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Ecriture début GS : Capitales / cursives?


fifine59

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Bon, je me suis plongée dans le BO, une découverte :)

"L’écriture en capitales, plus facile graphiquement, ne fait pas l’objet d’un enseignement systématique ; lorsqu’elle est pratiquée par les enfants, l’enseignant veille au respect de l’ordre des lettres et met en évidence les conséquences du respect ou non de cet ordre sur ce qui peut ensuite être lu. L’écriture cursive nécessite quant à elle un entraînement pour apprendre à tracer chaque lettre et l’enchaînement de plusieurs lettres, en ne levant qu’à bon escient l’instrument d’écriture. Cet entraînement ne peut intervenir que si les enfants ont acquis une certaine maturité motrice : s’il peut avec certains être commencé en moyenne section, c’est en grande section qu’il a le plus naturellement sa place, et souvent en deuxième partie d’année grande section qu’il a le plus naturellement sa place, et souvent en deuxième partie d’année. Il devra être continué de manière très systématique au cours préparatoire. L’écriture régulière du prénom fournit une occasion de s’y exercer, les enfants ayant un moindre effort de mémoire à fournir et pouvant alors se concentrer sur la qualité du tracé. "

Don en gros, évaluation diagnostique en septembre et ensuite, c'est à la carte? Pas facile à gérer tout ça :scratch:

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Quand j'avais des MS/GS,mes GS commençaient la cursive en janvier. Pour certains MS, le prénom en cursive peut être fait en fin de MS mais uniquement pour ceux qui sont prêts. C'est vrai qu'en double niveaux, ils étaient stimulés car ils avaient envie de faire comme les grands ce qui est moins le cas avec un niveau pur MS.

Pour répondre à la collègue précédente, je pense que l'écriture en lettres capitales doit continuer à être utilisée (écriture des prénoms, des mots vus en classe, personnages des albums...) mais pas de façon systématique en terme d'apprentissage. On utilise les lettres capitales si cela répond à un besoin et c'est tout. C'est plus ou moins ce que l'on fait déjà, non ?! Enfin, du moins en ce qui me concerne...

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Pour répondre à Fifine 59

Mis à part que c'est une vraie erreur que de se fonder sur l'écriture du prénom pour apprendre à écrire, je trouve qu'il s'agit là d'une différenciation bienvenue. A mon avis, le gros problème ici n'est pas l'enseignement de l'écriture aux enfants* c'est l'enseignement aux profs de la façon d'enseigner l'écriture.

A mon avis, les activités préparatoires ne sont pas suffisamment travaillées ou plutôt, peut-être, elles le sont sans une véritable structuration.
Selon moi, une bonne structuration de l'enseignement de l'écriture permet de travailler d'abord totalement en dehors de toute prise de conscience par l'enfant que ce qu'il fait lui servira à écrire : sans s'en rendre compte, il construit des compétences de base. Quand ces compétences commencent à être bien acquises (c'est à dire correctement acquises, pas dans l'à-peu-près) alors l'enseignant peut lui faire prendre conscience que ce qu'il sait faire lui servira à apprendre à écrire. Et là on pourra commencer assez rapidement l'écriture (mais pas celle du prénom... ). Une astuce pour que les enfants apprennent facilement à former les lettres : sur le poster du processus de formation des lettres*, cacher les formes et les lettres en scotchant une feuille de papier et les découvrir au fur et à mesure de leur étude. ne laisser que la forme de la boucle en apparent pour commencer.

Pour en revenir à la question initiale de la capitale, pour moi, comme pour ML95 c'est une bonne solution d'attente tant que les enfants n'ont pas appris les lettres dont ils ont besoin en cursive : elle ne nécessite aucun enseignement autre que celui de la mise en place des compétences de base de l'apprentissage de l'écriture cursive.

(*on remarque d'ailleurs qu'on dit ''apprendre à écrire'' mais rarement ''enseigner l'écriture'')

(** le poster sera disponible dans quelques jours, j'en montrerai le fonctionnement au congrès de l'AGEEM)

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Nous l'avions déjà évoqué, ce qui me gêne un peu dans ce discours, bien rôdé ;) c'est que tu te focalises sur l'écriture, normal, me diras-tu, on a cru comprendre que... bref ;) en passant sous silence l'aspect social et fonctionnel du prénom, pour ne citer qu'un exemple : le fait de pouvoir "signer" son travail, sans avoir recours à une étiquette, et sans, encore, savoir écrire son prénom en cursive.

Edit : pas d'écriture en cursive en MS pour moi non plus.

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Nous l'avions déjà évoqué, ce qui me gêne un peu dans ce discours, bien rôdé ;) c'est que tu te focalises sur l'écriture, normal, me diras-tu, on a cru comprendre que... bref ;) en passant sous silence l'aspect social et fonctionnel du prénom, pour ne citer qu'un exemple : le fait de pouvoir "signer" son travail, sans avoir recours à une étiquette, et sans, encore, savoir écrire son prénom.

Là en l’occurrence de ce que j'ai lu des nouveaux programmes, l'apprentissage de la cursive est focalisée sur l'écriture du prénom. Alors que bon nombre de lettres en cursive dans les prénoms ne sont pas forcément aisées à écrire quand on débute en cursive.

Après qu'ils sachent "signer" leur travail en écrivant leur prénom en capitales est pour moi important.

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Nous l'avions déjà évoqué, ce qui me gêne un peu dans ce discours, bien rôdé ;) c'est que tu te focalises sur l'écriture, normal, me diras-tu, on a cru comprendre que... bref ;) en passant sous silence l'aspect social et fonctionnel du prénom, pour ne citer qu'un exemple : le fait de pouvoir "signer" son travail, sans avoir recours à une étiquette, et sans, encore, savoir écrire son prénom en cursive.

Merci Moustache de me fournir l'occasion de dire que je serais parfaitement d'accord si on proposait à l'enfant de signer. Ce qui fait foi sur un acte, ce n'est pas le nom écrit, c'est la signature. Et je pense qu'un enfant peut en faire une qui soit suffisamment personnelle pour que l'enseignant la reconnaisse. Je fais plus que le penser d'ailleurs puisque j'ai vu une signature - très personnelle -, d'une enfant de guère plus de 2 ans.

Ceci dit, je ne peux rien affirmer sur un cas, bien sûr, mais je pense que ce serait bien d'essayer* car, là, on serait vraiment dans une production sociale et ce que l'enfant mettrait sur son travail correspondrait bien à la fonction qu'on attribue à tort au prénom : celle de reconnaître une production comme sienne et de permettre de l'authentifier.

En tout cas une ''vraie'' signature aurait le gros avantage d'éviter tous les inconvénients de l'écriture anticipée du prénom.

(* jusqu'à présent je n'ai fait signer que des adultes ; je ne sais pas d'ailleurs si une signature d'enfant a une quelconque valeur juridique. Je n'ai jamais vu le cas, j'ai expertisé - trèèès rarement - des écritures d'enfants mais jamais de signature - mais, là, nous sommes dans un autre domaine que celui de l'enseignement)

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Je tombe sur ce sujet un peu par hasard...

J'ai pour ma part des CP/CE1 depuis quelques années.

La partie "CP" est finalement très proche de vous.

J'ai l'habitude de dire à la rentrée que finalement mes CP ne sont que de "vieilles grandes sections".

Et pourtant, le contexte est très différent : plus d'ATSEM, une enseignante sur du double niveau...

Je retrouve dans ce qui est dit la nécessité en début de CP d'être à l'aise sur l'écriture en cursive de son prénom (et même un peu plus sur la fluidité du geste).

Dès la rentrée, mes CP doivent se débrouiller avec l'écriture de leur prénom sur leur travail... mais aussi de la date (en générale je commence juste par mardi 2/09)... de l'écriture des leçons dans le cahier de texte (type : "lire L03" ou "apprendre poésie")... et des dictées dans le cahier du jour.

Je ne me vois pas coller des étiquettes ou des mots pour les leçons, je n'en ai pas le temps.

Et je tiens à commencer les dictées très rapidement (souvent 2e ou maximum 3e semaine de septembre).

Alors je ne suis pas "regardante" au départ sur le résultat : tout le monde se lance, j'aide à trouver des repères (sur la tenue du corps, sur les outils, sur la gestion de la page).

Je trouve réellement le bénéfice de ces moments d'écriture "informels" sur les temps d'apprentissage du geste d'écriture qui eux prennent plus de temps.

Mais sincèrement, si je devais attendre une maitrise parfaite du geste après x séances d'apprentissage... on avancerait à la vitesse de l'escargot qui recule.

Le plus flagrant, je pense que c'est le cahier de texte : au début, c'est explosif et pas beau du tout : copie en plus à partir du tableau... c'est souvent écrit très gros, pas droit du tout. Je passe juste corriger si l'écrit manque de lisibilité mais pas plus.

Souvent, en 3 ou 4 semaines on voit déjà des progrès (en lisibilité et en rapidité).

J'ai remarqué que lorsque le cahier de texte commence à ressembler à quelque chose, les séances d'apprentissage de l'écriture sont plus dynamiques... bref, c'est un peu la poule et l’œuf.

Personnellement, j'estime ne pas avoir besoin de CP hyper entrainés à l'écriture cursive en maternelle.

Débloqués sur le geste : oui.

A l'aise avec leur prénom : oui.

Capables de copier quelques petits mots hors prénom : oui.

Sachant se tenir et tenir l'outil : oui (au moins un minimum).

Pour le stade supérieur, c'est à mettre en place au CP... quitte à accepter du "pas académique" au début.

Du coup, j'aurais tendance à penser qu'il n'y a pas péril en la demeure si la cursive n'est travaillée que courant GS.

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Personnellement, j'estime ne pas avoir besoin de CP hyper entrainés à l'écriture cursive en maternelle.

Débloqués sur le geste : oui.

A l'aise avec leur prénom : oui.

Capables de copier quelques petits mots hors prénom : oui.

Sachant se tenir et tenir l'outil : oui (au moins un minimum).

Pour le stade supérieur, c'est à mettre en place au CP... quitte à accepter du "pas académique" au début.

Du coup, j'aurais tendance à penser qu'il n'y a pas péril en la demeure si la cursive n'est travaillée que courant GS.

--> bonjour, je tiens quand même à te préciser que ce sue tu cite correspond à énormément de travail sur la cursive en GS. ;)

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Merci pour ces commentaires sur le début de CP, instructif.

Je me pose la question du sens : si l'enfant apprend en fin de MS à écrire son prénom en cursive et que moi en GS je veux évaluer le respect de la taille des lettres , à mon sens important pour la gestion de l'espace feuille, est ce grave?

Mon problème est que je trouve que ça fait revenir en arrière pour ces petits loups si fiers décrire en attaché avec des lettres qui ne respectent aucune taille. ..

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Merci pour ces commentaires sur le début de CP, instructif.

Je me pose la question du sens : si l'enfant apprend en fin de MS à écrire son prénom en cursive et que moi en GS je veux évaluer le respect de la taille des lettres , à mon sens important pour la gestion de l'espace feuille, est ce grave?

Mon problème est que je trouve que ça fait revenir en arrière pour ces petits loups si fiers décrire en attaché avec des lettres qui ne respectent aucune taille. ..

Je ne vois pas l'intéret d'apprendre à écrire son prénom en cursive en MS et cela sans conscience de la taille des lettres.

Déjà avec les lettres "difficiles" à écrire.... et même sans interlignes, l'apprentissage doit inclure la taille des lettres. un L n'a pas la même taille d'un e etc...

Cette année mes élèves en fin de MS savent écrire 12 lettres en cursive en respectant la taille des lettres; ils savent que e i u c a o n et m ont la même taille, que le d et le t meme chose et que le l est la plus haute. tout au long de l'apprentissage j'insiste sur ça.

Certains sont capables d'écrire leur prénom car il contient certaines de ces 12 lettres. Pour d'autres il en manque quelques unes donc je ne leur fais pas écrire le prénom.

Ils acceptent et j'explique de toute façon aux parents à la rentrée ma façon de procéder. A coté de ça ils sont capables d'écrire plein d'autres mots en cursive et même des phrases.

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