Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

La mémoire bien courte. Je n'ai pas bougé d'un iota. J'ai toujours été favorable à la semaine de 4 jours et demi et expliquer que le problème de cette réforme ne venait pas de là, comme beaucoup essayaient de le faire croire mais bel et bien de la municipalisation de l'EN qu'elle entraînait. Ceux qui ont un minimum d'honnêteté le confirmeront.

  • 3 semaines plus tard...
  • Réponses 54
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • Frédo45

    18

  • nola

    8

  • nonau

    7

  • prof désécol

    5

Posté(e)

La mémoire bien courte. Je n'ai pas bougé d'un iota. J'ai toujours été favorable à la semaine de 4 jours et demi et expliquer que le problème de cette réforme ne venait pas de là, comme beaucoup essayaient de le faire croire mais bel et bien de la municipalisation de l'EN qu'elle entraînait. Ceux qui ont un minimum d'honnêteté le confirmeront.

Avec un peu de jugeotte, on ne pouvait que comprendre que la réforme des rythmes était liée à la municipalisation de l'école...Je ne sais pas si c'est de la naïveté ou de la malhonnêteté que de l'ignorer...

Posté(e)

Municipalisation je ne crois pas ou alors à court terme car les communes sont condamnés à disparaitre : Loi Notre http://www.action-publique.gouv.fr/notrefrance. Vous avez constaté au passage que la ministre de la Décentralisation et aussi la ministre de la Fonction publique, tiens tiens??...Soit Les agglos ou Métroples soit les Régions se verront transférer la compétence "Education" , qui conduira inéluctablement, avec le coût que cela représente pour une collectivité à une privatisation...

Posté(e)

Municipalisation ou régionalisation même combat ! Le but c'est bien la privatisation .

Posté(e)

Un aperçu de ce que propose l'IFRAP, jamais en manque d'idées pour déboulonner réformer la fonction publique... et de ce qui attend l'école à plus ou moins long terme (extrait du blog La vie moderne) :

http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/68-reconnue-d-inutilite-publique

[...] Voici, au gré des nombreux articles de l’iFRAP consacrés à l’école, un petit catalogue de ses propositions pour l’école, bien sûr toutes plus scientifiques les unes que les autres. Les propositions en bleu convergent opportunément avec les réformes auxquelles aspirent les nouveaux pédagogues :

supprimer les concours de l’enseignement et le principe de la titularisation

retirer aux enseignants le statut de fonctionnaires pour en faire des contractuels

permettre aux élèves et aux parents d’évaluer les enseignants « par un classement sur Internet »

recruter des professeurs bivalents, voire polyvalents

aligner tous les professeurs « sur le temps de travail » (sic) des professeurs des écoles, par annualisation ou, à défaut, par augmentation du temps de service des professeurs certifiés ou enseignant en classe préparatoire de deux heures et des professeurs agrégés de cinq heures

diminuer le nombre d’enseignants et parmi eux le nombre d’agrégés,

— étendre les missions des agrégés et les affecter en priorité « dans les lycées où il y a des classes préparatoires et dans les lycées ZEP qui en ont besoin »

— sélectionner à l’entrée à l’université et permettre la liberté de fixer des droits d’inscription

fondre l’école primaire et le collège dans une « école fondamentale »

obliger les enseignants à une formation continue obligatoire et en dehors de leur temps de service

recruter des « formateurs extérieurs » à l’Éducation nationale avec « une autre approche pédagogique »

territorialiser l’éducation en confiant la charge des établissements et des enseignants aux communes et leur recrutement aux communes, voire aux établissements eux-mêmes

définir localement les obligations et les rémunérations des enseignants

— expérimenter la gestion des écoles publiques par des organismes privés

— supprimer la carte scolaire et mettre en concurrence les établissements

faciliter la création des écoles libres

— mettre en place un forfait par élève (ou « chèque éducation »)

Ou encore, si on préfère un condensé avec les formulations d'origine :

Ils sont sérieux ??? :scratch:

Posté(e)

Ça montre surtout une grave méconnaissance de ce qu'est l'enseignement. Un exemple criant, c'est le fait de vouloir nommer prioritairement des agrégés en ZEP... Comme si l'agrégation faisait de vous un meilleur pédagogue. Ce n'est pas le but de l'agrégation qui a vocation à former des chercheurs.

Pour le reste, on est dans les dogmes du libéralisme : désengagement de l'état, hausse du temps de travail, précarité de l'emploi, mise en concurrence, suppression de la transmission des valeurs républicaines, territorialisation...

Posté(e)

Ça montre surtout une grave méconnaissance de ce qu'est l'enseignement. Un exemple criant, c'est le fait de vouloir nommer prioritairement des agrégés en ZEP... Comme si l'agrégation faisait de vous un meilleur pédagogue. Ce n'est pas le but de l'agrégation qui a vocation à former des chercheurs.

Pour le reste, on est dans les dogmes du libéralisme : désengagement de l'état, hausse du temps de travail, précarité de l'emploi, mise en concurrence, suppression de la transmission des valeurs républicaines, territorialisation...

Le programme du PS en quelque sorte :)

Posté(e)

Vers une privatisation avec le fameux "chèque éducation" tant souhaité par les libéraux (ou chèque scolaire comme le nomme le FN qui prône d'ailleurs une égalité d'accés entre le public et le privé)

Posté(e)

Ça montre surtout une grave méconnaissance de ce qu'est l'enseignement. Un exemple criant, c'est le fait de vouloir nommer prioritairement des agrégés en ZEP... Comme si l'agrégation faisait de vous un meilleur pédagogue. Ce n'est pas le but de l'agrégation qui a vocation à former des chercheurs.

Pour le reste, on est dans les dogmes du libéralisme : désengagement de l'état, hausse du temps de travail, précarité de l'emploi, mise en concurrence, suppression de la transmission des valeurs républicaines, territorialisation...

Le programme du PS en quelque sorte :)

Dans socio-libéralisme, il y a libéralisme : un libéralisme "light" en somme... Non ?

Posté(e)

Vers une privatisation avec le fameux "chèque éducation" tant souhaité par les libéraux (ou chèque scolaire comme le nomme le FN qui prône d'ailleurs une égalité d'accés entre le public et le privé)

Preuve que la sensibilité sociale dont tente de se parer le parti de la famille Le Pen n'est qu'un appât à couillons.

Posté(e) (modifié)

Un aperçu de ce que propose l'IFRAP, jamais en manque d'idées pour déboulonner réformer la fonction publique... et de ce qui attend l'école à plus ou moins long terme (extrait du blog La vie moderne) :

http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/68-reconnue-d-inutilite-publique

Ils sont sérieux ??? :scratch:

Si par "ils", tu sous-entends l'IFRAP, eh bien tu n'as aucun doute à avoir là-dessus. Pour t'en convaincre, regarde par exemple "C dans l'air" les jours où il est plus ou moins question de la Fonction publique, tu verras sans doute Agnes Verdier-Molinié vomir sur l’État et sur les fonctionnaires...

Tiens, voici son dernier brûlot :

ob_8b5aff_mur-verdier-molinie.jpg

Le problème, c'est que certains "nouveaux pédagogues" pour reprendre les termes de Loys Bonod, défendent certaines de ces propositions.

Par exemple, le SE-UNSA dans un article de 2013 :

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/08/29082013Article635133573463057765.aspx

Pour le Se-Unsa, "le système ne changera que si les enseignants s'approprient le changement". A Vincent Peillon de faire le nécessaire. "Il faut ouvrir les décrets de 1950" affirme le Se-Unsa de façon à aligner le métier redéfini à la réalité de son exercice. Là dessus rien ne semble faire peur au Se-Unsa ni l'annualisation des services, ni le corps unique enseignant qui serait un remède aux difficultés de mutation et de carrière

Modifié par prof désécol
Posté(e)

On va dans le mur :

360 impôts et taxes : supprimons l'impôt
400 000 normes et lois : supprimons les lois
2 millions de jours de grève par an : supprimons le droit de grève
103 aides sociales différentes : supprimons les aides sociales
3500 pages du code du travail : supprimons le code du travail
618 384 élus : supprimons les élus
36 769 communes : supprimons les communes
37 régimes de retraite : supprimons la retraite

Et ainsi les riches seront encore plus riches et n'iront pas dans le mur !
Ayez une pensée pour eux !

Quelques syndicats généreux sont là... tout de même...

Nous ne les remercierons jamais assez pour l'évolution favorable de notre métier...

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...