framboise sauvage Posté(e) 27 février 2016 Posté(e) 27 février 2016 Ôn s'en fout de l afflux de candidats nous on veut qu'ils nous paient à notre juste valeur Nous qui sommes déjà en place Bien dit!??
HappyPomme Posté(e) 27 février 2016 Posté(e) 27 février 2016 Euh bah oui, sont bien mignons à vouloir augmenter les débutants mais si c'est pour rester au même salaire toute sa carrière, ça n'a pas grand intérêt. C'est l'ensemble des enseignants, quel que soit leur échelon, qu'il faut augmenter (dixit une T2 encore débutante).
gazelle Posté(e) 27 février 2016 Posté(e) 27 février 2016 Ôn s'en fout de l afflux de candidats nous on veut qu'ils nous paient à notre juste valeur Nous qui sommes déjà en place Bien dit!?? +1
lecavalier Posté(e) 9 mars 2016 Posté(e) 9 mars 2016 Mort de rire en découvrant ce texte: "Une enseignante accusée d’avoir transmis un savoir" Une professeur des écoles est accusée d'avoir répondu à une question d'un élève, et donc transmettre un savoir de manière descendante. Si l'accusée nie abuser de ce genre de pratique, tout porte à croire qu'elle serait coutumière du fait. Poitiers. Les accusation sont graves. Elles émanent d’un élève qui a raconté l’événement à ses parents. Séverine, enseignante dans une classe de CE2, aurait directement répondu à la question d’un enfant qui lui demandait lors d’une séance de géographie, comment s’appelait le fleuve qui traverse Paris. “Il s’agit de la Seine.” aurait répondu la maîtresse, sous le regard apeuré des élèves, encore sous le choc aujourd’hui. Bravant tous les interdits, Séverine M., 43 ans, a donné la réponse sans prendre le temps de mettre en place un dispositif socio-cognitif. A aucun moment, les apprenants n’ont eu la possibilité de confronter leurs savoirs et construire collectivement la réponse. “Un enseignant est là pour apporter des connaissances, mais surtout pas dans un modèle transmissif, déclare le conseiller pédagogique chargé du dossier. Ce n’est quand même pas compliqué d’instaurer une démarche hypothético-déductive où les élèves, répartis en 7 groupes hétérogènes, produisent une affiche. Ces traces écrites ainsi réalisées auraient été le support d’un débat permettant de valider une réponse se situant entre la rétrodiction et la prédiction”. Ce ne serait pas la première fois que la jeune femme agit de la sorte. Selon des témoignages anonymes, elle aurait par le passé expliqué la différence entre deux homonymes grammaticaux dans une approche complètement dénuée d’empirisme. Encore un drame quotidien du refus de la pédagogie. http://jeanjacqueslemag.fr/une-enseignante-accusee-davoir-transmis-un-savoir/ Qui connait ? 2
olivier34 Posté(e) 9 mars 2016 Posté(e) 9 mars 2016 C'est une blague ? Bien sûr que non ! J'espère que dans ta classe tu appliques les règles du conflit socio-cognitif stricto-sensu comme le prévoit Notre Bien Aimé Ministère...Sinon je te dénonce et tu seras condamnée à apprendre par coeur l'intégrale de l'oeuvre de Philippe Meirieu. Sinon, ce site est gééééééénial : http://jeanjacqueslemag.fr/category/profs/
nola Posté(e) 9 mars 2016 Posté(e) 9 mars 2016 C'est une blague ? Bien sûr que non ! J'espère que dans ta classe tu appliques les règles du conflit socio-cognitif stricto-sensu comme le prévoit Notre Bien Aimé Ministère...Sinon je te dénonce et tu seras condamnée à apprendre par coeur l'intégrale de l'oeuvre de Philippe Meirieu. Sinon, ce site est gééééééénial : http://jeanjacqueslemag.fr/category/profs/ Tu appliques stricto sensu les règles de l'auto socio construction des savoirs? Je me vois malheureusement dans l'obligation de te dénoncer pour absence de différenciation pédagogique.
marjorie Posté(e) 9 mars 2016 Posté(e) 9 mars 2016 Merci pour ce lien, j'ai bien ri et j'y retourne de ce pas !
lecavalier Posté(e) 13 mars 2016 Posté(e) 13 mars 2016 Management, politique : “Nous sommes poussés à la médiocrité” Alain Deneault. «Médiocrité» ne définit plus l'anathème qu'une élite dépositaire du bon goût et des savoirs réservait aux membres de la classe moyenne aspirant elle aussi à l'art et à la connaissance. Le terme désigne plutôt un régime d'organisation aux opérations, procédures et pensées préétablies, dont le management veille sciemment au bon fonctionnement, et qui enjoint à ceux qui y sont soumis une production et une pensée moyennes. Si les modes de production à grande échelle ont favorisé les prestations moyennes dans les organisations régies par le travail à la chaîne, le travail de chaque agent devant correspondre à une moyenne afin de le rendre interchangeable, le management et sa théorie de la «gouvernance» consistent à soumettre tout genre d'organisation (institutions internationales, ministères, universités, associations civiques, etc. ) à une modalité de pensée unique. La médiocrité ne renvoie donc pas à l'incompétence ou au fait des incapables mais à la moyenne impérative, même lorsqu'on peut prétendre à mieux.On trouve un exemple éloquent chez Laurence J. Peter dans «le Principe de Peter»: il s'agit d'une enseignante qu'on n'aime pas trop dans son établissement, le genre de collègue forte en gueule, disant ce qu'elle pense. Par représailles, ses collègues lui confient la classe en difficulté. Une fois dans sa classe, elle s'écarte du programme d'enseignement officiel (axé sur le travail manuel), regarde dans le blanc des yeux ses élèves, et se demande ce qu'elle peut bien faire avec eux sur un mode inventif, libre, ouvert. Au bout du compte, ils obtiennent les meilleures notes de l'école. Et l'enseignante est licenciée… parce qu'elle n'a pas respecté le programme. http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20160310.OBS6187/au-travail-ou-en-politique-nous-sommes-pousses-a-la-mediocrite.html
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