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C'était mieux avant ?


André Jorge

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Quand on monte dans un TGV, on ne se dit pas "le train, c'était mieux avant". Au contraire, car on a trouvé plus performant, plus adapté à ce qui se faisait avant.

Si on entend beaucoup cette phrase "c'était mieux avant" au sujet de l'école, c'est qu'elle n'a pas su se réformer pour répondre aux attentes de notre époque. Elle a essayé, mais à peu de frais, et tout le monde fait un constat d'échec.

Il faut être réaliste : dire "c'était mieux avant" voudrait dire qu'il suffirait de retourner au fonctionnement d'il y a 50 ans pour que la machine se remette à fonctionner. Or, c'est impossible car la société que mes parents ont connu n'existe plus. A la rigueur, il y a moins d'écart, sur le plan sociétal, entre 1900 et 1960 que entre 1960 et 2015.

La solution n'est pas dans un impossible retour en arrière mais dans une redéfinition des rapports entre les différentes parties : enseignants, parents, élèves afin d'éviter ce sentiment de toute puissance qui peut surgir pour chacune d'entre elles. Il faudrait définir de nouvelles règles que chacun applique et respecte.

On attend un gouvernement qui prenne conscience qu'il faut réformer et donner des moyens à cette institution. Nous, on ne peut pas grand chose.

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L'école était-ce vraiment mieux "avant" ?

De quel "avant" parles-tu ? Pour moi, le tournant majeur est 1968 dont, une fois la poussière retombée, les conséquences ont vraiment commencé à se faire sentir à l'école au milieu des années 70. Un élément de comparaison serait donc "l'avant" de l'école des années 60. Né en 63, mes souvenirs personnels en sont ceux d'un élève.

Si on considère des évolutions plus récentes, je suppose qu'on peut aussi chercher à comparer l'école de 2015 à celle "d'avant" les IUFM/ESPE, disons autour de 1990.

Qualité de l'enseignement

Qualité de l'enseignement : Pour moi, elle a considérablement baissé, sur 25 comme sur 50 ans.

Les instits des années 60 n'avaient pas de master, mais leur culture générale de bacheliers dépassait largement celle de la plupart des jeunes collègues actuels dans toutes les matières classiques : une faute d'orthographe ou de calcul du maître était un événement, et un petit scandale sur un document vu par les parents. Ils ne se voyaient pas comme des intellectuels, mais c'étaient de petits notables, très bien considérés et d'un niveau de vie assez supérieur à la moyenne. Leurs techniques didactiques étaient frontales et assez primitives — mais, compte tenu du public de l'époque, elles faisaient très bien l'affaire.

25 ans plus tard, les IUFM ont été créés entre autres pour tenter de corriger un début de dérapage du niveau des jeunes recrutés. Le statut social des maîtres s'était dégradé, la profession devenait moins attractive et on commençait à entendre les parents râler à causes de bévues — mais les hénaurmités restaient assez rares pour scandaliser. Les techniques d'enseignement s'étaient un peu modernisées et, surtout, la liberté pédagogique n'était plus bridée par un modèle quasi-unique.

Personnellement, je situerais le plongeon autour des années 2000.

niveau scolaire des élèves

Evolution parallèle à celui des maîtres, logiquement.

autorité des enseignants

Incontestée dans les années 60, déjà ébranlée en 1990, en chute libre depuis. En la matière, la création des IUFM a été un drame. Les anciens élèves des écoles normales avaient disposé de modèles d'enseignants chevronnés et capables de partager leur expérience de classe, y compris en ce qui concerne le déploiement d'autorité magistrale. Ceux des IUFM ne voyaient plus que des universitaires déconsidérés et sans la moindre expérience de terrain. Le baratin n'a pas suffi.

public accueilli par l'école

L'évolution la plus significative concerne l'intégration des élèves porteurs d'une pathologie lourde, pratiquement abandonnés à leurs parents dans les années 60, bien mieux suivis dans des IME et assimilables dans les années 80/90.

En ce qui concerne la diversité culturelle, pas de réel changement. Il y a toujours eu des flux de migrants et leurs familles ont toujours eu des difficultés d'intégration. On est plus sensible aujourd'hui mais, dans les années 60, il y avait littéralement des bidonvilles en banlieue parisienne.

bien-être, stress des élèves, etc.

C'est assez subjectif, mais je tendrais à penser que, alors que les conditions d'enseignement sont objectivement bien plus confortables (effectifs bien moindres, ATSEM dans les petites classes, nouvelles technologies, etc.) que dans les années 60, le stress et le mal-être des élèves a considérablement augmenté — sauf peut-être en ce qui concerne les "cancres", un concept qui n'a plus tellement cours.

Mais je tendrais à associer cela à un problème général d'éducation, plus que d'école.

éducation

C'est là que le bât blesse. Comme plusieurs intervenants l'ont déjà relevé, on reçoit parfois, aujourd'hui, des gamins que leurs parents n'ont même pas commencé à éduquer. Or, pour moi, l'école ne peut pas tout — et même si elle le pouvait, ce ne serait pas nécessairement son rôle de se substituer aux parents.

C'était mieux avant...Dire cela c'est ne pas voir plus loin que le bout de son nez et surtout ne pas comprendre qu'on ne reviendra jamais à cet "avant" qui n'existe plus.

Je ne comprends pas ton raisonnement. Dire que l'école fonctionnait mieux par le passé, c'est dire que l'école fonctionnait mieux par le passé, point, pas développer une théorie générale. Et "jamais", c'est long...

Avant, les mômes prenaient des baffes par les enseignants,quelque fois pour des motifs futiles

Avant, quand un instituteur avait "un problème" avec une élève..on le mutait

Non.

Quand on monte dans un TGV, on ne se dit pas "le train, c'était mieux avant". Au contraire, car on a trouvé plus performant, plus adapté à ce qui se faisait avant.

Tu rigoles ? Dans les années 60, tu récupérais un vieil horaire des chemins de fers dans un tiroir, tu regardais ta montre et tu arrivais sur le quai en même temps que le train, à trente secondes près. Il y avait des liaisons intercité fréquentes, des trains de nuits pour toutes les destinations. Les trains étaient propres, les contrôleurs polis, les vendeurs de billets prêts à te renseigner avec le sourire. Rendez-nous la SNCF d'avant !

Mais j'avoue que l'on passe d'un extrême à l'autre. Oui il y a actuellement un problème "d'enfant-roi" qui n'est pas traité par l'institution et quelques parents pensent que l'école doit se plier à tous leurs désirs. Ce sont deux problèmes, entre autres, qui influent négativement sur les apprentissages mais qui sont déniés par l'institution.

Yep.

Je ne pense pas que cela s'arrange d'ici les dix prochaines années.

Moi non plus, malheureusement.

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Ce sujet est très intéressant et je voudrais ajouter:

- avant (en tout cas jusqu'au début des années 80 il me semble), les enfants vivaient vraiment: ils avaient une expérience pratique de la vie. Comme les parents ne les maintenaient pas enfermés comme des poupées en sucre devant la télé, ils sortaient jouer avec les copains, allaient acheter le pain, les bonbons, bricolaient, s'inventaient, se fabriquaient des jouets... Un enfant qui vivait à la campagne savait ce qu'était qu'un kilo ou une livre de pommes. Il utilisait ses mains pour aider à la maison. En voiture, on s'amusait à compter les kilomètres qui défilaient en regardant les borne au bord de la route quand on partait en vacances...

Enfin je crois qu'aujourd'hui nous avons affaire à des légumes qui même si pour certains peuvent avoir une connaissance encyclopédique du monde grâce à internet, la plupart manquent d'esprit pratique, ne prennent pas vraiment d'initiative, n'essaient rien... : passivité, manque d'effort dans un monde où tout doit se faire en un clic.

Alors avant celui qui n'avait pas de diplôme pouvait quand même se débrouiller dans la vie. Aujourd'hui, y en a je me demande comment ils feront plus tard... demanderont-ils toute leur vie à mâman de faire leurs lacets?

La société actuelle sur-protège les enfants. J'avais demandé à des élèves de CE1 de découper dans des prospectus à la maison des images de je ne sais plus quoi. Une petite m'a répondu qu'elle ne pouvait pas car elle n'avait pas le droit d'utiliser des ciseaux à la maison, c'est trop dangereux... Je me suis demandé si elle mangeait à la cuillère. La même élève de 8 ans donc ne savait même pas se faire une queue de cheval! Elle ne s'était jamais amusée à en faire sur une poupée....

En cp, j'en vois beaucoup dans les vestiaires lors du cycle piscine qui ne savent pas s'habiller tout seul, enfiler des chaussettes,...

Bon j'arrête tout ça m'énerve beaucoup surtout que je suis d'accord avec plusieurs points soulevés par d'autres le long de ce post quant au rôle des parents, au discrédit de la profession d'enseignant etc..

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Je trouve très intéressant ce sujet.

Mais quel est-il exactement ?

Je crois qu'il traite principalement du point de vue de chacun et de ses attentes.

Je regardais il y a peu une petite de 5 ans très à l'aise avec une tablette, beaucoup moins avec un crayon, très à l'aise aussi en roller et beaucoup moins avec une corde à sauter,...

Que puis-je en déduire ?

- elle est bien plus forte qu'une enfant du même âge d'il y a quelques années, elle maîtrise des outils que l'autre ne maîtrisait pas.

- elle est bien moins forte qu'une enfant du même âge d'il y a quelques années, elle ne maîtrise pas des outils que l'autre maîtrisait.

En fait non, elle est juste différente.

Mon beau-père, à la retraite depuis une vingtaine d'années, a pendant toute sa carrière entendu que le niveau baissait. Et je constate que depuis le début de la mienne qui remonte à avant sa retraite, j'entends aussi exactement le même refrain. A celui-ci s'associe en général une volonté d'un repli sur de bonnes et anciennes valeurs qui sont des gages de succès.

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Je regardais il y a peu une petite de 5 ans très à l'aise avec une tablette, beaucoup moins avec un crayon, très à l'aise aussi en roller et beaucoup moins avec une corde à sauter,...

Que puis-je en déduire ?

- elle est bien plus forte qu'une enfant du même âge d'il y a quelques années, elle maîtrise des outils que l'autre ne maîtrisait pas.

- elle est bien moins forte qu'une enfant du même âge d'il y a quelques années, elle ne maîtrise pas des outils que l'autre maîtrisait.

En fait non, elle est juste différente.

Personne ne suggère que les enfants d'aujourd'hui seraient intrinsèquement moins intelligents, ou moins adaptés à leur environnement, que ceux "d'avant".

En l'occurrence, personnellement, je ne suis pas convaincu qu'il y ait beaucoup de sens à parler de "niveau" d'instruction pour des enfants de 5 ans, compte tenu de la disparité normale à cet âge entre les gamins. A cet âge, les principaux enjeux sont plutôt éducationnels et, si "baisse de niveau" il y avait, elle concernerait surtout ce qu'on appelle aujourd'hui l'apprentissage à "être élève", à dépasser le bébé égocentrique pour prendre en compte les contraintes collectives. Elle ne me semble pas patente pour la plupart des gamins — mais il me semble qu'il y a de plus en plus de cas difficiles, au point de perturber nombre de classes de GS.

Mon beau-père, à la retraite depuis une vingtaine d'années, a pendant toute sa carrière entendu que le niveau baissait. Et je constate que depuis le début de la mienne qui remonte à avant sa retraite, j'entends aussi exactement le même refrain. A celui-ci s'associe en général une volonté d'un repli sur de bonnes et anciennes valeurs qui sont des gages de succès.

Mouais. Il est indéniable que bon nombre de "vieux" décatis ont de tout temps ressenti que le monde était bien mieux lorsqu'eux-mêmes étaient jeunes et beaux. Ca vaut aussi pour l'école, et on trouve sans difficulté des citations à la pelle pour déplorer la "baisse de niveau"au fil des siècles.

Pour autant, l'existence de ce genre de biais subjectif ne signifie aucunement qu'il n'existe pas aussi une variation objective du niveau. C'est tout l'objet de ce fil...

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Ce qui était mieux avant c'est non pas les programmes ou le niveau cela est largement modifiable, rattrapable ou je ne sais...

Cependant quand j'ai démarré je n'avais pas d'enfant(s) à troubles du comportement à gérer ( avs que la moitié du temps ) qui perturbe la classe qui m'empêche de travailler, qui m'empêche d'aider les élèves en difficulté. Je suis pour l'intégration mais dans de bonnes conditions à temps partiel avec AVS dans un premier temps jusqu'à un temps plein progressif. Cela apporte autant à l'enfant intégré qu'aux autres élèves qui se confrontent à la différence...c'est très important.

Avant, et je ne suis pas si vieille dans la profession, quand je disais à un parent que j'avais puni tel élève pour telles raisons, le parent ne donnait pas raison à son enfant ou n'essayait pas de justifier ses actes. Aujourd'hui s'il a donné un coup de poing dans le nez c'est parce qu'il est fatigué il n a pas bien dormi ( moi non plus d'ailleurs mais je donne pas des baffes...)

Je généralise beaucoup tous ne sont pas comme ça mais il faut reconnaître que nous avons des enfants plus durs qu'avant ^parce qu'ils sont souvent livrés à eux mêmes.

Ensuite evidemment le salaire( une instit qui est partie à la retraite me disait qu'elle partait plus en vacances au début de sa carrière le salaire n'a pas suivi) et puis la retraite pourront nous enseigner jusqu'au bout , donner autant à nos élèves je suis pas convaincue....

Mais aujourd'hui il y a des choses très positives comme la prise en charge des élèves dys ( avant on ne savait pas trop), l'aide les équipes educatives qui nous donnent des billes, le numérique qui est un outil de savoirs fabuleux....mais bon LE RESPECT DE L'ENSEIGNANT ça je trouve que ça dégringole!!!!!

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Sur le "niveau" et l'égalité des chances, il faut rappeler que les études de la DEPP reprises par quelqu'un comme Claude Lelièvre, peu suspect d'être un décliniste réactionnaire, pointent toutes une chute très forte sur les deux dernières décennies, chute qui s'explique majoritairement par l'accroissement considérable du nombre d'élèves en très grande difficulté. Tout ceci n'est pas secret et a été maintes fois posté ici même.

Les orientations prises par le ministère (NVB n'est qu'un pion des technocrates) pour la réforme du collège ont déjà prouvé au Québec qu'elles étaient néfastes pour les élèves les plus fragiles. Le Café Pédagogique (pas vraiment des nostalgiques du "bon vieux temps" eux non plus) avait même fait un article là dessus.

Quant au "libre choix" prôné par la droite et certains ici-même avec éclatement du système, il a également prouvé, notamment en Suède, son inefficacité totale (voire PISA 2003 à 2012). Et on pourrait discuter du cas des "charter schools" américaines qui ont siphonné de l'argent public sans aucune efficacité.

Mais quand on ne veut pas faire l'effort de réellement lire les études internationales, entre autres, ou plutôt quand on préfère ne les sortir que quand elle vous conforte dans vos raisonnements, quitte à mentir effrontément (Peillon avec les résultats de PISA 2012).

Sur le dys, les progrès de la médecine permettent effectivement une meilleure prise en charge de ces enfants. L'école s'est contenté de suivre. De même, si on veut améliorer la condition des enfants autistes (la France a été condamnée une énième fois par la cour européenne des droits de l'homme), ce sera d'abord et avant tout en améliorant la détection précoce et la prise en charge médicale et certainement pas en s'en débarassant dans des classes à 30 avec une AVS en contrat précaire pour essayer de limiter la casse.

L'autorité des enseignants ne peut pas s'améliorer quand le propagandistes font tout pour la saper afin de justifier l'échec de leurs orientations. Bref, en vrac, on n'est pas sorti de l'auberge...

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Sur le "niveau" et l'égalité des chances, il faut rappeler que les études de la DEPP reprises par quelqu'un comme Claude Lelièvre, peu suspect d'être un décliniste réactionnaire, pointent toutes une chute très forte sur les deux dernières décennies, chute qui s'explique majoritairement par l'accroissement considérable du nombre d'élèves en très grande difficulté. Tout ceci n'est pas secret et a été maintes fois posté ici même.

Les orientations prises par le ministère (NVB n'est qu'un pion des technocrates) pour la réforme du collège ont déjà prouvé au Québec qu'elles étaient néfastes pour les élèves les plus fragiles. Le Café Pédagogique (pas vraiment des nostalgiques du "bon vieux temps" eux non plus) avait même fait un article là dessus.

Quant au "libre choix" prôné par la droite et certains ici-même avec éclatement du système, il a également prouvé, notamment en Suède, son inefficacité totale (voire PISA 2003 à 2012). Et on pourrait discuter du cas des "charter schools" américaines qui ont siphonné de l'argent public sans aucune efficacité.

Mais quand on ne veut pas faire l'effort de réellement lire les études internationales, entre autres, ou plutôt quand on préfère ne les sortir que quand elle vous conforte dans vos raisonnements, quitte à mentir effrontément (Peillon avec les résultats de PISA 2012).

Sur le dys, les progrès de la médecine permettent effectivement une meilleure prise en charge de ces enfants. L'école s'est contenté de suivre. De même, si on veut améliorer la condition des enfants autistes (la France a été condamnée une énième fois par la cour européenne des droits de l'homme), ce sera d'abord et avant tout en améliorant la détection précoce et la prise en charge médicale et certainement pas en s'en débarassant dans des classes à 30 avec une AVS en contrat précaire pour essayer de limiter la casse.

L'autorité des enseignants ne peut pas s'améliorer quand le propagandistes font tout pour la saper afin de justifier l'échec de leurs orientations. Bref, en vrac, on n'est pas sorti de l'auberge...

Love forever, Nola....

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Ce qui était mieux avant c'est non pas les programmes ou le niveau cela est largement modifiable, rattrapable ou je ne sais...

Cependant quand j'ai démarré je n'avais pas d'enfant(s) à troubles du comportement à gérer ( avs que la moitié du temps ) qui perturbe la classe qui m'empêche de travailler, qui m'empêche d'aider les élèves en difficulté. Je suis pour l'intégration mais dans de bonnes conditions à temps partiel avec AVS dans un premier temps jusqu'à un temps plein progressif. Cela apporte autant à l'enfant intégré qu'aux autres élèves qui se confrontent à la différence...c'est très important.

Avant, et je ne suis pas si vieille dans la profession, quand je disais à un parent que j'avais puni tel élève pour telles raisons, le parent ne donnait pas raison à son enfant ou n'essayait pas de justifier ses actes. Aujourd'hui s'il a donné un coup de poing dans le nez c'est parce qu'il est fatigué il n a pas bien dormi ( moi non plus d'ailleurs mais je donne pas des baffes...)

Je généralise beaucoup tous ne sont pas comme ça mais il faut reconnaître que nous avons des enfants plus durs qu'avant ^parce qu'ils sont souvent livrés à eux mêmes.

Ensuite evidemment le salaire( une instit qui est partie à la retraite me disait qu'elle partait plus en vacances au début de sa carrière le salaire n'a pas suivi) et puis la retraite pourront nous enseigner jusqu'au bout , donner autant à nos élèves je suis pas convaincue....

Mais aujourd'hui il y a des choses très positives comme la prise en charge des élèves dys ( avant on ne savait pas trop), l'aide les équipes educatives qui nous donnent des billes, le numérique qui est un outil de savoirs fabuleux....mais bon LE RESPECT DE L'ENSEIGNANT ça je trouve que ça dégringole!!!!!

Ouh là, pas partout. Chez moi les EE sont uniquement des moyens de prouver que l’enseignant se préoccupe de l'élève. Niveau billes, je suis en manque, vois-tu.

Fin de l'aparté.

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Ce qui était mieux avant c'est non pas les programmes ou le niveau cela est largement modifiable, rattrapable ou je ne sais...

Cependant quand j'ai démarré je n'avais pas d'enfant(s) à troubles du comportement à gérer ( avs que la moitié du temps ) qui perturbe la classe qui m'empêche de travailler, qui m'empêche d'aider les élèves en difficulté. Je suis pour l'intégration mais dans de bonnes conditions à temps partiel avec AVS dans un premier temps jusqu'à un temps plein progressif. Cela apporte autant à l'enfant intégré qu'aux autres élèves qui se confrontent à la différence...c'est très important.

Avant, et je ne suis pas si vieille dans la profession, quand je disais à un parent que j'avais puni tel élève pour telles raisons, le parent ne donnait pas raison à son enfant ou n'essayait pas de justifier ses actes. Aujourd'hui s'il a donné un coup de poing dans le nez c'est parce qu'il est fatigué il n a pas bien dormi ( moi non plus d'ailleurs mais je donne pas des baffes...)

Je généralise beaucoup tous ne sont pas comme ça mais il faut reconnaître que nous avons des enfants plus durs qu'avant ^parce qu'ils sont souvent livrés à eux mêmes.

Ensuite evidemment le salaire( une instit qui est partie à la retraite me disait qu'elle partait plus en vacances au début de sa carrière le salaire n'a pas suivi) et puis la retraite pourront nous enseigner jusqu'au bout , donner autant à nos élèves je suis pas convaincue....

Mais aujourd'hui il y a des choses très positives comme la prise en charge des élèves dys ( avant on ne savait pas trop), l'aide les équipes educatives qui nous donnent des billes, le numérique qui est un outil de savoirs fabuleux....mais bon LE RESPECT DE L'ENSEIGNANT ça je trouve que ça dégringole!!!!!

Ouh là, pas partout. Chez moi les EE sont uniquement des moyens de prouver que l’enseignant se préoccupe de l'élève. Niveau billes, je suis en manque, vois-tu.

Fin de l'aparté.

Sur certaines EE je te rejoins sur d'autres la rencontre avec des professionnels me permet d'avancer et d'adapter quelquefois aussi mon enseignement...

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Ah oui, le "Code Soleil" qui nous faisait hurler de rire mais qu'il fallait lire quand même (en diagonale, hein) pour passer le CAP "okazou"... Peut-être que je l'ai encore? :devil:

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