan... Certaines démarches réflexives me laissent dubitatif.
Zarko Posté(e) 11 janvier 2015 Posté(e) 11 janvier 2015 Peut-on lui reprocher de parler de ce dont il connaît? Précédemment on lui reprochait de ne pas parler de certaines réalités... Donc s'il parle de ce qu'il connaît et publie alors il fait sa pub et s'il parle de ce qu'il, soit disant, ne connaît pas, c'est un charlatan... Certaines démarches réflexives me laissent dubitatif. Et quand il parle mal de ce qu'il ne connait pas, c'est carrément un escroc ! Quand tu dis "démarches réflexives", c'est de la "réflexion meirieutique" ? 1
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