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eleve battu....


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Posté(e)

En tous cas, tu ne dois pas rester avec ça sur la conscience et en plus, tu dois pouvoir prouver que tu as tiré la sonnette d'alarme, donc arrange-toi pour avoir des preuves écrites de tes démarches auprès du directeur et du collègue et interroge par écrit le médecin scolaire de ce que tu sais (du factuel) pour lui demander conseil.

La balle sera alors dans son camp.

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Posté(e)

@ Solea

Attention, nous ne sommes pas enquêteurs et n'avons pas le droit de poser des questions de ce genre, cela peut nous être reproché par la suite !

Posté(e)

J'allais dire la même chose : nous n'avons pas à enquêter, à questionner l'élève. Ton collègue a reçu une parole, il doit en référer. Contrairement à ce que j'ai lu au-dessus, une IP n'est pas une accusation. On nous informe d'un enfant battu, on transmet, que ce soit la réalité ou non. C'est aux services sociaux ensuite d'enquêter pour savoir ce qu'il en est. Le minimum que ton collègue doit faire à mon sens, c'est contacter l'assistante sociale à l'IA, elle saura lui dire s'il y a matière à faire une IP ou non.

ça me paraît tellement dingue que tes collègues te disent de prendre du recul... même si les propos de la petite relatent une toute autre réalité que celle que l'on s'imagine.

Posté(e)

Je vous remercie du temps que vous prenez pour m'aider, ça fait du bien :)

@Goëllette : j'avais écris à mon collègue dans la soirée de jeudi par mail. Je ne voulais pas le déranger au téléphone, il a sa vie de famille et donc je ne voulais le déranger après le boulot. Comme il m'avait demander des conseils je lui est transmis le document officiel de la Protection de l'enfance de notre département en lui présentant diverses pistes que vous m'avez aidé à synthétiser. Mon but n'était pas de laisser une trace mais de l'aider à appréhender la situation. Néanmoins, il est vrai que la force des écrits c'est de rester.

Et je lui en ai reparlé le lendemain sur la base de ce mail en lui demandant ce qu'il en pensait. Nous étions avec la directrice et je vous ai relaté la teneur de nos échanges.

@Mahina, j'avoue que le coup de la prise de recul ça m'a ébranlé, "tu devrais prendre du recul, tu sais on est REP si tu continues tu vas pas tenir" . ça fait 8 ans qu'on bosse ensemble, en REP, si j'avais dû "craquer", ce serait déjà arrivé.

A l'évidence mon collègue et la directrice ne veulent pas de vagues. Je comprends bien la complexité et les enjeux. Je ne suis pas parti en croisade. Mais je tiens à ce que l'on fasse quelque chose pour entendre ce qu'a dit la petite sœur.

Quand je pense que mon collègue refuse une intervention de l'infirmière scolaire dans la classe et qu'il préfère faire une séance d'EMC sur les droits de l'enfant ça me désespère. C'est plus qu'un collègue, c'est même un ami. A la frustration s'ajoute la déception et l'incompréhension.

Enfin, mes états d'âmes ont peu d'importance, le problème c'est ces deux gamins.

Je vais essayer de faire preuve de patience avec mes collègues et je vais proposer un Conseil des maîtres pour qu'on en parle tous ensemble.

Merci encore et bon week-end.

Posté(e)

Oui, je sais, dans de telles circonstances, ça paraît curieux de devoir aussi te protéger TOI, mais c'est hélas indispensable !

Bon dimanche !

Posté(e)

Si nous recevons une parole inquiétante d'un enfant, il ne nous appartient pas de juger de son bien-fondé ou de sa crédibilité : la parole doit être entendue et reçue, éventuellement remontée si jugée préoccupante. C'est un impératif catégorique non négociable, point. Ne pas le faire est assimilable à une faute professionnelle.

Tu as tout dit. C'est "non assistance à personne en danger".

Posté(e)

Ici pour avoir eu le cas, appel au procureur ( qui est le seul à pouvoir décider dans l'urgence du retrait temporaire de l'autorité parentale et donc à nous autoriser à ne pas rendre l'enfant au parent) qui nous a redirigé vers le CIP Nous leur avons envoyé un court écrit par fax et ils ontenvoyé un travailleur social sur place. Dur de rendre l'enfant le soir mais pas le choix.

Nous avons aussi prévenu le médecin scolaire ( venu 3 jours après), le samu qui a refusé de se déplacer ( ce n'est pas une urgence), le 119 qui était débordé et nous a aussi redirigé vers le CDIP.

Enfin l'inspecteur nous a répondu 4 jours après qu'il allait transmettre l'information préoccupante...

Ca peut paraitre peu 3/4 jours mais pour nous une éternité surtout vu l'état des plaies.

Courage!

Posté(e)

Bonjour,

Même si c'est toi qui a remarqué les marques en premier, c'est le médecin scolaire qui constate les marques officiellement.

Et comme, en plus, c'est lui a recueilli la parole de l'enfant c'est donc lui qui rédige la FUP protection d'un enfant en danger.

Posté(e)

Si nous recevons une parole inquiétante d'un enfant, il ne nous appartient pas de juger de son bien-fondé ou de sa crédibilité : la parole doit être entendue et reçue, éventuellement remontée si jugée préoccupante. C'est un impératif catégorique non négociable, point. Ne pas le faire est assimilable à une faute professionnelle.

Tu as tout dit. C'est "non assistance à personne en danger".

D'où la nécessité d'avoir des preuves écrites qu'on a bien tiré la sonnette d'alarme !

Posté(e)

Je remets le contexte pour ne pas perdre le fil :

Posted 07 October 2015 - 22:58 PM

Dans mon école une élève de CP a dit à ma collègue que sa mère battait son frère qui est en CM1.
Il n'est pas dans ma classe mais mon collègue de CM1 m'en a parlé hier. Comme l'infirmière scolaire est dans l'école en ce moment pour les visites médicales des CM2 je lui ai conseillé d'envoyer l'enfant à l'infirmière pour qu'elle l'examine.
La directrice a refusé ce matin en disant qu'on n'avait pas le droit de le faire sans l'accord de la mère (elle élève seule ses deux enfants).
Si c'était mon élève j'enverrai le petit à l'infirmière quand même pour voir s'il y a des traces, le témoignage de la petite sœur doit être pris en compte à mon avis.
Je crains que rien ne se fasse.
Dans la mesure où l'enfant ne porte pas de traces de coups visibles mais qu'il y a les dires de la petite sœur que pensez que l'on puisse faire ?
Merci de votre aide.


Posted 09 October 2015 - 21:25 PM

Salut,
j'ai parlé longuement avec mon collègue qui a l'élève dans sa classe et notre directrice.
Ils ne sont pas décidés à bouger.
Selon eux les dires de la petite sœur ne constituent pas un témoignage car son âge (6 ans) les rend sujet à caution.
De plus, on ne peut pas prendre le risque d'émettre une Information Préoccupante à tord car cela pourrait causer trop de tord à la mère.
Enfin, dans notre école, si on devait s'occuper de tous les enfants qui prennent des coups de la part de leurs parents on devrait le faire pour la moitié de l'école. (sic !)
Mon collègue projette de faire une séance en classe sur les droits de l'enfant et de donner le N° Vert ... (re-sic)
Et la directrice envisagerait éventuellement d'envoyer l'enfant voir un psychologue du réseau de Réussite Educative (qui n'est pas le psychologue scolaire) qui travaille sur notre secteur. Cela pourrait "mettre la puce à l'oreille " de la mère qui se sentirait plus ou moins percée à jour.
J'ai proposé le passage d'infirmière scolaire dans la classe, également de prendre contact avec le médecin scolaire pour prendre conseil et de faire le point ensuite pour émettre ou non l'Information Préoccupante. J'ai longuement argumenté, notamment que si les faits sont vrais ce sont deux enfants en danger. Et, que va penser la petite de 6 ans ? Va-t-elle grandir en se disant qu'elle a tiré la sonnette d'alarme et que les adultes n'ont pas bougé ?
Ils m'ont dit qu'il fallait que je prenne du recul. Mais, je suis désolé pour moi prendre du recul ce n'est pas regarder ailleurs.
Je suis dépité. j'espère que le week-end va permettre aux uns et aux autres de réfléchir ...
Mais, ce soir j'en ai gros sur le cœur
.

Bonjour,

J'ai écrit à la directrice de l'école pour demander un Conseil des Maîtres afin que tout le monde soit informé et qu'on décide ensemble.

Le lendemain, elle m'a dit qu'elle avait téléphoné au médecin scolaire et il lui a dit qu'il n'y a pas assez d'éléments pour faire une IP.

Elle a ensuite pris RDV avec la maman au prétexte que le petit semblait triste.

La maman lui a confié qu'il lui arrivait de taper son fils, parfois même avec une chaussure. Mais, que c'était rare car en général à la maison il est sage.

La directrice lui a proposé que le petit voit un psychologue. D'après ma directrice, la mère n'y est pas favorable mais va y réfléchir.

Donc pas d'IP, pas de conseil des maître, on serait dans le cas de la violence ordinaire.

Je suis assez abattu. J'ai expliqué mon point de vue, j'ai écrit, j'ai demandé un CM, j'ai relancé.

Est-ce moi qui dramatise ? Qui manque de recul ?

Comment faire si le collègue concerné et la directrice décident d'en rester là ?

Posté(e)

Oui, c'est consternant !

Posté(e)

Et depuis quand le médecin scolaire est-il compétent pour décider de l'opportunité de faire une IP ?? Il y a un référent spécialisé à l'IA dont c'est précisément le boulot : il faut absolument le contacter, lui et personne d'autre. Ne perdez pas de temps avec des intermédiaires.

Appelle-le si les collègues ne veulent pas le faire, c'est lui qui sera de meilleur conseil.

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