Frédo45 Posté(e) 12 août 2015 Auteur Posté(e) 12 août 2015 La mémoire bien courte. Je n'ai pas bougé d'un iota. J'ai toujours été favorable à la semaine de 4 jours et demi et expliquer que le problème de cette réforme ne venait pas de là, comme beaucoup essayaient de le faire croire mais bel et bien de la municipalisation de l'EN qu'elle entraînait. Ceux qui ont un minimum d'honnêteté le confirmeront.
Zarko Posté(e) 29 août 2015 Posté(e) 29 août 2015 La mémoire bien courte. Je n'ai pas bougé d'un iota. J'ai toujours été favorable à la semaine de 4 jours et demi et expliquer que le problème de cette réforme ne venait pas de là, comme beaucoup essayaient de le faire croire mais bel et bien de la municipalisation de l'EN qu'elle entraînait. Ceux qui ont un minimum d'honnêteté le confirmeront. Avec un peu de jugeotte, on ne pouvait que comprendre que la réforme des rythmes était liée à la municipalisation de l'école...Je ne sais pas si c'est de la naïveté ou de la malhonnêteté que de l'ignorer...
nonau Posté(e) 29 août 2015 Posté(e) 29 août 2015 Municipalisation je ne crois pas ou alors à court terme car les communes sont condamnés à disparaitre : Loi Notre http://www.action-publique.gouv.fr/notrefrance. Vous avez constaté au passage que la ministre de la Décentralisation et aussi la ministre de la Fonction publique, tiens tiens??...Soit Les agglos ou Métroples soit les Régions se verront transférer la compétence "Education" , qui conduira inéluctablement, avec le coût que cela représente pour une collectivité à une privatisation...
jeanounette Posté(e) 29 août 2015 Posté(e) 29 août 2015 Municipalisation ou régionalisation même combat ! Le but c'est bien la privatisation .
HappyPomme Posté(e) 30 août 2015 Posté(e) 30 août 2015 Un aperçu de ce que propose l'IFRAP, jamais en manque d'idées pour déboulonner réformer la fonction publique... et de ce qui attend l'école à plus ou moins long terme (extrait du blog La vie moderne) : http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/68-reconnue-d-inutilite-publique [...] Voici, au gré des nombreux articles de l’iFRAP consacrés à l’école, un petit catalogue de ses propositions pour l’école, bien sûr toutes plus scientifiques les unes que les autres. Les propositions en bleu convergent opportunément avec les réformes auxquelles aspirent les nouveaux pédagogues : — supprimer les concours de l’enseignement et le principe de la titularisation — retirer aux enseignants le statut de fonctionnaires pour en faire des contractuels — permettre aux élèves et aux parents d’évaluer les enseignants « par un classement sur Internet » — recruter des professeurs bivalents, voire polyvalents — aligner tous les professeurs « sur le temps de travail » (sic) des professeurs des écoles, par annualisation ou, à défaut, par augmentation du temps de service des professeurs certifiés ou enseignant en classe préparatoire de deux heures et des professeurs agrégés de cinq heures — diminuer le nombre d’enseignants et parmi eux le nombre d’agrégés, — étendre les missions des agrégés et les affecter en priorité « dans les lycées où il y a des classes préparatoires et dans les lycées ZEP qui en ont besoin » — sélectionner à l’entrée à l’université et permettre la liberté de fixer des droits d’inscription — fondre l’école primaire et le collège dans une « école fondamentale » — obliger les enseignants à une formation continue obligatoire et en dehors de leur temps de service — recruter des « formateurs extérieurs » à l’Éducation nationale avec « une autre approche pédagogique » — territorialiser l’éducation en confiant la charge des établissements et des enseignants aux communes et leur recrutement aux communes, voire aux établissements eux-mêmes — définir localement les obligations et les rémunérations des enseignants — expérimenter la gestion des écoles publiques par des organismes privés — supprimer la carte scolaire et mettre en concurrence les établissements — faciliter la création des écoles libres — mettre en place un forfait par élève (ou « chèque éducation ») Ou encore, si on préfère un condensé avec les formulations d'origine : Ils sont sérieux ???
Frédo45 Posté(e) 30 août 2015 Auteur Posté(e) 30 août 2015 Ça montre surtout une grave méconnaissance de ce qu'est l'enseignement. Un exemple criant, c'est le fait de vouloir nommer prioritairement des agrégés en ZEP... Comme si l'agrégation faisait de vous un meilleur pédagogue. Ce n'est pas le but de l'agrégation qui a vocation à former des chercheurs. Pour le reste, on est dans les dogmes du libéralisme : désengagement de l'état, hausse du temps de travail, précarité de l'emploi, mise en concurrence, suppression de la transmission des valeurs républicaines, territorialisation...
Zarko Posté(e) 30 août 2015 Posté(e) 30 août 2015 Ça montre surtout une grave méconnaissance de ce qu'est l'enseignement. Un exemple criant, c'est le fait de vouloir nommer prioritairement des agrégés en ZEP... Comme si l'agrégation faisait de vous un meilleur pédagogue. Ce n'est pas le but de l'agrégation qui a vocation à former des chercheurs. Pour le reste, on est dans les dogmes du libéralisme : désengagement de l'état, hausse du temps de travail, précarité de l'emploi, mise en concurrence, suppression de la transmission des valeurs républicaines, territorialisation... Le programme du PS en quelque sorte
nonau Posté(e) 30 août 2015 Posté(e) 30 août 2015 Vers une privatisation avec le fameux "chèque éducation" tant souhaité par les libéraux (ou chèque scolaire comme le nomme le FN qui prône d'ailleurs une égalité d'accés entre le public et le privé)
Frédo45 Posté(e) 30 août 2015 Auteur Posté(e) 30 août 2015 Ça montre surtout une grave méconnaissance de ce qu'est l'enseignement. Un exemple criant, c'est le fait de vouloir nommer prioritairement des agrégés en ZEP... Comme si l'agrégation faisait de vous un meilleur pédagogue. Ce n'est pas le but de l'agrégation qui a vocation à former des chercheurs. Pour le reste, on est dans les dogmes du libéralisme : désengagement de l'état, hausse du temps de travail, précarité de l'emploi, mise en concurrence, suppression de la transmission des valeurs républicaines, territorialisation... Le programme du PS en quelque sorte Dans socio-libéralisme, il y a libéralisme : un libéralisme "light" en somme... Non ?
Frédo45 Posté(e) 30 août 2015 Auteur Posté(e) 30 août 2015 Vers une privatisation avec le fameux "chèque éducation" tant souhaité par les libéraux (ou chèque scolaire comme le nomme le FN qui prône d'ailleurs une égalité d'accés entre le public et le privé) Preuve que la sensibilité sociale dont tente de se parer le parti de la famille Le Pen n'est qu'un appât à couillons.
prof désécol Posté(e) 30 août 2015 Posté(e) 30 août 2015 (modifié) Un aperçu de ce que propose l'IFRAP, jamais en manque d'idées pour déboulonner réformer la fonction publique... et de ce qui attend l'école à plus ou moins long terme (extrait du blog La vie moderne) : http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/68-reconnue-d-inutilite-publique Ils sont sérieux ??? Si par "ils", tu sous-entends l'IFRAP, eh bien tu n'as aucun doute à avoir là-dessus. Pour t'en convaincre, regarde par exemple "C dans l'air" les jours où il est plus ou moins question de la Fonction publique, tu verras sans doute Agnes Verdier-Molinié vomir sur l’État et sur les fonctionnaires... Tiens, voici son dernier brûlot : Le problème, c'est que certains "nouveaux pédagogues" pour reprendre les termes de Loys Bonod, défendent certaines de ces propositions. Par exemple, le SE-UNSA dans un article de 2013 : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/08/29082013Article635133573463057765.aspx Pour le Se-Unsa, "le système ne changera que si les enseignants s'approprient le changement". A Vincent Peillon de faire le nécessaire. "Il faut ouvrir les décrets de 1950" affirme le Se-Unsa de façon à aligner le métier redéfini à la réalité de son exercice. Là dessus rien ne semble faire peur au Se-Unsa ni l'annualisation des services, ni le corps unique enseignant qui serait un remède aux difficultés de mutation et de carrière Modifié 30 août 2015 par prof désécol
ColdTurkey Posté(e) 30 août 2015 Posté(e) 30 août 2015 On va dans le mur :360 impôts et taxes : supprimons l'impôt400 000 normes et lois : supprimons les lois2 millions de jours de grève par an : supprimons le droit de grève103 aides sociales différentes : supprimons les aides sociales3500 pages du code du travail : supprimons le code du travail618 384 élus : supprimons les élus36 769 communes : supprimons les communes37 régimes de retraite : supprimons la retraiteEt ainsi les riches seront encore plus riches et n'iront pas dans le mur !Ayez une pensée pour eux ! Quelques syndicats généreux sont là... tout de même... Nous ne les remercierons jamais assez pour l'évolution favorable de notre métier...
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