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Que proposez-vous pour rétablir l'autorité des enseignants en classe ?


André Jorge

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Valable pour les notes, mais aussi pour devoir se justifier d'un changement de place d'une eleve, d'une punition, d'une confiscation d'un jouet en classe.....

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Je ne suis pas certaine que ce soit "l'intrusion" des parents qui soient une cause. Leur comportement est plutôt une conséquence de la déliquescence de l'Ecole qui n'est plus un gage d'ascension sociale. C'est toute la société qui est malade, schizophrène : on demande à l'Ecole de sauver la France sans lui en donner les moyens. Du coup, lorsqu'il y a un problème, on nous tire dessus à boulets rouges.

L'individualisme est une plaie, c'est elle qui pousse les parents à venir nous sermonner sans cesse. "Monamourmaviemonange8èmerveilledumonde" est forcément unique au monde, il ne peut pas avoir fait de vilaines choses, enfin, je connais mon enfant, jamais il ne ferait ça ! C'est aussi un phénomène de société, un corollaire de l'ultralibéralisme économique qui est en train de laminer l'Etat-Nation protecteur : chacun pour soi....

L'attitude de la hiérarchie, condescendante, jamais là quand on appelle à l'aide, des gens complètement déconnectés des réalités et qui, pour être bien vus par la strate hiérarchique un cran au-dessus, pose des mouchoirs sur tous les dysfonctionnements connus, histoire de claironner "tout va bien, my circo is the best !!!"

Un message fort de cette même hiérarchie serait le bienvenu, effectivement. Mais il faudrait aussi révolutionner (inventer...) la formation initiale, nous former à la gestion de conflits, et aussi, revaloriser notre profession en espèces sonnantes et trébuchantes. Mettre en place tout un système de soutien lorsqu'il y a conflit, avec, effectivement, intervention immédiate du supérieur hiérarchique pour régler/réguler les problèmes.

Perso, j'en ai très très marre du manque de reconnaissance et des problèmes qui s'amplifient. Oh, je suis une vieille instit qui en a vu d'autres, je sais faire, mais quand je vois ce qui nous attend, je frémis d'horreur. J'ai dit cette année à ma hyène adorée, entre autres, que j'avais l'impression qu'on attendait toujours le fait divers sordide pour prendre des décisions qu'il aurait fallu prendre il y a longtemps.... Elle m'a regardée, sans rien dire, l'oeil torve.... En attendant, cette année, carton plein : une collègue en burn-out (et qui ne reviendra pas), deux autres au bord du gouffre, et tous les autres qui songent à une reconversion professionnelle. Perso, j'ai anticipé.

Je vais donc aller voir là-bas si j'y suis, je quitte l'enseignement primaire pour autre chose, pas forcément mieux, mais avec une reconnaissance institutionnelle véritable (et les sous qui vont avec, bien entendu....).

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En attendant, cette année, carton plein : une collègue en burn-out (et qui ne reviendra pas), deux autres au bord du gouffre, et tous les autres qui songent à une reconversion professionnelle. Perso, j'ai anticipé.

Et ça l'EN ne l'a pas du tout anticipé !

Non seulement, le recrutement devient de plus en plus difficile mais en plus ceux qui le peuvent fuient : changements d'orientation et démissions des plus jeunes, reconversions de certains moins jeunes, départs en retraite dès que possible des plus âgées. Et certains jeunes qui ont commis l'erreur de venir dans ce métier envisagent déjà de partir alors qu'ils sont encore en formation (certains le font d'ailleurs en cours d'année !).

Chez nous pour pallier à cela, tous les temps partiels qui ne sont pas de droit sont menacés et font l'objet d'un entretien particulier avec l'IEN (celui-ci indiquant que très peu seront acceptés). Ce choix incite ceux (principalement celles) qui voient ce temps partiel refusé à se poser encore plus la question de rester ou non dans l'EN. A cela s'ajoutent les discussions avec ceux qui ont fui et qui sont très satisfaits d'avoir fait ce choix. Je pense que nous n'avons pas encore touché le fond.

Quelle autorité peut avoir une personne qui fait un métier aussi peu attractif ?

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Que l'éducation nationale brise le tabou et commence par dire : "oui, il y a un problème avec l'autorité actuellement dans les classes, cela influe négativement sur l'apprentissage des élèves, mais aussi sur leur développement psychologique..."

Mais on en est loin ! Et comme je le disais, on a affaire à un tabou, donc pour les gens qui nous gouvernent le problème n'existe pas...Les phénomènes de violence en ZEP ont des causes uniquement sociales (oui mais pas que ça) et pour les autres agités, un enseignant qui sait intéresser ses élèves n'a pas de soucis d'autorité. Je caricature un peu mais c'est un peu ça. Comme on peut le remarquer, les gouvernements changent les programmes mais ce thème n'est jamais au centre des débats. Juste quelques effets d'annonce du style "il faut rétablir l'autorité des enseignants..." pour faire plaisir aux électeurs. De la communication, quoi.

Pourtant le chantier est immense. Cela fait 10 ans que j'enseigne, mon parcours personnel fait que j'ai presque toujours été à la campagne et que je n'ai jamais connu la ZEP. Donc, j'ai toujours eu dans dans mes classe des enfants issus de classes moyenne à plutôt aisée, quelques familles en difficulté sociale mais sans plus et j'ai eu des classes plus ou moins agitées mais sans problème de violence.

Les temps changent et l'apprentissage de la vie en collectivité ne se fait plus au sein des familles. On y élève son enfant avec le moins de contraintes possibles, avec cette idée de toujours lui donner le choix car cela favoriserait son épanouissement. Peut-être aussi parce que les deux parents travaillent et n'ont pas toujours le temps et quand tout le monde est à la maison, on passe sur tous les caprices du petit chéri. Quand le môme arrive en petite section et qu'il doit s'adapter à la collectivité et non le contraire, cela produit chez lui un certain choc thermique.Certains finiront par s'intégrer les règles de vie de groupe, d'autres ne s'en remettront jamais.

En ce qui concerne l'élémentaire, je pense que le premier problème que nous rencontrons dans nos classe est celui du bavardage permanent. On est loin de la violence, certes, mais le phénomène est préoccupant car il en dit long sur beaucoup de choses. Combien d'élèves ont du mal à rester silencieux quand il le faut ? Et ce que je constate, c'est qu'il n'y a rien de méchant chez eux, juste qu'ils ne se maîtrisent pas. Nous sommes là dans un problème de société : les mômes ne se maîtrisent plus. Et c'est l'absence d'autorité qui en est la cause. Elle devrait normalement canaliser ces comportements pulsionnels qui se généralisent et deviennent inquiétants, on à l'impression que les élèves vivent toujours dans la seconde qui suit, ils parlent, se lèvent, se retournent, vous coupent la parole, ne se mettent pas au travail car ils sont agités. Il n'y a pas de provocation de leur part, juste qu'ils n'arrivent pas à gérer cette excitation qui les empêche de travailler. On dira ce qu'on veut de Meirieu, on va pas rouvrir le débat, mais avant son départ à la retraite, il a pris une classe de CM2 et c'est tout à son honneur. J'ai toujours trouvé qu'il avait des analyses pertinentes...des solutions peut-être pas, mais les constats qu'il fait sont intéressants. Il a lui même rencontré des difficultés pour faire travailler ces élèves, et il a dit : "il faut toujours faire baisser la tension pour avoir l'attention" ou alors "on a l'impression de faire le garçon de café, de passer de table en table pour redonner des consignes que l'on a données à toutes la classe." Meirieu devait être aussi crevé que nous le soir, et c'est bien fait pour lui !

Se poser la question de l'autorité, c'est aussi se demander d'ou vient cette agitation...Il y a une part éducative, le cadre familial notamment, mais aussi toute cette société de consommation qui prend les enfants pour des cibles commerciales, qui leur dit de faire leur caprice, demander à papa et maman d'acheter, d'acheter...

Je pense que tous les mômes ne sont pas à égalité devant cette intrusion de la société de consommation dans leur petite cervelle. Une fois de plus, les classes sociales aisées, celles qui ont fait des études, arrivent mieux à protéger leurs enfants car elles arrivent à anticiper les danger qu'elle peut représenter, elles savent gérer l'utilisation par leurs rejetons des nouvelles technologies afin des les accompagner dans leur scolarité. Dans les milieux plus populaires, ils ont quelques fois moins de stratégies de réussite et les publicitaires leur ont mis dans la tête que le bonheur passait par la consommation, la possession d'objets vantés.Il faut "avoir" et non "être". Donc des valeurs du "vivre ensemble" qui ne sont plus transmises, des individus qui n'acceptent plus la frustration.

Pour rétablir l'autorité, il faudrait un grand débat national sur les causes et les conséquences de cette crise. On en est loin, c'est un sujet que tout le monde veut éviter. C'est un secret de famille, tout le monde sait que cela existe mais personne n'en parle. De toute façon, le débat deviendrait vite hystérique entre la droite qui fustigerait mai 68, le pédagogisme, et souhaiterait le retour au années 50 (notez au passage que si les soixante-huitards avaient le slogan "il est interdit d'interdire", la droite a le sien qui est tout aussi con : "le passé, c'est l'avenir") et une gauche qui dirait encore que l'autorité, ce n'est pas compliqué, il suffit de dialoguer. Donc, pas de solution à l'horizon.

En lisant les posts de ce fil ouvert récemment par André Jorge, c'est assez impressionnant de voir à quel point le "problème" des parents revient. On a l'impression que le fossé se creuse entre l'école et la famille, qui auraient des attentes différentes. Et c'est vrai que les parents ont (parfois) tendance à se comporter en consommateurs et à voir leur intérêt et non celui du groupe. Nous, enseignants, gérons 25 enfants (en moyenne) alors que papa et maman ne voient que leur rejeton.

L'institution doit aborder le sujet sans tabous. A aucun moment elle ne dit ce qu'elle attend des familles afin que leurs enfants soient le mieux préparés pour entrer à l'école, je pense qu'elle est en droit de le faire et qu'il faut qu'elle le fasse. Ensuite, il va falloir remettre la règle au centre de tout. La règle qui nous permet de vivre ensemble et à laquelle on va se référer pour trancher les conflits. Cela demanderait de définir ce qui est acceptable d'un élève, ce qui ne l'est pas, et quelle sanction appliquer lorsqu'il y a transgression. Nous avons tous vu des comportements, entendus des propos inacceptables de la part d'élèves et tout cela passe comme une lettre à la poste. Une petite punition symbolique, un mot pour les parents qui reviendra signé et voilà, jusqu'à la prochaine. Les conséquences sur le climat de classe et les apprentissages peuvent être importantes, mais ce n'est pas grave. Si l'on veut que ça marche, il faut que la règle soit la même pour tout le monde, de Marseille à Calais. Or, dans une même école, il y des choses qui sont permises dans la classe de madame X et pas dans la classe de madame Y. Alors on en est loin.

Il n'y aura pas de restauration de l'autorité sans prise de conscience, sans débat constructif qui aboutisse à quelque chose. il faut que les mentalités évoluent, un peu comme sur le problème du tabac et des accidents de la route. Le consommation du cannabis a augmenté chez les jeunes, on voit de plus en plus de faits divers où un type n'a pas supporté une frustration et a commis un acte grave. Difficile de prouver qu'il y a là un lien avec la crise de l'autorité mais je crois que l'école n'arrive plus à structurer certains enfants qui sortent du système scolaire avec un sentiment de toute puissance car il ne mets pas les moyens pour leur mettre des limites.

Je pense qu'il est parfois devenu difficile aux enseignants de faire autorité, dans certaines classes, avec certains enfants. N'exagérons tout de même pas, beaucoup d'élèves ont tout de même un comportement acceptable. Mais la part de des comportements inacceptables augmente sensiblement. Et les professeurs sont seuls face à ce problème. Même s'ils peuvent limiter la casse, comme le fait de travailler en équipe, ils sont encore livrés à eux-même face à un problème complexe, profond...Il faut éduquer les parents, leur faire comprendre que l'école peut avoir des exigence, qu'il y a des règles que tout le monde doit respecter, qu'on fait tous partie de la même communauté.

Vu la dernière animation péda sur le climat de classe, on est loin d'une évolution des mentalités. L'intervenante était une psy du privé. Bon, elle avait préparé sérieusement son truc, ce n'est pas le problème. Mais elle termine sont intervention en disant "si un parent arrive en étant agressif, ne rentrez pas dans le rapport de force, laissez passer...C'est sans doute qu'il a eu un vécu difficile avec l'école étant petit, la situation de son enfant le renvoie à la sienne". Je ne dirais pas que c'était les mots exacts mais sur le fond, c'était tout à fait ça ! Donc, pour cette dame, les règles de vivre ensemble, qui vont nous obliger à nous canaliser, à ne pas rentrer dedans, à rester courtois, eh bien cela n'existe pas. A la place, on va chercher toute les excuses à l'individu, qui, compte tenu d'explications plus que fumeuses aurait de bonnes raisons de ne pas se maîtriser.

L'individu au-dessus du groupe, au-dessus des règles !

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Que le ministère commence à nous traiter comme des adultes.

Je plussoie!

Si nous n'étions pas traité comme des majeurs à assister en toutes choses, notre autorité serait rétablie de fait.

Pour ne parler que du maintien, jusqu'à présent l'avis des parents prévalait sur le notre, mainteant ce sera la MDPH. Notre avis n'a plus de poids. Nous n'avons seulement, il est vrai, les élèves en classe que 24h par semaine...

J'aimerais aussi l'appui de mon supérieur direct : lorsqu'un élève ou un parent nous insulte et/ou a une attitude menançante, que l'élève et ses représentants légaux ou le parent concerné soient systématiquement convoqués par l'IEN pour un rappel à l'ordre. Qu'il y ait une trace écrite et signée par les parents, conservée en archive. Que, si cela se reproduit, il y ait une sanction véritable même si cela inclu un renvoie temporaire de l'élève ou une interdiction d'entrer dans l'enceinte de l'école durant un temps pour les parents.

Que les médias arrêtent de nous vendre comme des glandeurs pros qui ne font rien pour nos élèves, ne pensent qu'aux vacances et contribuent activement à la baisse du niveau des élèves.

Faire rentrer dans le crâne des parents et futurs parents (spots télé, articles dans le journal de la CAF, articles variés et émissions diverses: il y avait eu une attaque en force pour faire accepter de dire "non" à ses mômes, on peut recommencer!) que c'est normal de faire faire leurs devoirs à ses mômes , que c'est quotidien et que non, les jeux vidéo ne remplacent pas les interactions humaines dans le développement de l'enfant (*) .

(*) entendu dernièrement, la faiblesse du bagage linguistique des enfants et sa trop faible augmentation au cours du collège, avec un impact majoré pour les garçons.

+1

D'accord avec tout ça !

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Le soutien de notre hiérarchie.

Rappel des devoirs des parents et des moyens pour les faire respecter.

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D'accord avec Eowin.

Ce matin, je fais mes courses et rencontre la mère d'une amie. On parle école. Là-dessus, une prof de math passant par là, entend notre discussion et intervient en fustigeant la société qui nous dénigre et les parents d'élèves en particulier. C'était assez violent.

Et là, quand même, j'ai tenu à rappeler pour elle, pour moi, pour tout le monde finalement que certains parents ne gèrent pas mais que beaucoup quand même font du mieux qu'ils peuvent pour accompagner leurs enfants dans leur scolarité.

Mais c'est clair que ces "certains" prennent beaucoup - trop - de place.

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Pour répondre à la question initiale : Que nous ayons notre mot à dire lors des décisions d'orientation : aujourd'hui les enseignants proposent un redoublement (enfin maintenant c'est fini) ou une orientation SEGPA, que sais-je.... et les parents décident et sont les seuls décideurs. Pire, la MDPH (et c'est qui, d'ailleurs ces gars là, on ne les voit jamais !!!) peut nous mettre des bâtons dans les roues.

C'est anecdotique mais ça reflète bien la situation générale. Nous avons les élèves 24 h/semaine avec nous, voire plus avec les APC, les SRAN, mais non, notre avis ne compte pas pour l'administration.

Qu'un élève qui agresse un enseignant soit systématiquement changé d'école. Certes, ça ne changera pas le problème de fond, mais ça enquiquinera suffisamment sa famille pour que des mesures soient prises à la maison. Aujourd'hui un enfant peut insulter ou cogner son enseignant (vécu dans la classe de ma grande fille) et revenir le sourire aux lèvres le lendemain, sans que rien n'ait changé. Enfin si, son enseignant sera encore plus mal.

Que tous nos représentants du personnel fassent leur boulot. Il y en des géniaux, qui se démènent mais il certains sont de véritables hommes ou femmes politiques et militent plus qu'ils ne représentent. Et ça nous fait beaucoup de mal.

Que nos IEN se déplacent beaucoup plus souvent devant les familles, que celles-ci comprennent notre fonctionnement, concrétisent notre hiérarchie. Car non, nous ne décidons pas de grand chose. Il n'y a qu'à voir le berdol généré par le rattrapage du pont de l'ascension dans notre département cette année : honteux. Et ce sont les enseignants, seuls interlocuteurs du service public EN, qui en prennent plein la poire, alors que nous n'avons rien demandé si ce n'est une organisation cadrée, bon sang de bon soir.

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Que les enfants retrouvent leur place d'enfant : on laisse tellement de place aux enfants dans les familles, quel que soit le milieu social, que les enfants ne comprennent pas pourquoi ils ne passent plus en 1er à l'école.

A la maison, on les laisse parler tout le temps (combien de parents m'ont dit : "A la maison, on ne peut pas en placer une!"; moi-même je suis souvent obligée de dire à mon fils qu'on est en train de parler entre adultes et qu'on l'écoutera après), on leur laisse le choix souvent, on leur explique toutes nos décisions, on croit ce qu'ils nous disent (d'où les parents furax qui arrivent en accusant l'instit avant d'avoir eu sa version d'adulte), on les occupe le plus possible (zapping d'activités)...

Comment pourraient-ils comprendre et respecter le fait qu'à l'école on doit se taire, attendre son tour, faire des efforts, faire des activités qu'on n'a pas choisies...

Je crois vraiment qu'on laisse nos enfants prendre trop de place dans le cadre familial et que ça n'en fait pas des individus plus équilibrés mais plutôt des individualistes... Mais bon, c'est un problème de société, pas d'école...

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Un peu HS, mais un médecin homéopathe que je consulte de temps en temps me disait qu'il faudrait supprimer le sucre.

(ou le diminuer fortement).

Le sucre surexcite les gamins et les rend incapables de se concentrer.

Les problèmes d'attention que nous avons dans nos classes viennent sans doute de l'éducation mais aussi de l'alimentation.

Je ne compte plus le nombre de gamins qui ont des gâteaux apéro ou des bonbons en guise de goûter.

Le sucre est un poison.

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Le sucre et les additifs. Flippant de lire que certains augmentent l'hyperactivité et le manque d'attention chez les enfants :blink:

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Et le nombre de parents qui arrivent avec un paquet de bonbons ou un gâteau à midi...

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