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Première inspection catastrophique PES


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Comme les autres, je suis atterrée du comportement de cette inspectrice.

Comme conseils, avec une classe un peu difficile, je te dirais de favoriser l'écrit plutôt que l'oral, avec un travail sur l'ardoise. Au lieu de commencer ta séance en demandant de quoi ils se souviennent, demande leur d'écrire.

Par exemple, si vous avez travaillé sur la valeur de la lettre g (ou bien autre chose), au lieu que tu demandes à un élève de redire la règle, ce qu'il en a compris, demande à tous d'écrire : pigeon, bague, avec une consigne très cadrée : dès que les 2 mots sont écrits, on cache l'ardoise face cachée. Puis, qd tu dis "on lève", ils doivent lever leur ardoise avec les 2 coudes sur la table (pour que tu puisses bien voir). Le tout en silence bien évidemment ;)

Sinon comment se passe ton accueil ? Tu dis qu'ils restent sous le préau ou sur la cour le matin, il n'y aurait pas possibilité de les faire entrer en classe directement ? Nous avons mis ça en place et j'en suis très satisfaite. Mes élèves arrivent sur un laps de temps de 15 min où ils doivent sortir leurs affaires, mettre leur étiquette et leur ticket de cantine. Sur leur table, il y a tjs un travail écrit à faire (une fiche de son avec étiquettes à découper, un coloriage magique correspondant à une notion vue, un mot-croisé ...) Du coup, je commence la classe dans un grand calme.

SI tu veux, montre-nous la séance que tu voudras faire, on pourra éventuellement te conseiller :)

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Salut Alichipie,

Tu n'as pas de chance d'être tombée sur une inspectrice aussi odieuse, mais ne te fais pas trop de mouron.

Je te mets quelques conseils en vrac dont beaucoup t'ont déjà été donnés ici.

- Exiger le silence quel que soit le temps que cela prend : retour au calme avant d'entrer en classe, silence total lors des échanges collectifs et au lancement des phases individuelles.

- Faire table rase : ranger le matériel dans les trousses et les casiers, fermer les trousses, ne rien avoir dans les mains.

- Poser sa voix : quand on parle doucement, le moindre bavardage s'entend tout de suite et on peut faire un rappel à l'ordre. Lors des phases individuelles, on se doit de chuchoter nous aussi.

- Laisser des temps de réflexion lors des échanges collectifs : 10 secondes de temps de réflexion, que ce soit quand on pose une question complexe à la classe, ou pour un élève interrogé. Pendant ces 10 secondes, les doigts se lèvent petit à petit et on adresse une regard entendu à chacun l'air de dire "j'ai vu que tu es sur le coup". Ces 10 secondes sont souvent magiquement calmes et propices à l'écoute.

- Les mettre sur le qui-vive : personne ne doit se sentir à l'abri d'être interrogé à tout moment. Ça veut dire trouver un équilibre entre donner la parole à ceux qui la demandent et solliciter les autres.

- Leur demander de reformuler tout le temps : les consignes, certes, mais aussi les propos pertinents d'un autre élève. Ça les incite à s'écouter davantage.

- Ne pas placer en îlots les élèves qui ne sont pas capables d'être attentifs dans cette config. Quitte à ne pas faire d'îlots du tout.

- Ne pas crier mais sanctionner systématiquement (rappel à l'ordre ferme, réparation de la bêtise, mise au coin...). La sanction, ça doit s'appliquer dans le calme général parce qu'il faut graver l'idée que c'est quelque chose de grave. Envoyer un gamin au coin dans le brouhaha, ça n'a aucun effet sur lui ni sur le groupe. La sanction, c'est l'occasion de rappeler les règles et le comportement attendu à chaque fois.

- Valoriser les comportements positifs de tous et surtout des perturbateurs : les valoriser régulièrement devant tout le monde ou en aparté, c'est réduire leur besoin de se manifester autrement. Mais il ne faut pas oublier les autres pour autant.

Cela n'empêche pas d'être aimable, juste et bienveillant, au contraire. Ça ne vire jamais à l'humiliation d'un élève mais à la remise en cause de son comportement face à des règles de vie et de travail. Ça veut dire être procédurier sur le silence et les sanctions tous les jours tout en créant une atmosphère de travail agréable.

Bon courage pour la dernière période. Bientôt les meilleures vacances. ;)

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Qui a décidé des ilots ? Car si la collègue du lundi et mardi s'y plait, il faut prendre la décision à deux.

Si tu te sens de continuer en ilots et qu'ils sont sages ok. Après cela peut être la sanction pour les zozos qui oseraient revenir à perturber le calme. Tu perturbes la classes on revient au mode deux par deux. Mais que pour les perturbateurs.

Tiens bon , reste en mode "dragon".

Quelle méthode utilises tu?

Si tu dois refaire dictée négociée, je ferai plus comme Luccia sans phase deux par deux. Tu interroges ceux qui ont des remarques à faire. Ils peuvent te dicter chaque mot en expliquant le pourquoi.

Si tu vois que cela dérape, stop , on arrête, quite à faire du traditionnel frontal, au moins le temps qu'ils comprennent. Et si ce n'est pas le cas tant pis.

Les supers mignons préfèreront de toute façon travailler dans le calme même si c'est moins ludique.

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Je n'avais pas forcément pensé au fait que venir dans ma propre classe me mettrait en position d'infériorité, mais maintenant que tu le dis Goelette c'est vrai que les loustics risquent de se demander pourquoi je suis là. J'ai prévu d'aller dans la classe d'une de mes collègues, avec qui je m'entends bien et qui a des GS-CP. Elle a en plus un élève très difficile et parviens à le canaliser, donc je vais observer sa façon d'agir avec lui.

Sinon Luccia, j'aime beaucoup cette idée, ça me plairait beaucoup, mais je doute que ce soit possible. Toute l'école fonctionne comme citée précédemment, mais par contre maintenant avec de rentrer en classe j'exigerai le "rang militaire".

J'avais déjà supprimé le matin le coin regroupement où à la base j'y faisais la date avec un responsable, ainsi que l'appel. Mais maintenant c'est chacun à sa place, seul l'élève responsable fait la date seul au fond et me la dis oralement, puis je vérifie ensuite dans le fond. Pendant ce temps là les autres écrivent les devoirs.

J'étais déjà passée depuis la période 4 à une façon de faire plus dragon que ma nature, mais visiblement pas suffisamment.

Toutefois je parviens à avoir des moments de calme total où les enfants lèvent bien la main et attendent d'être interrogés... notamment pendant le quoi de neuf du jeudi matin. De toute façon je règle mon timer sur 10 minutes et je stoppe l'échange dès que les enfants discutent entre-eux. Comme ils adorent ce moment, ils écoutent les autres parce qu'ils savent que sinon on attendra la fin du temps et que personne ne pourra s'exprimer.

Pour les îlots, je veillais toujours à ce que tous les élèves voient le tableau. Soit je les enlève totalement, soit je verrai et ceux qui n'écoutent pas en seront exclus. Par contre ce qui est dommage c'est que ma classe est principalement équipée de pupitres pour deux.

Quand vous sanctionnez, c'est réprimande orale, mise au coin du coup? (comme tu dis Yufi) Je voudrais bien faire réparation de la bêtise Yufi, mais quand il s'agit de toujours bavarder, et de bouger inlassablement je ne vois pas ce que faire. Des lignes? (je trouve ça un peu bête et en plus un de mes élèves durs adore la copie....).

Quoi qu'il en soit je vais vraiment réfléchir à mon organisation de la semaine prochaine et je vais essayer ces conseils.

Tu me demandes quelle est ma méthode Karene, tu veux dire celle d'une matière en particulier, ou ma pédagogie?

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Je pensais à ta méthode de lecture.

Au niveau sanction, tu peux leur enlever 5 minutes de récré. Copier pendant que les autres font un travail d'arts visuels c'est beaucoup moins rigolo. Tu peux demander d'écrire une ou deux phrases qui explique pourquoi leur comportement est génant. Il faut réfléchir, écrire....ou donner une fiche de travail (là où un peu d'aide leur ferai du bien(ou pas) : que ce soit calcul, écrire des mots....)

Au pire peux tu exclure un élève chez une collègue ?

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Alors notre méthode de lecture est "à tire d'ailes". Je la trouve plutôt bien faite. Elle est assez complète à mon sens (en même temps je n'ai pas beaucoup de recul )

Ok pour les suggestions de sanctions que je vais mettre en application dès que possible. Par contre les 5 minutes de récré je ne peux pas toujours le faire parce que je suis deux fois de surveillance, du coup je suis obligée de sortir en même temps. Mais je pourrais exiger que l'enfant reste à côté de moi pendant ces 5 minutes.

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- Les réparations de bêtises, ça ne s'applique que dans certains cas effectivement.

- Pour les bavards, il y a l'unique rappel à l'ordre, puis la privation temporaire de liberté en classe (coin ou autre selon l'organisation de la classe), Tu peux envoyer celui qui bavarde encore malgré ton rappel à l'ordre au coin avec pour mission de revenir à sa place lorsqu'il sera prêt à respecter le silence de la classe. Ça le responsabilise davantage.

- Pour les agités, il faut relativiser, ils sont en CP, certains sont incapables de rester longtemps assis sans bouger. Il faut exiger le minimum : aucun mouvement lors des phases importantes, rappels à l'ordre réguliers le reste du temps, sanction immédiate pour ceux qui dépassent les bornes.

- Les lignes à copier, ce n'est intéressant, à mon sens, que lorsque c'est à faire signer par les parents et que le motif de la sanction est inscrit par nos soins en haut de la feuille. Là, même ceux qui aiment bien la copie ne vont pas faire les malins.

- Pour les bouts de récré en moins, ce qu'on fait en général, c'est qu'on place nous-même l'enfant au coin à la récré et on prévient les collègues de service qui le libèrent plus tard. C'est à charge de revanche ce genre de choses. Pareil lorsqu'un élève devient dissipé même au coin, on l'envoie tout de suite dans une autre classe. Tu n'es pas seule et je pense que tes collègues se feront une joie de t'épauler.

Quelles que soient les sanctions que tu choisiras, c'est la façon dont tu vas les appliquer qui va leur donner de la valeur. Ça veut dire notamment aller voir l'enfant à la fin de la sanction et prendre une minute pour en parler avec lui : "Pourquoi tu as été puni ?" "Oui, et pourtant [insérer remarque positive sur l'enfant]" "Qu'est-ce que tu peux promettre pour la suite ?"

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Ici j'ai un principe, je ne punis jamais de récré, j'estime qu'ils ont besoin de ce temps comme j'en ai besoin.

D'ailleurs, il y a très peu de sanctions dans ma classe.

Par contre, beaucoup de confiance. Je leur prépare énormément de choses (jeux à plastifier en math et lecture) je les autorise à choisir un atelier en silence s'ils ont terminé un travail (Codimage, jeu du marteau, iotobo, puzzle de 60 pièces ...) et c'est comme un accord tacite.

Un climat de travail serein et bienveillant. Je ne crie pas non plus. Je me préserve, le soir, je retrouve mes 2 bouts de choux de 4 et 2 ans et j'ai aussi besoin d'avoir eu une journée tranquille :)

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Bonjour,

Après tous les bons conseils ici parus, j'insisterais sur un: ne pas crier! Mais au contraire, parler doucement, à mi voix parfois.

La position dans la classe est aussi importante, si le PE bouge tout le temps, va à droite, à gauche, il induit une certaine agitation. Avant d'aller voir les élèves, il faut attendre, les regarder se mettre au travail et quand ils sont effectivement tous au travail, on peut aller les voir, à pas de velours...

Bon courage pour les prochaines semaines!

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Ici j'ai un principe, je ne punis jamais de récré, j'estime qu'ils ont besoin de ce temps comme j'en ai besoin.

D'ailleurs, il y a très peu de sanctions dans ma classe.

Par contre, beaucoup de confiance. Je leur prépare énormément de choses (jeux à plastifier en math et lecture) je les autorise à choisir un atelier en silence s'ils ont terminé un travail (Codimage, jeu du marteau, iotobo, puzzle de 60 pièces ...) et c'est comme un accord tacite.

Un climat de travail serein et bienveillant. Je ne crie pas non plus. Je me préserve, le soir, je retrouve mes 2 bouts de choux de 4 et 2 ans et j'ai aussi besoin d'avoir eu une journée tranquille :)

Sur le principe, je suis d'accord avec ce que tu dis, mais après il y a la réalité du groupe classe...

"je les autorise à choisir un atelier en silence s'ils ont terminé un travail" : Ca marchait très bien avec mon groupe de 27 l'année dernière. Cette année, avec mes 22, c'est juste impossible (j'ai fait des essais à différents moments de l'année, en les prévenant de ce que j'attendais d'eux pour garder ce droit, mais au bout de 5 minutes, ils parlent forts, vont déranger ceux qui travaillent, se disputent...), donc ils ont seulement le droit de dessiner ou de lire un livre quand ils ont terminé. Il faut savoir revoir son idéal de fonctionnement de classe à la baisse dans certains cas.

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Bonjour,

Après tous les bons conseils ici parus, j'insisterais sur un: ne pas crier! Mais au contraire, parler doucement, à mi voix parfois.

La position dans la classe est aussi importante, si le PE bouge tout le temps, va à droite, à gauche, il induit une certaine agitation. Avant d'aller voir les élèves, il faut attendre, les regarder se mettre au travail et quand ils sont effectivement tous au travail, on peut aller les voir, à pas de velours...

Bon courage pour les prochaines semaines!

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Et ben moi, je punis uniquement de temps de récré en moins !

En fait, en début d'année, je pose les règles aux enfants et je précise que toute règle non respectée est punie de 5 minutes de récré en moins. Je ne me fâche pas, par contre je n'avertis pas : une incartade et ça tombe direct. Sans m'énerver d'ailleurs, j'envoie l'enfant écrire son prénom au tableau. Déjà, ça pique ! Et si je suis de service, il fait sa punition à un endroit bien précis de la cour. Durant les 5 minutes, on s'explique.

Les 1ers jours, j'ai un beau chapelet, puis très peu et rapidement plus de puni.

Le cadre est posé, et je n'ai besoin de revenir aux 5 minutes que très rarement, pour resserrer les boulons après les vacances, ou la dernière semaine avant de partir en vacances... Mais, un exemple suffit : ils ont bien en tête que rien ne vaut 5 minutes de récré en moins.

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