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Posté(e)

Pour ce qui est de travailler 5 jours d'affilée je l'ai fait au début de ma carrière en Guyane ( département français donc ) donc si ça éxistait avant la réforme des rythmes . Même si pour moi un retour au samedi aurait éte plus judicieux et mieux pour les enfants justement mais on nous a seriné que la sociéte avait changé les parents divorcés , les week ends , l'insdustrie du tourisme tout ça . Comme le bien être des enfants et la prise en compte du changement de société c'est quand ça nous arrange .

Posté(e)

Quand je dis "tout pour ma pomme, "non, les mots n'ont pas dépassé ma pensée, j'ai voulu choquer. Jamais je n'ai été individualiste de toute ma vie , j'ai été éduquée dans le respect de l'autre , et surtout, de l'adulte quand j'étais petite. Aujourd'hui, qu'est-ce que je vois ? On me pousse sur le trottoir, on grille les files d'attente, les élèves foncent avec leurs cartables sans me voir. Quel rapport avec le sujet de la grève?

Eh bien, on demande à l'ensemble d'être solidaire, solidaire pour les élèves qui nous le rendront bien... S'ils ont de bonnes conditions, on sera détendus et sereins, on ne devra plus se plaindre de notre paie, etc

J'admire les gens comme Frédo, il en faut!

Mais, moi, je suis blasée, les mesurettes demandées par les syndicats ne servent en rien l'école d'aujourd'hui. Ce qu'il faut : un salaire motivant, un soutien absolu et sans concession de notre hiérarchie, le respect des enfants et des parents pour le maître (rétabli à grands coups de sanctions pour les contrevenants), une médecine du travail, une réhabilitation de notre profession par les médias, du temps de pause sur notre lieu de travail (récréations surveillées par du personnel communal pour souffler deux secondes avec un café et avoir le temps d'aller au petit coin).

Je rêve, bien sûr, car même ici, même entre nous, certains prof-parents critiquent vertement l'enseignant de leurs enfants, alors qu'ils savent combien c'est dur! On n'est pas près de s'en sortir!

Maisce que tu dis est dans la plate-forme :

Le salaire, la fin des injonctions managériales...

Quant à la médecine du travail, nous avons lancé une pétition dans notre académie à ce sujet suite à la parution de nouveaux textes... Je te laisse imaginer le bide ! Tu sais, quand t'es représentant syndical, tu es parfois aussi blasé par 1) le désintérêt des enseignants pour l'amélioration de leurs conditions de travail 2) pour leur individualisme (ils ne se battent pas pour les SEGPA, les CLIS parce que ça ne les concerne pas, alors que bien entendu ça les concerne !).

Moi non plus, je n'ai pas été élevé comme ça. Je travaille dans une petite école rurale où les enfants sont sympas, où les rapports avec la mairie sont très bons, j'ai des horaires qui me conviennent, ma hiérarchie ne me cherche pas des noises... Je pourrais très bien lâcher l'affaire et cesser de représenter les collègues et continuer ma petite vie tranquille. Ca n'est pas dans mes habitudes.

Posté(e)

Tant que les syndicats se croiront investis d'une mission éducation nationale , auront des vélléités politiques , on ne sera pas d'accord .

Auparavant les enseignants rentraient dans ce discours c'est pour le bien des enfants , maintenant on ose émettre des idées différentes . La société a changé , le regard qu'elle porte sur les enseignats aussi .

Alors non moi je ne me sens investie d'aucune mission supérieure qui dépasserait mon bien être , celui de mes enfants . Je suis pe , je suis tous les jous présente en classe , je fais du bricolage avec ce que j'ai , j'ai ai décidé d'arrêter le bénévolat , je n'imprime plus à la maison ... je me préserve et si je pense au bien entre des enfants c'est en priorité à celui des miens .

Les syndicats sont des instances représentant les personnels : il y a largement à faire sans se rajouter d'autres objectifs : salaire, effectifs , remplaçants , accés la formation , accès régulier à la médecine du travail ...

Imaginez vous les pilotes d'air France faire grève pour que les usagers aient plus de place dans les avions ? Voyez vous dans les publications syndicales de la SNCF des articles sur les avancées techniques en matière de rail , de vitesse de train ?

Enfin lorsque des syndicalistes me parlent de ma mission auprés des enfants , je ris jaune , surtout quand cela vient de personnes qui a 30 ans n'ont plus de classe ...

Ce discours sur les syndicalistes qui n'ont plus de classe me fatigue... Dans mon académie, au niveau du SNUipp, je crois qu'il n'y a qu'un seul conseiller qui n'a pas de classe. Dans notre département, personne n'est totalement déchargé. Et ne croyez pas qu'être déchargé syndical est de tout repos.

Posté(e)

Cher Fredo,

Mon médecin m'a dit faire de petites animations en maternelle. Au bout d'une heure, il sort, dit-il sur les genoux. Bizarre, non ?

Tout le monde sait qu'un enfant à lui tout seul peut être épuisant, alors 25 / 30 ?

Fatigue, non crédible (mercredi ou pas ?), j'en reste sans voix. Tes interlocuteurs savent très bien à quel point nous sommes stressés et fatigués. Mais finalement, comme ça, l'enseignant de base revendique moins, il essaie de s'en sortir.

Je te donne une idée. Tu simules une crise d'angoisse dans une école. Tu vas prendre conscience de la connaissance qu'ont tes collègues de petites choses comme Xanax, Lexomyl, Lysanxia etc.

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Pour ce qui est de travailler 5 jours d'affilée je l'ai fait au début de ma carrière en Guyane ( département français donc ) donc si ça éxistait avant la réforme des rythmes . Même si pour moi un retour au samedi aurait éte plus judicieux et mieux pour les enfants justement mais on nous a seriné que la sociéte avait changé les parents divorcés , les week ends , l'insdustrie du tourisme tout ça . Comme le bien être des enfants et la prise en compte du changement de société c'est quand ça nous arrange .

+ 1

Moi aussi j'ai connu une école qui travaillait 5 jours d'affilée. Moi aussi, j'aurais préféré le retour du samedi matin.

Posté(e)

Quand je dis "tout pour ma pomme, "non, les mots n'ont pas dépassé ma pensée, j'ai voulu choquer. Jamais je n'ai été individualiste de toute ma vie , j'ai été éduquée dans le respect de l'autre , et surtout, de l'adulte quand j'étais petite. Aujourd'hui, qu'est-ce que je vois ? On me pousse sur le trottoir, on grille les files d'attente, les élèves foncent avec leurs cartables sans me voir. Quel rapport avec le sujet de la grève?

Eh bien, on demande à l'ensemble d'être solidaire, solidaire pour les élèves qui nous le rendront bien... S'ils ont de bonnes conditions, on sera détendus et sereins, on ne devra plus se plaindre de notre paie, etc

J'admire les gens comme Frédo, il en faut!

Mais, moi, je suis blasée, les mesurettes demandées par les syndicats ne servent en rien l'école d'aujourd'hui. Ce qu'il faut : un salaire motivant, un soutien absolu et sans concession de notre hiérarchie, le respect des enfants et des parents pour le maître (rétabli à grands coups de sanctions pour les contrevenants), une médecine du travail, une réhabilitation de notre profession par les médias, du temps de pause sur notre lieu de travail (récréations surveillées par du personnel communal pour souffler deux secondes avec un café et avoir le temps d'aller au petit coin).

Je rêve, bien sûr, car même ici, même entre nous, certains prof-parents critiquent vertement l'enseignant de leurs enfants, alors qu'ils savent combien c'est dur! On n'est pas près de s'en sortir!

Maisce que tu dis est dans la plate-forme :

Le salaire, la fin des injonctions managériales...

Quant à la médecine du travail, nous avons lancé une pétition dans notre académie à ce sujet suite à la parution de nouveaux textes... Je te laisse imaginer le bide ! Tu sais, quand t'es représentant syndical, tu es parfois aussi blasé par 1) le désintérêt des enseignants pour l'amélioration de leurs conditions de travail 2) pour leur individualisme (ils ne se battent pas pour les SEGPA, les CLIS parce que ça ne les concerne pas, alors que bien entendu ça les concerne !).

Moi non plus, je n'ai pas été élevé comme ça. Je travaille dans une petite école rurale où les enfants sont sympas, où les rapports avec la mairie sont très bons, j'ai des horaires qui me conviennent, ma hiérarchie ne me cherche pas des noises... Je pourrais très bien lâcher l'affaire et cesser de représenter les collègues et continuer ma petite vie tranquille. Ca n'est pas dans mes habitudes.

Contrairement à ce que tu peux penser, je te comprends.

Posté(e)

Cher Fredo,

Mon médecin m'a dit faire de petites animations en maternelle. Au bout d'une heure, il sort, dit-il sur les genoux. Bizarre, non ?

Tout le monde sait qu'un enfant à lui tout seul peut être épuisant, alors 25 / 30 ?

Fatigue, non crédible (mercredi ou pas ?), j'en reste sans voix. Tes interlocuteurs savent très bien à quel point nous sommes stressés et fatigués. Mais finalement, comme ça, l'enseignant de base revendique moins, il essaie de s'en sortir.

Je te donne une idée. Tu simules une crise d'angoisse dans une école. Tu vas prendre conscience de la connaissance qu'ont tes collègues de petites choses comme Xanax, Lexomyl, Lysanxia etc.

+ 100000

Posté(e)

Cher Fredo,

Mon médecin m'a dit faire de petites animations en maternelle. Au bout d'une heure, il sort, dit-il sur les genoux. Bizarre, non ?

Tout le monde sait qu'un enfant à lui tout seul peut être épuisant, alors 25 / 30 ?

Fatigue, non crédible (mercredi ou pas ?), j'en reste sans voix. Tes interlocuteurs savent très bien à quel point nous sommes stressés et fatigués. Mais finalement, comme ça, l'enseignant de base revendique moins, il essaie de s'en sortir.

Je te donne une idée. Tu simules une crise d'angoisse dans une école. Tu vas prendre conscience de la connaissance qu'ont tes collègues de petites choses comme Xanax, Lexomyl, Lysanxia etc.

Mais ça ne date pas de la réforme des rythmes, les professeurs sont parmi ceux qui sont le plus sujets à la dépression. Considérer que remettre une pause le mercredi matin va régler les problèmes de tous ces profs est là aussi ridicule.

Par contre, une véritable médecine du travail, un véritable prévention des risques psycho-sociaux (via le CHSCT par exemple), ça, ça aura des répercussions sur notre santé.

Posté(e)

Je ne parlais pas de toi personnellement Fredo et je fais justement la différence entre les élus locaux qui sont proches des enseignants sur le terrain et les membres du bureau national véritables professionnels du syndicalisme qui mettent parfois en difficulté malaise les représentants locaux obligés de soutenir une ligne qu'il ne partage pas forcément ( vécu en ris ) .

Posté(e)

Cher Fredo,

Mon médecin m'a dit faire de petites animations en maternelle. Au bout d'une heure, il sort, dit-il sur les genoux. Bizarre, non ?

Tout le monde sait qu'un enfant à lui tout seul peut être épuisant, alors 25 / 30 ?

Fatigue, non crédible (mercredi ou pas ?), j'en reste sans voix. Tes interlocuteurs savent très bien à quel point nous sommes stressés et fatigués. Mais finalement, comme ça, l'enseignant de base revendique moins, il essaie de s'en sortir.

Je te donne une idée. Tu simules une crise d'angoisse dans une école. Tu vas prendre conscience de la connaissance qu'ont tes collègues de petites choses comme Xanax, Lexomyl, Lysanxia etc.

Mais ça ne date pas de la réforme des rythmes, les professeurs sont parmi ceux qui sont le plus sujets à la dépression. Considérer que remettre une pause le mercredi matin va régler les problèmes de tous ces profs est là aussi ridicule.

Par contre, une véritable médecine du travail, un véritable prévention des risques psycho-sociaux (via le CHSCT par exemple), ça, ça aura des répercussions sur notre santé.

Sauf que... la création d'une médecine du travail mettrait en lumière nos souffrances, et ça, je pense que c'est ce qu'on veut éviter. Il n'y a qu'à voir la belle campagne de recrutement.

Posté(e)

Tant que les syndicats se croiront investis d'une mission éducation nationale , auront des vélléités politiques , on ne sera pas d'accord .

Auparavant les enseignants rentraient dans ce discours c'est pour le bien des enfants , maintenant on ose émettre des idées différentes . La société a changé , le regard qu'elle porte sur les enseignats aussi .

Alors non moi je ne me sens investie d'aucune mission supérieure qui dépasserait mon bien être , celui de mes enfants . Je suis pe , je suis tous les jous présente en classe , je fais du bricolage avec ce que j'ai , j'ai ai décidé d'arrêter le bénévolat , je n'imprime plus à la maison ... je me préserve et si je pense au bien entre des enfants c'est en priorité à celui des miens .

Les syndicats sont des instances représentant les personnels : il y a largement à faire sans se rajouter d'autres objectifs : salaire, effectifs , remplaçants , accés la formation , accès régulier à la médecine du travail ...

Imaginez vous les pilotes d'air France faire grève pour que les usagers aient plus de place dans les avions ? Voyez vous dans les publications syndicales de la SNCF des articles sur les avancées techniques en matière de rail , de vitesse de train ?

Enfin lorsque des syndicalistes me parlent de ma mission auprés des enfants , je ris jaune , surtout quand cela vient de personnes qui a 30 ans n'ont plus de classe ...

Ce discours sur les syndicalistes qui n'ont plus de classe me fatigue... Dans mon académie, au niveau du SNUipp, je crois qu'il n'y a qu'un seul conseiller qui n'a pas de classe. Dans notre département, personne n'est totalement déchargé. Et ne croyez pas qu'être déchargé syndical est de tout repos.

C'est pareil dans mon département, les syndicalistes du snuipp ont tous une classe et sont déchargés à 50 % maximum.

Posté(e)

C'est sûr. Elle est superbe cette campagne , si j'avais déjà pas signé , je le ferai c'est dire !

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