Zarko Posté(e) 22 février 2015 Posté(e) 22 février 2015 C'est quand même fou de devoir en arriver là ...avis à tous les syndicats ! Et perso, même syndiqué, je soutiens cette initiative
Sarri Posté(e) 22 février 2015 Posté(e) 22 février 2015 Les syndicats présents n'ont hélas pas tous donné leur soutien à cette initiative...vous voyez de qui je veux parler... Il faut les nommer sans relâche. Il n'y a que comme ça qu'on les fera plier eux aussi.
Sarri Posté(e) 22 février 2015 Posté(e) 22 février 2015 Super ce genre d'initiative!!!!!! La semaine dernière dans ma ville (grosse agglomération) nous avons fait grève une journée pour exactement les mêmes motifs. La grève a été bien suivie (au 70% de grévistes) pour soutenir les collègues d'une école qui ne peuvent plus gérer une situation de violence qui les dépasse. Et bien même si cette grève a été un succès, j'aurais aimé qu'une lettre comme celle proposée remonte jusqu'à la ministre parce que dans notre cas l'action a été ponctuelle et locale et ensuite ça retombe comme un soufflet! J'aime aussi l'idée que ce soit une initiative sans étiquette syndicale... Avec les réseaux sociaux, le web, on a des moyens redoutables pour partager et faire entendre les initiatives comme celle-là.
Goëllette Posté(e) 23 février 2015 Posté(e) 23 février 2015 Un peu hors sujet bien qu'un fil ait été tiré ici : Il y a quand même un sujet sur lequel le gouvernement a reculé, à la grande joie de nombreux collègues et parents, mais qui mécontente beaucoup un syndicat, qui risque de nous faire partir en action, comme si c'était notre plus grande préoccupation. Ne nous laissons pas avoir : Avant même sa publication officielle, la ministre de l’Education nationale a fait savoir qu’elle ne reprendrait pas à son compte la proposition la plus audacieuse de la conférence sur l’évaluation des élèves, à savoir la suppression de la notation chiffrée jusqu’à la fin du cycle 3 et son remplacement par un autre système de codage en lien avec des échelles de niveaux de maîtrise des compétences.En agissant ainsi, elle fait bien peu de cas du travail conduit par tous les acteurs du monde éducatif (enseignants, parents, chercheurs, acteurs économiques…) qui se sont investis dans ce débat. Chacun y a apporté sa contribution avec, à l’esprit, la nécessité d’améliorer un dispositif d’évaluation qui ne contribue guère à aider nos élèves à mieux apprendre.Au moment où, dans le cadre de la refondation, la redéfinition du socle commun et la rénovation du collège sont à l’ordre du jour, le SE-Unsa attendait de la part de la ministre un signal encourageant. Il aurait été utile à tous les personnels qui se sont déjà engagés dans une refondation de l’évaluation au service des apprentissages.C’est la frilosité qui l’a emporté. Il n’est plus qu’à espérer qu’elle ne viendra pas menacer toutes les expériences innovantes qui se développent hors de la bulle ministérielle et qui démontrent chaque jour que l’on peut évaluer autrement nos élèves pour accompagner et soutenir leurs progrès avec exigence et bienveillance.
Goëllette Posté(e) 23 février 2015 Posté(e) 23 février 2015 D'un autre syndicat : http://www.sne-csen.net/Ca-suffit-_a579.html Un peu plus en phase avec les préoccupations des collègues sur le terrain : Ça suffit !!!!!!!! Encore une enseignante agressée à coups de couteau… Pas de problème, elle aura sans doute la légion d'honneur, comme Fabienne…mais malheureusement le meurtre de Fabienne Terral-Calmès n'aura pas changé les choses pour notre profession, hormis de belles paroles compatissantes. « Ce sont des actes de déséquilibrés, il ne faut pas généraliser… » Il n’en demeure pas moins que la volonté politique d’ouvrir toujours plus l’école aux parents ( cf loi d’orientation de 1989 que personne n’a remise en cause depuis) aura fait le lit de ces actes innommables. Les enseignants sont plus que jamais critiqués, ils doivent sans cesse se justifier, se protéger des agressions dont leur hiérarchie minimise bien souvent la teneur… Ça suffit ! L'école doit redevenir un sanctuaire, comme elle aurait du toujours l’être : les parents n'y ont pas leur place (nous n’allons pas dans leur bureau ou dans leur entreprise pour juger leur travail), sauf sur invitation expresse et précise de l'équipe pédagogique (accompagnement de sorties, aide dans le cadre de manifestations festives....ou quand ils sont convoqués par le dirlo quand leur enfant a fait une entorse au règlement!!!). Point barre. Ce n’est pas négociable. Les enseignants doivent être protégés : ils ne sont pas là pour payer à la place des politiques, qui sont tellement éloignés de ce qui se passe sur le terrain qu’ils s’imaginent que le dialogue et les beaux sourires peuvent (encore) tout résoudre… Sortez de la rue de Grenelle, Mme la Ministre, et venez sans prévenir dans des écoles de banlieues ou de « territoires perdus de la République », pas dans les quartiers chics du 16e arrondissement… Notre Premier Ministre nous rabâche l'esprit du 11 janvier, alors parlons-en : la République, s'il vous faut la défendre, c'est par les écoles- le fondement de la Nation- qu'il faut commencer!!! A la SNCF ou à la RATP, ça fait longtemps qu'ils auraient bloqué le pays pour ce genre d’agressions... Et vous chers collègues, qu'en pensez-vous? Vous préférez tendre l’autre joue ? Au SNE, nous voulons que les enseignants puissent travailler dans la sérénité, en exerçant leur métier de façon professionnelle, et non pas en s’accommodant des fauteurs de troubles (parents comme élèves) qui nuisent à l’intérêt du plus grand nombre. Les actes forts, nous les attendons toujours depuis le 11 janvier, depuis Fabienne. J'aime cette partie-là : A la SNCF ou à la RATP, ça fait longtemps qu'ils auraient bloqué le pays pour ce genre d’agressions... Et vous chers collègues, qu'en pensez-vous? Vous préférez tendre l’autre joue ? 4
Goëllette Posté(e) 23 février 2015 Posté(e) 23 février 2015 En plus, il y a une pétition pour la revalorisation de notre salaire et nos possibilité d'avancement : http://www.sne-csen.net/forms/Petition-pour-la-revalorisation-des-salaires-des-professeurs-des-ecoles_f2.html
nonau Posté(e) 23 février 2015 Auteur Posté(e) 23 février 2015 Super ce genre d'initiative!!!!!! La semaine dernière dans ma ville (grosse agglomération) nous avons fait grève une journée pour exactement les mêmes motifs. La grève a été bien suivie (au 70% de grévistes) pour soutenir les collègues d'une école qui ne peuvent plus gérer une situation de violence qui les dépasse. Et bien même si cette grève a été un succès, j'aurais aimé qu'une lettre comme celle proposée remonte jusqu'à la ministre parce que dans notre cas l'action a été ponctuelle et locale et ensuite ça retombe comme un soufflet! J'aime aussi l'idée que ce soit une initiative sans étiquette syndicale... Avec les réseaux sociaux, le web, on a des moyens redoutables pour partager et faire entendre les initiatives comme celle-là. Le but est aussi que cette action fasse boule de neige... Quant aux syndicats majoritaires RIEN pas un mot sur cette initiative qui les dérange!!
Goëllette Posté(e) 20 mars 2015 Posté(e) 20 mars 2015 Il y en a aussi pour les enseignants des non-REP, donc beaucoup sont autant voire plus difficiles que les REP, les indemnités et les points en moins ?
Polythene Pam Posté(e) 21 mars 2015 Posté(e) 21 mars 2015 Hier, pour la première fois de ma vie, j'ai fait un rapport d'incident...... au sujet d'une collègue..... En plein désarroi, elle a agressé verbalement une autre collègue, devant des élèves, elle a tenu des propos inappropriés à d'autres enfants (et encore, j'utilise des euphémismes...) et secoué une petite fille. Tout ceci fait suite à une escalade dans sa façon de faire, escalade qui s'explique par son grand désarroi, sa grande souffrance au regard de son professionnalisme qui ne suffit pas à faire entrer certains enfants dans les apprentissages. Et ça, elle ne le supporte pas. Après l'altercation, je suis allée la voir, j'ai longuement parlé avec elle, et je lui ai demandé si elle se sentait capable de terminer l'année, dans la mesure où ses réactions devenaient disproportionnées et surtout de plus en plus nombreuses. Je lui ai fait part de mes craintes, je lui ai dit que je m'inquiétais pour elle et que sa colère extrême vis-à-vis de la collègue et de certains enfants était pour moi un signe de détresse et de très grande souffrance. Elle n'est pas revenue depuis notre conversation, et depuis, je me suis demandée quelle suite à donner à tout cela. J'ai échangé avec les collègues, avec une AS à la direction académique, et il m'est apparu évident que je devais signaler cela à la hiérarchie. Ma réticence fut grande, dans la mesure où notre IEN n'est pas vraiment à la hauteur (euphémisme encore.....), mais au-delà de ça, il était devenu nécessaire qu'un écrit protège l'ensemble des collègues, qui ont toujours soutenu celle qui a pété un cable (là, ce n'est plus de l'euphémisme, c'est du brut...), été témoins de choses pas toujours acceptables envers les élèves, que cet écrit protège également les élèves, pétrifiés devant les excès de leur maîtresse, me protège moi et bien entendu la collègue en question. Je lui ai fait part de ce rapport, lui suggérant de se rapprocher du médecin conseil de la DASEN et de l'AS des personnels. Tout ça pour dire que notre métier peut devenir tellement envahissant qu'il annihile tout discernement. Nous sommes si peu soutenus que ce genre d'incidents risque de proliférer. Ecrire un tel rapport fait partie des choses les plus difficiles que j'ai eues à faire depuis que j'enseigne, mais voilà : il y avait vraiment péril en la demeure.
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