Torque Posté(e) 16 décembre 2015 Posté(e) 16 décembre 2015 La MGEN me prend 85,00€ par mois et vient de me prévenir qu'elle allait me prendre 10€ de plus à partir de Janvier. Je viens de passer un panoramique dentaire + scanner pour pré-implant d'une dent. 107,00€. La MGEN ne me rembourse rien. Voilà. J'en ai passé un en octobre et je n'ai rien déboursé. Le centre de radiologie s'est fait rembourser les 87 euros du cone beam sans souci par la MGEN. Je ne comprends pas pourquoi ils ne te remboursent pas. Le prétexte est que la raison du scanner est "pré-implantatoire" . En gros, si j'avais dit que c'était juste pour m'amuser, ça aurait pu marcher. Nan, j'déconne (à peine!), mais plus ça va plus la MGEN me gonfle.
ColdTurkey Posté(e) 17 décembre 2015 Posté(e) 17 décembre 2015 http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/12/16122015Article635858447721669168.aspx
nonau Posté(e) 17 décembre 2015 Auteur Posté(e) 17 décembre 2015 La MGEN n'est plus une mutuelle, les traités européens l'ont tué, comme ils sont en train de le faire avec la sécu.
prof désécol Posté(e) 27 décembre 2015 Posté(e) 27 décembre 2015 Info plus ou moins déjà relayée ici via d'autres articles : VousNousIls Les jeunes ont davantage envie d’être enseignants dans les pays qui payent bien leurs profs 23 décembre 2015 http://www.vousnousils.fr/2015/12/23/les-jeunes-ont-davantage-envie-detre-enseignants-dans-les-pays-qui-payent-bien-leurs-profs-580810 Et le lien vers l'étude à l'origine de l'article : http://www.keepeek.com/Digital-Asset-Management/oecd/education/qui-veut-devenir-enseignant_5jrp1fldgswh-fr#page1 À noter, pour ceux qui aimeraient faire passer les enseignants français pour des bûches : Dans « nombre de pays », relèvent également les auteurs, les enseignants ont « un niveau de compétences en littératie, et surtout en numératie, inférieur à celui des individus exerçant une profession de cadre dans un autre domaine ». Dans plusieurs pays toutefois (dont la France) cette affirmation « ne se vérifie pas ».
Lena Posté(e) 27 décembre 2015 Posté(e) 27 décembre 2015 Comme quoi, il n'y a pas que nous ... https://www.facebook.com/ajplusenglish/videos/660260930782084/?pnref=story
prof désécol Posté(e) 28 décembre 2015 Posté(e) 28 décembre 2015 http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-mais-quel-bonheur-d-etre-enseignant-28-12-2015-2005559_1886.php Mais quel bonheur d'être enseignant ! Être prof rend heureux, dit aujourd'hui la Rue de Grenelle dans une campagne de recrutement qui invoque "Star Wars". Ah oui ? s'interroge Brighelli. [...] Au cœur de ces incitations à l'aventure professorale, une statistique réalisée au doigt mouillé : 85 % des enseignants sont heu-reux. C'est sans doute la raison pour laquelle tant d'éducateurs rêvent d'entamer tout de suite une seconde carrière. L'association Aide aux profs, en quelques années, et sans autres moyens que la bonne volonté (imagineriez-vous un instant le ministère s'impliquant dans des reconversions, lui qui cherche désespérément à recruter ?) a instruit 3 400 demandes de reconversion. « Les premières années, nous étions contactés par des enseignants au bout du rouleau psychologiquement, puis des enseignants usés physiquement. Depuis 2010, nous accompagnons un nouveau public : de jeunes enseignants qui veulent déjà changer de voie. Leur jeunesse s'avère être un atout pour mener à bien leur projet », expliquent ces bénévoles, eux-mêmes anciens enseignants qui ont entamé une seconde carrière. Bref, on ne sait plus ce qui prime au ministère de l'Éducation : l'inconscience, l'arrogance ou le ridicule ? Peut-être les trois à la fois. Ou tout bonnement l'incompétence. Tout sauf prof Le ministère ne se vante pas de ces départs. Selon le Livre vert de l'évolution du métier d'enseignant (édition 2008, on s'abstient de faire de la publicité à ces mauvais coucheurs, et sous un ministère PS est-il envisageable de ne pas être heureux ?), 46 % des enseignants du premier degré et 39 % de ceux du second degré disent songer à quitter ce métier en raison du stress qu'il engendre. Et des conditions de travail déplorables. Et du peu de considération engendrée par le mépris ministériel. Et des contraintes pédagogiques folles inventées par des docteurs ès sciences de l'Éducation qui n'ont pas vu un élève réel depuis des lustres. À part ceux du collège Clisthène (modèle de la réforme Belkacem et de cette « pédagogie Nutella » qu'évoque mon ami Loys Bonod) dont Luc Cédelle, journaliste-éducation au Monde, s'est fait le chantre. Son livre s'intitule Un plaisir de collège (Seuil, 2008) - à ceci près que le vrai plaisir découle moins de la récréation ininterrompue que de la difficile maîtrise des savoirs. Et que le bonheur n'est pas l'objectif premier, mais l'objectif dernier de l'École : c'est pour ne pas être plus tard un esclave que l'on y travaille aujourd'hui.
nola Posté(e) 28 décembre 2015 Posté(e) 28 décembre 2015 Brighelli, ce n'est pas très sérieux comme source...
Lena Posté(e) 28 décembre 2015 Posté(e) 28 décembre 2015 Ce n'est pas forcément une source, mais c'est toujours un point de vue.
prof désécol Posté(e) 28 décembre 2015 Posté(e) 28 décembre 2015 Brighelli, ce n'est pas très sérieux comme source... Brighelli est rarement une "source", car il se contente bien souvent de réécrire avec son style ce que d'autres ont, généralement quinze jours auparavant, exprimé finement ailleurs, parfois sur des blogs et/ou forums enseignants. Pour autant, penses-tu qu'il faut s'interdire de le citer ? Pour ma part, ce n'est pas mon avis.
nola Posté(e) 28 décembre 2015 Posté(e) 28 décembre 2015 Il n'est pas question de s'interdire de le citer, mais d'être conscient que son côté cabotin, macho, imprécateur avide de publicité ne donne pas une bonne image de la profession. Le débat sur l'école est de très mauvaise qualité en France (et les politiques en sont bien sûr les premiers responsables) mais en rajouter dans l'hystérie comme il le fait n'aide personne. Les bouffons ont leur utilité, de là à les prendre au sérieux...
prof désécol Posté(e) 28 décembre 2015 Posté(e) 28 décembre 2015 Il n'est pas question de s'interdire de le citer, mais d'être conscient que son côté cabotin, macho, imprécateur avide de publicité ne donne pas une bonne image de la profession. Oui ; sa dernière sortie sur le décolleté de NVB a ruiné sa critique -pourtant bienvenue- sur le rire indécent de la ministre pendant l'intervention d'un député qui s'inquiétait à juste titre du devenir des professeurs d'allemand... Le débat sur l'école est de très mauvaise qualité en France (et les politiques en sont bien sûr les premiers responsables) mais en rajouter dans l'hystérie comme il le fait n'aide personne. Les bouffons ont leur utilité, de là à les prendre au sérieux... C'est à peu près mon sentiment lorsque j'entends s'exprimer le triste Sihr.
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