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Pour une réforme intelligente de l'évaluation des enseignants


André Jorge

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Bosser en équipe Ok, le soucis c'est qu'on ne la choisit pas son équipe !!

Ben comme dans tous les métiers, non?

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Un enseignant qui travaille en équipe n'est pas forcément un bon enseignant... mais celui qui refuse de travailler en équipe est clairement un mauvais enseignant, non ?

Non, je ne pense pas.

Moi non plus. On peut très bien imaginer quelqu'un qui ne souhaite pas travailler en équipe, harmoniser des documents ou des supports, participer à un rendu de fin d'année, mais qui dispense un enseignement de qualité au sein de sa classe. Ce serait donc un bon enseignant, mais "mauvais" selon les critères du ministère... Et ce serait bien dommage, parce qu'après tout, ce qu'il se passe en classe est bien le plus important.

s'il est si bon c'est dommage pour les autres qui ne peuvent pas bénéficier de ses compétences.

Dans beaucoup de pays cette notion de travail d'équipe (échange, partage, programmation, progression, projet...) est un élément d'évaluation, que ce soit en tant que donneur ou de receveur.

A l'étranger, s'il y a plusieurs classes par niveau, les supports doivent être les mêmes, ainsi que les programmations et plusieurs projets.

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L'inspection est trop souvent mal vécue, elle génère stress, insomnie, énervement. Et puis, comment se faire une idée du travail de quelqu'un en le voyant une fois tous les 3/4 ans ?

Rien que le terme "inspection" est négatif, on a des inspecteurs de police, du travail, qui sont là pour lever les fraudes.... pourquoi parle-t-on d'inspecteur pour l'EN, comme si nous étions des fraudeurs en puissance ?

J'aime assez l'idée de l'évaluation par les pairs, il me semble que ça aiderait à prendre du recul sur ses propres pratiques. Notre système, très normatif, n'est pas fait pour inciter la mise en mots des difficultés que chacun d'entre nous connait/a connu. Un regard extérieur, sans jugement négatif, avec des grilles de travail prédéfinies ensemble, pourrait apporter, à mon humble avis, un plus important, un recul nécessaire et une analyse des pratiques bien plus fine que les inspections actuelles.

Mais de toutes manières, la révolution des inspections devant s'accompagner d'une transformation de tout le système si on veut que ça fonctionne, ce n'est pas demain la veille que ça changera....

+1

Nous sommes l'un des pays au monde où l'on observe le moins ses pairs...

En école européenne, ceci est encouragé surtout dans ds sections linguistiques différentes.

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Si le directeur recrute ses enseignants, cet écueil disparait. :closedeyes:

Non. Le directeur n'est pas éternel et les enseignants ne restent pas non plus indéfiniment dans la même école.

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Un enseignant qui travaille en équipe n'est pas forcément un bon enseignant... mais celui qui refuse de travailler en équipe est clairement un mauvais enseignant, non ?

Non, je ne pense pas.

Moi non plus. On peut très bien imaginer quelqu'un qui ne souhaite pas travailler en équipe, harmoniser des documents ou des supports, participer à un rendu de fin d'année, mais qui dispense un enseignement de qualité au sein de sa classe. Ce serait donc un bon enseignant, mais "mauvais" selon les critères du ministère... Et ce serait bien dommage, parce qu'après tout, ce qu'il se passe en classe est bien le plus important.

s'il est si bon c'est dommage pour les autres qui ne peuvent pas bénéficier de ses compétences.

Dans beaucoup de pays cette notion de travail d'équipe (échange, partage, programmation, progression, projet...) est un élément d'évaluation, que ce soit en tant que donneur ou de receveur.

A l'étranger, s'il y a plusieurs classes par niveau, les supports doivent être les mêmes, ainsi que les programmations et plusieurs projets.

Sauf qu'ici, le travail en équipe sur des choses qui nous servent dans la classe, sur des projets n'est pas compté ou valorisé !

On ne nous demande de travailler en équipe que pour produire de la paperasse inutile !

Peut-être est-ce la raison d'une certaine mauvaise volonté de la part de PE...

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En faisant des recherches sur le mot "éthique", je suis tombé par hasard sur ce livre : :)

"Pour une éthique de l'inspection"

https://books.google.com/books?id=NBnReMNWVo4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

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Un enseignant qui travaille en équipe n'est pas forcément un bon enseignant... mais celui qui refuse de travailler en équipe est clairement un mauvais enseignant, non ?

Non, je ne pense pas.

Moi non plus. On peut très bien imaginer quelqu'un qui ne souhaite pas travailler en équipe, harmoniser des documents ou des supports, participer à un rendu de fin d'année, mais qui dispense un enseignement de qualité au sein de sa classe. Ce serait donc un bon enseignant, mais "mauvais" selon les critères du ministère... Et ce serait bien dommage, parce qu'après tout, ce qu'il se passe en classe est bien le plus important.

s'il est si bon c'est dommage pour les autres qui ne peuvent pas bénéficier de ses compétences.

Dans beaucoup de pays cette notion de travail d'équipe (échange, partage, programmation, progression, projet...) est un élément d'évaluation, que ce soit en tant que donneur ou de receveur.

A l'étranger, s'il y a plusieurs classes par niveau, les supports doivent être les mêmes, ainsi que les programmations et plusieurs projets.

Quand tu travailles seul sans te préoccuper de ce qu'on fait tes collègues ou de ce qu'ils feront quand tes élèves iront dans leur classe, il me semble que, de fait, il y a un problème d'ordre pédagogique.

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Ce serait bien que l'évaluation des enseignants prennent en compte le niveau que qualification acquis une fois titularisé. Combien d'enseignants sacrifient du temps et de l'énergie pour reprendre des études, valider leur Master 2 (pour ceux qui sont en poste depuis longtemps), préparer un doctorat? Et ce n'est pas du tout pris en compte par la hiérarchie. J'ai croisé pas mal d'instit' de maternelle qui ont sacrifié leurs vacances, mis de l'argent perso pour financer des formations Montessori. Elles apportent une valeur ajoutée dans leur approche qui pourrait servir à tous mais pareil, ce n'est pas pris en compte.

Je reviens d'un séminaire sur la pédagogie au Québec, là-bas, la grille de salaire est basée sur le niveau d'étude, si en cours de carrière tu valides un doctorat, le salaire double par rapport à un enseignant avec un niveau "basique". Et bien entendu sans aller aussi loin dans le niveau d'étude car tout le monde n'est pas capable de faire un doctorat, les chefs d'établissements-qui sont chargés d'évaluer les enseignants là-bas- prennent en compte les démarches de formation des enseignants.

Ici en France, je ne sais pas si cela pourrait fonctionner, on est quand même une "corporation" (ne le prenez pas mal!!) assez pantouflarde. Et notre hiérarchie ne propose rien qui nous motiverait. En fait, une fois que le concours et la titularisation sont passées, plus rien ne nous oblige à nous dépasser. Et même si au cours de notre carrière, les inspections, les évaluations devaient révéler que nous étions des enseignants médiocres ce n'est pas pour autant que nous serions inquiétés.

En gros si au bout de l'évaluation il n'y a pas de valorisation de notre travail celle-ci "bienveillante ou pas" ne sert à rien....

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Oui, des certifications reconnues et rémunérées tout au long de la vie, voilà qui serait éminemment intelligent. Mais ça rendrait le travail des IEN et autres IPR encore plus obsolète, Quant aux syndicats, pas sûre que ça plaise non plus.... Comment, il y aurait des enseignants qui progresseraient plus rapidement en termes de compétences, de connaissances, d'expérimentations, et qui gagneraient plus d'argent parce qu'ils contribueraient activement aux évolutions nécessaires du métier ? Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Quelle horreur !

Pas sur la tête, SVP, j'ai le cuir chevelu fragile.

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En effet, ce n'est pas très juste et surtout cela encouragerait l'auto-formation. Ce dont nous avons besoin, ce n'est pas de financer nos propres formations sur notre temps de vacances. Quant à payer plus cher une personne qui fait du Montessori, je trouve ça encore plus injuste. Montessori, c'est un choix. En quoi ce choix devrait-il générer un salaire plus grand.

Par ailleurs, en tant qu'enseignant, nous sommes considérés comme ayant obtenu une équivalence BAC + 5. L'Etat quand ça l'arrange, fait mine de l'ignorer mais c'est la réalité et une équivalence de par son nom équivaut à un master. En tout cas, c'est ainsi que l'UE nous considère et les lois européennes prévalent sur le droit français.

De plus, c'est mettre plus qu'un doigt dans le recrutement au bon vouloir des mairies et c'est la fin du statut. Et ça, oui, je pense que plusieurs syndicats (CGT, FSU, FO et Solidaires notamment) s'y opposeront avec ferveur.

Enfin, je ne vois vraiment pas l'intérêt pour un PE d'avoir un doctorat. Revoir la formation, oui, l'allonger, non.

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