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Posté(e) (modifié)

Après vérifications et calculs : le SMIC brut est à 1458€, soit 1135€ en net.

Ce qui donne

De 18 ans à moins de 21 ans :

L2 61% du SMIC Brut 889,09 euros Net 692,35
L3 69% du SMIC Brut 1005,69 euros Net 783,15

21 ans et plus :

L2 73% du SMIC Brut 1063,99 euros Net 828,55
L3 81% du SMIC Brut 1180,59 euros Net 919,35

Donc, malgré l'indication, les valeurs sont en brut et non en net.

Modifié par ColdTurkey
Posté(e)

Après vérifications et calculs : le SMIC brut est à 1458€, soit 1135€ en net.

Ce qui donne

De 18 ans à moins de 21 ans :

L2 61% du SMIC Brut 889,09 euros Net 692,35

L3 69% du SMIC Brut 1005,69 euros Net 783,15

21 ans et plus :

L2 73% du SMIC Brut 1063,99 euros Net 828,55

L3 81% du SMIC Brut 1180,59 euros Net 919,35

Donc, malgré l'indication, les valeurs sont en brut et non en net.

Merci pour la vérification ; c'est ballot, cette erreur du ministère...

Posté(e)

Ballot est un synonyme de "fait exprès", non ?

Posté(e)

Qui veut devenir prof... pour rééduquer ses futurs collègues ?

http://www.laviemoderne.net/mirabilia/126-desesperances

La rééducation des enseignants par l'exemple

20150822.gif

Supprimée en 2010 (avec la réforme de la mastérisation), l’année de formation des enseignants a été rétablie en 2013, dans le cadre des nouvelles Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ÉSPÉ).

Comment ne pas se féliciter de ce rétablissement ?

Malheureusement, on se souvient des critiques, nombreuses et souvent justifiées, à l’encontre de la formation dispensée par les défunts IUFM pendant vingt ans, période pendant laquelle les résultats des élèves se sont paradoxalement dégradés et les inégalités inexorablement creusées.

Se peut-il que les ÉSPÉ renouent avec les vieux travers des IUFM ? Il est permis de le craindre à la lecture du sujet récent de ce partiel de master 2 MEEF-SD donné en avril 2015 dans l’académie de Grenoble.

20150822.PNG

Passons sur quelques détails. Ainsi, au lieu de montrer – de façon très théorique – en quoi l’enseignement de l’école républicaine contribue « à former les futurs citoyens » (partie 1), on pourrait en effet montrer comment en réalité il y contribue de moins en moins, sauf à considérer l’exercice de la citoyenneté comme une sorte de catéchisme naïf. Passons également sur cette question curieusement orientée à propos de la co-éducation (partie 2) : « Pourquoi faudrait-il donner une place aux parents dans l'école et si oui quelle place ? »

Non, l’aspect le plus saisissant se trouve dans la partie 3, qui présente trois situations « fictives » (sic). Pour répondre, il est exigé des étudiants qu’ils utilisent le contenu de leurs cours de psychologie sociale. Nous soulignons en gras :

Question 1

Un enseignant vous affirme que
les performances des élèves à une évaluation s'expliquent uniquement par leurs compétences, à part évidemment si l'élève est fatigué ou « mal luné » le jour de l'évaluation.
Vous lui expliquez alors que
ce ne sont pas les seules raisons pour lesquelles les performances sont différentes des compétences. Pour cela, vous lui donnez un exemple.
Vous lui expliquez clairement
le processus qui explique pourquoi les performances diminuent.

Question 2

Un enseignant vous tient le discours suivant
: « De toute manière, lorsqu'on met les élèves en groupe, il n'y a aucun moyen pour éviter le fait que certains profitent du travail en groupe pour ne rien faire et se reposer sur le travail fait par les autres ».
Vous n'êtes pas d'accord avec lui et vous lui proposez
deux actions concrètes pour éviter d'observer ceci chez certains élèves
en expliquant pourquoi vos propositions fonctionnent.

Question 3

Vous êtes en observation dans une classe
, l’enseignant (e) passe auprès de ses élèves pour voir s'ils arrivent bien à réaliser la tâche à effectuer et les aider si jamais. Un élève qui a pourtant l'air en difficulté signifie à l'enseignant(e) qu'il n'a pas besoin d'aide. En revenant vers vous, l’enseignant vous fait part de son impuissance à intéresser cet élève.
Selon lui (elle)
, même quand cet élève n'y arrive pas, l'intérêt qu'il porte à la tâche n'est pas assez grand et il ne veut pas qu'on l'aide.
Vous lui donnez une explication alternative
au comportement observé.

Comment ne pas être sidéré par cet endoctrinement qui oppose à dessein les professeurs stagiaires à leurs collègues en exercice, désignés comme des adversaires pédagogiques, voire – au fond – comme des non pédagogues ?

Derrière la posture de supériorité affichée, l’exercice est infantilisant : il s’agit moins, pour le jeune professeur découvrant le métier, de mener une réflexion personnelle que d’apprendre à asséner avec certitude la bonne parole pédagogique, dans une forme d’entraînement rappelant les grandes heures de la dialectique révolutionnaire. Impossible pour les stagiaires évidemment d’émettre la moindre critique puisqu’il s’agit, dans le cadre de cette seconde année de formation en ÉSPÉ, de montrer patte blanche pour obtenir le brevet de conformité idéologique permettant leur titularisation.

L’exercice témoigne bien du peu de considération des « sciences » de l’éducation pour l’expérience professionnelle ou la tradition pédagogique. Pour refonder l’école tabula rasa, il faut créer le professeur nouveau, sans plus s’embarrasser d’humilité : il s’agit pour l'enseignant stagiaire d’« expliquer » à un collègue enseignant depuis des années (ce qui au demeurant ne l'empêche pas de remettre perpétuellement en cause sa pratique) la supériorité supposée d’une pédagogie dont il n'aura pas lui-même fait l'expérience. Il est vrai qu'un certain type de pédagogie, si inepte soit-il, est aujourd’hui ouvertement imposé aux enseignants par le décret de la réforme du collège 2016, en contradiction avec la liberté pédagogique garantie par le code de l'éducation.

C’est dans cette perspective de refondation de l'école que les jeunes stagiaires sont non seulement appelés à instruire les élèves mais également à rééduquer leurs collègues.

Curieuse formation donc, qui dresse insidieusement les professeurs les uns contre les autres tout en prônant publiquement les vertus du travail en équipe, selon des méthodes inspirées du management (obéissant en cela moins à des considérations pédagogiques qu’économiques).

Il s’agit, plus généralement, de désigner les enseignants actuels comme coupables de l’échec scolaire, tout en préparant les stagiaires à leur culpabilité future. De fait tous les débats sur l’école, occultant souvent – à dessein – bien d’autres aspects cruciaux de la question scolaire, concluent invariablement sur la nécessaire « amélioration de la formation des enseignants », expression creuse, consensuelle et qui n’engage à rien. [...]

J'en crois pas mes yeux ! :heat:

Enorme... :unsure::unsure::unsure::unsure:

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)

Je mets ce lien par défaut ici:

http://www.acteurspublics.com/2015/12/04/les-senateurs-ont-revote-les-trois-jours-de-carence-maladie-pour-les-fonctionnaires

Parce que qui veut devenir prof, à se prendre 3j sans solde sous prétexte que Mme Mère de Mateo a caché sa gastro de la nuit, M Père de Lisa son impétigo, et les parents de Ahlysse sa grippe?

Ce que j'apprécie, c'est que ce soit voté par le Sénat.

Rappelons l'indemnité d'un sénateur : 11 000 euros par mois.

Et lui au moins ne risque pas la grippe ou la gastro.

Et il n'est même pas tenu d'être présent pour toucher son salaire...

Posté(e)

A son âge (66 ans de moyenne), le sénateur moyen a son vaccin anti-grippe gratuit. :closedeyes:

Posté(e)

A son âge (66 ans de moyenne), le sénateur moyen a son vaccin anti-grippe gratuit. :closedeyes:

Oui mais il est en pleine forme. Faire la sieste, ça conserve.

OK, c'est méchant et démagogique mais pas plus que les a priori idéologiques du sénateur moyen.

Posté(e)

A son âge (66 ans de moyenne), le sénateur moyen a son vaccin anti-grippe gratuit. :closedeyes:

Oui mais il est en pleine forme. Faire la sieste, ça conserve.

OK, c'est méchant et démagogique mais pas plus que les a priori idéologiques du sénateur moyen.

La réalité n'est ni méchante ni démagogique, elle se suffit à elle-même. :devil:

Posté(e)

Et puis avec les arrêts qui se multiplient dus à la souffrance grandissante dans notre métier face à des élèves de plus en plus difficiles (et des parents...)! Avec la disparition du sas de décompression du mercredi la fatigue et le stress en plus engendrent des situations difficiles...

Pour les 3 jours de carences je ne pense que le gouvernement se risque encore à se mettre à dos les fonctionnaires avant les présidentielles...

Posté(e)

Pour les 3 jours de carences je ne pense que le gouvernement se risque encore à se mettre à dos les fonctionnaires avant les présidentielles...

Ce gouvernement est capable de tout. Il pourrait même faire pression sur les mutuelles pour les inciter à ne plus compléter les salaires en cas d'arrêt, etc, etc.. La MGEN nous saigne de plus en plus et ça ne se verrait même pas. En tout cas pas assez pour une réelle réaction.

Posté(e)

Et puis avec les arrêts qui se multiplient dus à la souffrance grandissante dans notre métier face à des élèves de plus en plus difficiles (et des parents...)! Avec la disparition du sas de décompression du mercredi la fatigue et le stress en plus engendrent des situations difficiles...

Pour les 3 jours de carences je ne pense que le gouvernement se risque encore à se mettre à dos les fonctionnaires avant les présidentielles...

Enfin, là le gouvernement n'y est pas pour grand chose ! Loin de moi de vouloir le mettre en valeur, mais c’est quand même lui qui a supprimé le jour de carence !

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