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Faut voir ces histoires de dispenses...mais en effet, la difficulté devrait peut-être s'avérer moindre...ce qui sera plus dur à manager c'est la grande diversité des membres des jurys entre les représentants du monde académique (inspecteurs, conseillers, EMF...) et ceux du monde de la formation plus initiale que sont les formateurs et les enseignants-chercheurs...A priori, tout le monde veut le bien du candidat, en le testant et en l'évaluant c'est normal, mais tout ce petit monde parle-t-il le même discours ? Rien n'est moins sûr...

Ca, ce n'est pas vraiment un problème. Sauf cas pathologique (il y en a, mais peu), chaque membre du jury sait pourquoi il est là et connaît ses limites. En l'occurrence, pour ce qui est d'aspects "recherche", tout le monde s'alignera sur les universitaires, si ceux-ci apprécient le travail. Les seules difficultés apparaissent à propos de travaux de qualité très moyenne, tout le monde ne plaçant pas la barre de l'acceptable au même niveau...

je suis dans le même cas que toi. Avec de l'enseignement post-bac dans la besace. J'avais posé la question il y a longtemps déjà, au moment de la titularisation. Personne n'a jamais pu me répondre sur les perspectives éventuelles d'enseignement en IUFM à l'époque. Aucune autre solution visible d'après eux que repartir sur un nouveau cursus de recherche à sa base (maîtrise/M1).

Allons donc. C'est pourtant simple : si tu es titulaire d'un doctorat, tu te portes candidate à un poste de maître de conférences en ESPE, et le tour est joué. Ou sur un poste de PRAG (là, l'agrégation suffit).

Mais pour intervenir en ESPE en tant que PE, pas de coupe-file : il faut d'abord justifier d'un minimum d'expérience comme maître-formateur !

Une thèse, c'est de la recherche.

Et non. La recherche c'est ce qu'il y a autour et le contenu des publications en revue spécialisée.

Ach, Kolossale finesse !

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Non Argon, je me range du côté de Cantuda:

- je ne saisis pas ta remarque sur la "Kolossale finesse" ?? La thèse ce n'est pas fondamentalement la recherche: la recherche c'est la course à la publication, c'est essentiellement, exclusivement même, là dessus qu'on t'évalue.

Sur l'idée que le tour puisse "être joué" pour obtenir un poste de MCF en ESPE, crois moi, c'est loin d'être une "simple" affaire. Toute forme d'expérience en enseignement, vulgarisation, conférences pédagogiques, formations etc...compte pour peanuts à côté de ce que tu apporter à un labo en publiant dans des revues classées et peuvent hélas être recrutées des personnes à la longue liste d'articles mais n'ayant aucune foutue idée de comment on enseigne à un gamin et à un étudiant prétendant au concours.

Sur l'agreg, là aussi, est-ce que les agrégés maitrisent ce qui se fait dans la sphère primaire ? Je ne le crois pas...mais en France règne cette idée que primaire (car chronologiquement avant le reste) rime avec plus facile que ce qui se passe dans le secondaire...pourquoi un PE expérimenté, d'ailleurs sans CAFI, ne pourrait-il pas être formateur en ESPE s'il est jugé compétent ?

Enfin, je reprends le point premier sur la diversité/complémentarité des membres du jurys...pas certain de cet "alignement" sur les membres de l'ESPE de la part de ceux du "monde académique"...on a vu des formateurs ESPE être sollicités dans des jurys de CAFI dans une discipline qui n'était pas la leur...il fallait un membre de ce statut à ce moment T, peu importe lequel !

Et, en effet, l'idée de mémoire autodrivé sans directeur peut interpeller...

A voir la suite...

Posté(e)

Non Argon, je me range du côté de Cantuda:

- je ne saisis pas ta remarque sur la "Kolossale finesse" ?? La thèse ce n'est pas fondamentalement la recherche: la recherche c'est la course à la publication, c'est essentiellement, exclusivement même, là dessus qu'on t'évalue.

Sur l'idée que le tour puisse "être joué" pour obtenir un poste de MCF en ESPE, crois moi, c'est loin d'être une "simple" affaire. Toute forme d'expérience en enseignement, vulgarisation, conférences pédagogiques, formations etc...compte pour peanuts à côté de ce que tu apporter à un labo en publiant dans des revues classées et peuvent hélas être recrutées des personnes à la longue liste d'articles mais n'ayant aucune foutue idée de comment on enseigne à un gamin et à un étudiant prétendant au concours.

Sur l'agreg, là aussi, est-ce que les agrégés maitrisent ce qui se fait dans la sphère primaire ? Je ne le crois pas...mais en France règne cette idée que primaire (car chronologiquement avant le reste) rime avec plus facile que ce qui se passe dans le secondaire...pourquoi un PE expérimenté, d'ailleurs sans CAFI, ne pourrait-il pas être formateur en ESPE s'il est jugé compétent ?

Enfin, je reprends le point premier sur la diversité/complémentarité des membres du jurys...pas certain de cet "alignement" sur les membres de l'ESPE de la part de ceux du "monde académique"...on a vu des formateurs ESPE être sollicités dans des jurys de CAFI dans une discipline qui n'était pas la leur...il fallait un membre de ce statut à ce moment T, peu importe lequel !

Et, en effet, l'idée de mémoire autodrivé sans directeur peut interpeller...

A voir la suite...

Je m'interroge sur la fructification possible du passé d'universitaire au sujet des postes d'intervenants ESPE. Quand je suis entrée à l'IUFM il s'agissait majoritairement de certifiés et d'agrégés, pas d'universitaires. Certes on est sur une autre maquette ajd, mais en fin d'anne dernière il y a eu chez nous une campagne de recrutement de profs du secondaire pour intervenir à l'ESPE, pourquoi ne pouvait-elle pas être ouverte à des PE? J'aurais trouvé ça intéressant...

Posté(e)

- je ne saisis pas ta remarque sur la "Kolossale finesse" ??

On discutait d'une éventuelle adaptation du CAFIPEMF, et spécifiquement de modules d'initiation à la recherche, aux titulaires d'un doctorat, donc à des gens ayant déjà, en principe, fait leurs preuves en matière de recherche. On peut effectivement jouer sur les mots, et soutenir qu'une thèse n'est qu'un "gros mémoire" mais, à part la contradiction facile (confondant au passage le contenant et le contenu, quitte à pinailler, mais c'est encore une autre histoire...), je ne vois pas bien ce que ça apporte au débat.

La thèse ce n'est pas fondamentalement la recherche: la recherche c'est la course à la publication, c'est essentiellement, exclusivement même, là dessus qu'on t'évalue.

Fondamentalement, la préparation d'une thèse de doctorat, c'est une initiation à la recherche. Et le grade de docteur est la reconnaissance publique, par les docteurs d'une université, que l'impétrant en maîtrise les bases et est fondé à créer du discours sans les discréditer.

A partir de là, il y a mille et une façons de pratiquer la recherche. On peut le faire en amateur, sans enjeu professionnel, ou dans un cadre professionnel, à l'université, au CNRS, dans une entreprise, etc. Le jeu de la publication est essentiellement limité à la recherche académique, où c'est effectivement un élément essentiel de l'évaluation personnelle et de l'attribution de crédits — même si les enseignants-chercheurs sont également évalués sur leurs responsabilités pédagogiques et administratives.

Sur l'idée que le tour puisse "être joué" pour obtenir un poste de MCF en ESPE, crois moi, c'est loin d'être une "simple" affaire.

C'est un concours. Il suffit d'être meilleur que les autres. Je ne prétends pas que ce soit facile.

Sur l'agreg, là aussi, est-ce que les agrégés maitrisent ce qui se fait dans la sphère primaire ? Je ne le crois pas...mais en France règne cette idée que primaire (car chronologiquement avant le reste) rime avec plus facile que ce qui se passe dans le secondaire...pourquoi un PE expérimenté, d'ailleurs sans CAFI, ne pourrait-il pas être formateur en ESPE s'il est jugé compétent ?

Là encore, les postes de PRAG et de PRCE en ESPE s'obtiennent par concours : l'agrégation ou le CAPES sont des conditions nécessaires pour y accéder, mais non suffisantes. S'il s'agit de former des enseignants du premier degré, il va de soi que des tas d'autres compétences, y compris évidemment une bonne connaissance du primaire, sont bienvenues. Au candidat de convaincre le jury qu'il en dispose, et qu'il est l'homme, ou la femme de la situation. J'ai connu de tout jeunes PRAGs qui étaient d'excellents formateurs.

Pour ce qui est des PE, il me semble que la réponse est dans ta question : le CAFIPEMF est précisément l'examen qui atteste de la compétence d'un PE pour, au-delà de son propre enseignement, former d'autres enseignants. Tu préfèrerais que ce soit à la tête du client ?

Enfin, je reprends le point premier sur la diversité/complémentarité des membres du jurys...pas certain de cet "alignement" sur les membres de l'ESPE de la part de ceux du "monde académique"...on a vu des formateurs ESPE être sollicités dans des jurys de CAFI dans une discipline qui n'était pas la leur...il fallait un membre de ce statut à ce moment T, peu importe lequel !
Pas sûr de comprendre ce que tu entends par "monde académique" (= sphère universitaire, pour moi...). En l'occurrence, jusqu'à présent, le CAFIPEMF ne comportait aucune dimension de recherche. Cet effet d'alignement portait donc surtout, d'une part, sur les aspects disciplinaires (s'il y avait un physicien dans le jury et qu'il assurait que le candidat savait/ne savait pas de quoi il parlait dans une séquence de sciences, les autres membres du jury lui faisaient confiance, même s'ils n'avaient pas compris tous les enjeux eux-mêmes ; inversement, sur les questions de gestion de classe, etc., les universitaires s'alignaient sur les praticiens). A partir du moment où le nouveau CAFIPEMF intègre cette dimension "recherche", je ne doute pas que le même effet opèrera sur ces nouvelles compétences.

Je m'interroge sur la fructification possible du passé d'universitaire au sujet des postes d'intervenants ESPE.

Pas très facile, à mon sens. D'une part, ce ne sont pas à proprement parler des recrutements ESPE, par des jurys ESPE, mais des détachements par le Rectorat, dont la tradition n'est pas vraiment de prendre en compte les vies antérieures des enseignants.

D'autre part, lorsque l'ESPE fait intervenir des praticiens de terrain, c'est pour proposer aux étudiants un point de vue différent de celui des universitaires : rappeler qu'on parle le même langage qu'eux n'est pas forcément un atout maître...

Posté(e)

Pas très facile, à mon sens. D'une part, ce ne sont pas à proprement parler des recrutements ESPE, par des jurys ESPE, mais des détachements par le Rectorat, dont la tradition n'est pas vraiment de prendre en compte les vies antérieures des enseignants.

Justement ça, je trouve cela vraiment dommage (je parle de la fructification). Et c'est la seule chose dont je parlais plus haut pour le reste, je ne débats pas, il n'y a pas de débat, encore une fois: juste un retour sur une réunion et une impression générale qui il faut le dire, confirme dix ans d'impression générale post-reconversion.

Posté(e)

Bonjour

Le nouveau mémoire cafipemf est toutefois largement basé sur le comment utiliser ce que je sais faire pour que cela devienne un outil pour des stagiaires ou des enseignants confirmés.

Quant à l'équivalence. ..il s'agit comme avec l'ancien cafipemf d'avoir déjà de valider certains modules d'une vae meef d'un M2 et non l'intégralité. Du moins c'est ce quiva été dit dans une académie.

Courage. Le discours démoralisant des ien est fait pour qu'il y ait moins de candidats. ..donc moins de travail pour les inspections académiques.

On a l'habitude de travailler pour les médailles en chocolat. ..tout le monde sait qu'on est PE pour les vacances ;))))

Le cafipemf s'est encore et toujours une réflexion sur ses pratiques pour evoluer...une presque psychanalyse qui demande du recul sur ses pratiques et une remise en question permanente.

Allez lancez vous.

Posté(e)

Le nouveau mémoire cafipemf est toutefois largement basé sur le comment utiliser ce que je sais faire pour que cela devienne un outil pour des stagiaires ou des enseignants confirmés.

C'est aussi ce que j'en comprends : l'esprit général n'a pas vraiment changé, et il ne faudrait pas se focaliser sur des aspects très mineurs, les références à la recherche dans le nouveau CAFIPEMF n'étant qu'un écho tardif de la mastérisation. Cantuda l'avait bien exprimé dans son résumé initial :

Pour ce qui est de l'admission, là encore en perspective, ce mémoire à dégagement de problématique générale, mise en perspective, toute une demande de recul (...)

le Rectorat, dont la tradition n'est pas vraiment de prendre en compte les vies antérieures des enseignants.

Justement ça, je trouve cela vraiment dommage (je parle de la fructification).

Assurément. Mais il ne semble pas question de revenir sur le principe des affectations par "points" dans un futur prévisible.

Posté(e)

Courage. Le discours démoralisant des ien est fait pour qu'il y ait moins de candidats. ..donc moins de travail pour les inspections académiques.

On a l'habitude de travailler pour les médailles en chocolat. ..tout le monde sait qu'on est PE pour les vacances ;))))

C'est possible, et le discours dépend probablement de la situation d'une académie à l'autre. Ici, après la suppression des IUFM pas mal d'EMF sont restés sur le carreau et certaines écoles ont perdu leur statut d'école d'application. Avec les ESPE la situation est revenue en partie en marche arrière, il n'y a actuellement pas de pénurie d'EMF, par contre ils sont dans l'ensemble vieillissants. Le discours n'est assurément pas incitatif. Et puis à deux ans d'élections dont l'issue me semble assez prévisible, pas sûr qu'on en reste là!

Posté(e)

Personne ne parle de bâton de maréchal.

Mais si on veut une réflexion alors c'est un mémoire qu'il faut, une proto-thèse en somme.

Et non une contradiction entre une forme précise et en même temps non précisée.

Je ne savais pas que cela donnait une équivalence universitaire, mais quitte à ce que ce soit le cas j'aurais bien aimé que soit proposée une alternative aux personnes qui, comme moi, sont de longue date déjà très diplômées (et donc habituées aux médailles en chocolat...)

Autre chose gênante à mon goût: épreuve pratique, analyser la séance d'un jeune en formation ou proposer une animation pédagogique. Bien. Mais pour cette dernière on indique déjà qu'attention, il faudra mettre en situation, et je vois poindre cet éternel modèle infantilisant de l'animation pédagogique telle que les PE la détestent presque unanimement. Visiblement, pas de remise en question de cet aspect, mais pourquoi???

Pourquoi alors qu'on sait très bien qu'un enfant et un adulte n'apprennent pas de la même manière, ce qui a conduit à faire prendre à la pédagogie primaire une grosse avance sur sa voisine secondaire, pourquoi, donc, part-on du principe qu'une animation doit transformer des adultes professionnels en élèves de moins de 12 ans? En quoi faut-il s'identifier au lieu de se distancier?

Je me demande si la piste ce n'est pas justement de préparer une animation pédagogique sur l'animation pédagogique, tiens. Une belle petite mise en abîme histoire de renverser ce schéma une bonne fois pour toutes!

(je note ça dans mes idées pour l'année prochaine!)

ça vient d'où?

N'est-ce pas plutôt une manière de dire qu'il faut trouver un mode d'intervention qui ne soit pas purement transmissif? La circulaire parle de permettre la participation active de tous. Je ne vois pas trop en quoi il s'agit de considérer les enseignants comme des élèves de CM2. Etre mis en situation d'analyser ou de concevoir des projets d'enseignement est une mise en situation professionnelle. Je le comprends comme ça, pour ma part.

Posté(e)

Je fais référence à ce que sont les animations actuellement. Je n'ai que mon académie pour référent, mais c'est toujours le même modèle: on fait mettre en situation comme on mettrait les élèves en situation.

Et je crois vraiment qu'il faut chercher autre chose. Cela passe je pense pas un sondage auprès des PE eux-mêmes!

Posté(e)

C'est fou tout de même...chez nous c'est silence radio...depuis le courrier stipulant que la cession 2016 était annulée, on n'a pas de nouvelles....

Posté(e)

Chez moi c'est plus ou moins pareil....aucune info...seul le dossier d'inscription est disponible sur le site de la dsden et quand tu téléphones pour avoir des infos (vu que dans mon cas je suis admissible alors bcp d'interrogations) personne ne te répond...................... :mad::scratch::devil:

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